On a l'impression que c'est une comparaison 60-30% alors que les phrases sont tournées dans des sens opposés donc ça pourrait même être les mêmes résultats!Concernant l'erreur médicale, là encore, l'écart entre la France et les États-Unis est très net. Alors que 60 % des praticiens américains estiment qu'il est inacceptable de ne rien dire, 32 % de leurs homologues français préfèrent cacher une erreur médicale si elle ne porte pas préjudice au malade.
Je trouve ça vraiment grave.Par ailleurs, dans le cas où celle-ci [l'erreur médicale] nuirait au patient, les médecins français sont 16 % à avouer qu'ils continueraient à cacher la vérité
Et en même temps si le patient va décéder lui cacher peut l'empêcher de mieux se préparer.le médecin ne doit pas être "le messager du désespoir"
Parce que c'est ne pas respecter la liberté de l'autre. Si la personne en face ne demande pas c'est une chose mais mentir à quelqu'un qui veut savoir en disant que c'est pour le protéger c'est tout simplement considérer qu'on sait mieux ce qui est bon pour lui que lui. Ce n'est pas respectueux de sa vie, de ses choix, de son libre arbitre.Dans mon enfance ma grand mère m'a souvent répété que la vérité n'était pas toujours bonne à dire...
Et j'ai malheureusement découvert depuis que certaines vérités peuvent même tuer prématurément...
Comment pourrait on alors reprocher de ne pas dire la vérité à une personne si cela permet en pratique de protéger sa vie ?
Et en gynéco-obstétrique en France continuer à faire l'examen sur le dos au lieu de le proposer sur le côté comme le font les anglais: on sait que c'est aussi efficace mais plus confortable, moins gênant pour les patientes et pourtant ce n'est pas enseigné (ou très rarement).J'écoutais en début d’après midi à la radio un gynéco obstétricien qui comparait la pratique médicale majoritaire ainsi :
Imaginons une personne qui traverserait un passage clouté en regardant que d'un coté, elle à donc de forte chance de ce faire écraser. Et tout en exposant que dans ses études il n'y avait aucune place (ou si peu) pour les aspects psychologiques (et idem pour la sexologie), que lui et ses confrères recevant des femmes dans la douleur (face au désir d'enfant notamment et en cas de complication) leur seule réponse était purement physique (chimique, chirurgical ou génétique). Ils ne soutenaient donc que la moitié de la personne, n’envisageaient que la moitié de la personne etc...
Tu sembles l'ignorer, mais les psychologues qui mènent les enquêtes sont au courant de tous ces biais et sont formés à poser des questions le plus neutres possibles et à prendre en compte ces biais.surderien à dit:L'organisation des sondages en psycho est notamment truffée de pièges ( formulation des questions, obtention de réponses variables en fonction du contexte émotionnel du moment...)
Il faut bien sûr être critique mais si on remet en cause toute étude, on avancera plus...surderien à dit:Qui sont les médecins qui ont le temps de répondre ?
A quel moment de leur journée ?
Qui répond n'importe quoi ?
Qui répond sur un coup de tête en burn out en disant le contraire de ce qu'il pratique par ras le bol du quotidien ?
Ce sondage était il rémunéré pour les médecins qui y répondent ?
Je ne suis pas d'accord avec ta conclusion. Mise à part la juste remarque de Prudence, l'étude concerne des médecins des pays occidentaux, donc même s'il y a des différences culturelles,surderien à dit:L'étude porte sur 21 531 médecins 17 547 américains et 3984 européens dans 48 pays dont 268 en France.
Sur les 268 medecins français participants, 70% d'hommes : 20% de généralistes, 13% de cardiologues, 13 % de psys et 1 à 5 % de chaque specialité diverses
Sachant qu'il y avait en 2014, 215 531 medecins français actifs inscrits à l'ordre, 268 médecins sondés me semble un effectif très faible pour autoriser des conclusions statistiquement significatives.
surderien à dit:Je suis "lecteur" assidu de Medscape USA, organisme de FMC numéro 1 aux USA sur le net et qui a créé Medcape France et je n'ai pas encore vu passer celle ci...
hibou13 à dit:sur le site medscape en premier page
Et à trouver les informations ?surderien à dit:Les médecins ont été formés à évaluer les publications +++
Oui, et justement je pense que c'est pour ça que ces questions sont intéressantes à poser.Faut aussi reconnaître que cela ne doit être une situation facile à vivre.
@Transe-Hypnose
2005-2020