Les croyances...

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toulousaine

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Quelqu'un peut-il m'expliquer les croyances, je bute dessus, car comment se débarrasser de qq chose qui à été vérifié maintes et maints fois?? s'agit-il encore d'une croyance?
merci pour vos réponses
:)
 
surderien

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bienvenue dans le monde de la contra-diction, Toulousaine !

comment ce quelque chose a-t-il été vérifié maintes et maints fois ?

:?
 
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C'est simple : pendant des siècles, les hommes pensaient que la terre était plate. Ils ont vérifié cela maintes et maintes fois, par moults savants caclculs, et par simple observation.

Et pourtant, nous savons aujourd'hui que la terre est ronde !

Les croyances, c'est la même chose appliqué à des pensées qui forment notre vision du monde. Une femme qui pense "les hommes sont tous des salauds" et y croit profondément va mettre en place des comportements qui vont vérifier sa croyance. C'est-à-dire qu'inconsciemment, sa croyance va générer une attitude qui l'emmène vers des relations non-satisfaisantes.

C'est ainsi qu'une croyance inconscient forme notre vision du monde : on ne peut pas voir l'autre côté.

Se rendre compte qu'on a une croyance, c'est déjà prendre du recul sur elle, réaliser que ce n'est que cela : une croyance, et que donc l'opposé peut certainement être vrai aussi dans les bonnes conditions.

Cela nous mène à la question : quelle croyance ai-je envie de continuer à subir ? Et quelle croyance j'ai envie de choisir.
 
dbuffault

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Et pourtant, nous savons aujourd'hui que la terre est ronde !
ça aussi c'est une belle croyance, et c'est intéressant de voir avec quelle force elle est énoncée.
Le propre d'une croyance bien ancrée c'est qu'on ne la remet pas en cause.
Ensuite, l'intellect peut comprendre qu'elle est fausse, mais une autre part de nous ne veut pas la lâcher parce qu'elle sait (à tort peut-être) que c'est vrai.
Inconsciemment comme l'explique Gaelic, on ne porte l'attention que sur les événements qui renforcent nos croyances, en omettant tous ceux qui la remettent en cause.
C'est une sorte de filtre qui fait qu'effectivement on peut avoir l'impression qu'elle a été confirmée un grand nombre de fois, alors qu'on a délibérément ignoré des faits qui vont contre elle.
La question c'est de savoir les croyances qui nous aident et celles qui nous freinent, puis de travailler sur les croyances limitantes (avec l'hypnose par exemple).
Ceci-dit, il y a des croyances qui sont vraies. Par exemple : la Terre ressemble à une grosse patate pas du tout ronde.
 
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surderien

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Gaelic, la terre est elle vraiment ronde ?


Lorsque je fabrique un mur, le "niveau" me montre clairement l'horizontale et me prouve bien que le sol et la terre sont plats !

le delta t de mon petit bout de mur parfaitement à l'horizontale est totalement en relativité par rapport au T de la terre parfaitement ronde !

et l'instant delta t de ma petite vie est, de la même façon, en relativité terrestre par rapport au T de la vie éternelle !

Ce delta t de la vie entre la naissance et la mort me prouve que ma vie sur terre n'est que temporaire, parce qu'il n'est pas possible de percevoir le temps T qui est éternel


Pour l'instant, seuls les témoins de NDE, qui ont vu la vie de l'extérieur, savent (tout comme la terre n'est pas plate !) que le temps de la vie de l'esprit n'est pas limité

mais comme sur terre on ne reconnait officiellement, que ce delta t limité de la vie du "corps"

cela confirme, malheureusement, que certaines croyances pourront encore persister longtemps !

:roll:
.
 
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Gaelic

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En effet, la Terre est ronde dans un certain référentiel de théorie physique. Alors si on va plus loin, on parlera d'epistémologie.

Mais plus simplement : cela montre que la connaissance de la réalité est toujours relative, subjective.

