lacher prise, fermer la porte après le boulot

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maicricri

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bonjour à tous, j'ai une séance à faire sur quelqu'un qui est incapable de "fermer" la porte après le boulot, quelqu'un à des idées ??
 
Jeanefraise

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Jumb,

Le chômage peut être une période d hyper activité, je dis aussi, voire, une debauche d energies (le "s' à énergie est volontaire). La recherche d un job même alimentaire est un travail à temps plein.effectivement le résultat n est pas toujours à la hauteur de l investissement.
Et, l' isolement se produit de lui même, marginalité subie (je dis marginalité avec un sens très élargi). La culpabilisation peut venir de l'extérieur, "avec tout le temps que tu passes à rechercher un travail, tu ne trouve toujours pas!, il faudrait que tu te poses les bonnes questions. Du travail il y en lien, regarde toutes ces annonces.....
La soufrance viens aussi à partir du moment où on découvre le système et le manque de humanité


Pouvez vous précisez, pour "les chomeurs les plus libres', j ai besoin de comprendre votre point de vue, car le miens est que le on est face au vide, on a beau avoir les sens en alerte, c'est" limite la panique'
 
Jeanefraise

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Maicricri,
effectivement sujet passionnant. Pour ma part je pense, qu il devrait y avoir des cours sur la recherche d emploi, , avec un peu de psychologie pour integrer tôt dans la vie du futur adulte des notions de résistance psychologique ou de'' hygiène psychologique '
 
Nossolar

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avec un peu de psychologie pour integrer tôt dans la vie du futur adulte des notions de résistance psychologique ou de'' hygiène psychologique '
Oui ou alors beaucoup plus de boulot pour tout le monde, a ce moment là il n'y aurait presque plus besoins de chercher, les employeurs viendraient à nous.
 
jumb

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Pour ma part je pense, qu il devrait y avoir des cours sur la recherche d emploi

S'il y a 100 personnes sur un poste pour un recrutement, les cours de recherche d'emploi ne seront pas utiles. Même pour 20 personnes. L'équation me paraît tout bonnement mathématique, s'il y a plus de demandes que d'offres (voire beaucoup plus), il peut y avoir suivant notre exemple 99 personnes écartées et 1 choisi.

Pouvez vous précisez, pour "les chomeurs les plus libres', j ai besoin de comprendre votre point de vue, car le miens est que le on est face au vide, on a beau avoir les sens en alerte, c'est" limite la panique'

C'était une proposition de réflexion que je vous faisais, Jeanefraise, pour que vous essayiez concrètement de regarder en quel sens n'importe quel "chômeur" peut avoir un espace de liberté ? (que d'autres n'auraient pas forcément). Par exemple, tout simple, pas de réveil obligatoire, envie de faire une randonnée à 15h à la place du bureau, qu'est ce qui vous en empêche ?
 
Jeanefraise

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Jumb, Bonjour,

Les cours seraient utiles, pour être averti de ce qu'il nous attends (un homme averti en vaut 2), je vois cela comme une préparation psychologique. Le chômage est comme une grosse maladie auquelle on ne s'y attendait pas. Il faut intégrer au plus tôt que le parcours professionnel sera semé de difficultés, qu'une fois à terre il faudra se relever avec des bleus et des bosses, et parfois cela prends plus ce temps que prévu.

Ce qui peu empecher d'en profiter, c est le sentiment d'urgence. N'oublions pas que 2 ans d'allocation sont vite épuisés (après ça est le rsa). Actuellement, le recruteur et le patron, sont en quelque sorte les "rois"

Une certaine partie d'entre nous est formaté , c est à dire il y a un temps pour le travail, un temps pour les congés ou le week end.
Le chômage se situe ou ?, vu qu il est peu ou pas intégrée dès le départ dans nos esprits.
J'imagine, que cette situation fera parti d'une normalité dans le futur...
 
jumb

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Bonjour Jeanefraise,

Une fois que vous avez fait votre maximum pour trouver un job, comment pourriez vous faire, pour que cela soit au mieux ?

Une certaine partie d'entre nous est formaté , c est à dire il y a un temps pour le travail, un temps pour les congés ou le week end.
Alors, pourrait-il y avoir un temps pour la recherche de travail (à la place de travailler) et envisager que comme au travail, il y ait les congés et les week-end ?

Le chômage se situe ou ?, vu qu il est peu ou pas intégrée dès le départ dans nos esprits.

PARTOUT !
Par exemple pour tous les étudiants ou presque dans les filières "lettres" et bien d'autres filières, ils commencent par le chômage, de jeunes sans expérience, pour beaucoup de cadres un peu trop âgés, pour les salariés du textile, de la papeterie, enfin de toutes les boites et commerces qui ferment, tous les métiers qui n'existent plus, ceux qui sont remplacés par des machines.. pour tous ceux qui deviennent trop lents, trop vieux, trop malades, les accidentés de la vie... etc... etc... Personne n'est à l'abri (mis à part les fonctionnaires) et encore pour l'avenir, ça parait moins sûr.

Il est plus intéressant de voir où il pourrait y avoir des opportunités, car la liste de ce qui ne va pas, il y a de quoi noircir des pages entières et de trouver plein d'exemples.
 
cassie

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Je ne sais pas pour vous, mais moi, j'ai déjà été au chômage (je ne vise personne, je tiens à le préciser.).

