Nausée et hypnose

  • Initiateur de la discussion laurenzo
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laurenzo

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Bonjour à tous,

Je vais essayer de résumer ma situation rapidement. Ca fait environ 10 ans que je souffre de nausées, fatigue, oppressions... sans explication. Ces symptômes sont survenus à la suite d'une période de gros stress (je passais des concours), au moment où finalement la pression aurait dû redescendre.

Depuis tout ce temps j'ai fait:
- Une analyse pendant 2 ans à raison de 3 séances par semaine,
- Une thérapie EMDR pendant plus d'un an avec environ 1 séance tous les 10 jours.
- Plusieurs thérapies par l'hypnose (parfois 10 mois), essentiellement en hypnose ericksonnienne.

Force est de constater que je n'ai pas eu de résultat avec toutes ces thérapies, les symptômes sont toujours là et je commence un peu à me décourager. Le fait est que je n'ai pas vraiment d'explication 'évidente' pour tous ces symptômes donc pas évident d'avancer en thérapie.

Je lis assez souvent ce forum et je vois qu'il y a différentes écoles de thérapie qui y sont représentées. C'est la raison pour laquelle je tente ce message en espérant que quelqu'un aura une idée qui me permettra d'avancer.

Merci d'avance pour votre aide !
 
xorguina

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laurenzo à dit:
Salut Xorguina,

xorguina à dit:
Bonjour Laurenzo,

En lisant tes échanges, je m'apperçoit que ce manque de confiance est bien tjrs présent .

Inférieur c'est un jugement que tu portes sur toi !
Te sentir ainsi c'est un senti/ment qui te ment .
Les senti/ments sont des ressentis inscrits, ancrés en nous .

Au fond, j'aime à penser que tu ne le pense pas, que c'est juste un senti/ment difficile à alcher prise ,mais que ce n'est pas toi .

Tu es bien plus qu'un senti/ment d'infériorité....laisse le là ou tu penses qu'il doit être...à la prépa....comme s'il avait été la fin de la prépa , de l'école qui t'a appris, ancré des connaissances, souvenirs et senti/ments ,pour te préparer à te souvenir du vrai toi .

Celui que tu as tjrs été et qui est plus "fort" qu'une éducation qui aurait fini par te mentir (senti/ment), par te sentir "inférieur".

Nous continuons d'agir avec toi.


Amicalement


Oui j'ai bien conscience qu'un sentiment d'infériorité est une sorte d'ancrage négatif, une croyance. Les périodes de ma vie où j'étais le plus heureux étaient celles où je me sentais fort, j'avais alors une vraie sérénité.
Avec mon corps qui déconne j'ai beaucoup de mal à retrouver cette forme de sérénité, je me sens en permanence en danger d'être "celui qui ne va pas bien" ou qui a un problème.

:arrow: Les périodes de ma vie où j'étais le plus heureux étaient celles où je me sentais fort, j'avais alors une vraie sérénité.

Je suis bien contente de te l'entendre dire, écrire...

Tu vois, il y a bien eu une période ou tu te sentais fort et où il y avait une vraie sérénité en toi !

Je comprends bien que ton corps ducoup te bloque avec cette mal/a/dit...


Ducoup tu as le senti/ment de n'être ni bien dans ta tête, ni dans ton corps.

Tu es comme bloqué, avec impossibilité d'avancer d'un côté comme de l'autre, d'où ce sentiment renforcé d'impuissance, d'infériorité.

On peut penser que c'est parce que tu n'as pas écouté quelque chose que ton corps aujourd'hui parle par le mal .

En fait on peut penser que c'est toi qui a crée celà et qu'il en va de ta responsabilité d'inverser ce processus...

Fais du bien à ton corps pour que ton âme est envie de rester .

Je sait, plus facile à dire qu'à faire....je sait, les premiers conseiller ne sont pas les meilleur....mais vois tu, nous croyons profondément en ta force et nous souhaitons , coeur et âme, que tu la retrouve vite.

Que tu te rappelles de ces moments là écrits et que tu reprennes courage et force, parce que si tu l'as été une fois, c'est que tu peux l'être encore et passer par dessus tout ça pour le vivre encore...

Peut être que quand tu passeras audelà de tout ça et que tu retrouveras cette force, ben ça te fera tilt !

Non seulement tu auras retrouvé cette force, mais par la création de cet embuche (maladie) tu auras décuplé tes forces et verra ho combien tu peux être plus que fort !
Au delà de ce que tu avais pensé...

As tu pensé que cette maladie était un test que tu t'es envoyais inconsciement pour mettre à l'épreuve ta capacité de confiance en toi, en tes forces insoupsonnées ?

Moi je le crois...

Epluche l'oignon , souviens toi et reimagine toi .

Et repose toi...ton corps à besoin de repos, écoute le...il a besoin d'air frais aussi...d'eau et d'amour...cocounne toi, aime toi .

Pour le passé, c'est pas passé si c'est trjs présent.....et pour le futur c'est ton présent qui est dans une minute trjs présent !

Souviens toi...tout ça est illusision ...la pensée est présente et c'est tout, pas de temps...et c'est l'émotion qui est inscrite dans tes muscles et qui remontent et te ment .

Si tu trouves tout ces mots trop "moralisateurs ou autres" oublie les...ton surconscient saura faire le tri de ce qui le dérange et l'arrange et qui les deux au fond feront résonnance ou pas. Je ne suis pas seule en t'écrivant tout celà.

Nous continuons à être avec toi en puissance 8 mille :wink:



 
xorguina

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Il n'y a pas de hasard, regarde ce que je viens de trouver à l'instant...je ne suis pas seule, pas de coincidence.

Elle peut être prise de plusieurs façon, mais elle est pour toi et ton surtoi, dédicace à toi mon ame(i)


 
I

Intemporelle

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laurenzo à dit:
Autant ça m'a souvent ennuyé par le passé, autant avec cette thérapie je me sens plus libre d'exprimer les choses. Je me sens à l'aise avec cette psy, pas dans le jugement alors que par le passé je pouvais avoir du mal à aborder certaines choses. Parfois je ne suis pas d'accord avec elle, elle peut émettre des idées que je ne ressens pas, qui ne me parlent pas, donc je le lui dis. Ca fait environ 1 an que l'on travaille ensemble. Selon elle, la vraie thérapie n'a commencé qu'il y a 3 mois. Avant c'était presque un duel parce que je me braquais vite et ne lâchais pas prise, je voulais contrôler le déroulement des séances. Elle a dû me recadrer 50 fois, me faire remarquer que mon esprit était ailleurs, ce qui était vrai.

Je trouve votre remarque très pertinente, c'est un réel progrès et avancée pour vous même... continuez dans ce sens... :D
 
?

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souvent on se trompe, on se rend pas compte que on perd son altérité en consultant. on perd son esprit critique.
en suite on entre dans le transfère, et on entre dans une dépendance.
et au fur et a mesure on crois que ce que l'autre a plus de valeur que ce que l'on ressens.
pas si étonnant que cela que le corps exprime autre chose.
qu'il se rebelle contre cette soumission.

vous rechercher continuellement la régression par tous les moyens possible, pour retrouver un confort qui n'existe plus .
quand vous retrouver cet état vous reculer à chaque fois un peu plus.

assumer, faites le deuil de votre confort, démerdez-vous
les médicaments sont un cache misère.
continuer a chercher la solution vers autrui au lieu d'écouter votre corps.
 