D'où l'idée d'intégrer les croyances positives qui nous aident à évoluer dans le cadre que nous souhaitons ;)
 
katia (zoulouk)

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C'est peut être un peu plus complexe que cela, au niveau des croyances.
Un exemple pour illustrer mes propos:

Dans nos plus jeunes âges, nous avons pu aborder des évènements nouveaux (par exemple mettre la main sur la plaque chaude du fourneau : aie brûlure ! et nous avons tiré la conclusion par ex que le fourneau était dangereux.
Et après dans notre processus d'apprentissage, nous avons pu comprendre, gràce à l'aide des parents souvent, que le
fourneau était dangereux que s'il était allumé.
Au stade suivant, nous constatons que les parents maitrisent le fourneau. Ils l'allument et ne s'y brûlent pas. Ils maitrisent le feu en connaissant ses dangers et vertus.
Ce que nous ferons plus tard.

Dans ce qui nous bloque, nous restons au premier stade, fourneau = dangereux et donc sur une croyance non aidante.

C'est un manque d'information, d'observation précise, de compréhension, qui font aussi que des mauvaises expériences se répètent, parce que certains paramètres sont ignorés. (ex modifier quelque chose qui ne sert à rien, et à force estimer la bataille perdue !)
 
toulousaine

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Merci Katia pour ta réponse, en effet cela est sans doute dû à un manque d'info, ou un truc que l'on généralise, ça revient au même.....comment remplacer une croyance par une autre croyance alors?
 
castorix

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Bonjour,

toulousaine à dit:
... comment remplacer une croyance par une autre croyance alors ?

Facile : il suffit de décrocher l'écriteau du mur et le remplacer par un autre, et voilà le travail.
Par exemple : « tous les hommes sont des salauds » est bon à jeter, et on peut remplacer par : « tous les hommes peuvent un jour se révéler être des salauds, on n'est sûre de rien » (ce qui est déjà bien plus porteur d'espoir, non ? :wink: )

Ou alors : il faudrait pour que cela soit intéressant, que la croyance (numéro 1) se montre fausse... et la croyance (2) vraie... :roll:
:shock: comment savoir :?:

Bon, sans blague cette fois, plutôt que de simplement parler de croyance fausse à changer il est intéressant de voir ce que le modèle des TCC propose sous le concept de schéma.

En résumé, « Les schémas représentent des interprétations personnelles de la réalité.
Ils influent sur les stratégies individuelles d’adaptation. »

C'est donc sur les schémas (au sens de Beck) qu'il est question d'intervenir, les croyances n'en sont qu'une forme d'expression.

Deux grands courants de thérapie s'adressent à ces questions, dans leur ordre d'apparition :

- la thérapie systémique, dont la thérapie dite ericksonienne est un des développements

- la thérapie comportementale et cognitive (TCC) qui en fait propose une démarche très compatible.

Je dirais pour rester simple que le style de la TCC est d'abord une théorie très détaillée, essayant d'être exhaustive, intégrant toutes les nouvelles données des neurosciences dès leur apparition (mais n'hésitant pas à faire son profit à l'occasion, d'avancées dues à Carl Rogers ou à la systémique).

Ensuite des propositions thérapeutiques très structurées, volontiers protocolisées donc plus faciles à expliquer (et normalement faciles à comprendre :wink: ) mais pas nécessairement faciles à appliquer, il y a la théorie et ensuite le savoir-faire puisqu'il faut de bonnes qualités humaines (comme toujours).

Je parle des TCC car très souvent les propositions de certains auteurs comme "recettes" d'auto-hypnose, sont des copies assez conformes des protocoles TCC ; qui sont plus faciles à se procurer.
Il s'agit de protocoles de restructuration cognitive, basés par exemple sur l'examen des fondements de la croyance qui s'est exprimée et la redécouverte des options alternatives (ce qui s'approche volontiers du recadrage cher à Paul Watzlawick).
En approche TCC on se calque aussi sur le questionnement socratique.
 
katia (zoulouk)

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castorix à dit:
Bonjour,

toulousaine à dit:
... comment remplacer une croyance par une autre croyance alors ?

