Bonjour,
Je réchauffe le sujet. Lisez mieux ce qu'avait écrit Magilius, c'est lui qui cite le texte qui fait loi !
StargateRobin, être hypnothérapeute c'est d'abord être psychothérapeute ; et encore je me permets de commenter : avant de choisir parmi ses meilleures recettes, un cuisinier doit d'abord apprendre à cuisiner en général, et si possible devenir génial et réputé !
(c'est pourquoi je crois que la formation de psycho est tout simplement incontournable si on suit la direction que tu dis vouloir prendre).
Allez, je cite le Quotidien du médecin, pour en remettre une couche :
Bonne lecture et faites-en votre profit ! surtout si vous avez cinq ans d'installation et voulez être assimilé, ou du moins essayer.
Le décret relatif à l’usage du titre de psychothérapeute, tant attendu depuis l’amendement Accoyer du 9 avril 2004, modifié par la loi du 21 juillet 2009, est enfin paru au « Journal officiel » (décret n° 2010-534 du 20 mai 2010).
À partir du 1er juillet 2010, l’inscription sur le registre national des psychothérapeutes « est subordonnée à la validation d’une formation en psychopathologie clinique de 400 heures minimum et d’un stage pratique d’une durée minimale correspondant à cinq mois ». L’accès à la formation est « réservé aux titulaires d’un diplôme de niveau doctorat donnant le droit d’exercer la médecine en France ou d’un diplôme de niveau master dont la spécialité ou la mention est la psychologie ou la psychanalyse ».
La formation doit permettre d’acquérir et de valider des connaissances relatives au développement, fonctionnement et processus psychiques ; aux critères de discernement des grandes pathologies psychiatriques ; aux différentes théories se rapportant à la psychopathologie et aux principales approches utilisées en psychothérapie. Les établissements autorisés à délivrer la formation « sont agréés pour quatre ans » par les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur.
Avant toute utilisation du titre de psychothérapeute, le professionnel devra s’inscrire sur la liste départementale du registre national des psychothérapeutes. Le texte précise par ailleurs, les dispositions transitoires pour les professionnels justifiant d’au moins cinq ans de pratique à la date de publication du décret. Une dérogation d’inscription peut leur être accordée par le préfet du département de leur résidence professionnelle. Ces professionnels devront présenter leur dossier d’inscription dans le délai d’un an à compter de la publication du décret.
Ce décret « participera plus efficacement à la lutte contre le charlatanisme et les dérives sectaires », souligne Georges Fenech. Le président de la MIVILUDES* estime qu’environ 2 millions sur les 12 millions de Français qui ont recours à la psychothérapie, étaient exposés à un risque d’emprise mentale et d’abandon de soins conventionnels. « En effet, assure-t-il, sur les 15 000 praticiens de la psychothérapie, environ 4 500 ne justifiaient d’aucune formation reconnue. »
› Dr L. A.
* Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires
Quotimed.com, le 26/05/2010