Métaphore contre la peur du vide (le vertige)

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Titty

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Essonnes
Bonjour, je suis hypnothérapeute et je recherche des métaphores hypnotiques contre la peur du vide, le vertige. Pas le vertige physique, dû à une "désynchronisation" de l'oreille interne et de la vue, mais le vertige psychique, qui apparait dans une cage d'escalier fermée, juste par le fait de savoir que l'on monte (par ex.).
Merci de bien vouloir m'indiquer des ouvrages ou de m'envoyer des docs sur mon email: thjolet@hotmail.com
Au plaisir d'échanger avec vous...
Thierry
 
zorro

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Salut Titty, ce serait sympa de changer d'avatar afin de nous épargner des crises d'épilepsie, c'est insupportable cet oeil qui cligne.
 
Paul Elie

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lacaune
je vais vous répondre a coté pour essayer non pas de vous répondre mais plutôt d'essayer de vous aider a en trouver la réponse!
ce qui a mon avis vous sera plus précieux....

y as t-il un lien commun a toutes les peurs et les phobies?
qu'est ce que la peur? a t-elle une utilité?
entre la métaphore et élimination de la phobie .... que pensez vous qui sera plus efficace?
pensez vous qu'il y ai une réelle barrière entre le physique et le psychique?

vous pourrez constater que la réponse est dans la question!
je peut vous conseiller mon site! et allez visiter les guitares aussi!
et je pense que nous allons avoir des échanges constructif....
a votre service...paul.
 
Titty

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J'ai peut-être posé ma question un peu trop vite....

entre la métaphore et élimination de la phobie .... que pensez vous qui sera plus efficace?
Il n'y a aucun lien entre la métaphore et éliminer la phobie... Je demandais juste une idée de métaphore pour amener le patient à me parler de sa phobie justement. Mais bon, ça je saurais le faire. Je chercher plus un moyen de faire aller mieux sans mettre le doigt sur ce qui fait mal.
y as t-il un lien commun a toutes les peurs et les phobies?
Je ne sais pas, mais je ne pense pas qu'il y ait un point commun à toutes les peurs et phobies. Les origines peuvent, d'apres moi, être diverses et variées avec peut-être le fait qu'un trauma soit arrivé dans la petite enfance(à prendre au sens large).
qu'est ce que la peur? a t-elle une utilité?
Je pense savoir ce que c'est que la peur (pas trop de temps de développer pour le moment) et quelle peut-être son utilité. Mais lorsqu'elle devient handicapante dans la vie de tous les jours, il est souhaitable de pouvoir la gérer.
pensez vous qu'il y ai une réelle barrière entre le physique et le psychique?
Oui, je pense qu'il y a une grosse différence: le vertige physique est dû à un problème de l'oreille interne qui sucite une petite opération. Le résultat de ce pb fait que l'oreille interne (centre de l'équilibre) et la vision ne peuvent pas (plus ou moins) se mettre en accord sur la position réelle du corps, d'où ce vertige qui apparait et qui se résume souvent par une attirance par le vide (mais obligatoirement la peur...). L'hypnose, dans ce cas, n'y peut pas grand chose, si ce n'est que de décontracter la personne. Dans le cas psychique, une personne aura peur dans le simple fait de monter un escalier dans une cage d'escalier fermée. Le simple fait de savoir qu'elle prend de la hauteur lui fait peur. C'est ce cas qui m'intéresse.
J'ai bien compris votre démarche pour me faire trouver par moi-même la réponse à ma question, mais je ne pense pas avoir les mêmes points de vue sur la façon de faire en hypnose thérapeutique. Je vous remercie en tous les cas pour cette première approche.
Je suis preneur pour les sites...
A plus tard et encore Merci
Titty
 
Paul Elie

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lacaune
oui vous avez raison, mon approche thérapeutique est très différente....je me démarque totalement de l'analyse et de la psychothérapie.....
que je considère , ne le prenez pas mal!.... comme une perte de temps! :D
l'ayant étudié en surface .... je l'ai abandonné après avoir été formé a l'hypnose thérapeutique.....
c'est un chemin que de nombreux confrères font au vu des résultats!
mais qui demande un ouverture d'esprit certaines! car pour en accepter la validité il faut faire table rase sur les idées( certaines!) pre-concues venant de la psychologie!
 