Facile : il suffit de décrocher l'écriteau du mur et le remplacer par un autre, et voilà le travail.
Par exemple : « tous les hommes sont des salauds » est bon à jeter, et on peut remplacer par : « tous les hommes peuvent un jour se révéler être des salauds, on n'est sûre de rien » (ce qui est déjà bien plus porteur d'espoir, non ? :wink: )

Ou alors : il faudrait pour que cela soit intéressant, que la croyance (numéro 1) se montre fausse... et la croyance (2) vraie... :roll:
:shock: comment savoir :?:


Si on remplaçait la proposition 1 par tous les hommes sont des anges (2), la transition à mon sens est trop violente et pas plus adaptée que la première.

Et tous les hommes peuvent Un Jour se révéler être des salauds laisse encore la possibilité qu'ils le soient (donc on peut encore y croire), et ça ouvre la possibilité que d'autres jours, ils peuvent être différents (aimables, sympathiques)

Alors on ne manquera pas d'exemples maintes fois vérifiables pour adopter la deuxième croyance.

Au niveau des croyances, il est habile d'introduire une nuance, plutôt que d'aller directement à l'inverse.
 
castorix

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OK Katia, je suis bien d'accord :)
Je voulais simplement introduire l'idée qu'un travail sur les croyances qui aurait pour principe de "remplacer une croyance limitante par une croyance meilleure", à la manière d'une suggestion globale, serait un vain leurre.

Et que le travail suppose de toute manière une démarche attentive comme (c'est une possibilité) :

... une exploration de la croyance (en fait, du schéma qui est "dessous") avec une recherche des arguments en faveur et en défaveur,
... une évaluation des indices de confince de chaque option ;
... un examen attentif des conséquences de l'application de la croyance ;
et ainsi de suite...

Ainsi le sujet ré-élargit sa vision des choses, il choisit ensuite ce qui lui conviendrait mieux.

A ce moment il reste encore à examiner les obstacles pouvant gêner l'exercice de ce choix (d'un abandon de la croyance gênante, pour faire simple).

C'est d'ailleurs lors de cette étape, que le T. pourra faire le choix de faire référence ou non à un situation du passé, choix non obligatoire mais qui parfois se justifie car le P. relie fortement ses difficultés et un évènement...

Mais comme je l'ai souvent dit, cet emploi du passé n'est pas une obligation.

Bien au contraire, et c'est là que la thérapie systémique s'écarte des nombreuses approches qui se centrent seulement sur un retour sur "les traumatismes", il est intéressant d'adopter la voie des Thérapies centrées sur la solution (dont j'ai souvent parlé...) qui a été modélisée surtout par Steve de Shazer, Insoo Kim Berg, William O'Hanlon... et développée également pour notre plus grand intérêt par Yvonne Dolan qui a le mérite d'oser écrire sur les applications de ces approches dans le sanitaire ou le médico-social.

Au final : pour moi le travail sur les croyances, est l'une des portes d'entrée sur la thérapie.
 
toulousaine

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Bonjour,

Castorix, est ce que c'est un travail que l'on peut faire seul, en suivant une procédure et laquelle?
que veut dire T et P ??
 
undy

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T=Thérapeute
P=Patient

Profitons-en, c'est pas tous les jours que je comprends leurs abbréviations :roll:
 
castorix

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Bonsoir à notre toulousaine,

Oups :? j'oubliais de rappeler, P pour patient(e) et T pour thérapeute


toulousaine à dit:
Castorix, est ce que c'est un travail que l'on peut faire seul, en suivant une procédure et laquelle?

Eh bien non, lorsque le travail est facile on peut le réaliser seul(e) mais lorsqu'il y a obstacle il convient d'être (bien) accompagné(e).

La procédure a bien sûr il y a des propositions.
Voyons une possibilité qui est adaptée pour travailler sur un certain type de situation qui pose problème. (adaptable à presque tout désagrément)

Je choisis de vous décrire un squelette qu'il est simple de résumer, il est (sans parler de Principe universel) : Passe-partout.
Le problème est aussi qu'il est très lourd dans son ossature.
Avec un thérapeute, il peut y avoir des raccourcis, des allègements.

