La peur de rater

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katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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C'est un sujet qui revient souvent sur le forum.

A cE propos, l'angle est dicutable.

Admettons que vous avez un projet a présenter, qui engage votre carriere. Si vous ne le présentez pas, vous évitez d'avoir peur de rater, solution de confort, mais ce projet tombera aux oubliettes, et peut être le regretterez vous.
Quelque chose qui reste en second plan, inabouti, qui ne fait pas trop de bien. Ne pas faire, c'est alors rater aussi.

Comme pour un spectacle d'hypnose, il convient des'y préparer (s'entraîner avant pour acquérir l'assurance nécessaire, et si on a peur, éviter de le montrer. On a forcément peur, s'agit de l'accepter.

On aurait déjà peur d'aller se présenter dans une discothèque. Se présenter en général pour quelque chose demande confiance, assurance. Peut être le stade le plus difficile, plus que de faire... (en partant du principe qu'on s'est entraine pour cela)

Aller se présenter pour quelque chose, ce que je fais en ce moment, bah j'ai besoin de me donner des coups de pieds aux fesses, même si je sais faire et bien. Faire le travail m'est plus simple. Etre payée c'est bien aussi.

Alors mon astuce mentale est de me dire que c'est pire de ne pas faire ( ce qui est rater) que de prendre le risque de réussir.

Ça me fait penser a l'importance et a ma motivation pour ce que j'entreprend.

Clin d'oeil a Marc 1963
 
xorguina

xorguina

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Il y a une phrase qui m'a marqué...

N'essaye pas..fais le !

Essayer c'est entrevoir, accepter à l'avance dans le coin du cerveau l'échec .

Ca me rappelle aussi une de mes vidéos fétiches sur la peur !






Je ne fais pas de spectacle d'hypnose, mais je connaîs la scène...en tant que chanteuse !

Il y a la préparation, les répétitions, le maquillage, les habits, les réglages sons, lumières.....

Il y a pas interêt d'oublier les paroles...ni de couic dans la voix..

Il y a cette pression, cette boule au ventre avant d'entrer, de monter sur scène....LE SOURIRE !!!!

J'adorais ça !!! ça pulse...t'as le trac mais c super bon !! un petit coup d'adrénaline et hop !

Quand tu es dedans, tout tes doutes n peurs partent et ça devient automatique et c'est vibrant de l'intérieur...

Quand à ton public, quand il t'applaudit quand tu vois les yeux, les gens chanter et danser pendant que tu chantes c'est géant !!!!

C'est toi qui fait bouger, vibrer la scène avec tes musiciens....faut de l'énergie !! et jpeux te dire que c'est aps tjrs facile de les faire bouger :wink:

Ha.....nostalgie...

Si je peux te conseiller une truc....FONCE ! :D
 
corfinas

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Hello,

Perso je crois aussi qu'il faut accepter l'idée de l'échec d'une manière générale. C'est à dire voir que si on rate qqchse ça ouvre une porte dans une direction, est ce cette direction est mieux ou pire que celle qui se serrai ouverte en cas de succés ?
Et du coup on peut peut-être s’entraîner à l'échec pour le dédramatiser par étapes progressives:
- demander des explications dans un magasin d informatique et dire au vendeur qu'on a rien compris
- aller chez un commerçant qu'on connait et au moment de payer, dire qu'on n'a pas un sou en poche
- préparer seulement la moitié d'une présentation au travail

a+

PS: ces exemples sont tirés de "l'estime de soi" de christophe andré et françois lelord
PS2: très sympa la vidéo xorg ! :D
 
Kamou

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quand j'ai peur de faire quelque chose, et surtout peur de présenter quelque chose (un travail par exemple), je trouve que bien dissocier ce que je vais faire ou présenter de moi même m'aide beaucoup.

Cette présentation ce n'est pas moi, ce n'est qu'une présentation. Ce qui sera jugé, c'est la présentation.