L

laurenzo

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Intemporelle à dit:
Je comprends bien vos symptômes/angoisse/impuissance, ma question est : avez-vous déjà travaillé sur ce que vous me dites dans ces termes en séance ?

Si oui, est ce toujours le problème du ressenti qui ne se fait pas ?

Nous avons déjà évoqué cette peur d'être mauvais, ce sentiment d'infériorité et ce qui en découle: un besoin de compenser cette faiblesse en étant performant et en ayant peur que les autres remarquent des fragilités. Je ne suis pas persuadé que le travail soit fini à ce niveau.

Le ressenti se fait, je peux me connecter à des situations où cela arrive.


Intemporelle à dit:
:arrow: Si je peux m'enfuir, les symptômes diminuent aussi vite qu'ils sont arrivés.

Pourquoi ressentez vous le besoin de s’enfuir d’une réunion, ou d’un restau ? qu’est ce qui provoque les symptômes décrits.

Je ressens ce besoin parce que les symptômes sont trop forts, une impression d'être en danger, que c'est intenable.
C'est un peu comme si mon état était déjà pas terrible en temps normal et qu'avec cette dimension sociale, il y avait surchauffe et que cela craquait.

Ce qui provoque les symptômes c'est le fait d'être enfermé dans cette situation, je vais alors focaliser sur l'apparition des symptômes puis sur leur renforcement. Je suis alors comme coupé du monde et enfermé dans les symptômes.


Intemporelle à dit:
N’ayez crainte d’ouvrir la porte secrète de votre être, laissez-vous aller et laisser s’exprimer cet enfant ou adolescent ou jeune adulte qui se sent impuissant, est ce le prix à payer pour vous, avez-vous peur de décevoir ? de montrer que vous n'êtes pas celui que vous avez envie d’être réellement ?

Oui il y a cette peur de décevoir.
Par exemple quand j'étais en prépa, je savais que pour bc de gens ça me donnait de la valeur, on me disait que c'était bien. Et au début de cette prépa, même si je me sentais très mal parce que dans les plus mauvais et l'impression que c'était trop dur pour moi, eh bien malgré tout je ne voulais pas lâcher ces études, je me serais alors perçu comme un loser.

Intemporelle à dit:
Vous sentez vous en confiance avec votre thérapeute ? un CV n’est que la représentation que vous vous en faites, l’essentiel est la relation thérapeutique et non les diplômes obtenus…, vous sentez vous obsessionnel de la perfection ? d’un niveau social ? d’une image ?...

Oui je suis en confiance avec cette personne, je la sens bienveillante et impliquée.

Et oui je me sens obsessionnel d'une image, me sentir faible comme je le ressens actuellement est très dur pour moi, une sorte de honte.


Intemporelle à dit:
A force de vouloir correspondre à ce que les autres veulent de nous, on fini par se perdre soi même.

Ca me semble très juste. Je travaille aussi sur ça en thérapie. J'ai globalement bc plus pensé aux autres qu'à moi-même. Je pouvais avoir peur pour mes parents alors que j'étais enfant et donc prêter attention à leurs attitudes ou discours. Je pouvais même avoir cette attitude par rapport à des profs que je sentais énervés par exemple.
L'avantage secondaire pour moi était sûrement une plus grande sérénité, si les gens autour de moi allaient bien alors l'environnement était plus cool.
 
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laurenzo

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katia (zoulouk) à dit:
Tu te sens en danger d etre celui qui ne va pas bien pour les autres

Quel est le danger là dedans même si c'était le cas ?

Le danger d'être une sorte de boulet et de voir mon image dévalorisée. Sans doute le danger d'être rejeté à terme.

katia (zoulouk) à dit:
Et à force, comme dit Jeangeneve, c'est pas un peu chiant, toutes ses thérapies et thérapeutes et aussi dans l'épuisement de chercher des solutions ?

C'est pas simple en effet. Mais je ne veux pas rester dans cet état donc je fais le maximum pour trouver une solution.

katia (zoulouk) à dit:
Se reconnecter à ses émotions, ben ça va servir à quoi ?
Qui sait ce que tu vas retrouver comme affects et alors ça pourrait etre encore plus difficile à contrôler qu'avant ?

Me reconnecter à mes émotions, eh bien j'espère que cela va me permettre d'arracher les mauvaises herbes comme le dirait Valikor.
 
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laurenzo

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xorguina à dit:
:arrow: Les périodes de ma vie où j'étais le plus heureux étaient celles où je me sentais fort, j'avais alors une vraie sérénité.

Je suis bien contente de te l'entendre dire, écrire...

Tu vois, il y a bien eu une période ou tu te sentais fort et où il y avait une vraie sérénité en toi !

Je comprends bien que ton corps ducoup te bloque avec cette mal/a/dit...


Ducoup tu as le senti/ment de n'être ni bien dans ta tête, ni dans ton corps.

Tu es comme bloqué, avec impossibilité d'avancer d'un côté comme de l'autre, d'où ce sentiment renforcé d'impuissance, d'infériorité.

On peut penser que c'est parce que tu n'as pas écouté quelque chose que ton corps aujourd'hui parle par le mal .

En fait on peut penser que c'est toi qui a crée celà et qu'il en va de ta responsabilité d'inverser ce processus...

Fais du bien à ton corps pour que ton âme est envie de rester .

Je sait, plus facile à dire qu'à faire....je sait, les premiers conseiller ne sont pas les meilleur....mais vois tu, nous croyons profondément en ta force et nous souhaitons , coeur et âme, que tu la retrouve vite.

Que tu te rappelles de ces moments là écrits et que tu reprennes courage et force, parce que si tu l'as été une fois, c'est que tu peux l'être encore et passer par dessus tout ça pour le vivre encore...

Peut être que quand tu passeras audelà de tout ça et que tu retrouveras cette force, ben ça te fera tilt !

Non seulement tu auras retrouvé cette force, mais par la création de cet embuche (maladie) tu auras décuplé tes forces et verra ho combien tu peux être plus que fort !
Au delà de ce que tu avais pensé...

As tu pensé que cette maladie était un test que tu t'es envoyais inconsciement pour mettre à l'épreuve ta capacité de confiance en toi, en tes forces insoupsonnées ?

Moi je le crois...

Epluche l'oignon , souviens toi et reimagine toi .

Et repose toi...ton corps à besoin de repos, écoute le...il a besoin d'air frais aussi...d'eau et d'amour...cocounne toi, aime toi .

Pour le passé, c'est pas passé si c'est trjs présent.....et pour le futur c'est ton présent qui est dans une minute trjs présent !

Souviens toi...tout ça est illusision ...la pensée est présente et c'est tout, pas de temps...et c'est l'émotion qui est inscrite dans tes muscles et qui remontent et te ment .

Si tu trouves tout ces mots trop "moralisateurs ou autres" oublie les...ton surconscient saura faire le tri de ce qui le dérange et l'arrange et qui les deux au fond feront résonnance ou pas. Je ne suis pas seule en t'écrivant tout celà.

Nous continuons à être avec toi en puissance 8 mille :wink:


Merci pour ton message.

Je crois qu'il y a cette notion de "quoique je fasse ça ne m'aide pas", une double contrainte comme le dirait Surderien.

Je prends un exemple:

Ces temps-ci je suis vraiment fatigué, épuisé, comme si mon corps était à bout.
- Si je reste chez moi à dormir, c'est assez peu satisfaisant comme vie, même déprimant.
- Si je sors, très rapidement je suis confronté à ma fatigue, à des symptômes, bref je me sens pas trop à ma place non plus.

