burn out out

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rinnzai

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bonjour,

peut être que je vais répéter des choses déjà dites ici, mais pas moyen de trouver des sujets là-dessus sur le forum...

voilà en gros ce que j'ai vécu : trop de travail, trop de responsabilités, puis après une année à un rythme trop élevé (que je me suis moi même imposé il faut dire) un gros pétage de câble avec cette horrrrible impression de se vider de son énergie d'un coup... suivie d'une incapacité durable à se concentrer sur des choses même toutes simples. pas d'épisode dépressif heureusement...
démission dans la foulée, changement de travail plusieurs fois avec de moins en moins de responsabilités...

les capacités intellectuelles et de concentration reviennent peu à peu avec le temps + qq mois de congé relaxation et compagnie... elles reviennent d'abord en dehors du travail ( j'ai retrouvé peu à peu du plaisir à lire... ) mais pas entièrement au niveau du travail. c'est l'impression que j'en ai en tout cas.

ca va faire deux ans maintenant, je ne me suis jamais vraiment remis de ce truc, et je vis de petits boulots temporaires qui n'ont plus rien à voir avec ma profession.

j'ai une peur bleue de revivre cette perte d'énergie, j'ai une peur bleue de repostuler pour un taf à responsabilités.

je m'imagine cet épisode de burn out (si on peut appeler ca comme ça) comme un fusible opéré par l'inconscient qui a sauté, pour éviter des répercussions plus graves ou qqch dont lui seul a le secret...
n'empêche que la peur est là et que j'ai envie de la transcender...

est-ce que le burn out se traite efficacement avec l'hypnose ?
 
HYPNOMED

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D'expérience, le burn out est causé à la base par une saturation, saturation qui déclenche une confusion, confusion qui entraine une dépersonnalisation et une dissociation

A ce stade, les thérapies brèves provocatives, en redéclenchant une confusion puis une dissociation controlée vont permettre d'apprendre à controler un décadrage / recadrage : burn in / burn out.

Au stade ultime, celà permet à celui qui a vécu un véritable burn out d'être désormais initié au dépassement de lui-même et à son propre recadrage thérapeutique permanent.

Avoir la chance de tomber sur un thérapeute qui a vécu lui-même un burn out reste l'opportunité thérapeutique la plus favorable !

H.
 
HYPNOMED

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Ah, et ce paradoxe de ceux qui parlent du burn out, et qui ne le connaissent pas, car ne l'ayant jamais connu : bien loin d'une dépression nerveuse, ce burn out hyperpression qui fait péter les plombs

A la base, des hyperactifs, addicts au potentiel de la vie qui ont juste besoin de ralentir le rythme pour mieux jouir dans chaque instant du processus de vivre : juste les faire accélérer encore un peu plus pour qu'ils sachent comment aimer ralentir

Pas des psy ces gens là, mais des génies trop emportés dans leur élan !
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Ah, je vote à nouveau pour vous HYPNOMED

J'aime bien cette image des génies emportés dans leur élan.

Clin d'oeil pour l'heure où vous avez posté votre message.
 
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Intemporelle

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Pour Mindy, ressentez vous une frustration de ne jamais pouvoir vous exprimer à votre guise ? :roll:

Vos commentaires à mon sujet relève d'une distorsion cognitive qui se nomme l'abstraction sélective ou encore la surgénéralisation..., il est temps d'y réfléchir... :lol:

La complaisance ne fait pas partie de mon mode de communication, sachez le, ça vous évitera de vous répéter inlassablement... :idea: ; cela ne m'empêche pas d'apprécier les personnes qui ont des choses à dire (ce qui n'est pas votre cas jusqu'à présent...) même si je ne partage pas leurs points de vue !

A bon entendeur, salut !
 
valikor

valikor

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HYPNOMED à dit:
D'expérience, le burn out est causé à la base par une saturation, saturation qui déclenche une confusion, confusion qui entraine une dépersonnalisation et une dissociation

A ce stade, les thérapies brèves provocatives, en redéclenchant une confusion puis une dissociation controlée vont permettre d'apprendre à controler un décadrage / recadrage : burn in / burn out.

Au stade ultime, celà permet à celui qui a vécu un véritable burn out d'être désormais initié au dépassement de lui-même et à son propre recadrage thérapeutique permanent.