Titty

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Bonjour Initial, non, rien à ce jour... j'ai obtenu quelques pistes mais rien de bien concret... L'impression que chacun veut garder ses infos...
Dommage...
 
corfinas

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Hello,

Perso, j'ai surtout l'impression que le problème est trop vaste pour être solvable avec une métaphore miracle.

a+
 
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Salut Titty, Cofinas

Serait il possible de construire une métaphore à plusieurs mains?

je serai tout a fait d'accord d'explorer une piste nouvelle..

A vous lire?
 
Titty

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Bonjour, oui c'est une excellente idée.
Je sais que, comme le dit Corfinas, qu'une métaphore miracle (si cela existe d'ailleurs... :shock: ) ne s'applique pas, puisque les raisons sont multiples. Mais il y a des métaphores génériques quand même, qui vont dans le sens, dès lors que l'on a cerné le pb du patient...
Au plaisir, Initial...
 
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Hello..

Voilà sur quoi j'ai travaillé.. merci pour les corrections en retour.. au plaisir..

METAPHORE SUR LE SYNDROME DU VERTIGE

Il était une fois dans une galaxie très lointaine, un petit prince qu’on appelait khamara. Son nom avait une origine très particulière car il signifiait « dont le diviseur est zéro ».
Il habitait sur une toute petite planette perdue au fin fond de l’espace à des milliards d’années lumières de la terre. Elle portait le nom de la planète « AMANTA » qui veut dire infinie.
Son royaume était tellement petit, qu’il n’avait qu’à faire demi-tour sur lui-même pour être rapidement à la limite de son royaume.
Et son savoir était immense, il connaissait tout sur tout, avait tout connu, tout vaincu, tout perçu, tout percée. Que sais-je encore.
Notre petit prince avait cependant tout le nécessaire sur sa planète et possédait une superbe lunette astronomique qui lui permettait de regardait et d’analyser tout ce qui se passait sur les autres planètes et satellites qui gravitaient tout autour de lui.
La particularité de ses connaissances était la traduction des chiffres. Car sur ça planète on ne comptait que jusqu'à 9 et après le neuf. Plus rien on recomptait en doublant le 1, c'est-à-dire onze douze, treize etc... Mais jamais le zéro était utilisé. Il avait était oublié quelques part, mais où ? Nul ne le savait.
Mais voilà, notre petit prince souffrait en silence d’amour… un amour quasiment impossible, car voilà il avait découvert à des millions d’année lumière de sa planète, une étoile lumineuse, et immense sur laquelle il avait pu observer une belle princesse.
Elle aussi l’avait remarqué, car visiblement elle aussi passée de long moment à l’observé à travers sa propre jumelle astronomique... Un jour même elle lui avait écrit son nom sur un panonceau, je m’appel « SHÜNYA » qui signifie nombre ordinaire de zéro, ou encore le vide l’absence, le néant de rien
Et tous les jours, notre petit prince regardait de longues heures à travers sa jumelle car c’était son passe-temps favori, et de toute façon, il n’avait rien d’autre à faire qu’à scruter l’immensité de la galaxie.
Mais voilà, notre petit prince souffrait… Il avait une peur secrète, le sens du vide, du néant de rien. Une certaine forme de vertige, provoqué par la nouveauté et ses promesses, mais aussi de la peur de l’inconnu et de la transgression.
Personne avant lui avait quitté la planète… et alors qu’il pouvait se surprendre à imaginer quitter son royaume pour rejoindre sa bien-aimée, alors la peur de manières surprenante et troublante, l’image à la fois terrifiante et irrésistible du précipice, du vide qui ne voyait pas, le paralyser.
Il se voyait tel un spectateur, imaginant sa chute encore plus spectaculaire, mais amusant les autres, qui eux, avaient anticipé la catastrophe retardée.
Mais voilà, le point de fuite pour quitter sa planète et rejoindre sa bien-aimé étant théoriquement à l’infini, cela lui semblait inimaginable à atteindre, car cela ne pouvait correspondre à rien.
Il savait que son but était de rejoindre « SHYNYA », et pour concrétiser son rêve, dur serait l’effort à faire pour éviter l’origine de cette peur répandue dans tout son corps.
Mais il pensait que si il quitter son royaume, son voyage serait aussi le point de départ vers quelque chose de nouveau mais aussi, lui procurerai surement le développement prodigieux d’une nouvelle vie.
Lorsqu’il regardait à travers la lunette astronomique, tous les points que faisaient les différentes planètes avaient une réalité réelle, sauf sa propre planète car il ne la voyait pas. Il y avait grandi dessus, et maintenant elle était devenue son point de fuite. Mais pour réaliser cela Il souhaiter se libérer de cette peur qui était lourde et parfois obscure