Dans les 2 cas, je suis mal c'est assez déprimant et je ne sais pas trop quoi faire.
 
L

laurenzo

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******** à dit:
souvent on se trompe, on se rend pas compte que on perd son altérité en consultant. on perd son esprit critique.
en suite on entre dans le transfère, et on entre dans une dépendance.
et au fur et a mesure on crois que ce que l'autre a plus de valeur que ce que l'on ressens.
pas si étonnant que cela que le corps exprime autre chose.
qu'il se rebelle contre cette soumission.

vous rechercher continuellement la régression par tous les moyens possible, pour retrouver un confort qui n'existe plus .
quand vous retrouver cet état vous reculer à chaque fois un peu plus.

assumer, faites le deuil de votre confort, démerdez-vous
les médicaments sont un cache misère.
continuer a chercher la solution vers autrui au lieu d'écouter votre corps.

Je sais pas si c'est moi mais j'ai l'impression qu'il y a une contradiction dans ce message:
- D'un côté il ne faut pas consulter parce que ça mène à une perte de soi ou à une dépendance (je n'en suis pas convaincu d'ailleurs). D'où l'intérêt de se "démerder".
- Et d'un autre côté je devrais continuer à rechercher la solution vers autrui.

Donc finalement je comprends pas trop, faut aller vers autrui ou pas?

Perso, je ne pense pas qu'autrui va trouver la solution à ma place (je l'ai longtemps pensé) mais qu'avec son expérience, son humanité, il me guidera pour trouver la solution.
 
xorguina

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laurenzo à dit:
xorguina à dit:
:arrow: Les périodes de ma vie où j'étais le plus heureux étaient celles où je me sentais fort, j'avais alors une vraie sérénité.

Je suis bien contente de te l'entendre dire, écrire...

Tu vois, il y a bien eu une période ou tu te sentais fort et où il y avait une vraie sérénité en toi !

Je comprends bien que ton corps ducoup te bloque avec cette mal/a/dit...


Ducoup tu as le senti/ment de n'être ni bien dans ta tête, ni dans ton corps.

Tu es comme bloqué, avec impossibilité d'avancer d'un côté comme de l'autre, d'où ce sentiment renforcé d'impuissance, d'infériorité.

On peut penser que c'est parce que tu n'as pas écouté quelque chose que ton corps aujourd'hui parle par le mal .

En fait on peut penser que c'est toi qui a crée celà et qu'il en va de ta responsabilité d'inverser ce processus...

Fais du bien à ton corps pour que ton âme est envie de rester .

Je sait, plus facile à dire qu'à faire....je sait, les premiers conseiller ne sont pas les meilleur....mais vois tu, nous croyons profondément en ta force et nous souhaitons , coeur et âme, que tu la retrouve vite.

Que tu te rappelles de ces moments là écrits et que tu reprennes courage et force, parce que si tu l'as été une fois, c'est que tu peux l'être encore et passer par dessus tout ça pour le vivre encore...

Peut être que quand tu passeras audelà de tout ça et que tu retrouveras cette force, ben ça te fera tilt !

Non seulement tu auras retrouvé cette force, mais par la création de cet embuche (maladie) tu auras décuplé tes forces et verra ho combien tu peux être plus que fort !
Au delà de ce que tu avais pensé...

As tu pensé que cette maladie était un test que tu t'es envoyais inconsciement pour mettre à l'épreuve ta capacité de confiance en toi, en tes forces insoupsonnées ?

Moi je le crois...

Epluche l'oignon , souviens toi et reimagine toi .

Et repose toi...ton corps à besoin de repos, écoute le...il a besoin d'air frais aussi...d'eau et d'amour...cocounne toi, aime toi .

Pour le passé, c'est pas passé si c'est trjs présent.....et pour le futur c'est ton présent qui est dans une minute trjs présent !

Souviens toi...tout ça est illusision ...la pensée est présente et c'est tout, pas de temps...et c'est l'émotion qui est inscrite dans tes muscles et qui remontent et te ment .

Si tu trouves tout ces mots trop "moralisateurs ou autres" oublie les...ton surconscient saura faire le tri de ce qui le dérange et l'arrange et qui les deux au fond feront résonnance ou pas. Je ne suis pas seule en t'écrivant tout celà.

Nous continuons à être avec toi en puissance 8 mille :wink:


Merci pour ton message.

Je crois qu'il y a cette notion de "quoique je fasse ça ne m'aide pas", une double contrainte comme le dirait Surderien.

Je prends un exemple:

Ces temps-ci je suis vraiment fatigué, épuisé, comme si mon corps était à bout.
- Si je reste chez moi à dormir, c'est assez peu satisfaisant comme vie, même déprimant.
- Si je sors, très rapidement je suis confronté à ma fatigue, à des symptômes, bref je me sens pas trop à ma place non plus.

Dans les 2 cas, je suis mal c'est assez déprimant et je ne sais pas trop quoi faire.

Ha cette fameuse double contrainte !

Oui, que ce soit ton corps ou ton mental c'est pas la joie ....

Quand je suis dans une double contrainte, je rends la troisième solution, celle qui me vient à l'esprit (corps, âme, esprit ! ) pour en sortir..

en général, chez moi, ça se traduit par un truc assez loufoque, une envie irresistible de...( hurler, pleurer, cogner un coussin qui est plutôt banal mais également me foutre complètement à poil sous la pluie et lever la tête au ciel en dasant et m'imaginant une idienne mdr oui oui, je l'ai fait et j'assume : lol embrasser et enlacer un arbre en lui demandant de la force et le remeciant , courir ou marcher pied nu pour que je sente bien l'herbe sous mes pieds , me déguiser , je fais appel à mon ange et ça dépends de ce qui vient en création .

L'important étant de me connecter à une troisième solution, celle que j'ai choisit et pas cette dualité que je m'impose ou que je me sent imposée.

Dormir n'est pas déprimant si tu te recharges et que tu sent avoir besoin de repos....si pour l'instant tu n'as pas envie de voir du monde, pas la peine non plus de te forcer, c'est que tu sent et à besoin de solitude pour te reconnecter à toi m'aime !

Parfois il est bon de dormir et de ne sortir qu'en forêt ou voir que des trucs rigolos parce que de toute façon l'harmonie n'est pas dehors, n'est pas de ce monde, elle n'est qu'en toi en la retrouvant....et quand tu l'auras retrouvée tu pourras alors te sentir prêt.

En attendant tu dois retrouver des forces, elles sont en toi, mais tu peux aussi en puiser auprès de la nature si tu peux, ainsi que des gens qui t'aiment vraiment, amis famille et ta psy qui te guidera a les retrouver, te souvenirs.....

je ne serais pas là du weekend, je monte en altitude pour respirer l'air frais de la montagne dans une bergerie sans électricité , aucune énergie négative, au grand air, au direct du vrai (pour moi) et je t'enmène avec moi en pensées :wink:
 
katia (zoulouk)

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Si tu es mal dans les deux cas, choisis celui qui te conviens le mieux psychologiquement parlant.

Si on est moins fatigué en se reposant, se reposer prend son sens. Si ce n'est pas le cas ? Si faire n'est pas plus difficile ou pareil que de ne pas faire,,tu es libre de choisir une ou l'autre option.

Ça ne semble pas dépendant de l'activité... Alors l'activité reste libre....?????
 
