Prudence à dit:
Juste une question: mais si la croyance du patient (et qu'il n'arrive pas à lâcher cette croyance) est qu'il doit impérativement passer par cette re-connaissance de son passé pour guérir, ne va-t-il pas entraver, inconsciemment, toute thérapeutique orientée vers la solution, s'il n'a pas, justement cette reviviscence de ce qu'il pense être l'origine du problème?
Dans ce cas, la solution ne serait-elle pas de lui permettre de revivre le souvenir, afin qu'il arrête de se tourner vers lui? Je pense au "parfois" de Castorix et aux bénéfices-risques de vouloir faire une régression.
Intéressant que vous parliez de croyances, toutefois qu'entendez vous dans votre phase : (
et qu'il n'arrive pas à lâcher cette croyance), quelle croyance ?
Si la croyance du patient est qu'il doit impérativement passer par cette re-connaissance de son passé pour guérir.
C'est pas faux non plus, s'il ressent ce besoin pourquoi ne pas l'y amener(*), de toute manière les troubles émotionnels de l'adulte prend sa source la construction des schémas, donc dans le passé.
Quand l'individu est prêt, il sera facile de l'amener vers cette régression, c'est bien plus simple parfois qu'on ne le croit. Maintenant faut savoir ce que l'on entend par régression, on ne se voit pas BB ou en enfant de 3 ans, mais seulement un ressenti douloureux dans le corps ou une émotion négative très forte, et bien sûr l'anamnèse sera le point de départ des différents troubles.(*)
Voilà pour résumer rapidement sur ce que je pense sur la régression.
En hypnothérapie, on travaille continuellement ou du moins dans mon cas, sur les croyances des individus, de la croyance négative à la croyance positive, avec des évaluations pour savoir si le sujet a intégré cette nouvelle croyance.
Tout cela est progressif,
toutefois une régression peut se faire parfois, même souvent spontanément, car on travaille toujours sur l'émotion. L'élément déclencheur est l'émotion perturbatrice qui amène souvent un souvenir oublié qui peut même parfois paraître bénin à l'âge adulte, mais marquant pour l'enfant qu'il a été.
Oui, spontanément; mais autrement, je ne vois pas l'intérêt d'aller provoquer volontairement une régression (peut être dans de rares cas?)
Je ne sais pas si ça répond à votre question ?...
Je crois qu'on est d'accord.