Et si je ne peux pas donner de réponse par avance à la question :
« puis-je me débrouiller seule », c'est tout simplement que, pour que je le sache, il aurait fallu que vous me racontiez le résultat après l'avoir fait ! :D

(et pourtant, auriez-vous pu me répliquer : encore eût-il fallu que je le pusse ! :shock: )

Voici le Principe. Plus bas, un exemple.

1) si quelque chose vous dérange, vous blesse, vous effraie, vous attriste, vous agace...

2) quel jugement avez-vous sur la question, qui sous-tend cette réaction ? (il faut bien préciser l'opinion qui est sous-jacente)

3) quels sont les arguments, quelles sont les preuves sur lesquels votre jugement s'appuie ?

4a) y a-t-il des informations que vous n'avez pas recherchées, ou bien que vous avez laissées de côté (dont vous n'avez pas tenu compte pour certaines raisons) dans votre appréciation ?

4b) quelles autres opinions, avis, jugements sont-ils possibles sur cette question ? quelqu'un d'autre que vous, par exemple, pourrait avoir un tel jugement ? cherchez à les développer tous

5) quel indice de confiance (en %) accordez-vous à chacune des hypothèses ? (total > 100 possible)

6) quelles sont les conséquences qui découlent du choix de l'opinion, du jugement sur la situation, que vous avez fait initialement ?
Même question pour chaque option.
Allez jusqu'au bout de cette question.

7) Vérifiez si vous maintenez votre opinion, votre jugement ; cette fois non pas du fait seulement de sa crédibilité à vos yeux, mais aussi en tenant compte des conséquences !

8) Enfin : examinez votre réaction (par exemple, être dérangé - chasser l'intrus ; être agacé - entrer dans une grande colère ; être honteux - fuir ...)
et examinez si votre réaction n'est pas trop radicale
Puis choisissez le cas échéant de déterminer une réaction plus adaptée, plus pondérée, qui pourrait la remplacer.

Voici l'exemple.

1) J'entre dans la pièce. Les deux filles à gauche se mettent à rire, à glousser. Je suis vexé, je leur dis : « pauvres idiotes ! »

2) elles se moquent de moi, elles me méprisent
(c'est ce que j'ai ressenti en entrant qd elles ont ri)

3) elles ont regardé vers moi (et pas ailleurs) lorsque je suis entré et se sont mises à rire juste à ce moment
de toute manière elles ont l'air de se prendre pour des filles importantes
... et j'ai l'habitude qu'on se moque de moi, je sais par expérience que les gens sont méchants
je sais aussi que cela m'arrive souvent, à moi, spécialement

4a) je ne sais pas ce qui se passait avant que j'arrive (mais elles sont là depuis probablement assez longtemps) ; si je ne suis pas le centre du monde, elles avaient sans doute une discussion en cours avant que je n'apparaisse (je n'ai tenu compte que de ce que j'ai vu/entendu et à partir de mon entrée)

4b) oui, quelqu'un d'autre aurait pu croire qu'elles viennent de se raconter une bonne blague sans rapport avec les personnes présentes ; ou que l'une a raconté à l'autre ce qu'un garçon lui a dit hier dans le bus

5) finalement 70 % pour se moquer de moi
15 % pour une bonne blague et 40 % pour un truc qu'elles se racontaient

6) je vais passer pour un type qui n'a pas d'humour, ou pire pour un détraqué qui les agresse comme ça
si je fais confiance à un truc qui les faisait rire par hasard, je peux rester plus serein, je peux les regarder pour le plaisir ou leur souire ou un truc comme ça, et passer pour qqn de sympa

7) finalement bien que je croie que c'est quand même plus probable que je soie moqué, je préfère pencher pour l'idée qu'elles se sont raconté des trucs de filles, parce que d'abord ce n'est pas si grave et qu'en plus ça va me mettre beaucoup moins mal si je privilégie cette hypothèse, ça va m'éviter de me tracasser et de passre pour un insensé, en plus après c'est sûr qu'elles chuchoteraient sur moi pour de bon

8) si j'ai mal réagi je peux inverser (ou sinon pour la prochaine fois)

par exemple si c'est rattrapable je vais le faire en les abordant et en faisant une petite remarque sympa

si c'est trop tard, je verrai à retenir ma réaction la prochaine fois...
 
katia (zoulouk)

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Un exemple du même style vécu récemment :
Au moment des aux revoirs, après une fête, où tout le monde se quitte en se faisant la bise, un gars me dit le plus sérieusement du monde, quand tu auras réfléchi à tous tes défauts et que tu les auras corrigé, je te ferais la bise et pas avant.