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laurenzo

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xorguina à dit:
laurenzo à dit:
xorguina à dit:
:arrow: Les périodes de ma vie où j'étais le plus heureux étaient celles où je me sentais fort, j'avais alors une vraie sérénité.

Je suis bien contente de te l'entendre dire, écrire...

Tu vois, il y a bien eu une période ou tu te sentais fort et où il y avait une vraie sérénité en toi !

Je comprends bien que ton corps ducoup te bloque avec cette mal/a/dit...


Ducoup tu as le senti/ment de n'être ni bien dans ta tête, ni dans ton corps.

Tu es comme bloqué, avec impossibilité d'avancer d'un côté comme de l'autre, d'où ce sentiment renforcé d'impuissance, d'infériorité.

On peut penser que c'est parce que tu n'as pas écouté quelque chose que ton corps aujourd'hui parle par le mal .

En fait on peut penser que c'est toi qui a crée celà et qu'il en va de ta responsabilité d'inverser ce processus...

Fais du bien à ton corps pour que ton âme est envie de rester .

Je sait, plus facile à dire qu'à faire....je sait, les premiers conseiller ne sont pas les meilleur....mais vois tu, nous croyons profondément en ta force et nous souhaitons , coeur et âme, que tu la retrouve vite.

Que tu te rappelles de ces moments là écrits et que tu reprennes courage et force, parce que si tu l'as été une fois, c'est que tu peux l'être encore et passer par dessus tout ça pour le vivre encore...

Peut être que quand tu passeras audelà de tout ça et que tu retrouveras cette force, ben ça te fera tilt !

Non seulement tu auras retrouvé cette force, mais par la création de cet embuche (maladie) tu auras décuplé tes forces et verra ho combien tu peux être plus que fort !
Au delà de ce que tu avais pensé...

As tu pensé que cette maladie était un test que tu t'es envoyais inconsciement pour mettre à l'épreuve ta capacité de confiance en toi, en tes forces insoupsonnées ?

Moi je le crois...

Epluche l'oignon , souviens toi et reimagine toi .

Et repose toi...ton corps à besoin de repos, écoute le...il a besoin d'air frais aussi...d'eau et d'amour...cocounne toi, aime toi .

Pour le passé, c'est pas passé si c'est trjs présent.....et pour le futur c'est ton présent qui est dans une minute trjs présent !

Souviens toi...tout ça est illusision ...la pensée est présente et c'est tout, pas de temps...et c'est l'émotion qui est inscrite dans tes muscles et qui remontent et te ment .

Si tu trouves tout ces mots trop "moralisateurs ou autres" oublie les...ton surconscient saura faire le tri de ce qui le dérange et l'arrange et qui les deux au fond feront résonnance ou pas. Je ne suis pas seule en t'écrivant tout celà.

Nous continuons à être avec toi en puissance 8 mille :wink:


Merci pour ton message.

Je crois qu'il y a cette notion de "quoique je fasse ça ne m'aide pas", une double contrainte comme le dirait Surderien.

Je prends un exemple:

Ces temps-ci je suis vraiment fatigué, épuisé, comme si mon corps était à bout.
- Si je reste chez moi à dormir, c'est assez peu satisfaisant comme vie, même déprimant.
- Si je sors, très rapidement je suis confronté à ma fatigue, à des symptômes, bref je me sens pas trop à ma place non plus.

Dans les 2 cas, je suis mal c'est assez déprimant et je ne sais pas trop quoi faire.

Ha cette fameuse double contrainte !

Oui, que ce soit ton corps ou ton mental c'est pas la joie ....

Quand je suis dans une double contrainte, je rends la troisième solution, celle qui me vient à l'esprit (corps, âme, esprit ! ) pour en sortir..

en général, chez moi, ça se traduit par un truc assez loufoque, une envie irresistible de...( hurler, pleurer, cogner un coussin qui est plutôt banal mais également me foutre complètement à poil sous la pluie et lever la tête au ciel en dasant et m'imaginant une idienne mdr oui oui, je l'ai fait et j'assume : lol embrasser et enlacer un arbre en lui demandant de la force et le remeciant , courir ou marcher pied nu pour que je sente bien l'herbe sous mes pieds , me déguiser , je fais appel à mon ange et ça dépends de ce qui vient en création .

L'important étant de me connecter à une troisième solution, celle que j'ai choisit et pas cette dualité que je m'impose ou que je me sent imposée.

Dormir n'est pas déprimant si tu te recharges et que tu sent avoir besoin de repos....si pour l'instant tu n'as pas envie de voir du monde, pas la peine non plus de te forcer, c'est que tu sent et à besoin de solitude pour te reconnecter à toi m'aime !

Parfois il est bon de dormir et de ne sortir qu'en forêt ou voir que des trucs rigolos parce que de toute façon l'harmonie n'est pas dehors, n'est pas de ce monde, elle n'est qu'en toi en la retrouvant....et quand tu l'auras retrouvée tu pourras alors te sentir prêt.

En attendant tu dois retrouver des forces, elles sont en toi, mais tu peux aussi en puiser auprès de la nature si tu peux, ainsi que des gens qui t'aiment vraiment, amis famille et ta psy qui te guidera a les retrouver, te souvenirs.....

je ne serais pas là du weekend, je monte en altitude pour respirer l'air frais de la montagne dans une bergerie sans électricité , aucune énergie négative, au grand air, au direct du vrai (pour moi) et je t'enmène avec moi en pensées :wink:

Depuis quelques jours je me promène 1h dans la nature, ça m'aère l'esprit et me permet de couper un peu la journée.

La période n'est pas simple, j'ai ces douleurs depuis qques jours, bc de fatigue donc ça demande des efforts malgré tout.

Bon w-e à toi, prends bien l'air !
 
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katia (zoulouk) à dit:
Si tu es mal dans les deux cas, choisis celui qui te conviens le mieux psychologiquement parlant.

Si on est moins fatigué en se reposant, se reposer prend son sens. Si ce n'est pas le cas ? Si faire n'est pas plus difficile ou pareil que de ne pas faire,,tu es libre de choisir une ou l'autre option.

Ça ne semble pas dépendant de l'activité... Alors l'activité reste libre....?????

Oui ça reste libre mais dans un cadre où il y a finalement peu de liberté et peu de plaisir. Je passe le temps.
 
xorguina

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Je suis bien contente de te l'entendre dire, écrire...

Tu vois, il y a bien eu une période ou tu te sentais fort et où il y avait une vraie sérénité en toi !

Je comprends bien que ton corps ducoup te bloque avec cette mal/a/dit...


Ducoup tu as le senti/ment de n'être ni bien dans ta tête, ni dans ton corps.

Tu es comme bloqué, avec impossibilité d'avancer d'un côté comme de l'autre, d'où ce sentiment renforcé d'impuissance, d'infériorité.

On peut penser que c'est parce que tu n'as pas écouté quelque chose que ton corps aujourd'hui parle par le mal .

En fait on peut penser que c'est toi qui a crée celà et qu'il en va de ta responsabilité d'inverser ce processus...

Fais du bien à ton corps pour que ton âme est envie de rester .

Je sait, plus facile à dire qu'à faire....je sait, les premiers conseiller ne sont pas les meilleur....mais vois tu, nous croyons profondément en ta force et nous souhaitons , coeur et âme, que tu la retrouve vite.

