Mes débuts / La peur de l'echec.

  • Initiateur de la discussion Frédéric CORRADO
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Frédéric CORRADO

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Bonjour,

Certifié praticien depuis 15 jours,
Je propose des séances à mon entourage.

Hier, entre anamnèse (1h) et séance (40 min) plus débrif 25 min, (je sais c'est pas bien mais mon sujet à tenu à en parler après - au final cela a été positif)

Bref 2h05 !!!

Est-ce normal ?
Cela va-t-il se stabiliser ? Se réduire ?
Je tiens quoi qu'il en soit, lorsque je prévois de faire une anamnèse afin de préparer ma séance, à faire une courte séance de travail "universel" (en gros par rapport au pb du sujet, demander à son inconscient de chercher des ressources internes et de les mettre en oeuvre pour commencer à insuffler un changement positif ((((ceci est un résumé bien sûr !)))))
Ceci afin de permettre au sujet d'avoir goûter à l'hypnose, puisqu'il est là pour ça, et pour moi de mettre un ancrage pour faciliter la prochaine séance.


De plus, pour l'instant, et c'est une chance, je n'ai eu que des succès...
D'accord je ne dois être qu'à une 10aine de séances.
Mais la peur de l’échec commence à devenir de plus en plus pesante :
Je m'attendais à avoir quelques échecs et je trouvais cela normal, car encore en apprentissage !
Mais justement, le fait d'avoir que des résultats positifs, pour l'instant, me déstabilise et en même temps que je prends confiance en moi, j'ai cette peur de l’échec qui grandi...
J'ai presque le besoin d'avoir un échec pour que cette pression "à la con" (pardon) disparaisse.

Vos avis ? des conseils ?
Merci :)
 
hibou13

hibou13

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Bref 2h05 !!!

Est-ce normal ?
Je te donne mon avis
Pour moi le plus dur à gérer est l'anamnèse en fonction de la personnalité du consultant. Certain, et c'est compréhensif, ressentent le besoin de s’étaler sur leur histoire.
Il nous faut cependant garder une certaine "autorité" dans le débat (avec doigté).
Ensuite, difficile de porter jugement sur la durée. C'est en grande partie relatif à ton orientation thérapeutique et à la façon de déterminer l'objectif de la séance.

Quand à la peur de l'échecs, je connais moi aussi et j'ai une façon de lutter contre.
-Il faut constamment garder en mémoire que nous ne sommes pas des dieux et que nous sommes sur un terrain humain et donc non rationnel, qu'il faut donc admettre que nous pouvons prendre une mauvaise orientation.
-Il faut toujours s'auto évaluer après une séance (même réussie), il y à toujours mieux à faire, un autre angle...
-Il faut s’appliquer à bien être clair avec le consultant sur l'objectif, d'éventuels signes d’effets imprévisibles.
-Il n'y à pas d'échecs, il n'y à que des effets attendus qui n'arrivent pas. C'est l'occasion de travailler sur sa démarche et l'opportunité d'éclaircir des choses avec le consultant.
Car en dehors d’aspects purement technique hypnotique, il c'est forcement passé quelque chose à analyser avec le consultant.

Voila ce qui me viens dans l'instant
 
jamesmamx

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Il n'y à pas d'échecs, il n'y à que des effets attendus qui n'arrivent pas. C'est l'occasion de travailler sur sa démarche et l'opportunité d'éclaircir des choses avec le consultant.

Rien à dire de plus :)

L'échec est quelque chose de positif pour le professionnel car il lui rappelle que rien n'est jamais totalement acquis.
 
moune

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Les échecs viennent du manque de motivation du patient qui est venu sans réelle conviction ou qui n'y croit pas et va mettre toute son énergie pour que ça ne fonctionne pas.,comme dirait ma prof:" les non acheteurs ou les visiteurs",le but étant de les rendre acheteurs;à vous de savoir gérer les résistances au changement.Et puis de toute manière, il faut savoir tenir compte des bénéfices secondaires: ils n'en sont pas toujours conscients.
Par contre,plus de deux heures pour une séance,il existe des formes plus rapides,regarde du côté des thérapies brèves,ou des nanos inductions
 
hibou13

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A mon avis, il n'y à pas de mauvais patient..... peut être, mais en tout cas une personne qui viens contraint par un conjoint, un parent, un contexte et qui vous défit, reste en attente, ou cherche la contradiction systématique avec vous ( si si ça existe)
J'en est même vue venir et qui savent mieux que toi, te démontre qu'il savent, que tu risque de ne pas savoir, que c'est foutu d'avance etc....
Et ben, soit tu peux avec eux conclure un pacte minimum de collaboration et alors tu peux faire quelque chose, soit non et la tu peux toujours te brosser!
Et dans ce cas, le thérapeute n'est pas forcement mauvais.
Nous (hypnothérapeute) proposons une démarche ou l'accord du consultant est primordiale, s'il ne l'est pas, il ce trompe de porte! Nous ne sommes ni psychologue ni psychiatre et le consultant doit être volontaire.
Cela n'exclu pas une négociation, une explication et une acceptation sur un objectif finalement, mais il est des cas ou c'est pas possible.
Et dans ces cas, je ne culpabilise pas, ni ne me remet en cause
 
moune

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oui je suis entièrement d'accord avec toi,essayer de les convaincre à trouver une entente est souvent une perte de temps et d'énergie,on peut les orienter vers un autre professionnel pour rester courtois,de toute manière quand le patient arrive avec des croyances il ne faut pas s'y confronter mais composer avec;maintenant avec internet bien souvent leurs connaissances sont plus approfondies que les nôtres,mais s'ils sont là c'est qu'il y a un dysfonctionnement quelque part...
 
jamesmamx

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Je préfère de loin un patient qui est radicalement opposé à l'hypnose plutôt qu'un patient qui y croit comme un remède magique.

Celui qui ne croit pas à l'hypnose et qui n'en veut pas, qu'il soit venu dans votre cabinet seul ou par la contrainte, est tout de même dans l'attente de quelque chose.
Il vient vous voir en disant "n'essayez pas l'hypnose sur moi, je n'y crois pas" ; Il vient de vous donner une information capitale et ne pas l'écouter serait pure folie.
Alors vous lui proposerez des exercices de concentration ou de relaxation, vous ne prononcerez jamais le mot hypnose ou transe. La séance prendra fin, le patient pensera toujours que l'hypnose ne marche pas mais vous aurez fait vos suggestions thérapeutiques à l’abri de toute pseudo-résistances.

Depuis que j'ai abordé une vision différente sur les patients et leurs croyances (vision acquise grâce aux travaux de Milton Erickson et Richard Bandler) j'obtiens de très bons résultats avec les patients, même "résistants".

vous pouvez consulter cet article qui présente quelques exemples de Erickson : http://www.realites-hypnotiques.fr/resistance-erickson/
 
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