Jusqu’à ce qu’un beau jour, notre petit prince qui n’en pouvait plus d’amour, décida de prendre en main son destin. Il se mit alors à raisonner sur les réelles motivations qui l’empêchaient de quitter sa planète pour retrouver sa princesse.
Cet alors qu’il se rappela d’un dont précieux que lui avait fait son père.
Un symbole, un tout petit rien, un petit objet encore 10’000 milliards plus petits que sa planète … Il était comme un petit serpent qui se mord la queue. D’ailleurs la tête venait former comme un huit couché. Et quelque fois il faisait un rond parfait, comme une des nombreuses planètes qu’il avait pu observer
Et il se mit à repenser aux recommandations que sont père lui avait fait.
« Comment peut-on admettre que l’on manipule un objet symbolique. Ici un point représente une fuite impossible. Le point de fuite, lui permet aussi en effet de mettre le doigt sur l’infini, et rend ce point à l’infini, infiniment inconnu.
Et si cela provoque en toi, le même malaise sur le fait que tu manipules le symbole. Ce symbole qui correspond au vide. «
Alors en lui, tout s’agitait, il imaginait Le précipice qui se traduisait par la peur du monde, du symbole et de la représentation abstraite dont il se faisait.
De quelle nature peut être cette peur ? La manipulation de cet objet symbolique sans référence créer en moi un vertige devant la possible contamination par le vide.
En plus de sa perte de sens, il craignait aussi sa propre disparation.
Alors, le symbole avec son pouvoir inconnu apporté en lui une certaine contradiction, il affecter sa cohérence logique.
Et si l’utilisation du symbole était contradictoire à la vie ? Comment ne pas craindre que son utilisation me mène à des aberrations. A cette peur irrationnelle.
Comment l’utilisation du symbole vide de sens et incohérent, peut m’apporter la solution à mon problème particulièrement difficile et m’ouvrir des horizons entièrement nouveaux.

ET à cause de cela,
Notre petit prince eut beaucoup de mal à s’endormir ce soir là. Il se souvint de toutes les recommandations que lui avait fait son père sur l’utilisation de ce symbole… d’ailleurs il en avait oublié le nom. Et puis le souvenir fit surface dans sa mémoire.
Son père l’avait appelé Zéro, ou infinie.
Comment l’utilisation du zéro puisse poser un problème ou pire, provoquer une peur ou un rejet ?