Que tu te rappelles de ces moments là écrits et que tu reprennes courage et force, parce que si tu l'as été une fois, c'est que tu peux l'être encore et passer par dessus tout ça pour le vivre encore...

Peut être que quand tu passeras audelà de tout ça et que tu retrouveras cette force, ben ça te fera tilt !

Non seulement tu auras retrouvé cette force, mais par la création de cet embuche (maladie) tu auras décuplé tes forces et verra ho combien tu peux être plus que fort !
Au delà de ce que tu avais pensé...

As tu pensé que cette maladie était un test que tu t'es envoyais inconsciement pour mettre à l'épreuve ta capacité de confiance en toi, en tes forces insoupsonnées ?

Moi je le crois...

Epluche l'oignon , souviens toi et reimagine toi .

Et repose toi...ton corps à besoin de repos, écoute le...il a besoin d'air frais aussi...d'eau et d'amour...cocounne toi, aime toi .

Pour le passé, c'est pas passé si c'est trjs présent.....et pour le futur c'est ton présent qui est dans une minute trjs présent !

Souviens toi...tout ça est illusision ...la pensée est présente et c'est tout, pas de temps...et c'est l'émotion qui est inscrite dans tes muscles et qui remontent et te ment .

Si tu trouves tout ces mots trop "moralisateurs ou autres" oublie les...ton surconscient saura faire le tri de ce qui le dérange et l'arrange et qui les deux au fond feront résonnance ou pas. Je ne suis pas seule en t'écrivant tout celà.

Nous continuons à être avec toi en puissance 8 mille :wink:


Merci pour ton message.

Je crois qu'il y a cette notion de "quoique je fasse ça ne m'aide pas", une double contrainte comme le dirait Surderien.

Je prends un exemple:

Ces temps-ci je suis vraiment fatigué, épuisé, comme si mon corps était à bout.
- Si je reste chez moi à dormir, c'est assez peu satisfaisant comme vie, même déprimant.
- Si je sors, très rapidement je suis confronté à ma fatigue, à des symptômes, bref je me sens pas trop à ma place non plus.

Dans les 2 cas, je suis mal c'est assez déprimant et je ne sais pas trop quoi faire.

Ha cette fameuse double contrainte !

Oui, que ce soit ton corps ou ton mental c'est pas la joie ....

Quand je suis dans une double contrainte, je rends la troisième solution, celle qui me vient à l'esprit (corps, âme, esprit ! ) pour en sortir..

en général, chez moi, ça se traduit par un truc assez loufoque, une envie irresistible de...( hurler, pleurer, cogner un coussin qui est plutôt banal mais également me foutre complètement à poil sous la pluie et lever la tête au ciel en dasant et m'imaginant une idienne mdr oui oui, je l'ai fait et j'assume : lol embrasser et enlacer un arbre en lui demandant de la force et le remeciant , courir ou marcher pied nu pour que je sente bien l'herbe sous mes pieds , me déguiser , je fais appel à mon ange et ça dépends de ce qui vient en création .

L'important étant de me connecter à une troisième solution, celle que j'ai choisit et pas cette dualité que je m'impose ou que je me sent imposée.

Dormir n'est pas déprimant si tu te recharges et que tu sent avoir besoin de repos....si pour l'instant tu n'as pas envie de voir du monde, pas la peine non plus de te forcer, c'est que tu sent et à besoin de solitude pour te reconnecter à toi m'aime !

Parfois il est bon de dormir et de ne sortir qu'en forêt ou voir que des trucs rigolos parce que de toute façon l'harmonie n'est pas dehors, n'est pas de ce monde, elle n'est qu'en toi en la retrouvant....et quand tu l'auras retrouvée tu pourras alors te sentir prêt.

En attendant tu dois retrouver des forces, elles sont en toi, mais tu peux aussi en puiser auprès de la nature si tu peux, ainsi que des gens qui t'aiment vraiment, amis famille et ta psy qui te guidera a les retrouver, te souvenirs.....

je ne serais pas là du weekend, je monte en altitude pour respirer l'air frais de la montagne dans une bergerie sans électricité , aucune énergie négative, au grand air, au direct du vrai (pour moi) et je t'enmène avec moi en pensées :wink:

Depuis quelques jours je me promène 1h dans la nature, ça m'aère l'esprit et me permet de couper un peu la journée.

La période n'est pas simple, j'ai ces douleurs depuis qques jours, bc de fatigue donc ça demande des efforts malgré tout.

Bon w-e à toi, prends bien l'air !

Héhé les grands ESPRITS se rencontrent !!! :wink:

Des douleurs..... ça sort !

Alors même si c'est une demi heure, si tu t'arrêtes et t'assoie à ou tu te trouves un moment, peu importe, sort !

et enlace un arbre si tu penses qu'il est comme toi vivant, plein d'énergie et peut t'en filer ...ose le faire, comme ose enlever tes chaussures, tennis et reconnecte toi à la nature, ta nature primaire....imagine que tu deviens un arbre et que tu ressent à travers tes pieds que tu t'enracines et puise des forces aussi dans la terre mère nourricière...

Merci...pendant que le monde s'échauffe, que les manifs se préparent, que les esprits s'échauffent et me fatigue de leurs énergies destructrices d'angoisses et de peur, je pars là ou il y aura silence, paix, sérénité....

j'emporte l'appareil photo j' ai une idée pour toi que je te ramènerai....tu restes avec nous en pensées positives nous continuons à réchauffer un peu ton coeur contre le mien , je t'y ai fait une petite place, il est assez grand pour t'accueillir et nous ferons un feu de joie :wink:
 
L

laurenzo

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C'est ce qui est un peu bizarre, ces dernières semaines mes symptômes ont bc évolué. Depuis quelques jours j'ai des douleurs dans le corps, un peu l'impression d'avoir 80 ans, ce que je n'avais pas avant.

Alors je ne sais pas si cela est dû aux derniers traitements que j'ai pris et qui m'auraient "cassé" ou si on peut l'attribuer à autre chose. Mon médecin lui y voit de la fibro et veut forcément partir dans le traitement médical de la fibro à savoir antidépresseurs etc... (sachant qu'avant cette semaine il ne m'avait jamais parlé de fibro).
 
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Intemporelle

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laurenzo à dit:
C'est ce qui est un peu bizarre, ces dernières semaines mes symptômes ont bc évolué. Depuis quelques jours j'ai des douleurs dans le corps, un peu l'impression d'avoir 80 ans, ce que je n'avais pas avant.


La thérapie en profondeur donne parfois cette sensation, le chaos avant la reconstruction intérieure ?...

Alors je ne sais pas si cela est dû aux derniers traitements que j'ai pris et qui m'auraient "cassé" ou si on peut l'attribuer à autre chose. Mon médecin lui y voit de la fibro et veut forcément partir dans le traitement médical de la fibro à savoir antidépresseurs etc... (sachant qu'avant cette semaine il ne m'avait jamais parlé de fibro).

Heu... quel rapport avec la fibro et les anti-dépresseurs ? vous parlez bien de fibromalgie ? si oui, par curiosité que vous a dit votre médecin à ce sujet ?

Pour moi, la fibromalgie est une manifestation coporelle pour indiquer à l'individu son affaiblement psychique, physique, l'amplification des tensions intérieures qui usent son système immunitaire, son organisme tout entier et provoque toutes sortes de douleurs/crampes musculaires.
 
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laurenzo

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Intemporelle à dit:
La thérapie en profondeur donne parfois cette sensation, le chaos avant la reconstruction intérieure ?...

