surderien
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. Comment vous faites ?
- pour réussir à ne pas réussir tout ce que vous entreprenez ?
- pour toujours échouer dans tous vos projets ?
- pour qu’une succession d’ échecs finissent par aboutir à des associations d’idées et de projets ?
30 ans, 13 ème tentative de suicide, et à deux doigts d’y rester !
Il y avait urgence dans ce camion de SAMU où je l’accompagnais
Son 13 ème suicide en ce 13 Février…sa chance était là…et me mettait en transe…
A moi de la saisir et de la lui montrer, l’urgence de cette chance
Son visage était grave et répondait à peine. L’oxygène ne colorait que peu son visage grisâtre.
J’avais du temps, peut-être 13 minutes, ce trajet, jusqu’aux urgences…
Je lui pris la main et lui demandais doucement :
« comment vous faites pour réussir à ne pas réussir tout ce que vous entreprenez ? »
ma phrase était si spontanée que sa réponse en fût de même…
elle en ouvrit les yeux et me dit : « parce que ma mère »…et elle les referma doucement
J’avais le mode de réponse que j’attendais…Le déclic avait lieu…
Parce que ma mère ?
« Parce que m’a mère a toujours eu le don de me foutre ma vie en l’air »
Et elle est alors partie à me raconter tout ce qu’il ne faut pas dire aux gens pour qu’ils n’osent plus réussir
un don bien transmis dans sa famille...
tout ce que sa mère lui avait fait endurer en n’écoutant pas son cœur
Avec empathie, j’écoutais cette vérité, celle qu’elle aurait bien voulu que sa mère ait écouté
« Elle n’a jamais voulu que je fasse ce que je fasse »
« Comme que je fasse ce que j’ai encore fait aujourd’hui »
un projet que vous ne vouliez donc pas faire ?
« Elle ne m’a jamais donné la chance de réussir »
Bon sang, elle venait de dire le bon mot …celui que j’attendais qu’elle se donne…
J’avais créé cet espace de sauvetage inter-dit et mon empathie, mon silence, dans l’écoute ont fait le reste
Elle était entrain de ré-assembler les éléments de sa vie
Mais elle ne disait plus rien, car allongée, elle souriait ...
Ses couleurs étaient revenues …
Je me souvenais de mon vieux patron qui disait que dans les heures qui suivent ( l’échec de) son suicide,
le suicidé est dans un état tel qu’il va dire des choses qu’il n’aurait jamais osé dire en d’autres circonstances :
il appelait çà la lune de miel du suicidant…
Il comprenait ainsi des choses que les autres ne comprendraient pas, et qu’il n’aurait jamais pu confier à quelqu’un d’autre.
J’ai eu ainsi la chance, dans des situations identiques, d’en tenter l’expérience… et à chaque fois il a eu raison…
A l’arrivée à l’hôpital, elle fût prise en charge comme d’habitude par l’équipe d’infirmières, et le psychiatre de garde qui,
par chance, la connaissait déjà…et je suis repassé un peu plus tard pour entendre son avis
« C’est bizarre, aujourd’hui ce n’est pas comme d’habitude, aujourd’hui elle a un projet : elle m’a parlé de vacances… »
Tout à l’heure je l’avais comme projetée au delà du présent, et maintenant elle était dans son futur
d’ habitude on les protège…on les retient dans leur passé…
Il lui resterait à assurer l’atterrissage…la sortie de sa lune de miel…en organisant ses vacances…un peu de ce qu’elle souhaitait…
Je l’ai revue deux ans plus tard, de par les hasards de la vie
Elle avait failli accoucher dans l’ambulance… juste avant d’arriver aux urgences où sa mère l’attendait…
Je n’avais pas perdu mon sourire, elle elle l’avait gardé aussi, et l’avait transmis à sa famille
C'était une bien belle histoire que rien n'est perdu d'avance …
Je remercie ici Jean Touati, de par les informations qu’il a transmis sur son site, de m’avoir fait prendre conscience de cette intuition,
que j’ai toujours eu, de savoir désintriquer les histoires de famille mal remodélisées :
https://www.transe-hypnose.com/sujet/regression-hypnotique-demarche-rhv.2651/
8)
PS : toute référence à cette présentation devrait en faire figurer sa source :
https://www.transe-hypnose.com/sujet/comment-vous-faites.2680/
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- pour réussir à ne pas réussir tout ce que vous entreprenez ?