Avoir la chance de tomber sur un thérapeute qui a vécu lui-même un burn out reste l'opportunité thérapeutique la plus favorable !

H.

non car il va chercher à généraliser SA solution vécue...
 
xorguina

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Mère Thérésa était une mère...

Une mère ne se fou pas de ce que ses ,son enfant pense, ressent et à besoin.

Une mère sera intuitive pour les besoins de son enfant.

Une mère pourra transmettre à son enfant ses blessures d'enfant intérieur mais elle ne le fera pas consciement car celà n'est pas son intention.

Une mère à l'intention de donner le meilleur a son enfant .

Etre une mère universelle comme Mère thérésa c'est sublimer sa blessure d'abandon....celle que nous avons tous subit par notre mère lors de notre naissance...car même si notre mère c'est occuper de nous était présente à nos côtés le lien fusion de corps à corps à été rompu.
Les bras ont peut être remplacé le ventre mais ces bras nous déposant dans un berceau froid, impersonnel et pouvait nous y abandonner..ils nous laissanent dans la faim, la soif, brûlures de nos excréments.
Avant que les bras nous reprennent et s'occupent de nous, nous nous sentions extrèmement fragiles, en souffrance physique et émotionnelle, en danger de mort.

Nous avons tous subit en plus des blessures du masculins et féminin intérieurs des blessures autres...une principale et des secondaires...à nous de les sublimer au lieu de les rejouer ou les refouler....car leur énergies peuvent servir à sublimer cette blessure pour en devenir une passion....ou bien la guérir pour arriver à une harmonie, une paix .

Je crois profondement que tout vient de ces blessurres et que c'est dans ces blessures que se trouve tout notre pot/en/ciel d'évolution, de sublimation.
 
HYPNOMED

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valikor à dit:
HYPNOMED à dit:
D'expérience, le burn out est causé à la base par une saturation, saturation qui déclenche une confusion, confusion qui entraine une dépersonnalisation et une dissociation

A ce stade, les thérapies brèves provocatives, en redéclenchant une confusion puis une dissociation controlée vont permettre d'apprendre à controler un décadrage / recadrage : burn in / burn out.

Au stade ultime, celà permet à celui qui a vécu un véritable burn out d'être désormais initié au dépassement de lui-même et à son propre recadrage thérapeutique permanent.

Avoir la chance de tomber sur un thérapeute qui a vécu lui-même un burn out reste l'opportunité thérapeutique la plus favorable !

H.

non car il va chercher à généraliser SA solution vécue...

SA solution lui a permis de trouver sa sortie et va permettre de montrer aux autres qu'ils peuvent aussi s'en sortir et de les aider à trouver la leur...
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Ah oui, tout à fait d'accord avec HYPNOMED.

Quand on commence à savoir en faire encore plus, on peut alors savoir en faire moins. Et quand on fait encore plus que de trop, on finit par s'apercevoir plus rapidement comme dirait Richard Bandler, enough is enough, assez c'est assez.

C'est un peu comme conduire une voiture. Il y a un frein et un accelerateur. Avec que des freins, vous ne demarrez pas et qu'avec l'accelerateur vous allez dans le decor un jour ou l'autre.
Sortir du burn out c'est apprendre à conduire avec les deux pédales et à maitriser son véhicule. Il y a des conduites tranquilles et des conduites plus sportives.

Et quand on sait conduire avec connaissance des dangers, on peut faire de la conduite accompagnée.
 
R

rinnzai

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katia (zoulouk) à dit:
C'est un peu comme conduire une voiture. Il y a un frein et un accelerateur. Avec que des freins, vous ne demarrez pas et qu'avec l'accelerateur vous allez dans le decor un jour ou l'autre.
amusant votre comparaison. à ceci prêt que les pédales sont commandées par l'inconscient...
on va dire que je maîtrise assez bien le freinage d'urgence... le frein à main quoi... mais les autres pédales... pas du tout :D

hypnomed, qu'est-ce que vous voulez dire par redéclencher une confusion ? revivre une situation de stress telle qu'elle fait revivre ce pétage de câble ?
comment vous contrôlez cette opération ?
 