Echec ou réussite, moi je suis, simplement.
 
jeangeneve

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là bas,
voilà bien un truc sur le quel je sait que il me faut travailler.
et a vrais dire je rame passablement, mon piège est de généraliser et de faire des liens d'un échec à l'autre..
de plus il y a une influencactivité, je prend trop ce que les autres me disent au sérieux ou comme la réalité.
actuellement je réagis nettement a une phrase comme : tu tes planté
et je suis aussi pas clair pour les autres, ai trop tendance a emballer.
depuis peu et grâce a vous j'ai un outil basique, la métaphore.

alors merci de vos pistes

et puis c'est un truc qui touche pleins d'autre choses ...
confiance en soit, son mode de réaction, perception des choses, et la liste n'est pas exhaustive .

un truc loin d'être évident et ne pouvant être standardisé...
je crois bien que justement le truc c'est de trouver une nouvelle piste différentes a chaque fois...
 
surderien

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c'est de la stratégie de gestion d'affect...

dans la conversation, attention lorsque l'on commence à parler du passé...

c'était bien dans ce temps là...

çà focalise sur ce qui était mieux que maintenant...

et çà dérive le plus souvent vers une "nostalgia" massive...

les infos à la télé ( TF1+++) sont pro pour faire partir en vrille...

un peu la même chose lorsqu'on a peur de rater...on se focalise alors sur un ou des échecs antérieurs inconsciemment et on anticipe le même affect de ratage...

Alors, maintenant, j'arrive à repérer, en prenant un peu de recul, la conversation qui part sur le passé et devient immanquablement nostalgique...

ressentir que j'entre en ressenti "nostalgia " ( chanson les feuilles mortes, les roses blanches, stewball ...etc...cette chère chanson qui fait craquer à tous les coups... j'arrive à inverser l'affect automatiquement : un ancrage sur le mot, sur le ressenti "nostalgia" et je reconnais le conditionnement et je ne tombe pas dans le piège

idem pour une entrevue devant un jury, se dissocier de l'évènement de cet instant, du reste de ses connaissances solides. Donc si un moment de "dérive" le ressentir aussitot et reprendre le cap en tenant la barre (encore un ancrage à avoir en réserve adaptée en fonction du besoin)

garder conscience de ses capacités de re-garder le cap...

re-connaitre le conditionnement et ne pas tomber dans le piège

même si parfois çà fait du bien de rater pour en rire et se souvenir que le ratage de temps en temps, çà permet d'apprécier encore plus la réussite permanente qui deviendrait routine automatique...

:roll:
 
Leo Lavoie

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corfinas à dit:
Hello,

Perso je crois aussi qu'il faut accepter l'idée de l'échec d'une manière générale. C'est à dire voir que si on rate qqchse ça ouvre une porte dans une direction, est ce cette direction est mieux ou pire que celle qui se serrai ouverte en cas de succés ?
Et du coup on peut peut-être s’entraîner à l'échec pour le dédramatiser par étapes progressives:
- demander des explications dans un magasin d informatique et dire au vendeur qu'on a rien compris
- aller chez un commerçant qu'on connait et au moment de payer, dire qu'on n'a pas un sou en poche
- préparer seulement la moitié d'une présentation au travail

a+

PS: ces exemples sont tirés de "l'estime de soi" de christophe andré et françois lelord
PS2: très sympa la vidéo xorg ! :D

Génial, J'ai réconcilié un patient avec la notion de l'erreur et de l'échec justement pour faire échec à ses anxiétés. L'erreur et l'échec ont toujours fait partie de toutes les réussites. Le refus de l'échec et de l'erreur mène soit à l'immobilisme ou à des peurs (angoisses, anxitété). Et quand on nous dit "je fais des crises anxieuses" et "je suis perfectionniste" il y a de bonnes chances qu'il y ait un lien
 
katia (zoulouk)

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Rater s'emploie a toutes les sauces :

on peut rater une bretelle d'autoroute

on peut rater son train

on peut rater son code

on expérimente tous ce fait la régulièrement.

Tous ces rates n'ont pas la même importance. Peut être une question d'enjeu ?
Plus ça nous engage, emotionnellemeny, peut être plus rater ou reussir devient important ?

Y a des trucs qu'on rate facilement et sans grandes conséquences estimees. Et d'autres ou on souhaite tellement réussir.. Qu'on les rate. Stress de la situation.

Et parfois on se dit foutu pour foutu, et on réussit.

Ce qui peut être réussi pour une personne peut être rate Pour une autre: c'est subjectif .

Pas simple.

La precision de vocabulaire, par ex j'ai rate ma recette ou plus précis, j'ai mis a feu trop fort, peut être favorable a une meilleure issue. On évite d' aller dans rater, on a juste mis le feu trop fort, alors la fois d' après, on a plus l'idée de rater .