J'aimerais bien oui. Ma psy m'avait parlé d'une possible descente où je serais vidé. Disons que si c'est provisoire et que cela mène à un mieux, pas de problème je peux le gérer, si ça s'installe par contre. :?


Intemporelle à dit:
Heu... quel rapport avec la fibro et les anti-dépresseurs ? vous parlez bien de fibromalgie ? si oui, par curiosité que vous a dit votre médecin à ce sujet ?

Pour moi, la fibromalgie est une manifestation coporelle pour indiquer à l'individu son affaiblement psychique, physique, l'amplification des tensions intérieures qui usent son système immunitaire, son organisme tout entier et provoque toutes sortes de douleurs/crampes musculaires.

Pour mon médecin (et pour bc de médecins je pense), la fibro est une maladie un peu mystérieuse dans la lignée de la spasmo ou de la fatigue chronique. Il considère cela comme un dérèglement des neurotransmetteurs, dérèglement que pourraient corriger certains antidépresseurs. Pour lui il n'y a pas le choix, il faut prendre ces médicaments.
Je précise que par le passé, il m'avait également prescrit ce type de molécule faute de lésion organique. J'en ai pris un certain nombre sans impact sur mes symptômes si ce n'est des effets 2aires pas forcément super sympa. Je lui ai rappelé ces nombreux médicaments pris, selon lui on peut tester 10 AD sans résultat et aller très bien avec le 11ème.
 
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Intemporelle

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laurenzo à dit:
Intemporelle à dit:
La thérapie en profondeur donne parfois cette sensation, le chaos avant la reconstruction intérieure ?...

J'aimerais bien oui. Ma psy m'avait parlé d'une possible descente où je serais vidé. Disons que si c'est provisoire et que cela mène à un mieux, pas de problème je peux le gérer, si ça s'installe par contre. :?


Intemporelle à dit:
Heu... quel rapport avec la fibro et les anti-dépresseurs ? vous parlez bien de fibromalgie ? si oui, par curiosité que vous a dit votre médecin à ce sujet ?

Pour moi, la fibromalgie est une manifestation coporelle pour indiquer à l'individu son affaiblement psychique, physique, l'amplification des tensions intérieures qui usent son système immunitaire, son organisme tout entier et provoque toutes sortes de douleurs/crampes musculaires.

Pour mon médecin (et pour bc de médecins je pense), la fibro est une maladie un peu mystérieuse dans la lignée de la spasmo ou de la fatigue chronique. Il considère cela comme un dérèglement des neurotransmetteurs, dérèglement que pourraient corriger certains antidépresseurs. Pour lui il n'y a pas le choix, il faut prendre ces médicaments.
Je précise que par le passé, il m'avait également prescrit ce type de molécule faute de lésion organique. J'en ai pris un certain nombre sans impact sur mes symptômes si ce n'est des effets 2aires pas forcément super sympa. Je lui ai rappelé ces nombreux médicaments pris, selon lui on peut tester 10 AD sans résultat et aller très bien avec le 11ème.

Oui c'est mystérieux pour la médecine générale car elle ne fait pas partie d'une maladie organique repérable, c'est le système énergétique de votre organisme qui est en déficit... donc je maintiens ce que j'ai dit précédemment (idem pour la fatigue chronique ou spasmophilie).

Perso, je ne pense pas qu'un AD puisse avoir un impact sur la fibromalgie, oui je sais je ne suis pas médecin, mais en étant honnête Laurenzo, tous ces médecins vous ont-ils vraiment aidé ?... (car si j'ai bien compris ça fait un moment que ça dure...) L'image du médecin, du spécialiste a encore un impact important sur vous, si seulement vous pouviez trouver votre force intérieure, de quoi avez vous le plus besoin à ce jour Laurenzo ? (d'être aimé ? respecté ? sécurisé, ....)
 
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laurenzo

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Croyez bien que je réfléchis à 2 fois avant de suivre un traitement et qu'une étiquette de spécialiste n'est plus suffisante à mes yeux.

Le fait est que j'ai été pris de nouveaux symptômes suite à certains traitements antibio et autres, je voulais donc savoir si cela faisait partie des effets 2aires. Pour en avoir testé, je suis loin d'être partisan des antidépresseurs (pour moi j'entends, j'imagine que pour certaines personnes c'est parfois nécessaire).

En terme de besoin, je dirais qu'être rassuré et sécurisé est important actuellement. Tout ce qui m'arrive est perturbant, pas évident à comprendre, pour le moment pas évident non plus à traiter donc oui je me pose des questions, savoir si je vais m'en sortir.
 
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Intemporelle

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:arrow: En terme de besoin, je dirais qu'être rassuré et sécurisé est important actuellement.

Rassuré et sécurisé par rapport à quoi ? si vous allez vous en sortir ?... vous savez très bien que vous le pouvez, non en fait vous ne le savez pas, mais vous pouvez le faire...

Rassuré et sécurisé ne pas avoir de maladie grave ? non vous êtes juste submergé par vos émotions qui dérèglent tout votre organisme physique et psychique.

Je dois vous paraître affirmative dans mes propos, mais vous savez j'ai moi aussi à une époque vécu tous ces troubles, et je pense que mon choix d'hypnothérapeute n'a pas été fait au hasard...

Je ne pense pas poursuivre cette discussion car je ne pense pas vous aider davantage.

Aussi, je n'ai rien contre les AD, seulement pour la fibro, bof...

Globalement tous ces échanges y compris avec les autres internautes, vous apporte t-il des réponses à vos questions ?
 
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laurenzo

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Intemporelle à dit:
:arrow: En terme de besoin, je dirais qu'être rassuré et sécurisé est important actuellement.

Rassuré et sécurisé par rapport à quoi ? si vous allez vous en sortir ?... vous savez très bien que vous le pouvez, non en fait vous ne le savez pas, mais vous pouvez le faire...

Non je ne sais pas si je le peux, je l'espère. Donc oui rassuré par rapport à ça.

Intemporelle à dit:
Rassuré et sécurisé ne pas avoir de maladie grave ? non vous êtes juste submergé par vos émotions qui dérèglent tout votre organisme physique et psychique.

Non ça j'en ai bien conscience, je n'ai jamais pensé avoir un cancer caché ou quelque chose dans le style.


Intemporelle à dit:
Globalement tous ces échanges y compris avec les autres internautes, vous apporte t-il des réponses à vos questions ?

Ca peut m'apporter des pistes, de nouveaux éclairages donc oui c'est intéressant.
 
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Intemporelle

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J'ai relu en diagonale tout votre topic Laurenzo, et je me demandais si vous l'aviez relu récemment ? notamment en page 25, l'intervention de Métaphore... je me demande si votre réponse serait la même aujourd'hui ?...
 
katia (zoulouk)

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Comment ça va ? Quel est l'âge estimé de l'organisme aujourd'hui ?

Pas un peu peu chiant ces réponses en médicaments qui finalement illustrent plus de plantaison que de résultats ?
Al'aveuglette, peut être on peut en essayer 100 et c'est le 101 eme qui marchera.

Pas le moment de prendre les choses en main ?

Pourrais tu faire pire en auto-thérapie ?
 
xorguina

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Bonjour Laurenzo ,

J'étais partie avec une idée en tête ...celle de laisser faire le hasard qui me dirait, viendrait à moi à nous .

Il est venu à moi dès le premier pas sortit de la voiture...