Et à cause de cela,
Au petit matin, après une nuit bien agitée, le réveil fut précédé d’un moment euphorique.
Il était décidé, il allé se servir du symbole.
Pour lui, il était une évidence, il était la clef du succès opératoires qui semble justifier pleinement son utilisation.
Il pouvait grâce à lui, surmonter ses craintes et ses doutes. Grâce à lui, le vide n’existait plus. Il était devant ses yeux matérialisé par cette roue, cette ronde, ce vide et son contour, qui sécurisait le vide tout autour, et lui permettait de reconsidérer la possibilité de traverser l’espace qui le séparait de son bien aimé.
Mais rapidement il fut rattrapé par une phase de doute, au prix d’une longue conversation interne et qui lui sembler douloureuse.
L’ambigüité, provoqua à nouveau la peur du vide et du vertige devant les possibilités nouvelles offertes par le zéro.
Et à cause de cela,
La journée fut longue et tiraillée d’angoisses.
Comment éviter de montrer le point de fuite. Il est le plus souvent caché par une autre étoile, ou une pluie de météorites ??
Jamais il n’apparait clairement, explicitement fixé en tant que point.
Parfois, il est rejeté dans le reflet incertain d’une aurore boréale et alors il est confondu, ou quelques fois on l’imagine à peine au lointain au travers des brouillards galactiques.
Alors que lorsqu’il reprit sa lunette astronomique pour regardait sa belle, il l’a vu qui s’impatienter d’amour.
En contemplant l’espace, il y vu 3 dimensions. Ses pieds sur sa planète située devant lui, les étoiles devant son œil, et sa princesse sur sa planète lointaine.
La confusion de la distance lui procura cette sensation de vertige. Il resta attiré par l’infini tout en regardant ses pieds sur sa planète.
L’introduction de la limite provoquait en lui une réaction de refoulement qui se traduisait par une peur engendré par un double vertige…
Jusqu'à ce que finalement il décida de domestiquer le symbole, mais la mission était aussi délicate et passionnée que controversée.
Sa motivation était de donner un sens à cet objet nouveau de façon claire. IL voulait trouver la solution, qui lui donne une réponse à ses peurs dans tous les cas de figure.
Le prix de sa peur était un passage mystérieux par un monde imaginaire, totalement inconnu. Il fallait admettre que la manipulation du symbole, pouvait se faire que d’après des règles connues, mais cela impliquait, un résultat dont il ne connaissait rien.
Il comprit qu’il pouvait prétendre à une vie meilleures par l’attention que provoquer cette peur puisqu’elle favoriser sa compréhension du monde.
Il eut alors une intuition particulièrement hardie, une pensée « sauvage » qui allait révolutionner sa vie.
L’utilisation du zéro, c’est-à-dire du symbole devait marquer une place vacante dans l’ordre des chiffres. Il pouvait signifier le point, le trou, mais aussi la totalité et même l’infinie.
Il venait de comprendre le lien entre le zéro et l’infini, l’un étant inverse de l’autre dans le raisonnement. La sorcellerie consistant à voyager au-dessus du vide pendant quelques instants pour retrouver la terre ferme avec aisance.

Et depuis ce jour là,
Il comprit que la fiction ne peut exister que d’après des principes admis. Elle lui avait permis de trouver une solution parfaitement réelle.
La peur prépare à la résolution. Elle provoque une reconsidération du vide. Une nouvelle interprétation du danger, avec le résultat que la course au dessus du vide, semble continuer sur un pont suspendu dont l’existence est révélée à travers un brouillard.
Le prix à payer est de faire confiance à l’univers généreux et libre.
Il se sentit alors léger et précis, même à la limite de son existence.
L’usage du symbole zéro avait le même statut que les autres nombres qu’il connaissait. C’est à-dire qu’il représentait une quantité, mais aussi en l’occurrence que celle-ci est nulle.
Le fait d’enlever zéro ne dérange personne, et même si on doit l’ajouter on admet que c’est possible que le résultat soit un autre monde.
Il venait d’aboutir comme par enchantement avec facilité à un résultat correct.
Ce symbole à fois ambigüe, sémantiquement incertain, mais aussi diaboliquement efficace, ce point mystérieux à l’origine d’une vision de l’espace radicalement transformée.
Avec sa profondeur, il ajoute maintenant une nouvelle dimension à son univers et lui donne un réalisme saisissant.
Il reprit alors, sa jumelle astronomique, et lorsque son regard croisa sa belle, il lui fit de grands signes, pour lui faire comprendre, qu’il la rejoindra bientôt...
Et depuis ce jour là…
 
surderien

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Pas le vertige physique, mais le vertige psychique...