M

mindy

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mindy à dit:
Ce type de communication toxique exclue tout échange serein, ceci étant renforcé par la croyance de l'intervenante que cette façon d'échanger reflète une authenticité


Intemporelle à dit:
La complaisance ne fait pas partie de mon mode de communication, sachez le, ça vous évitera de vous répéter inlassablement... :idea: ; cela ne m'empêche pas d'apprécier les personnes qui ont des choses à dire (ce qui n'est pas votre cas jusqu'à présent...) même si je ne partage pas leurs points de vue !

:wink:

Je vous propose une petite expérience Intemporelle, toute simple: Relisez disons 10 de vos messages à voix haute et voyez quel ton ils imposent. Soyez bien cohérente avec les smiley, les points de suspension, faites comme s'il s'agissait d'une autre personne. Le ton obtenu vous semble-t-il bienveillant, sympathique et favorable à un échange serein?
 
I

Intemporelle

Invité
Vous me fatiguez Mindy, vous n'avez vraiment rien d'autre à faire de mieux ?...

Passez votre chemin, ça me ferait plaisir, il faut savoir abandonner la partie quand on n'a rien à se dire... :lol: :idea:

Et si vous voyez encore de la malveillance dans ce message, alors c'est plus grave que je ne pensais :arrow:
 
M

mindy

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Vous êtes une grande thérapeute Intemporelle (ça n'est pas moi qui le dis mais vous), vous savez donc que lorsqu'une personne répond toujours à une question sur elle par une autre question ou par une agression cela révèle une résistance. :wink:
 
Ivan Schmitt

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HYPNOMED à dit:
D'expérience, le burn out est causé à la base par une saturation, saturation qui déclenche une confusion, confusion qui entraine une dépersonnalisation et une dissociation

A ce stade, les thérapies brèves provocatives, en redéclenchant une confusion puis une dissociation controlée vont permettre d'apprendre à controler un décadrage / recadrage : burn in / burn out.

Au stade ultime, celà permet à celui qui a vécu un véritable burn out d'être désormais initié au dépassement de lui-même et à son propre recadrage thérapeutique permanent.

Avoir la chance de tomber sur un thérapeute qui a vécu lui-même un burn out reste l'opportunité thérapeutique la plus favorable !

H.
Je dois dire que je ne comprends pas bien votre point de vue, Hypnomed. J'imagine assez mal l'impact d'une thérapie brève provocative, visant un recadrage... même si c'est eventuellement par le biais d'une approche paradoxale. Qu'il s'agisse d'un outil utile, pourquoi pas... mais j'ai du mal a voir de quelle manière l'état de la personne peut réellement se transformer
D'expérience également, lorsqu'un burn out est bien généralisé, dans le sens ou de nombreuses sphères de la vie sont devenues autant de déclencheurs du burn out (sphère professionnelle, familiale, matérielle, financière etc...) eh bien, il me semble difficile d'opérer un recadrage permettant à l'individu de recommencer à vivre normalement.
Pour reprendre l'image du frein et de l'accélérateur, si vous poussez l'individu en avant, il ne saura pas freiner. Si vous le freinez, il s'arrête complètement...
Je ne comprends pas ou se trouve le burn in. Bon, peut-être que vous pouvez nous donner des compléments d'information... Peut-être pourriez vous nous donner un exemple, en partant de la description que j'ai donné....
 
katia (zoulouk)

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Si vous accélérez encore plus quand la vitesse est trop importante déjà, vous allez droit dans le mur. Et fàce au mur tout le monde a le réflexe de freiner avant de se le prendre en pleine face !

Et face à ce mur, vous pouvez comprendre que vous alliez bien trop vite, et que pour pouvoir freiner freiner avant l'obstacle, il s'agit de rouler moins vite.

Celui qui est en burn out est mangé par son objectif et le mur il ne le voit plus, avant d'y être.

Accélérer de trop oblige à freiner et permet de conscientiser et maitriser à nouveau le processus de freinage et d'accélération.

J'imagine trés bien l'effet de cette thérapie. Clair comme de l'eau de roche en ce qui me concerne.
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

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Ivan.67 à dit:
HYPNOMED à dit:
D'expérience, le burn out est causé à la base par une saturation, saturation qui déclenche une confusion, confusion qui entraine une dépersonnalisation et une dissociation

A ce stade, les thérapies brèves provocatives, en redéclenchant une confusion puis une dissociation controlée vont permettre d'apprendre à controler un décadrage / recadrage : burn in / burn out.

