Intemporelle à dit:
"La conscience est le point fixe de la réalité autour duquel s’articulent nos émotions "
Ben moi j'ai encore envie de dire qu'on en revient toujours au même, les fractales, la maturité émotionnelle, le conscient, l'inconscient, bref, un point fixe ?...
Tout sauf un point fixe. une fonction à la limite? Un plan peut être? un espace en trois, 4, 5 ou 6 dimensions mais surtout, en mouvement, dynamique. Donnons sa part au chaos.
Ma vision serait que la pleine conscience quand on arrive à cette dimension serait le détachement, voir le chaos, la reconstruction et ainsi de suite, de l'extérieur, mais notre conscience intérieure (et non le conscient) serait un point fixe qui graviterait autour de tous ces éléments...
Enfin pas facile d'exprimer ce que l'on ressent...
c'est vrai c'est pas simple.
J'en suis arrivé perso à un exercice mental.
J'essayais de me voir tel que je suis, à la base de cette aventure hypnotique. Le but était de réussir "à prendre conscience de ce que je suis". C'était la suggestion, avec aussi "me voir tel que je suis réellement" et des choses comme ça.
Impossible.
Trop immense. J'ai pensé à des souvenirs qui me caractérisent, certains que j'avais oublié et qui font partie de mon identité, qui révèlent une part de moi.
Une part de moi, justement. Comment aller au delà de la simple évocations de bouts de ma vie indépendants pour en trouver l'essence? Ce qui les lie?
Alors quelque chose de très spécial est arrivé. J'ai compris que pour me voir tel que je suis, je dois me voir me regardant me regarder. C'est la seule manière d'être fidèle à ce que je suis
réellement. Je me suis alors senti comme une sphère mentale avec à l'intérieur, moi assis qui me regarde à l'intérieur de mon esprit. Alors j'ai rajouté un niveau, et petit à petit je m'éloignais du premier moi même se regardant, en même temps que je me sentais revenir à la réalité.
Pourquoi? et bien tout simplement j'ai réalisé qu'il y a une infinité de niveaux qui peuvent être construits, de vision, mais que la réalité, c'est ce que je ressens, ce que j'expérimente, c'est ce qui est là maintenant. Voilà ce que je suis. Un passé en devenir dans un présent continu. La globalité de mon être est en permanence présente en moi, je ne suis rien de fixe, au contraire, je suis de l'énergie en mouvement dans de l'énergie. Quel que soit la hauteur et la fragmentation de mon regard, quand tout est réuni je suis celui qui voit.
A cet instant, j'ai eu le sentiment d'avoir atteint un certain niveau de cohérence, peut être un avant gout de pleine conscience?
Dans la foulée j'ai eu la réalisation de la "suggestion" prochaine sur laquelle je travaillerai, un recadrage à penser...
Je respire, mon coeur bat, une infinité d'informations, d'énergie, agite mon être, certaines dont j'ai conscience, d'autres dont je n'ai pas conscience. Qu'est ce qui fait que j'ai conscience de quelque chose, qu'est ce qui fait que je n'ai pas conscience d'autres choses? la réponse première à été que le plus important pénètre le champ de ma conscience.
Le plus important? les battements de mon coeur, ma respiration, ma mémoire, il semblerait pourtant que certaines choses extrêmement importantes soient gérées en dehors du champ de cette conscience.
Alors ce n'est pas le plus important? non, ce qui touche la conscience, c'est ce dont il est important
qu'elle prenne conscience. Voilà une piste...
"L'inconscient", le monde dans lequel évolue la conscience, ordonne la pertinence des choses auxquelles il lui donne accès. C'est lui qui orchestre son balai, et elle virevolte d'informations en informations, se nourrissant du nectar de ces pensées qui éclosent comme l'inconscient sème et arrose.
Il s'agit de faire une pleine confiance à l'inconscient pour nous guider dans notre trajectoire consciente. Et lui faire pleine conscience, c'est aussi faire le plein usage de notre conscience. Le laisser nous guider et découvrir, se laisser entraîner dans la danse, il met le pied devant et nous suivons.
Laisser l'inconscient mener la danse, lui faire confiance pour qu'il ai confiance en nous quand il aura besoin de nous.
Je ne partage pas le point de vue de Eluno, on peut dire que le conscient est autant manipulateur que l'inconscient, ou ni l'un ni l'autre, tout dépend où on se place, car au final tout cela fait partie de nous, nos pulsions sont filtrées par le conscient, mais l'imbrication est bien trop complexe pour incriminer l'inconscient ou le conscient, l'essentiel est de reconcilier nos contradictions.
Mais je dirais que la notion de fractale reflète pour moi ce chaos que nous projetons autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de nous dans nos pensées...
La pleine conscience serait de prendre conscience de ces fractales en nous et de les réunir pour en faire un Etre complet, hum... ? l'équilibre se forme par le déséquilibre et ainsi de suite... comme rien n'est figé dans le temps, comment pourrions nous nous adapter si nous n'avions pas cette capacité de déséquilibre...
Cela me fait penser d'un coup à la fable du chêne et du roseau... (ah désolée pour ceux qui pensent que ça fait bizounours... :lol: , pourtant j'y fait un réel rapprochement...)
ce que j'aime avec les fractales c'est qu'elles ont la légitimité d'une science et encore une grande part de mystère. On dirait qu'à écouter leur symphonie, les esprit s'autorisent quelques envolées métaphysiques qui ne répondent plus aux règles de newton pas plus qu'à celle d'Einstein