Une belle induction hypnotique à débuter chez le consultant en travaillant sur ce ressenti :

quelle différence entre vertige physique et vertige psychique ?

Quels éléments amènent à ressentir le vertige "psychique" ?


Induction à poursuivre en travaillant sur la construction du ressenti...

du zéro ressenti au ressenti infiniment grand...

une exploration astronomique métaphoriquement passionnante !


:lol:
 
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Bonjour,

Voilà une métaphore que j'ai construit sur le sujet "L'apprentissage et facile et motivant"

Elle curieusement fonctionnée sur quelqu'un qui avait des vertiges physiques.. Comment ??

La personne ne pouvait par marcher sur un pont, et puis curieusement après lui avoir livré cette métaphore, elle à fait une course à pieds quelques jours plus tard, dont le tracé emprunteé un pont ferrovière..

Elle m'a racontée qu' au moment ou elle arriver à ce pont, elle était en tête de course.. puis lorsque le pont c'est présenté, elle a ralentie sa cadence..et puis elle c'est faite doublée par deux autres concurents, puis finallement à repris son rythme de course, et sans ce poser la question elle a traversée ce pont.

Curieusement elle a finie sa course troisième, mais quand elle m'a racontée son histoire, j'ai étais agréablement surpris de son assurance..

Peut-être ou peut-être pas, que cette métaphore fonctionne aussi pour le vertige dans certain cas.. A vous de me le dire..