Aurions nous la même symbolique de la force à travers cet animal ?


Je l'ai pris en suivant en photo...

Je l'ai carressé, parlé, j'ai senti sa force pure, sa force brute qui était là, sereine, placide, en paix en lui....son corps est puissant, comme il est beau !!!!

Nous avons échangé pleins d'énergies positives et il t'en a donné aussi !

Il s'appelle Oslow :D
 
surderien

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Intemporelle à dit:
laurenzo à dit:
Intemporelle à dit:
La thérapie en profondeur donne parfois cette sensation, le chaos avant la reconstruction intérieure ?...

J'aimerais bien oui. Ma psy m'avait parlé d'une possible descente où je serais vidé. Disons que si c'est provisoire et que cela mène à un mieux, pas de problème je peux le gérer, si ça s'installe par contre. :?


Intemporelle à dit:
Heu... quel rapport avec la fibro et les anti-dépresseurs ? vous parlez bien de fibromalgie ? si oui, par curiosité que vous a dit votre médecin à ce sujet ?

Pour moi, la fibromalgie est une manifestation coporelle pour indiquer à l'individu son affaiblement psychique, physique, l'amplification des tensions intérieures qui usent son système immunitaire, son organisme tout entier et provoque toutes sortes de douleurs/crampes musculaires.

Pour mon médecin (et pour bc de médecins je pense), la fibro est une maladie un peu mystérieuse dans la lignée de la spasmo ou de la fatigue chronique. Il considère cela comme un dérèglement des neurotransmetteurs, dérèglement que pourraient corriger certains antidépresseurs. Pour lui il n'y a pas le choix, il faut prendre ces médicaments.
Je précise que par le passé, il m'avait également prescrit ce type de molécule faute de lésion organique. J'en ai pris un certain nombre sans impact sur mes symptômes si ce n'est des effets 2aires pas forcément super sympa. Je lui ai rappelé ces nombreux médicaments pris, selon lui on peut tester 10 AD sans résultat et aller très bien avec le 11ème.

Oui c'est mystérieux pour la médecine générale car elle ne fait pas partie d'une maladie organique repérable, c'est le système énergétique de votre organisme qui est en déficit... donc je maintiens ce que j'ai dit précédemment (idem pour la fatigue chronique ou spasmophilie).

Perso, je ne pense pas qu'un AD puisse avoir un impact sur la fibromalgie, oui je sais je ne suis pas médecin, mais en étant honnête Laurenzo, tous ces médecins vous ont-ils vraiment aidé ?... (car si j'ai bien compris ça fait un moment que ça dure...) L'image du médecin, du spécialiste a encore un impact important sur vous, si seulement vous pouviez trouver votre force intérieure, de quoi avez vous le plus besoin à ce jour Laurenzo ? (d'être aimé ? respecté ? sécurisé, ....)

Les antidépresseurs agissent comme neuromédiateurs sur bien des sites neurobiologiques

les antidepresseurs dopaminergiques conviendraient mieux à la "neurobiologie" des hommes et les sérotoninergiques à celle des femmes...

La prolactine a aussi un effet qui comble de "satisfaction" Le sulpiride peut agir indirectement pour augmenter le taux de prolactine...
mais il peut donner une gynecomastie ( et faire gonfler les seins des hommes...) et une aménorrhée

"Jouer" sur les neuromédiateurs c'est donc agir sur une orchestration subtile...

Peut être que finalement un mp3 d'une bonne musique d'autohypnose agit de manière analogue ?

Peut-être que l'énergie symbolique d'Oslow aussi ?
.
 
jeangeneve

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là bas,
bon, Laurenzo...

il est possible que je ne perçois pas correctement vos interrogations...

je me lance ... vous êtes dérouté un peu par le changement de cap de votre médecin, du coup vous auriez une fibromyalgie .

un truc psychosomatique ou perçu comme tel.
du coup, dans le milieu médical on prescris a tous vas des AD.
a un point et a mon avis que c'est une négligence qui pourrais être criminelle.
ensuite le stade suivant sont la prescription de neuroleptiques.
il n'est pas rare que l'on en prescrive a une personne soufrant d'ahsme.
or l'ahsme peu conduire à la mort.

une maladie psychosomatique signifie obligatoirement un état dépressif ou un problème de sérotonine ?
les raccourcis de la médecine moderne me stupéfie parfois...
comment un médecin peu affirmer cela sans étayer, sans vérifier son intuition ?
consulter, un rhumatologue, un spécialiste de la douleur, un...
je me permettrais de demander a mon médecin avec quoi il permet d'avancer cet hypothèse .
surtout si on est suivis depuis plusieurs années par des psys.
la médecine perçois la douleur comme un signe de dépression...
et si on inverse le raisonnement ?
ce serais pas un peu dépriment d'avoir mal, de ne pas être en santé ?
un IRM fonctionnel me parait indispensable avant d'affirmer péremptoirement a un syndrome polyalgique idiopathique diffus.
comment un seul médecin se permet un diagnostique qui se doit d'être différentiel ?
ce que vous exposer me semble vraiment pas sérieux.
votre médecin vous balade et vous suivez...
il y a là quelque chose a investiger vraiment sérieusement !
je serais par exemple curieux de savoir si vous n'avez pas quelques colonies de macrophages...

tous mes voeux de mieux être ....
 
L

laurenzo

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Salut Jean,

Ce qui me déstabilise c'est que mon état change mais pas en mieux puisque j'ai désormais des douleurs dans le corps.
Le fait est que des médecins avaient pensé à un Lyme en début d'année, j'ai donc eu droit à plusieurs gros traitements antibio. Je pense que ces traitements m'ont bien cassé, depuis j'ai mal au ventre, j'ai des candida albicans, cet été à chaque poussée de chaleur j'étais allongé pendant 3 jours. Je sens que mon corps n'en peut plus et le moral suit. Pas facile à gérer quand un matin on se lève pour aller vomir, que le lendemain au réveil on a des douleurs partout pendant 3 heures, que l'on ne se sent plus la force de faire quoique ce soit etc...

Mon médecin m'a fait un courrier pour consulter dans un centre anti-douleurs mais il a été clair avec moi (pour avoir vu des amis aller dans ce type de centre je sais qu'il dit vrai): les médecins prescrivent quasi systématiquement des antidépresseurs dans ces centres.

Donc voilà je me sens vraiment sans solution, je suis complètement perdu.
 
xorguina

xorguina

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http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... bCEtIviBDI


Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie

Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,

Ou, perdre d'un seul coup le gain de cent parties

Sans un geste et sans un soupir ;


Si tu peux être amant sans être fou d'amour,

Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre

Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,

Pourtant lutter et te défendre ;


Si tu peux supporter d'entendre tes paroles

Travesties par des gueux pour exciter des sots,

Et d'entendre mentir sur toi leur bouche folle,

Sans mentir toi-même d'un seul mot ;


Si tu peux rester digne en étant populaire,

Si tu peux rester peuple en conseillant les rois

Et si tu peux aimer tous tes amis en frère

Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;


Si tu sais méditer, observer et connaître

Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;

Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,

Penser sans n'être qu'un penseur ;


Si tu peux être dur sans jamais être en rage,

Si tu peux être brave et jamais imprudent,

Si tu sais être bon, si tu sais être sage

Sans être moral ni pédant ;


Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite

Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,

Si tu peux conserver ton courage et ta tête

Quand tous les autres les perdront,


Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire

Seront à tout jamais tes esclaves soumis

Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,

Tu seras un Homme, mon fils.