Au stade ultime, celà permet à celui qui a vécu un véritable burn out d'être désormais initié au dépassement de lui-même et à son propre recadrage thérapeutique permanent.

Avoir la chance de tomber sur un thérapeute qui a vécu lui-même un burn out reste l'opportunité thérapeutique la plus favorable !

H.
Je dois dire que je ne comprends pas bien votre point de vue, Hypnomed. J'imagine assez mal l'impact d'une thérapie brève provocative, visant un recadrage... même si c'est eventuellement par le biais d'une approche paradoxale. Qu'il s'agisse d'un outil utile, pourquoi pas... mais j'ai du mal a voir de quelle manière l'état de la personne peut réellement se transformer
D'expérience également, lorsqu'un burn out est bien généralisé, dans le sens ou de nombreuses sphères de la vie sont devenues autant de déclencheurs du burn out (sphère professionnelle, familiale, matérielle, financière etc...) eh bien, il me semble difficile d'opérer un recadrage permettant à l'individu de recommencer à vivre normalement.
Pour reprendre l'image du frein et de l'accélérateur, si vous poussez l'individu en avant, il ne saura pas freiner. Si vous le freinez, il s'arrête complètement...
Je ne comprends pas ou se trouve le burn in. Bon, peut-être que vous pouvez nous donner des compléments d'information... Peut-être pourriez vous nous donner un exemple, en partant de la description que j'ai donné....

Moi non plus, je pige pas...

Une "dépersonalisation"? Une dissociation? qui viendrait d'une confusion causée par une saturation?

C'est drôle j'y fais la lecture de quelque chose de salutaire... Il faut qu'il y ait dépersonalisation. Le problème est issu d'une surpersonalisation qui touche à l'affectif.

Quand je lis qu'il y a "une saturation, saturation qui déclenche une confusion, confusion qui entraine une dépersonnalisation et une dissociation" alors je crois lire le discours d'un médecin qui travaille pour la même compagnie que le type qui fait le burn out... Sans vouloir vous offenser, bien sûr.

Le "burnouté" se dissocie de son travail parce qu'il n'a plus le choix mais étant donné que tout de lui fut misé dans ce travail, alors il se dissocie de lui même.

Et la prise de conscience de cela a fait la moitié du travail thérapeutique. La prise de conscience est la fin de la confusion. Il reste à remettre les choses à leur place. Ne plus mettre tous ses oeufs affectifs dans le panier du travail.
 
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Abde65

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:D Bonsoir,

Moi non plus, je ne comprends pas le Burn IN ??? les comparaisons avec le frein, l'accélérateur, le mur me semblent très réductrices aussi,

Bref, l'image ne me plaît pas car elle dénature le sujet en nous emmenant pour le coup dans une impasse et refroidi ce brûlant sujet. :)

Nbr d'explications avancées plus haut me paraissent très justes.

Rappelons le post initial de Rinnzai:
rinnzai à dit:
bonjour,

peut être que je vais répéter des choses déjà dites ici, mais pas moyen de trouver des sujets là-dessus sur le forum...

voilà en gros ce que j'ai vécu : trop de travail, trop de responsabilités, puis après une année à un rythme trop élevé (que je me suis moi même imposé il faut dire) un gros pétage de câble avec cette horrrrible impression de se vider de son énergie d'un coup... suivie d'une incapacité durable à se concentrer sur des choses même toutes simples. pas d'épisode dépressif heureusement...
démission dans la foulée, changement de travail plusieurs fois avec de moins en moins de responsabilités...

les capacités intellectuelles et de concentration reviennent peu à peu avec le temps + qq mois de congé relaxation et compagnie... elles reviennent d'abord en dehors du travail ( j'ai retrouvé peu à peu du plaisir à lire... ) mais pas entièrement au niveau du travail. c'est l'impression que j'en ai en tout cas.

ca va faire deux ans maintenant, je ne me suis jamais vraiment remis de ce truc, et je vis de petits boulots temporaires qui n'ont plus rien à voir avec ma profession.

j'ai une peur bleue de revivre cette perte d'énergie, j'ai une peur bleue de repostuler pour un taf à responsabilités.

je m'imagine cet épisode de burn out (si on peut appeler ca comme ça) comme un fusible opéré par l'inconscient qui a sauté, pour éviter des répercussions plus graves ou qqch dont lui seul a le secret...
n'empêche que la peur est là et que j'ai envie de la transcender...

est-ce que le burn out se traite efficacement avec l'hypnose ?