En sortant du lycée, ce qui est normal, mais quand l'on vous dit, vous n'avez pas d'expériences, on vous écrira. Vous attendez une lettre, un entretien, un essai qui n'arrive pas. Vous voyez le temps passé sans argent, en entendant cherche il y a du travail, l'angoisse. Les sorties s'espacent, les vêtements s'usent. Puis enfin un travail à mi-temps, on se dit c'est mieux que rien.
On revit, on vous propose un temps plein. On peut ressortir, retrouver une vie sociale, prendre soin de soi.

Puis la catastrophe, un licenciement économique, on ne trouve rien, malgré la recherche, les déplacements chez les employeurs, les allocations se réduisent.
Alors on apprend un nouveau métier pour enfin pouvoir subvenir à ses besoins.

Le souvenir de ces périodes, difficile de se dire que l'on peut y être de nouveau confronté. Surtout quand on se souvient du manque d'argent, des démarches à effectuer. Les chômeurs ont besoin de soutien de leur famille, de leurs ami(e)s.
Mais il y a une chose que je retiens, il y aura toujours quelqu'un pour tendre la main.
 
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Jeanefraise

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Jumb,

Je suis d'accord avec vous le chômage est partout. Ce que je voulais dire, c'est que "Il n' est pas forcément intégré dans notre esprit comme quelque chose de possible et qui a un grand risque de nous tomber dessus.
Effectivement, il y a un temps pour la recherche, un temps pour le repos physique, mais qu en est il du repos de l'esprit pendant cette mauvaise période ?

Cassie,
Oui le chômeur, tout comme un grand malade à besoin de soutien
 
jumb

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qu en est il du repos de l'esprit pendant cette mauvaise période ?

L'esprit peut se reposer au moins un peu si on parvient à avoir d'autres pensées, se défocaliser, sortir de l'obnubilation de retrouver du travail, en apprenant quelque chose chaque jour, en consacrant du temps à ses proches, à voir des amis, à se consacrer à soi, à se reconstruire, faire du sport etc... L'esprit ne sera peut-être pas parfaitement reposé, mais peut-être pas trop fatigué non plus.

Y a t'il que le travail pour être heureux(se), Jeanefraise ?


Oui le chômeur, tout comme un grand malade à besoin de soutien
De comparer un demandeur d'emploi (ou chômeur) à un grand malade me choque. Entre un cancer et le chômage, je pense que le choix est vite fait. Pour le soutien, c'est tout à fait ok.
 
Magnette

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Au jour d'aujourd'hui, les aides, que ce soit pour le chômage ou pour les malades sont mal gérées. Là est le grand malaise. Que ce soit financier ou soutien moral, nous ne sommes pas aider de juste manière; beaucoup trop profitent du système d'une mauvaise façon. Alors oui la vraie valeur, dans ces moments là reste l'humain.
 
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Je pense que notre système d'état fonctionne souvent à la mode soviet

Heureusement qu'il y a les gens de bonne volonté qui ne ferment pas leur porte pendant le boulot et après le boulot en restant solidaires +++

Mais on risque le Burn out de pas fermer sa porte...

Donc beaucoup préfèrent la fermer.

Pas moi...
Donc je dois soigner aussi mon Burn out soignant.
 
Jeanefraise

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Bonjour à tous,
Jean reprends notre conversation après ses quelqueservices jours sans.

Effectivement jumb, j'espère pense comme vous qu'il n'y a pas que le travail pour être heureux. Mais pour ma part, puisque j'en l'ai vécu, le chômage à également déstabilisé mon conjoint, ce qui a rejaillit sur moi. Double effet en quelque sorte. Le bonheur à disparu tout à coup!

Je ne compare pas le chômeur à un grand malade, je dis que l'un comme l'autre à besoin de soutien. Pour ma part je me suis sentie contagieuse, car j'ai perdu quasiment toutes mes relations de mon ancien univers professionnel. Pour autant j'ai tenté de cultiver les contacts, mais en pure pêtre de temps.
Voilà, on perds son travail on peut tout perdre et même sa santé, la recherche d'un job peut rendre,d'une certaine maniere "fou"
 
Magnette

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Je parle de toutes les aides financières, et volontaires (ou bénévole, amicale et revigorante).
Perso j'ai démissionné, et donc n'ai aucun droit quant au allocation chômage. Pourtant j'ai toujours travaillé. J'ai démissionné parce que je ne pouvais plus faire autrement et qu'il est très difficile de prouver le harcèlement. Bref je vais pas tout vous étaler.
Mais donc pas d'aide, et au chômage. Ceci a été mon choix.
Le soutien extérieur est des plus importants, ne pas se sentir seul, ne pas s'enfermer sur le moi et les problèmes qui vont avec. Bref sortir la tête de l'eau par un soutien. Rester positif, et continuer de se lever le matin...
Toutes formes de positif qui nous aide à nous faire avancer. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre.
 
Jeanefraise

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Je vous comprends tellement magnette. Le soutien se recoit, et dans le cas contraire, c'est très très dure mais parfois c'est ainsi. il faut alors tout affronter seul. Et garder la face et faire face à ceux qui auraient dû ou pu apporter un soutien et qui parfois ont appuyés là où ça fait mal. Voilà en quoi le chômage ou une tout autre situation difficile, peut profondément marquer une personne. C'est un grand cadeau que d être soutenu et tout le monde n à pas cette capacité ou qualité.
 
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