castorix
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Bonjour,
A propos des intéressants liens communiqués par surderien, et de ses commentaires....
http://www.23nlpeople.com/brain/phantom ... tment.html
Je propose de donner des compléments à ceux que cela intéresse.
Les autres s'éviteront une lecture fastidieuse de ces quelques lignes...
- dans le cas de personnes paralysées après un accident vasculaire cérébral (AVC) il a été établi que certaines contractures pouvaient être résolues ou tout simplement une partie du déficit moteur pouvait être récupéré, et ce parfois plusieurs années après l'AVC.
L'hypnose proprement dite est très volontiers employée dans ces cas.
En effet le fait de "revivre" en hypnose certains mouvements qui faisaient partie des automatismes de la personne (patterns :shock: : faire au revoir à un enfant, montrer du doigt,...) a été un moyen de réactiver des centres moteurs que la stimulation verbale ("levez votre index...") ne réussissait pas à activer. :cry:
- la boîte magique au miroir est plutôt une démonstration de ce que permettent de faire les "neurones miroirs" (qui sont en effet peut-être bien les mêmes que ceux qui sont activés par les traces mnésiques dans le cas ci-dessus) mais en pleine conscience, sans hypnose.
Le scientifique explique que certaines douleurs des "membres fantômes" correspondent à un problème entre activité de stimulation motrice et activité sensitive, si je traduis à peu près. (il explique d'ailleurs comment les zones de projection de la main peuvent se néo-former sur le territoire qui a déjà en charge la face : joue et cou, et comment on peut en tracer la cartographie étrangement superposée).
Donc en faisant travailler une main (normale) et en faisant croire au cerveau (par une vision trompeuse) que la main amputée travaille en symétrie, le principe permet l'activation des mêmes centres qui (dans le paragraphe précédent !) peuvent d'une autre façon être activés par l'hypnose.
(je ne me rappelle pas le détail mais je me souviens d'un article au moins qui parlait de l'emploi de l'hypnose dans ces situations, à la place de la boîte au miroir donc ; mais pas le temps de chercher...) Ces centres sont les mêmes qui en imagerie cérébrale fonctionnelle, s'activent lorsque l'on fait "réaliser" des gestes sous hypnose, ceci en plus des centres moteurs qui s'activent bien sûr lorsque le mouvement est réel et hors hypnose (ouf !).
- dans les deux cas le résultat en est une harmonisation des ordres descendants, qui ne commandent plus au membre amputé des positions extrêmes (voyez le poignet replié etc). Avec le travail qui donnerait sur un membre paralysé une diminution des contractures, on obtient sur un "membre-fantôme" (c'est-à-dire les sensations trompeuses qui sont attribuées au membre pourtant disparu) une diminution des douleurs, autrement très difficiles à soulager.
A propos des intéressants liens communiqués par surderien, et de ses commentaires....
http://www.23nlpeople.com/brain/phantom ... tment.html
Je propose de donner des compléments à ceux que cela intéresse.
Les autres s'éviteront une lecture fastidieuse de ces quelques lignes...
Là il ne s'agit plus d'hypnose à proprement parler, mais de l'utilisation de principes qui étaient au coeur de certaines séances thérapeutiques d'Erickson, en effet. Depuis cela a été repris et travaillé (voir les articles de Patrick Bellet entre autres dans Hypnose et thérapies brèves).surderien à dit:Cet exemple montre qu'une personne qui a perdu son bras, qui a trés mal (...)
Ce systeme magique à pas cher permet par le miroir, (...)
Avec un seul bras elle prend conscience qu'elle a toujours le potentiel de l'usage des deux
- dans le cas de personnes paralysées après un accident vasculaire cérébral (AVC) il a été établi que certaines contractures pouvaient être résolues ou tout simplement une partie du déficit moteur pouvait être récupéré, et ce parfois plusieurs années après l'AVC.
L'hypnose proprement dite est très volontiers employée dans ces cas.
En effet le fait de "revivre" en hypnose certains mouvements qui faisaient partie des automatismes de la personne (patterns :shock: : faire au revoir à un enfant, montrer du doigt,...) a été un moyen de réactiver des centres moteurs que la stimulation verbale ("levez votre index...") ne réussissait pas à activer. :cry:
- la boîte magique au miroir est plutôt une démonstration de ce que permettent de faire les "neurones miroirs" (qui sont en effet peut-être bien les mêmes que ceux qui sont activés par les traces mnésiques dans le cas ci-dessus) mais en pleine conscience, sans hypnose.
Le scientifique explique que certaines douleurs des "membres fantômes" correspondent à un problème entre activité de stimulation motrice et activité sensitive, si je traduis à peu près. (il explique d'ailleurs comment les zones de projection de la main peuvent se néo-former sur le territoire qui a déjà en charge la face : joue et cou, et comment on peut en tracer la cartographie étrangement superposée).
Donc en faisant travailler une main (normale) et en faisant croire au cerveau (par une vision trompeuse) que la main amputée travaille en symétrie, le principe permet l'activation des mêmes centres qui (dans le paragraphe précédent !) peuvent d'une autre façon être activés par l'hypnose.
(je ne me rappelle pas le détail mais je me souviens d'un article au moins qui parlait de l'emploi de l'hypnose dans ces situations, à la place de la boîte au miroir donc ; mais pas le temps de chercher...) Ces centres sont les mêmes qui en imagerie cérébrale fonctionnelle, s'activent lorsque l'on fait "réaliser" des gestes sous hypnose, ceci en plus des centres moteurs qui s'activent bien sûr lorsque le mouvement est réel et hors hypnose (ouf !).
- dans les deux cas le résultat en est une harmonisation des ordres descendants, qui ne commandent plus au membre amputé des positions extrêmes (voyez le poignet replié etc). Avec le travail qui donnerait sur un membre paralysé une diminution des contractures, on obtient sur un "membre-fantôme" (c'est-à-dire les sensations trompeuses qui sont attribuées au membre pourtant disparu) une diminution des douleurs, autrement très difficiles à soulager.