- pour toujours échouer dans tous vos projets ?
- pour qu’une succession d’ échecs finissent par aboutir à des associations d’idées et de projets ?
30 ans, 13 ème tentative de suicide, et à deux doigts d’y rester !
Il y avait urgence dans ce camion de SAMU où je l’accompagnais
Son 13 ème suicide en ce 13 Février…sa chance était là…et me mettait en transe…
A moi de la saisir et de la lui montrer, l’urgence de cette chance
Son visage était grave et répondait à peine. L’oxygène ne colorait que peu son visage grisâtre.
J’avais du temps, peut-être 13 minutes, ce trajet, jusqu’aux urgences…
Je lui pris la main et lui demandais doucement :
« comment vous faites pour réussir à ne pas réussir tout ce que vous entreprenez ? »
ma phrase était si spontanée que sa réponse en fût de même…
elle en ouvrit les yeux et me dit : « parce que ma mère »…et elle les referma doucement
J’avais le mode de réponse que j’attendais…Le déclic avait lieu…
Parce que ma mère ?
« Parce que m’a mère a toujours eu le don de me foutre ma vie en l’air »
Et elle est alors partie à me raconter tout ce qu’il ne faut pas dire aux gens pour qu’ils n’osent plus réussir
un don bien transmis dans sa famille...
tout ce que sa mère lui avait fait endurer en n’écoutant pas son cœur
Avec empathie, j’écoutais cette vérité, celle qu’elle aurait bien voulu que sa mère ait écouté
« Elle n’a jamais voulu que je fasse ce que je fasse »
« Comme que je fasse ce que j’ai encore fait aujourd’hui »
un projet que vous ne vouliez donc pas faire ?
« Elle ne m’a jamais donné la chance de réussir »
Bon sang, elle venait de dire le bon mot …celui que j’attendais qu’elle se donne…
J’avais créé cet espace de sauvetage inter-dit et mon empathie, mon silence, dans l’écoute ont fait le reste
Elle était entrain de ré-assembler les éléments de sa vie
Mais elle ne disait plus rien, car allongée, elle souriait ...
Ses couleurs étaient revenues …
Je me souvenais de mon vieux patron qui disait que dans les heures qui suivent ( l’échec de) son suicide,
le suicidé est dans un état tel qu’il va dire des choses qu’il n’aurait jamais osé dire en d’autres circonstances :
il appelait çà la lune de miel du suicidant…
Il comprenait ainsi des choses que les autres ne comprendraient pas, et qu’il n’aurait jamais pu confier à quelqu’un d’autre.
J’ai eu ainsi la chance, dans des situations identiques, d’en tenter l’expérience… et à chaque fois il a eu raison…
A l’arrivée à l’hôpital, elle fût prise en charge comme d’habitude par l’équipe d’infirmières, et le psychiatre de garde qui,
par chance, la connaissait déjà…et je suis repassé un peu plus tard pour entendre son avis
« C’est bizarre, aujourd’hui ce n’est pas comme d’habitude, aujourd’hui elle a un projet : elle m’a parlé de vacances… »
Tout à l’heure je l’avais comme projetée au delà du présent, et maintenant elle était dans son futur
d’ habitude on les protège…on les retient dans leur passé…
Il lui resterait à assurer l’atterrissage…la sortie de sa lune de miel…en organisant ses vacances…un peu de ce qu’elle souhaitait…
Je l’ai revue deux ans plus tard, de par les hasards de la vie
Elle avait failli accoucher dans l’ambulance… juste avant d’arriver aux urgences où sa mère l’attendait…
Je n’avais pas perdu mon sourire, elle elle l’avait gardé aussi, et l’avait transmis à sa famille
C'était une bien belle histoire que rien n'est perdu d'avance …
Je remercie ici Jean Touati, de par les informations qu’il a transmis sur son site, de m’avoir fait prendre conscience de cette intuition,
que j’ai toujours eu, de savoir désintriquer les histoires de famille mal remodélisées :
https://www.transe-hypnose.com/sujet/regression-hypnotique-demarche-rhv.2651/
8)
PS : toute référence à cette présentation devrait en faire figurer sa source :
https://www.transe-hypnose.com/sujet/comment-vous-faites.2680/
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