Avec l'ensemble des réponses, il me semble certain que la dimension affective soit très importante, et c'est à ce propos que j'aimerais que Rinnzai nous réponde. :)

En effet, il s'agit d'une description factuelle de votre Burn Out et de votre recherche de soins par l'hypnothérapie.

Pouvez vous nous préciser les conditions de travail dans lesquels vous étiez et les enjeux vécus (réels, virtuels ou fantasmés car c'est finalement si proche, n'est ce pas ? )
En fait il est éminement intéressant de connaître le vrai cadre de votre Burn Out qui certes a été une réaction à un environnement stressant ( excès de travail, pressions, associé peut être aussi à une hygiène de vie, alimentaire et de sommeil médiocre durant plusieurs mois, en tout cas c'était mon cas ...). :oops:

N'y avait il pas de rivalités, de preuves à donner pour faire la différence, d'ambitions déçues, des paradoxes internes à gérer ( je veux et je veux pas assumer ces responsabilités par exemple ?)

N'y avait il pas dans ce vécu, le terreau d'un conflit psychique associé aux conditions précédentes qui vous ont conduit à décompenser par le Burn Out ?

Merci et à bientôt. :D
 
HYPNOMED

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katia (zoulouk) à dit:
Si vous accélérez encore plus quand la vitesse est trop importante déjà, vous allez droit dans le mur. Et fàce au mur tout le monde a le réflexe de freiner avant de se le prendre en pleine face !

Et face à ce mur, vous pouvez comprendre que vous alliez bien trop vite, et que pour pouvoir freiner freiner avant l'obstacle, il s'agit de rouler moins vite.

Celui qui est en burn out est mangé par son objectif et le mur il ne le voit plus, avant d'y être.

Accélérer de trop oblige à freiner et permet de conscientiser et maitriser à nouveau le processus de freinage et d'accélération.

J'imagine trés bien l'effet de cette thérapie. Clair comme de l'eau de roche en ce qui me concerne.

J'aime bien cette approche !

Le burn out aboutit à une perte d'affectivité, une dépersonnalisation et une dissociation par rapport à la réalité pour s'en détacher car elle est devenue insupportable : on fonce ainsi dans le mur en étant en plein déni du "processus"

la thérapie provocative permet de déclencher la prise de conscience de ce processus et évite le crash final.
 
R

rinnzai

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Abde65 à dit:
:D Bonsoir,

Moi non plus, je ne comprends pas le Burn IN ???

Pouvez vous nous préciser les conditions de travail dans lesquels vous étiez et les enjeux vécus (réels, virtuels ou fantasmés car c'est finalement si proche, n'est ce pas ? )
En fait il est éminement intéressant de connaître le vrai cadre de votre Burn Out qui certes a été une réaction à un environnement stressant ( excès de travail, pressions, associé peut être aussi à une hygiène de vie, alimentaire et de sommeil médiocre durant plusieurs mois, en tout cas c'était mon cas ...). :oops:

N'y avait il pas de rivalités, de preuves à donner pour faire la différence, d'ambitions déçues, des paradoxes internes à gérer ( je veux et je veux pas assumer ces responsabilités par exemple ?)

N'y avait il pas dans ce vécu, le terreau d'un conflit psychique associé aux conditions précédentes qui vous ont conduit à décompenser par le Burn Out ?

Merci et à bientôt. :D

Je vais essayer de répondre à vos questions.

La pression c'est moi qui me la suit mise, c'est clair. Donc bcp de virtuel là-derrière. Mais finalement ça ne change pas gd chose au résultat, l'imagination est tjr la reine...
J'ai pris sur moi également de réaliser une partie du travail de l'équipe qui ne suivait pas à mon goût.

Des rivalités : je ne crois pas non... Des paradoxes internes, ca c'est sûr par contre !

En dehors de ça, il y avait trop c'est sûr. J'étais étouffé par mon style de vie, relationnel, etc. je vous passe les détails. Trop d'obligations, de contraintes. Bien des fois j'aurais du dire STOP...