A votre réussite
 
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Invité
pour ma part je me pose pas la question de la peur plutot du trac ..ensuite une fois sur l 'action je suis un autre personnage souvent dans mon ancien job je devais me mettre en avant devant des centaines de clients que je ne connaissais pas a chaques soirée tout etait different le trac ou la peur ? les 2 !!! mais quel sensation de reussite au bout !!
 
Prudence

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La peur peut signaler un danger, peut être utile mais elle peut aussi avoir l'effet inverse, paralyser, empêcher, bloquer. La peur est ce que l'on en fait.
Comme quelqu'un l'a déjà dit, déjà on peut l'accepter et ensuite voir ce qu'on en fait.

Perso, je préfère rester au plus près des fonctionnement des personnes sans leur imposer de modèle et utiliser ce qui est. Plutôt que de lutter contre la peur, peut-on en faire une alliée? Parfois avec un problème il "suffit" de recadrer et il n'y a plus de problème.

Egalement, apprendre comme on l'a déjà dit, l'échec. Comme l'ont dit Léo et Corfinas. Apprendre aussi qu'on apprend de ses réussites et de ses échecs.
 
castorix

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Bonjour Katia,

Tu poses un sujet intéressant. A plusieurs titres.
Au 1er degré (indice, contenu, faits), nous avons des réponses ; je t'en propose une au niveau 2 (ordre, relation, processus). J'espère que tu m'y autorises :wink:

Donc au niveau de lecture sous-jacent (souvent, très souvent proposé comme clé de lecture des séances d'hypnose réalisées par Erickson) que pourrions-nous lire ?
:arrow: je me permets d'extraire la structure du texte, non pas au niveau de l'information mais de l'injonction (cf Watzlawick) :


katia (zoulouk) à dit:
(1) Admettons que vous avez un projet à présenter, qui engage votre carriere. (2) Si vous ne le présentez pas, vous évitez d'avoir peur de (...), (3) mais ce projet tombera aux oubliettes, (4) et peut être le regretterez vous.
(...) (5) Ne pas faire, c'est alors rater aussi.

(6) Comme pour (...), il convient de s'y préparer (s'entraîner avant pour acquérir l'assurance nécessaire, (7) et si on a peur, (8) éviter de le montrer. (9) On a forcément peur, s'agit de l'accepter.

(10) On aurait déjà peur (de faire ceci...) ; (11) (faire ce genre de chose) en général (...) demande confiance, assurance. (12) Peut être le stade le plus difficile, plus que de faire... (13) (en partant du principe qu'on s'est entraine pour cela)

(14) Aller (faire ce genre de chose), ce que je fais en ce moment, bah j'ai besoin de me donner des coups de pieds aux fesses, (15) même si je sais faire et bien. Faire le travail m'est plus simple. (...)

(16) Alors mon astuce mentale est (17) de me dire que c'est pire de ne pas faire ( ce qui est rater) que de prendre le risque de réussir.

Ça me fait penser a l'importance et a ma motivation pour ce que j'entreprends.

Nous y lisons :
1- j'imagine : si on a ça à faire...
2- si on ne le fait pas... ça fait moins peur...
3- mais alors ça ne se fera pas...
4- ça peut faire souffrir
5- alors c'est un peu rater...
6- on peut faire comme ceci pour avoir moins peur...
7- mais on peut avoir peur qd même...
8- alors il faut faire comme ça pour... (omission de référence : pour quoi ?)
9- en fait on n'échappe pas à la peur...
10- voilà un exemple de truc qui (me) fait peur...
11- pour faire ça il faudrait de la confiance
12- c'est plus dur d'avoir confiance que de faire la chose...
13- mais on peut si on s'entraîne, avoir confiance...
14- c'est comme ça : je dois me forcer pour faire, pourtant je sais bien faire
15- je sais mieux faire (la chose) qu'avoir confiance
16- mais j'ai un truc ! je vous le livre :
17- le voici expliqué.

Merci Katia ; et grand merci, aussi :) :wink:
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Merci Castorix pour cette lecture.

Ce que je voulais exprimer, c'est qu'il y a le fait de faire un spectacle d'hypnose ( faire = être sur scène et hypnotiser les gens) et que pour en arriver à ce faire ( ce qui par ailleurs nécessite les compétences en hypnose), il y a une autre étape , proposer à la discothèque.

Un autre faire

Que le processus qui se met en place dépend de quel faire il s'agit.

