Je n'ai pas dit que la profondeur de la transe n'influait pas sur le résultat, simplement qu'elle n'était pas déterminante.
Pour ce que j'en sais, la psychanalyse et l'hypnose sont des approches radicalement différentes.
Il me semble que la psychanalyse (toujours pour ce que j'en sais!) est une thérapie durant laquelle on traite les traumatismes de manière consciente. On parle, on parle, et les émotions reviennent encore et encore. Ceci dans l'espoir qu'on se détache un jour, ou que l'on fasse le deuil dudit traumatisme.
L'hypnose est orienté "programmation de l'inconscient", et plus communément "solution". En hypnose, si vous ne le savez pas, on considère que tout comportement, aussi abérrant puisse-t-il paraître, est régit par une intention positive. ie que l'IC a une bonne raison d'agir ainsi.
Du coup, on entre en contact avec l'IC de la personne, et on lui dicte quoi faire, on l'oriente vers un autre comportement. On ne supprime pas un comportement, mais on offre à l'IC d'autres options, qui peuvent satisfaire le conscient. Ainsi, chacun y trouve son compte, et il n'y a plus de conflit entre les deux "parties".
En hypnose, il y a une technique appelée dissociation. C'est une technique qui consiste à s'observer vivre une situation (l'association, c'est lorsque l'on vit un souvenir à travers ses propres yeux). En agissant ainsi, cela permet de couper toute émotion reliée à la situation traumatisante.
Voici donc mon analyse de la psychanalyse (qui n'engage que moi également!).
En psychanalyse, la personne parle, et cette parole ininterrompue provoque une transe légère, ce qui permet donc de "recadrer" le problème, et ainsi avoir une nouvelle position de perception du traumatisme, comme si c'était en dissocié. D'ailleurs, après qu'un patient ait trouvé la "réponse", cela ne m'étonnerai pas le moins du monde que la prochaine fois qu'il revive ce traumatisme, il en soit dissocié.
Il en aura ainsi tiré les conséquences, en coupant tout le ressenti négatif lié à cette émotion -on n'a pas besoin de ressentir à chaque fois la brûlure pour savoir qu'il ne faut pas toucher une plaque chauffante.
Enfin, pour vous répondre, Léo Lavoie, lorsque vous avez une caisse à outil, si vous achetez un marteau différent et supplémentaire, ça ne vous coûte que la place où il faut le conserver
Et je pense que quand vous aurez goûté à l'hypnose, et à la satisfaction que vous aurez de ne plus voir vos clients s'orienter vers leurs problèmes, mais vers leurs projets, vous n'en serez que plus heureux