Pourquoi je n'ai pas su dire stop ? Par perfectionnisme d'une part, par besoin de reconnaissance et d'amour d'autre part. Je ne me suis pas écouté tout simplement.

Léo vous parlez de surpersonnalisation et ça me parle assez bien : cette impression de fusionner avec son travail, d'être son travail... Et une fois dans le mur, vous n'êtes plus vraiment vous-mêmes : j'imagine que c'est la dépersonnalisation.

La prise de conscience est la moitié du travail vous dites ? ca c'est encourageant :D
N'empêche que ne pas mettre ses oeufs affectifs dans le panier du travail demande un changement radical des processus associés au problème :)

Je ne comprends pas ce qu'est le burn in, est-ce l'identification des processus qui conduisent au burn out justement ?
 
katia (zoulouk)

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Le burn out, c'est le feu qui détruit, celui qui embrase les forêts, celui qui vous fait vous consumer de l'intérieur.
Votre élan intérieur ( ou flamme) vous amène à l'auto-destruction.

Le burn in, c'est le feu qui vous réchauffe, la chaleur que vous retrouvez au coin du feu, celui qui chauffe vos aliments.

Votre élan intérieur (flamme) vous amène à votre auto réalisation et bonheur.

Le processus est inversé, vous utilisez votre flamme , votre élan intérieur à votre épanouissement.

Le feu est le meilleur ami de l'homme et son pire ennemi.

Le burn in c'est apprendre à utiliser sa flamme vers son propre épanouissement.


8)
 
A

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Bonjour Rinnzai et à tous, :D

Merci d'avoir répondu, j'ai hâte de voir les autres échanges.

PS: Katia et Hypnomed, pardonnez moi de dire j'aime ou j'aime pas ...c'est peut être ce qu'Intemporelle appelle être direct...En effet, comme tjrs il y a des choses que j'aime comme l'idée de sacrifice lancée par Katia dans un des posts ici, mais zut, je m'éloigne du sujet principal qui est le Burn Out ( ou gros surmenage....).

8) Quelle émerveillement que la pensée humaine, mais il faut recadrer quand même de temps en temps pour voir si on a vraiment résolu le pb initial ou si simplement on dérive parce que c'est plus facile pour l'Esprit.

Sur ce, bonne et heureuse journée à tous,
:D
 
Ivan Schmitt

Ivan Schmitt

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katia (zoulouk) à dit:
Si vous accélérez encore plus quand la vitesse est trop importante déjà, vous allez droit dans le mur. Et fàce au mur tout le monde a le réflexe de freiner avant de se le prendre en pleine face !

Et face à ce mur, vous pouvez comprendre que vous alliez bien trop vite, et que pour pouvoir freiner freiner avant l'obstacle, il s'agit de rouler moins vite.

Celui qui est en burn out est mangé par son objectif et le mur il ne le voit plus, avant d'y être.

Accélérer de trop oblige à freiner et permet de conscientiser et maitriser à nouveau le processus de freinage et d'accélération.

J'imagine trés bien l'effet de cette thérapie. Clair comme de l'eau de roche en ce qui me concerne.
Le stress fonctionne comme un dopant.
Imagine qu'on utilise avec un sportif une approche paradoxale : va plus vite, en utilisant plus de dopants...
Y a-t-il un espoir qu'a un moment ou un autre il fassse marche arrière... avant d'être réellement en burn out ?
 
HYPNOMED

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katia (zoulouk) à dit:
Le burn out, c'est le feu qui détruit, celui qui embrase les forêts, celui qui vous fait vous consumer de l'intérieur.
Votre élan intérieur ( ou flamme) vous amène à l'auto-destruction.

Le burn in, c'est le feu qui vous réchauffe, la chaleur que vous retrouvez au coin du feu, celui qui chauffe vos aliments.

Votre élan intérieur (flamme) vous amène à votre auto réalisation et bonheur.

Le processus est inversé, vous utilisez votre flamme , votre élan intérieur à votre épanouissement.

Le feu est le meilleur ami de l'homme et son pire ennemi.

Le burn in c'est apprendre à utiliser sa flamme vers son propre épanouissement.


