Perso je n'aurai pas dit bravo à Freud, d'ailleurs je viens de commencer "Le livre noir de la psychanalyse" cet aprem. ^^
Intéressant la remarque sur les généralisations. Effectivement je pense que souvent les généralisations provoquent notre malheur ou des engueulades. Mon thérapeutes appelait ça les pensées irréalistes: généralisations (toujours, jamais), obligations (il faut, je dois)... des pensées qui au final nous font du mal. Je l'ai retrouvé ailleurs en tant que "croyance dysfonctionnelles": le tout ou rien, les obligations (ajouté avec "je dois être compris, apprécié et aimé" et "je dois être parfait, tout le temps et tout de suite", le dernier étant un mélange des 3. Mais l'ajout des deux autres ne me semble pas très intéressant puisque recouvert par les premiers).
Hypnomed ça fait des années que mon médecin a une verrue, il n'y touche pas, elle n'évolue pas et ça lui va très bien. J'en ai eu une pendant des années, traitée, disparue, revenue, évolutive, puis non évolutive, il m'a dit de lui foutre la paix... elle a fini par disparaitre tout seule. Quand on a une verrue, on n'est pas obligé de traiter en profondeur... à tel point qu'on n'est pas obligé de traiter du tout.
Mine de rien je pense que ça c'est aussi quelque chose d'important. Quand quelqu'un vient vous voir pour vous dire qu'il a un problème, que vous faites l'anamnèse et que vous vous rendez-compte que lui il est très bien avec son problème mais que c'est quelqu'un d'autre qui a un problème, perso je lui explique que je ne peux pas l'aider à changer un truc dont il est content. Ça ne m'est arrivé que deux fois, pour une je pense que la personne est repartie avec son problème (tabagisme, j'ai fait la séance mais quand je l’appellerai je suis quasi sûre qu'elle aura repris) et pour l'autre, je l'ai senti se détendre (visuellement les épaules, le dos, la respiration) et là elle m'a directement dit ce qui lui posait vraiment un problème à elle et on s'est mit au travail.
Par contre Métaphore avait soulevé un problème intéressant c'est ce que représente la psychanalyse pour nous. Perso c'est Freud essentiellement, je suis tombée sur des freudiens, des lacanniens, et à la fac c'était surtout Freud, Klein, Bettlheim etc. Jung, je ne connais pas encore, quelques idées qui me semble intéressantes mais modifiées puisque perçues à travers d'autres personnes, la personne qui m'a passé les bases de l'interprétation symbolique était visiblement fan de Jung, mais par exemple je ne sais pas dans quel mesure il était mystique (synchronicité, inconscient collectif... le voyait-il comme un genre de télépathie ou plutôt comme des codes communs dont nous n'aurions pas conscience?).
Quand je suis allée à 17 ans à une conférence sur Lacan et que je suis tombée sur une bande de personnes qui frétillaient de la queue parce qu'ils étaient des "initiés" et que j'ai vu une dame d'un certain âge au bord de l'orgasme parce qu'un homme lisait du Lacan et que "c'est que qu'à dit "Le Maître", vous vous rendez compte?", je dois dire que la psychanalyse peut foutre les jetons.
Pareil pour les vidéos de "Le mur" quand une psychanalyste dit que "l'inceste d'un père sur une fille c'est pas grave, ça fait des filles un peu débiles mais l'inceste d'une mère sur son fils, ça c'est grave ça fait des psychoses". Au passage je viens de retrouver ceci:
Les erreurs de Freud sont connues, maintenant, et dans le milieu psychanalytique aussi, notamment sur le complexe d’Œdipe. Rappelons que Freud avait émis une première hypothèse : l’adulte désire l’enfant (au vu de la proportion élevée de victimes d’inceste ou de pédophilie qu’il recevait dans son cabinet). Mais il s’est vite rétracté face au scandale que cela aurait pu susciter à l’époque et aux violentes critiques de ses pairs et a préféré retourner la formule : ce ne sera donc plus l’adulte qui désire l’enfant mais l’enfant qui désire l’adulte ! La révolution psychanalytique n’a pas eu lieu. Oui, la psychanalyse a évolué, mais entre les discussions de salon (ou les colloques) et le terrain, il y a un fossé (au-delà du périphérique parisien, j’entends). La majorité des victimes retrouve face à elle un professionnel (psychothérapeute, mais aussi éducateur, assistant social, etc…) qui semble ignorer les travaux et écrits hors Freud ou Lacan.
(
https://blogs.lexpress.fr/the-autist/2012/09/13/linceste-ca-fait-des-degats-surtout-en-france/)
Métaphore: Oui, j'ai remarqué que vous jouiez à un jeu qui courre sur le haricot à beaucoup, tous les 3! Un jeu ne se joue pas tout seul. Vous n'êtes pas une innocente victime et ils ne sont pas d'horribles monstres, et pareil pour l'inverse. Oui je rappelle que ce serait bien de développer la cordialité, d'éviter les jugements à l'emporte-pièce et surtout d'éviter de dire "vous êtes ceci ou cela" aux autres. Que puis-je faire pour que vous arrêtiez de vous pissez sur les chaussures des uns et des autres? Souhaitez-vous que nous vous installions une pissotière privée ou vous pourriez tout à loisir vous insulter, chouiner de vous faire insulter et réinsulter tous les 3? Ou, dans un éclair de folie optimiste pouvons-nous compter sur votre maturité, à tous les 3, pour arrêter de faire dériver dans le murs les sujets? Vous avez tous les 3 des avis intéressants, des remarques constructives sur lesquelles nous pouvons tous rebondir et développer nos pensées et nos connaissances, si vous choisissiez d'ignorer les broutilles désagréables et de vous concentrer, tous les 3, sur les choses positives dans les messages des autres (ou au moins d'ignorer le négatif), ça serait tellement agréable... pour tout le monde.
Bien.
On inspire. Et on expire.
Merci.
Les métaphores ne sont que des illustrations de ce que nous pensons, pas des vérités absolues, et chaque cas, chaque personne est unique, même si nous pouvons parfois tirer des lois générales, sans toute fois oublier les variabilités individuelles, ceci est déjà valable en médecine, mais encore plus en psychologie.