De plus en plus, j'en arrive à me référer à la biologie : on parle du cortex préfrontal, le siège de la décision (entre autre), la formation réticulée (pour l'éveil, l'attention), de l'hémisphère gauche / droit, du système limbique et des couches primitives du cerveau ; si je traduis, je viens de parler de conscient et d'inconscient alors qu'il est encore très difficile de savoir ce qui est réellement conscient, de ce qui l'est moins, de ce qui est complètement inconscient.
Aujourd'hui l'on sait surtout, qu'inconsciemment, mais plus ou moins consciemment aussi, il existe différents réseaux de neurones, qui sont activés, ou désactivés, en fonction de ce qui est mémorisé/rappelé = un pattern ? un schéma ? (au sens de la schéma thérapie, par exemple). En tout cas : c'est parfois conscient, parfois moins, parfois pas... et nous vivons en permanence dans un état de demi conscience.
Les thérapies de la pleine conscience, choississent, en tout cas, bien mal leur nom, me semble-t-il : avec elle, on prend, par exemple, conscience d'une douleur pour l'éliminer, à terme : mais le processus ressemble plus à une exposition TCC, voire même à un recadrage, qui implique donc l'inconscient.. Comme je le disais plus haut, au sens strict, la conscience sature après 7 (+ ou - 2) éléments (soit 7 arbres, ou 7 forêts) : le huitième élément on décroche et on le percoit inconsciemment. En plus, j'ai eu fréquement tendance a comprendre des questions de surmenage comme un excès de conscience : par exemple, le pessimisme est fréquement un excès de conscience du négatif... ( = peut-être inflation du moi, de Jung) quand bien même ce négatif serait perçu par un inconscient traumatisé... qui a refoulé... (plutôt qu'a cause de quelques distorsions cognitives).
La question n'est pas seulement est-ce que l'inconscient existe... mais aussi : l'état de conscience est-il possible ?