J'étais sidérée. Je ne me suis pas sentie bien. Je me suis dit que ce gars était un c... Qu'il m'en voulait personnellement, genre attaque gratuite.

Je n'ai pas eu le temps de répondre qu'il avait filé dans sa voiture.

Immédiatement j'ai demandé à un voisin s'il avait fait la bise à d'autres. Réponse non, sauf que j'étais la seule à qui il avait fait une réflexion.

Première étape : prise d'information.

deuxième étape : je me suis dit que c'était quand même un c... Et que finalement s'il avait envie d'être désagréable, c'était son affaire, et que c'est lui qui avait le problème.

Troisième étape que c'était donc une broutille.

Bon, ça duré quelques minutes.

Quatrième étape, aujourd'hui en écrivant, j'ai compris ce qui avait vexé ce monsieur, une plaisanterie que j'avais faite sans agressivité.

Par contre certaines personnes (de ma famille proche) si ce genre d'événements leur arrive la digestion se fait sur des
mois, plutôt pas du tout, il y a un écroulement de la personnalité, et là il y a besoin d'aide extérieure.

Tout dépend de l'intensité émotionnelle et de notre capacité à prendre du recul, et que la technique exposée par Castorix aide à réaliser.
 
toulousaine

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Bonsoir Katia, Castorix,

Oui, il nous arrive à tous, de rencontrer ce genre de désagrément avec les autres et bravo pour ta capacité à vite balayer l'événement.
Dommage Castorix, que cette procédure ne puisse se faire seule, cela me fait penser au questionnement socratique qui remonte jusqu'à la question fondamentale....bon ça vaut le coup d'essayer quand même, et puis je ne connais pas de bon thérapeute par chez moi, qui ferait ce genre de travail. J'en viens de plus en plus à me dire qu'il faut compter avant tout sur soi-même, car qui d'autre nous connaît le mieux?
 
valikor

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si en plus tout naturellement tu te fous complètement de ce que peuvent dire sur toi des gens que tu connais à peine, ça va encore plus vite....
 
katia (zoulouk)

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Toulousaine, si vous deviez réparer votre voiture, faute de budget par exemple, et que vous deviez identifier la panne, commander la bonne pièce, et remplacer celle ci, ce serait peut être possible, sans doute compliqué si vous ne connaissez pas la mécanique.

Ou autre exemple, si vous aviez dû apprendre à lire toute seule... c'est toujours possible. Il est aussi possible de s'aider de l'expérience des autres dans ce domaine.
Généralement on gagne beaucoup de temps.

Toujours est il qu'on cohabite avec soi-même à chaque instant et à chaque moment, et que l'on peut décider de cohabiter le mieux possible avec soi, et déjà travailler cela tout seul, et peut -être voir un spécialiste en cohabitation intérieure si cela s'avère nécessaire.
 
katia (zoulouk)

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Le problème du dire des autres, Valikor, c'est d'y accorder un crédit et de risquer de s'en trouver déstabilisé.

Les autres racontent ils toujours des conneries, je n'en suis pas sûre du tout.

Pour moi, il est nécessaire d'examiner un minimum la situation, de façon très brêve, car sinon comment je fais pour tenir compte un minimum de la reflexion des autres, même que je ne connais pas ?

Dans ce cas cité plus haut, effectivement il n'y avait rien de très intéressant à retenir et donc on peut s'en foutre, et qu'il me fasse la bise ou pas, peu importe.
 
surderien

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toulousaine à dit:
J'en viens de plus en plus à me dire qu'il faut compter avant tout sur soi-même, car qui d'autre nous connaît le mieux?

finalement qui suis-je moi même ?

la personne que je me suis librement construite ou celle que les autres m'ont façonné en miroir ?

8)
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