apula
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Un copain m'a dit un jour :"J'ai beaucoup, énormément lu, j'en ai marre, je ne me sent plus motivé pour l'hypnose, j'ai vraiment l'impression que je n'arrive pas à apprendre".
Supposons que chaque personne possède dans son dos une sorte de récipient. A chaque lecture, à chaque expérience de vie positive ou pas, ce récipient se rempli. Au début, il est tellement simple de laisser remplir le récipient, tant sa légèreté est importante. On marche vite, on peut courir, freiner brusquement, réaccélerer, etc.. Puis, nous remplissons encore et encore. Vient un moment ou les jambes fatiguent, le dos devient plus lourd, les genoux forcent, et la tête transpire. A un moment, cela devient tellement lourd, que les jambes n'avancent plus, la motivation se perd, cela n'avance plus, faire un seul pas devient une épreuve en soi.
Il existe sous ce récipient une sorte de trou à sa base. Une sorte de goutte à goutte se produit en permanence, comme si son contenu revenait à la terre sans cesse, et à son propre rythme, pour être transformé. Avez vous remarqué comme chaque chose qui se pose sur la terre se transforme ? Se désorganise pour se réorganiser en autre chose de plus utile pour la nature ?
Comme par magie, le seul fait d'attendre, de se reposer, de se poser, d'attendre, le récipient devient de moins en moins lourd, de plus en plus léger. Les jambes redeviennent au fur et à mesure fortes, l'esprit se sent libéré, il est temps, au bout d'un certain temps, de se relever, et de marcher. Plus conscient que ce récipient existe, et se rempli. Plus conscient, qu'il faut du temps à ce récipient pour se vider, plus que pour le remplir. Ainsi, apprend celui qui marche conscient que la terre absorbe, et que l'air emmagasine. Tout est question d'équilibre et de temps pour l'établir. Reste à savoir pour vous quel est ce temps de remplissage et de vidage ?
Christophe
Supposons que chaque personne possède dans son dos une sorte de récipient. A chaque lecture, à chaque expérience de vie positive ou pas, ce récipient se rempli. Au début, il est tellement simple de laisser remplir le récipient, tant sa légèreté est importante. On marche vite, on peut courir, freiner brusquement, réaccélerer, etc.. Puis, nous remplissons encore et encore. Vient un moment ou les jambes fatiguent, le dos devient plus lourd, les genoux forcent, et la tête transpire. A un moment, cela devient tellement lourd, que les jambes n'avancent plus, la motivation se perd, cela n'avance plus, faire un seul pas devient une épreuve en soi.
Il existe sous ce récipient une sorte de trou à sa base. Une sorte de goutte à goutte se produit en permanence, comme si son contenu revenait à la terre sans cesse, et à son propre rythme, pour être transformé. Avez vous remarqué comme chaque chose qui se pose sur la terre se transforme ? Se désorganise pour se réorganiser en autre chose de plus utile pour la nature ?
Comme par magie, le seul fait d'attendre, de se reposer, de se poser, d'attendre, le récipient devient de moins en moins lourd, de plus en plus léger. Les jambes redeviennent au fur et à mesure fortes, l'esprit se sent libéré, il est temps, au bout d'un certain temps, de se relever, et de marcher. Plus conscient que ce récipient existe, et se rempli. Plus conscient, qu'il faut du temps à ce récipient pour se vider, plus que pour le remplir. Ainsi, apprend celui qui marche conscient que la terre absorbe, et que l'air emmagasine. Tout est question d'équilibre et de temps pour l'établir. Reste à savoir pour vous quel est ce temps de remplissage et de vidage ?
Christophe