A vous lire..
Merci

C’est comme cette histoire, que l’on m’a raconté

… Il était une fois, dans une contrée inconnue et sauvage, une couvée de 3 jeunes oisillons qui étaient nés dans un magnifique arbre très haut et très fort… c’était un arbre fier et robuste avec de belle proportion qui trônait sur un sommet d’un piton rocailleux… au plus profond d’une forêt... Et tout au sommet de cet arbre on pouvait découvrir toute l’immensité de la foret qui s’offrait à perte de vu,
Tandis que les jours de grand beau temps, on pouvait apercevoir quelques fois, maintenant le reflet de la mer tout au loin... que de beau moment d’émotion…
Il y avait ce joli oisillon qui était le 2eme nait d’une couvée de 3 œufs... Il n’était pas le plus fort de sa fratrie, mais il était tout de même très vif et très beau..
Et comme chaque jour, lorsque l’aurore naissait, le soleil apparaissait avec ses doux rayons orangés, et irisés toute la forêt de multiples couleurs…
Et, le papa et la maman oiseau partait à la recherche de nourriture pour leurs petits. Ils allaient et venaient sans cesse, sans interruption.. 1 fois, 2 fois... 10... 100 fois ou peut être 50 fois... que sais-je, je ne sais pas... je ne sais plus... ??
Et comme toujours, et durant tout le jour... du matin au soir, du lever au coucher, avec attention et dévotion, inévitablement, infatigablement, inlassablement et prévisiblement ils revenaient au nid. Chacun a leurs tours, quelque fois ensemble, ou bien l’un après l’autre, l’un sans l’autre les deux ensembles. Par la droite ou la gauche… pour leurs apporter la becquer.
Notre petit ami, le cadet, le deuxième, l’entre deux, l’un d’autre eux... se démener tant bien que mal, entre sont grand frère, qui était très vigoureux et rapide, et son petit frères, qui lui par de sa plus petite taille bénéficier de beaucoup plus d’attention de ses deux parents …
Et pour saisir, sa ration de vermisseaux …il bataillé fièrement et durement avec son grand frère en étirant son petit cou le plus possible, afin d’accéder au bec de ses parents,
Tandis que son grand frère, qui le dépassait d’une tête n’avait aucun effort à faire pour saisir promptement chaque victuaille apporté par les parents, quant au plus petit, lui n’avait pas grand-chose à faire, car les parents attentionné, lui apporté beaucoup plus de soins afin qu’il grandisse, et puisse acquérir, autant de force que ses deux ainés...
Les jours … et les nuits s’écoulaient tranquillement….et nos trois petits amis grandissaient rapidement… et ils prenaient de plus en plus l’apparence de beaux et magnifiques oiseaux, tellement bien qu’il était devenu impossible, de différencier le 3eme du 1er ; le deuxième du troisième, l’ainé du cadet … le grand, du petit,
Ils avaient déjà, toutes leurs belles plumes de couleurs bariolées et multicolores, et ils faisaient des battements d’ailes, comme des exercices, ou des entrainements, qui laissaient présupposer, qu’ils seraient bientôt prêts, à découvrir le monde, et voler de leurs propres ailes..
Et jusqu’à ce qu’un beau jour, les parents partirent au levé du jour, comme d’habitude, et notre trois amis qui était presque devenu des adultes beaux et forts, guettèrent toute la journée le retour de leurs parents… A la tombée de la nuit, après des heures, des minutes, des secondes, des lustres d’attente, à leurs grands soulagements, les parents arrivèrent enfin,
Et à cause de cela, nos trois petits qui n’avaient rien avalé de la journée étaient affamés...mais tellement rassurés... Cependant les parents leurs avait tout de même ramené à chacun une magnifique petite chenille pour les sustenter...
Et à cause de cela, nos trois petits, s’endormir ce soir là, le ventre à peine, un plus plein que le fond d’un verre… d’eau claire...
Et à cause de cela, la nuit fut longue, froide, et elle fut rythmée par les gargouillis, et par les grognements d’estomacs de nos trois amis, et ils eurent vraiment beaucoup de mal a trouver un sommeil profond et réparateur….
Nos trois petits comprirent que quelque chose se passait... mais n’en comprenez pas vraiment le sens … pourquoi... tant d’absence... pourquoi nous laissent- ils tout seul…
Enfin le jour se leva, une douce lumière commença par envelopper l’horizon, le ciel s’éclaira, les étoiles s’éteignirent tout doucement, les unes après les autres, peut être la plus grosse en premier, ou peut être pas, et la lune partit se coucher derrières les montagnes...
Le soleil puissant et généreux, vint caresser notre arbre ou habitaient nos trois petit amis et les enveloppa d’une douce chaleur … réconfortante, rassurante, et énergisante…
Ce matin là... les parents … passèrent un long moment à épouiller leurs petits, lissant leurs plumes, nettoyant les canules, …...et nos trois amis en firent de même... comme ci que un grand jour était arrivait
Et puis... les deux parents, se perchèrent sur le bord du nid... et commencèrent a battre des ailes... doucement... tranquillement, et puis de plus en plus vite… de plus en plus fort... faisant s’envoler du nid... des brindilles … nos trois beaux oiseaux comprirent que par ces mouvements d’ailes, les parents les inviter à les imiter..

Il eut un grand frisson dans l’air qui traversa nos 3 petits amis... et ils étaient devenu très grand d’ailleurs... car malgré leurs interrogations et leurs questionnements, ils se mirent à imiter tant bien que mal leurs parents... Cela dura de longue minutes...des heures peut être ou peut être pas... et sans se rendre compte... nos amis commencèrent petit à petit à décoller du nid... par petit rebond tout d’abord... mais rapidement ils purent constater qu’ils pouvaient rester en suspends quelques minutes au dessus de leur nid...

Cette expérience était exaltante et stimulante... une nouvelle sensation de liberté, une victoire, …
Jusqu’à ce que finalement, ils comprirent que le moment de découvrir le monde était arrivé...
Alors que la maman oiseaux s’élança d’un mouvement gracieux hors du nid, le papa oiseaux invita ses enfants, d’un petit coup de bec affectueux à quitter le nid... et nos trois compères, tour a tour, se laissèrent guider en toute sécurité à la découverte de cette nouvelle expérience...
Ils prirent leurs envoles, timidement au départ, maladroitement peut être ou peut être pas, et rapidement se mirent à virevolter, tourniqueter, planer derrière leur parents qui maintenant leurs montrait le chemin à suivre qui était maintenant tout tracé devant eux.