Le 12 , c'est plus dur d'avoir confiance que de faire la chose, pas vraiment ressenti comme exact, car on n'est plus dans le même faire.

Le 13, serait plutôt la confiance s'acquiert en faisant (pour l'hypnose e d'autres choses aussi)

Le 14, j'aime pas le faire ( non pas hypnotiser des gens, où je peux m'entrainer et trouver agréable ) mais proposer à la discothèque, même si je suis habile pour proposer, c'est considéré comme désagrėable. Et là je suis entrainėe déjà)

Il y a des nuances à apporter ...

C'est le faire qui consiste à proposer que je n'apprécie pas du tout

On peut modifier des enchainements dans ce processus au cours de son élaboration ou le contrebalancer à la fin comme je l'avais fait.

Un niveau trois, Castorix ? :wink:
 
Ivan Schmitt

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La question est en fait de savoir si l’on se sert de la peur pour se motiver et pour agir (c’est la peur qui provoque une fuite en avant) ou si l’on tente de supprimer la peur (c’est la peur qui provoque une fuite en arrière).

La peur montre en général qu’une situation n’est pas suffisamment maîtrisée
Alors s’il était possible d’exercer en permanence un vrai contrôle sur les évènements et donc, possible de se passer complètement de la peur ça serait bien, mais il faut bien avouer que la vie… c’est pas ça. En tout cas, on peut contrôler la peur, la diminuer, ou au contraire, l’utiliser. Quand tout est complètement maitrisé, la peur n’intervient pas.

Comme le fait très justement remarquer Katia, parfois l’échec c’est de ne pas avoir entrepris ; le confort (de ne pas entreprendre), par conséquent est donc source d’échec. C’est très paradoxal : cela revient à dire que si je me sens bien, c’est exactement à ce moment que j’échoue !

Nous avions d’ailleurs une conversation similaire au sujet du doute : est-il moteur, ou, au contraire, susceptible de confondre au point de nous entrainer dans la plus profonde dépression ? Le mécanisme est similaire et, pour cause : le processus est le même.

Finalement, tout se passe comme si, d’un coté il y avait des perceptions ou des émotions négatives (la peur, le doute, le risque d’échec) ; de l’autre des perceptions ou des émotions positives (le confort, le bien-être, la réussite). Le négatif comme le positif est utile, mais tout dépend de ce que l’on en fait.

Les vrais problèmes commencent lorsqu’on adopte des attitudes stéréotypés : toujours fuir, toujours affronter, par exemple ; parce qu’au bout d’un moment, on perd la capacité, soit de se servir utilement du négatif (je ne vais pas bien mais je ne sais pas pourquoi) : excès d’affrontement. Soit on est envahi par le négatif (j’ai tellement de problèmes !) : excès de fuite. Souvent c’est d’ailleurs les deux en même temps… C’est déréglé, on ne sait plus ce qu’il faut réellement faire pour se sentir bien ; l'on ne parvient plus a être positif parce qu'il faut savoir être négatif pour rester conscient du positif.

La flexibilité, est alors le meilleur moyen de passer du négatif au positif, de se servir du négatif et du positif ; de doser ce qu’on prend, ce qu’on laisse….
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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La lecture que nous propose Castorix est très interessante

Un bon départ.

Qui ouvre à la reflexion... qui ouvre à l'idée qu'il y a des enchainements pas si naturels que ça, une présence de croyances...

Et la reflexion de cette peur qui peut stimuler ou bloquer, ou etre l'un des deux suivant le cas... et peut être amener sur la reflexion:

comment j'avance ? Jusqu'où la peur me stimule, à partir de quand elle me bloque tout cela en rapport à mon confort intérieur ?

On peut mettre on, tu, vous au lieu de "je"...
 
castorix

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Bonjour Katia,

katia (zoulouk) à dit:
Un niveau trois, Castorix ? :wink:

Oui volontiers :) merci de relever :wink:

Alors cet enchaînement avait les caractéristiques relationnelles d'un monologue, d'une personne se confiant (à qqn de confiance) plutôt que se parlant à elle-même (et c'est assez différent en théorie)

Il progresse en s'interrogeant sur trois niveaux (je donne un ex. à chaque fois, mais ce n'est pas nécessairement le juste reflet de tes remarques Katia) :

(1) le niveau du problème que je me pose
(je le fais ou pas ? je surmonte cette peur ou pas ?)