8)

je pense qu'on a montré ici nombre de métaphores sur ce processus in/out

pour ceux qui ne le comprennent pas, seule une séance d'hypno dirigée permettrait d'être "in" , peut-être que l'incompréhension vient qu'ils ne sont pas concernés par le burn out : soit qu'ils ne l'ont jamais vécu, soit qu'ils ne le vivent pas, soit qu'ils sont déjà pris dedans sans s'en rendre compte

le burn out ce n'est pas du surmenage ni de la dépression psy : c'est une déstructuration profonde, et lorsqu'on en ressort, on est re-structuré pour toujours. Faut juste savoir hypnotiquement rebondir à temps avant de se scratcher mort : ce SOS stratégie flamme intérieure à retrouver hypnotiquement.

Le problème c'est peut-être que ceux qui sont dans naturellement dans le "burn in" n'arrivent pas à comprendre comment d'autres peuvent se piéger dans le burn out ? ( ou comment eux font pour être naturellemnt dans le "burn in" ?)
 
xorguina

xorguina

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Pays basque
:arrow: Nous avons tous subit en plus des blessures du masculins et féminin intérieurs des blessures autres...une principale et des secondaires...à nous de les sublimer au lieu de les rejouer ou les refouler....car leur énergies peuvent servir à sublimer cette blessure pour en devenir une passion....ou bien la guérir pour arriver à une harmonie, une paix .
Je crois profondement que tout vient de ces blessurres et que c'est dans ces blessures que se trouve tout notre pot/en/ciel d'évolution, de sublimation.
_________________

Ce que j'ai exprimé un peu plus haut reviens à dire en gros que nous avons tous les qualités de nos défauts et les défauts de nos qualités.
¨
Porteur à la fois du pire comme du meilleur.

Inconscient de nos blessures nous ne pouvons choisir la manière bonne ou mauvaise dont celles çi gouverne notre vie.

Si par exemple nous glissons vers la sublimation de nos blessures alors tout va bien, nous devenons les héros de notre existence ! si par contre notre glissade incosnciente nous mène vers les mauvais côtés de nos blessures, nous devenons des victimes ou des persécuteurs.

c'est pour celà qu'il est important de bien se connaître afin d'avoir conscience de ce qui nous anime et de choisir vraiment notre vie .
 
I

Intemporelle

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Abde65 à dit:
PS: Katia et Hypnomed, pardonnez moi de dire j'aime ou j'aime pas ...c'est peut être ce qu'Intemporelle appelle être direct...En effet, comme tjrs il y a des choses que j'aime comme l'idée de sacrifice lancée par Katia dans un des posts ici, mais zut, je m'éloigne du sujet principal qui est le Burn Out ( ou gros surmenage....).

Le fait d'être direct, de dire j'aime ou j'aime pas, tout en ayant un recul nécessaire sur soi même, je pense que cela est fort utile voire même nécessaire de se positionner dans la vie, et d'avoir nos réflexions personnelles.

Cela permet non seulement de prendre conscience de nos connaissances, de notre évolution, en fait la vie est faite de cette façon, nous apprenons des autres, mais en même temps nous dirigeons notre vie de façon individuelle.

La plupart des individus se laisse facilement disperser dans leur raisonnement, et il est facile de remarquer combien de personnes n'arrivent pas à se positionner, surtout par peur de ne pas être conforme à ce que l'on attend d'eux... alors ils s'alignent sur la pensée des autres, cela les réconforte, les rassure, ...

Voilà ma pensée du jour... :D
 
katia (zoulouk)

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Yvan a écrit:
Le stress fonctionne comme un dopant.
Imagine qu'on utilise avec un sportif une approche paradoxale : va plus vite, en utilisant plus de dopants...
Y a-t-il un espoir qu'a un moment ou un autre il fassse marche arrière... avant d'être réellement en burn out ?

Le sportif qui se dope régulièrement est déjà dans le burn out.

Il améliore ses performances et résultats gràce à des médications. Il n'écoute plus sa fatigue, il donne du boost là où son corps dirait d'arrêter ou de ralentir. La fatigue va s'installer du surcroit d'efforts consentis par exemple sans douleur. Le corps va commencer à se blesser... À etre fatigué et moins performant.. Alors il faudra se doper plus.. Pour arriver à la même performance.

Le blabla sur les dangers du dopage est inutile à ce stade, tout comme tout blabla sur le pourquoi vouloir à tout prix gagner ? Les sirènes de la perspective de la victoire à tout prix sont plus fortes.