Et depuis ce jours... nos trois amis sont de très beaux et fiers oiseaux, libres et courageux qui ont choisi de vivre leurs propres expérience de la vie dans la forêt... peut être tout près ou peut être un peu plus loin de leurs parents dans des arbres voisins…peut être, car je ne sais pas... ou je ne sais plus... et il parait même qu’ils ont fondé leurs propres famille et …
 
surderien

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Peut-être ou peut-être pas, que cette métaphore fonctionne aussi pour le vertige dans certain cas.. A vous de me le dire..

En racontant l'histoire de cas de malades précédents je constate souvent en entretien une compréhension par un nouveau patient, sans qu'en fait j'je détaille ou que j'analyse ( et que surtout je n'explique pas trop ! mais que je "raconte" le plus simplement le "cas" )

comme quoi on peut construire trés simplement une "métaphore" spontanément à partir du "contenu" d'un entretien précédent qui a fonctionné, et que rien qu'en étant "re-raconté" il marche encore ...

sans détailler le "contenu", le truc, la technique, qui a marché et qui remarche...

8)
 
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merci surderien de ta participation..

je compte pas m'arreter là, je ressens le besoin de partager.. mais je reste assez sur ma faim, quand je lis les differents post..

C'est vrai qu'il est plus facile de détruire que de construire.. mais hélas cela ne fais pas parti de mes principes..

A bon entendeur.. je veux bien partargé, mais je ne trouve pas beaucoup de partage..

L'empathie serait-elle une maladie chez les pratiquants?

Aidons-nous pour aider les autres.. et soyons indulgent envers nous même comme nous souhaiterions que les autres le soient..
 
jeangeneve

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là bas,
humm,
personnellement je vous trouve créatif:
je suis admiratif, je me dit que je suis incapable de pondre un truc comme ca.
je ne suis pas sur que cela soit donné a tous le monde:
bravo et désolé moi hélas je n'est donc rien a partager.
il me reste a encourager
en effet que vous soyer en formation et que vous travailler "déjas" comme ça , je pense que cela promet.
bon, je ne suis pas certain que je soit une personne qui pourrais juger.
pour le partage je pense que vous pourriez vous inscrire au groupe script bank hélas en anglais .
 
surderien

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Initial à dit:
merci surderien de ta participation..

je compte pas m'arreter là, je ressens le besoin de partager.. mais je reste assez sur ma faim, quand je lis les differents post..

C'est vrai qu'il est plus facile de détruire que de construire.. mais hélas cela ne fais pas parti de mes principes..

A bon entendeur.. je veux bien partargé, mais je ne trouve pas beaucoup de partage..

L'empathie serait-elle une maladie chez les pratiquants?

Aidons-nous pour aider les autres.. et soyons indulgent envers nous même comme nous souhaiterions que les autres le soient..

Initial, sur ce forum

il y a ceux qui lisent...

et il y a ceux qui ne postent pas...

il y a ceux qui méditent et qui postent comme ils pensent

il y a des pratiquants qui postent pour faire empathiquement plaisir

il y a ceux qui postent pour entretenir la controverse contre-empathique

il y a ceux surderien qui postent au feeling pour entretenir le feed back

il y a les ultra high cyber trop qu'on en est largué


Mais tout çà c'est bien de l'hypnose empathique/contre-empathique ?



Que dire de votre script hypnotique ?

Je dirais un peu comme jeangeneve : c'est vous qui serez le mieux placé pour le tester, si vous l'avez écrit dans un but précis !

la phraséologie hypnotique peut toujours s'améliorer...

Et l'inconscient de votre consultant sera le mieux placé pour le ré-écrire à partir de son contenu pour le comprendre encore mieux !

8)
 
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