(2) le niveau de l'opinion que j'ai sur le problème
(échouer c'est une souffrance ; mais renoncer c'est aussi un échec, aussi une souffrance ; ce problème en fait je peux le ramener à la question de la confiance en moi plus qu'à la question de la capacité à faire)

(3) le niveau du jugement sur soi-même à l'occasion du problème
(j'ai trouvé quant à moi une astuce pour piéger ma tendance au Questionnement intérieur incessant :eek: , et j'en suis fière ! :) )

L'intéressant dans ton message initial du sujet, est que ces trois niveaux étaient successivement explorés, et que tout en décrivant le mécanisme du blocage (une pensée qui tourne en rond, pseudo-rationnalisation qui peut durer très longtemps dans certains cas...) il en sortait une pirouette brillante : qui montre une sortie réussie.


katia (zoulouk) à dit:
Alors mon astuce mentale est de me dire que c'est pire de ne pas faire ( ce qui est rater) que de prendre le risque de réussir.

Eh oui voilà qui très simplement renverse la hiérarchie des valeurs sur l'échelle de ce qui fait peur (pour la personne qui écrit).

C'est le principe même d'un recadrage thérapeutique (en l'occurence, on se moque de savoir si c'est une découverte géniale ou un truc auquel on aurait soi-même pensé, ce qui compte est le changement que cela permet à l'intéressée).

Donc : Réussite d'une séance personnelle en autonomie ! Bravo Katia !! :wink: :D
 
katia (zoulouk)

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Parfois cela prend du temps de trouver une astuce

Quand quelque chose fonctionne bien, mieux que d'habitude, j'observe aussi ce qui se passe par rapport à d'autres fois où c'est plus difficile.

Comment ça fonctionne bien
 
jeangeneve

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là bas,
il y a un paradoxe... (on en est pas un près)

quand on a peur, vraiment peur...
on est en... transe.
ca facilite pas la mobilité, il y a pas de ressources conscientes disponibles ou presque pas.
de l'extérieure vous êtes pas cohérent.
vous êtes saturé par vos perceptions, incapable de trier.
l'adrénaline inonde votre corps...
la douleur s'efface...
la fuite deviens possible

franchement la réfection, le calcul deviens impossible
certains dirons que on est en mode mémoire génétique...

dans cette état on fait des choix ? des bon choix, ses choix ?
franchement c'est pas mon impression.
franchement c'est pas ce que j'ai expérimenté .

dépasser cela, affirmer trouver une solution en étant dans cet état de conscience modifié cela me parais pas possible...
 
surderien

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jeangeneve à dit:
il y a un paradoxe... (on en est pas un près)

quand on a peur, vraiment peur...
on est en... transe.
ca facilite pas la mobilité, il y a pas de ressources conscientes disponibles ou presque pas.
de l'extérieure vous êtes pas cohérent.
vous êtes saturé par vos perceptions, incapable de trier.
l'adrénaline inonde votre corps...
la douleur s'efface...
la fuite deviens possible

franchement la réfection, le calcul deviens impossible
certains dirons que on est en mode mémoire génétique...

dans cette état on fait des choix ? des bon choix, ses choix ?
franchement c'est pas mon impression.
franchement c'est pas ce que j'ai expérimenté .

dépasser cela, affirmer trouver une solution en étant dans cet état de conscience modifié cela me parais pas possible...

A ce moment là que vous êtes bloqué...

si vous êtes conscient que c'est un état de conscience modifié...

c'est qu'il est modifiable +++

vous sortir de cette grotte du cerveau limbique reptilien primitif bloquant :evil:

par le néo cortex modulateur 8)

qui reprend le dessus

pour aller explorer

pour faire avancer les choses au mieux

:)
 
jeangeneve

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là bas,
par le néo cortex modulateur

haaa, merci pour cette voie de sortie..
bien que je ne perçois pas très bien le comment.

et a vrais dire pas forcément envie de retrouver cet état pour en expérimenter la sortie !

en effet on en sort ouf

c'est souvent trop tard...

par contre je suis reconnaissant a ces liaison nerveuses entre les hémisphères
et comme cette cicatrisation émotionnelle entre le juste avant et le juste après...
 
castorix

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Oui, d'accord avec Surderien

On peut avoir peur MAIS réagir
(on décrit trois styles d'adaptation : fuite / lutte / abandon)

en pleine peur intense on n'est pas nécessairement en transe, ce peut être le cas bien sûr comme dans une scène où on ne voit plus rien de ce qui se passe autour, un moment où on est hyperfocalisé sur l'échange, où une hypervigilance utilise toutes les ressources attentionnelles.

