hibou13
Membre
- messages
- 1 740
- Points
- 7 960
On lis souvent la nécessaire compassion envers son client comme une qualité indispensable à l'exercice de la thérapie.
Certes, il est nécessaire d'être animé d'un intérêt pour son prochain, d'être ouvert aux autres, à leur langage, leur vie, leur soucis. Sans jugement, avec écoute et gentillesse.
Cependant, il me semble qu'il ne faut pas tomber dans l’excès de compassion. J'ai lus parfois des témoignages à la limite du ressenti, du partage de la douleur avec le client.
Je pense qu'il conviens d'avoir une retenue, de justement conserver un certain recul nécessaire à la compréhension sans ce laisser entraîner par trop d'émotions.
Le client doit s'exprimer, parler de sa douleur, cela n'implique pas une attitude d'approbation systématique ou un discours de consolation. Il y à les amis, la famille pour cela, ce n'est pas le rôle principal du thérapeute. Une juste bienveillance doit suffire.
Quel sera la qualité d'une écoute influencé par un trop plein d'émotion ?
Quel sera la pertinence d'un recadrage influencé par l'envie de consoler ?
En ce domaine, comme en d'autre, un juste équilibre doit être trouvé.
Vos réflexions ?
Certes, il est nécessaire d'être animé d'un intérêt pour son prochain, d'être ouvert aux autres, à leur langage, leur vie, leur soucis. Sans jugement, avec écoute et gentillesse.
Cependant, il me semble qu'il ne faut pas tomber dans l’excès de compassion. J'ai lus parfois des témoignages à la limite du ressenti, du partage de la douleur avec le client.
Je pense qu'il conviens d'avoir une retenue, de justement conserver un certain recul nécessaire à la compréhension sans ce laisser entraîner par trop d'émotions.
Le client doit s'exprimer, parler de sa douleur, cela n'implique pas une attitude d'approbation systématique ou un discours de consolation. Il y à les amis, la famille pour cela, ce n'est pas le rôle principal du thérapeute. Une juste bienveillance doit suffire.
Quel sera la qualité d'une écoute influencé par un trop plein d'émotion ?
Quel sera la pertinence d'un recadrage influencé par l'envie de consoler ?
En ce domaine, comme en d'autre, un juste équilibre doit être trouvé.
Vos réflexions ?