Alors se doper plus (médicalement contrôlé par un spécialiste professionnel de santé évidemment) pour aller encore plus vite ( et ressentir des effets secondaires tels que le sportif se rende concrètement compte du danger en le vivant, lui fera rebrousser chemin.

C' est le principe de la thérapie provocative, Yvan.

Et de son efficacité paradoxale qui fait peut être peur ou qui dérange...
 
surderien

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Incompréhensible cette incompréhension du burn out !

Typiquement de l'antihypnose qu'on peut inverser par thérapie paradoxale.

8)
 
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mindy

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Intemporelle à dit:
Abde65 à dit:
PS: Katia et Hypnomed, pardonnez moi de dire j'aime ou j'aime pas ...c'est peut être ce qu'Intemporelle appelle être direct...En effet, comme tjrs il y a des choses que j'aime comme l'idée de sacrifice lancée par Katia dans un des posts ici, mais zut, je m'éloigne du sujet principal qui est le Burn Out ( ou gros surmenage....).

Le fait d'être direct, de dire j'aime ou j'aime pas, tout en ayant un recul nécessaire sur soi même, je pense que cela est fort utile voire même nécessaire de se positionner dans la vie, et d'avoir nos réflexions personnelles.

Cela permet non seulement de prendre conscience de nos connaissances, de notre évolution, en fait la vie est faite de cette façon, nous apprenons des autres, mais en même temps nous dirigeons notre vie de façon individuelle.

La plupart des individus se laisse facilement disperser dans leur raisonnement, et il est facile de remarquer combien de personnes n'arrivent pas à se positionner, surtout par peur de ne pas être conforme à ce que l'on attend d'eux... alors ils s'alignent sur la pensée des autres, cela les réconforte, les rassure, ...

Voilà ma pensée du jour... :D


Tout le monde dit "j'aime" ou "j'aime pas", simplement certains le font avec tact et bienveillance tandis que d'autres le font avec animosité et en cherchant à dévaloriser leur interlocuteur. La 2ème catégorie manque effectivement de recul.
 
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Intemporelle

Invité
mindy à dit:
Intemporelle à dit:
Abde65 à dit:
PS: Katia et Hypnomed, pardonnez moi de dire j'aime ou j'aime pas ...c'est peut être ce qu'Intemporelle appelle être direct...En effet, comme tjrs il y a des choses que j'aime comme l'idée de sacrifice lancée par Katia dans un des posts ici, mais zut, je m'éloigne du sujet principal qui est le Burn Out ( ou gros surmenage....).

Le fait d'être direct, de dire j'aime ou j'aime pas, tout en ayant un recul nécessaire sur soi même, je pense que cela est fort utile voire même nécessaire de se positionner dans la vie, et d'avoir nos réflexions personnelles.

Cela permet non seulement de prendre conscience de nos connaissances, de notre évolution, en fait la vie est faite de cette façon, nous apprenons des autres, mais en même temps nous dirigeons notre vie de façon individuelle.

La plupart des individus se laisse facilement disperser dans leur raisonnement, et il est facile de remarquer combien de personnes n'arrivent pas à se positionner, surtout par peur de ne pas être conforme à ce que l'on attend d'eux... alors ils s'alignent sur la pensée des autres, cela les réconforte, les rassure, ...

Voilà ma pensée du jour... :D


Tout le monde dit "j'aime" ou "j'aime pas", simplement certains le font avec tact et bienveillance tandis que d'autres le font avec animosité et en cherchant à dévaloriser leur interlocuteur. La 2ème catégorie manque effectivement de recul.

Souvent certains le font avec complaisance, et tout ce que j'ai évoqué précédemment... :idea:

Ca devient obsessionnel pour vous mes posts ? :Trouver un bon thérapeute... ça se soigne... :lol:
 
M

mindy

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Voyez par exemple votre réaction rentre dans la 2nde catégorie: dévalorisation de l'interlocuteur et animosité.


La prise de conscience est d'autant plus compliquée lorsque la personne considère ce mode d'expression comme normal: les gens qui parlent sereinement et sans heurts sont des lâches alors que ceux qui passent leur temps dans les conflits et dans la médisance sont des personnes franches et justes; voyez la distorsion?
 
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