(j'ai déjà vu ça avec une assistante de service social, qui a conduit un entretien avec un homme en pleine crise de folie furieuse, alors qu'il se déplaçait dans les bâtiments, hurlait, menaçait, allant de la tristesse mélancolique mais en surtension à la rage sans limite, et quand elle a fini de gérer la crise elle s'est aperçue éberluée qu'une quinzaine de personnes dont les collègues les plus musclés, mais aussi trois policiers en uniforme et armés, la moustache frémissante et prêts à bondir, avaient progressivement rejoint les lieux...
elle avait réussi à le suivre, l'apaiser, sans le provoquer, en baissant la position quand il montait, et redevenant rassurante quand il redescendait... tout ça en n'ayant plus aucune autre conscience que cette relation avec cet homme qui avait franchi les limites de la déraison...) :shock:

... ou bien, c'est vrai jeangeneve, avoir peur ET "psychoter"
(pensées qui tournent en rond, chercher des trucs pour ou contre et se questionner +++) :roll:
mais cela c'est pathologique, c'est une faillite du fonctionnement psychique normal :?

de même que avoir peur ET ne plus pouvoir faire autre chose que... (perte des moyens ne signifie pas que c'est un état de transe !
et d'ailleurs il existe de nombreux états différents pouvant être qualifiés de transe hypnotique)

une autre défaillance consiste en une perte du choix des adaptations : réagir tout le temps sur le même mode
(l'évitement, la compensation, ou la soumission)
exemple : l'évitement du phobique social, la compensation du TOC, la sidération par dissociation (ou un équivalent je pense : le geste insensé qui conduit à la perte de conscience)

La science appliquée à la médecine a bien caractérisé les trois voies hormonales régissant ces styles d'adaptation : corticosurrénale, médullosurrénale, et système hypothalamo-hypophysaire.

Elle n'a pas encore généralisé la compréhension des différents états de veille, absorption, transe, ou pleine conscience critique simple ! :D
 
katia (zoulouk)

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Parfois, on est dans un genre d'etat, où on a l'impression qu'on n' a plus de ressources, juste une impression.
Coincé dans un truc, des pensées, des émotions, entrainé dans une spirale.

On est dans son piège qu' on s'est tissé.

On constate souvent que c'est l'idée, et juste une idée, de laquelle nous souffrons. Et qu'elle se met en place gràce à certains éléments déclencheurs.
Si on observe cela, à partir de quand cela se produit, et ce qui se passe en soi à ce moment là, on peut s'apercevoir souvent que c est à une étape (et non dans le déroulement entier) que le processus s'enclenche.

On fragmente alors, et ca parait plusse surmontable ( au lieu d'avoir toute la voiture fichue, on a juste une panne d'alternateur. Alors ça va mieux, on peut commencer à réparer.
 
jeangeneve

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là bas,
hummm, c'est pathologique, et il y a 3 voies modélisée bon.
les propos de castorix me plonge dans un abîme de perplexités.

l'alternateur je prend...

merci pour vos avis.

je suis partiellement rassuré du fait que cette "pathologie" est partagée, que je suis et de loin pas le seul.

le plus difficile est pour moi, d'assumer ensuite.
d'assumer mon incompétence temporaire. cela à un coté traumatique que je doit gérer .
faire avec --> assumer --> lâcher prise--> réparer--> effacer.

on est pas égaux, j'ai pas cette compétence.
 
katia (zoulouk)

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Si vous n'avez pas cette compétence, peut être, mais est ce bien certain , qu'est ce qui vous permettrait d'affirmer cela ?

Et encore que, disons, vous avez identifié ne pas avoir cette compétence, vous en avez certainement d'autres.

Celui qui ne peut se concentrer à des facilités à etre déconcentré. Même s'il est tête en l'air, il peut mettre à profit sa capacité à être naturellemnt déconcentré, tout comme vous pouvez utiliser vos propres compétences et celles que vous ignorez encore..

L'incompétence est temporaire, on est sur la bonne voie alors, il ya de la compétence ancrée, peut être aileurs que là, à vous de l'utiliser..

Les autres peu importe, c'est vous le conducteur de votre véhicule, et qui y vivez, et vous pouvez faire réparer l'alternateur ou le réparer vous même.
 
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