Rudyard Kipling

 
Ivan Schmitt

Ivan Schmitt

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Bonjour Laurenzo !

Je me suis contenté de reprendre la conversation 2011, afin de vous proposer quelques idées en partant de l’actualité de votre problème. Au fil des interventions et des lignes j’ai noté une série de vos réponses pour lesquelles je peux peut-être apporter des éclaircissements. Excusez-moi d’être un peu long…

« Dans ces moments, je suis comme replié sur moi, enfermé dans mes symptômes tout comme je me sens enfermé dans la situation. Par exemple si je suis au restaurant ou en réunion, je peux difficilement partir en plein milieu donc cette absence de liberté me fait focaliser sur ces maudits symptômes et ça les amplifie. Si je peux m'enfuir, les symptômes diminuent aussi vite qu'ils sont arrivés. C'est une mauvaise stratégie puisque ça épuise au bout d'un moment tout comme le fait de rester à vivre ces symptômes épuise. »
« C'est un sentiment d'impuissance, d'infériorité, ça me donne l'impression d'être bizarre, anormal, mon corps m'échappe et plus il m'échappe plus cela m'angoisse ».
Au début, j’avoue avoir été étonné de l’approche de votre psy : elle vous apprend à vous associer ? Et puis, je me suis dit : c’est logique, s’il vit constamment en dissociation : en d’autres termes : si en permanence vous vivez sur le registre du contrôle, il est normal que votre inconscient un jour ou l’autre vous dise : « tu ne comprends rien à ce qui se passe. Arrête ce que tu fais ! » et que cela se manifeste par des symptômes. En fait, vous avez en permanence des symptômes et au restaurant ou en réunion, vous savez au moins ce qu’il faut faire pour aller mieux : fuir ! Mais vous ne pouvez pas. D’où le conflit : que faire… Contrôler ces symptômes que je n’arrive pas à contrôler ? Je ne peux pas partir, alors, que faire ? Angoisse : et ça va de plus en plus mal parce que plus vous angoissez, plus vous vous épuisez… et plus vous vous épuisez, plus vous vous angoissez.

« On peut se lever 1 fois, pas 5 fois à chaque réunion ou passer la moitié du repas dehors. Quand mon esprit est occupé et libre (ou p-e en fuite), alors les symptômes sont moins présents. »
Vous êtes dans un paradoxe : dès lors que l’on tente de contrôler ce qu’il ne faudrait pas contrôler, on obtient un paradoxe qui ne fait que renforcer ce que l’on tente d’éviter. La solution ? Se calmer, pour commencer. Se souvenir que vous êtes réellement libre et que vous pouvez quitter vos convives pour n’importe quel prétexte, mais aussi que, fort probablement ça ne sera pas nécessaire de partir. Détendez-vous, respirez. Faites-vous confiance. Demandez à votre inconscient : que veux-tu ? Plus exactement : demandez-vous à vous-même : de quoi ai-je besoin réellement et qu’est-ce qui pourrait vraiment me faire plaisir en cet instant ? Vous n’aurez peut-être pas de vraie réponse, mais le but étant de se calmer, vous finirez peut-être par trouver un « ils m’ennuient avec cette réunion, j’ai envie de leur dire ! » Ou encore : « J’ai besoin de parler un peu, de bouger, de boire un café… un petit rien qui me donnera l’impression de penser un peu plus à moi ». N’essayez pas d’aller mieux… essayez d’avoir envie d’aller mieux (c’est très différent et cette dernière formulation contourne le paradoxe). Finalement, détendez-vous et essayez de penser à autre chose…

« de ma vie où j'étais le plus heureux étaient celles où je me sentais fort, j'avais alors une vraie sérénité ».
Globalement, vous êtes épuisé ! Cela peut expliquer tous les symptômes que vous avez. Vous êtes fatigué, dites-vous ; mais combien d’heure dormez-vous la nuit ? Je l’ai déjà dis, toute thérapie devrait commencer par cette question surtout si la plainte concerne la fatigue. Maintenant, si à un moment de votre vie vous vous sentiez particulièrement fort, je vous encourage aussi à vous méfier de cet idéal qui n’en est pas un. L’épuisement entraîne fréquemment une sorte de trouble bipolaire : ça va très bien, puis très mal. On stress, puis on déprime. Et l’équilibre n’est pas le remède à tous ces mots… contrairement à ce qu’on en dit souvent… Il s’agit de devenir plus flexible… de se reposer, de s’économiser, de doser le stress, d’augmenter le repos et de chercher ce qui vous fait réellement du bien et seulement à la fin du compte vous obtiendrez cet équilibre souple dont vous avez besoin. La marche ? Très bon exemple de ce qui vous aidera… Et le bien-être psy ? Qu’aimeriez vous ? Pour vous ? Qu’est-ce qui vous ferait plaisir, ici et maintenant ? Demain ou dans dix ans ?

« Ma progression c'est de désormais réussir à m'associer à mes émotions, je les exprime plus. Avant par exemple je pouvais pleurer mais en voyant un film où une situation m'émouvait. C'était ce que les autres vivaient qui m'émouvait, pas quelque chose qui me concernait directement. »
L’excès de contrôle vous empêche d’être à votre écoute. Il faut réapprendre à s’associer pour s’écouter (et avoir de l’information). A se dissocier pour souffrir moins (et analyser l’information). Mais, comme vous vous dissociez de trop, la solution (se dissocier) est devenu le problème. J’ai envie de dire, comme tout à l’heure : apprenez à vous dissocier utilement et à vous associer pour sentir la vie, notamment le plaisir qui vous manque tant

« J'ai également progressé dans le fait de dire quand ça ne va pas. J'exprime ma colère par exemple, je le dis quand quelque chose ne me plait pas. »
C’est bien. Cela vous permet de vous rééquilibrer de vous écouter vous-même un peu plus. Mais attention, cela ne veut pas dire qu’exprimer sa colère est la seule solution….

« J'ai globalement bc plus pensé aux autres qu'à moi-même »
Apprenez à penser à vous, et ensuite seulement aux autres. On ne peut, de toute manière, vraiment donner aux autre que lorsqu’on en a assez pour soi.

« Ce qui provoque les symptômes c'est le fait d'être enfermé dans cette situation, je vais alors focaliser sur l'apparition des symptômes puis sur leur renforcement. Je suis alors comme coupé du monde et enfermé dans les symptômes »
Vivez que diable (même si c’est un peu facile à dire comme ça) ! Un obsessionnel guérit disait un jour : parfois ça m’arrive encore d’avoir envie de me laver les mains plusieurs fois de suite. Eh bien aujourd’hui, je me barre et je fais autre chose.

« Ces temps-ci je suis vraiment fatigué, épuisé, comme si mon corps était à bout.
- Si je reste chez moi à dormir, c'est assez peu satisfaisant comme vie, même déprimant.
- Si je sors, très rapidement je suis confronté à ma fatigue, à des symptômes, bref je me sens pas trop à ma place non plus. »
C’est tout le problème de la fatigue ! Cherchez ce qui vous fait du bien. Sortez utilement et progressivement de plus en plus. Le problème, c’est que vous avez besoin d’activité, mais que vous êtes trop épuisé pour en avoir…
 
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Non aucun des 2. Je dois consulter un rhumatologue demain, j'imagine qu'il me fera passer ces tests. Pour être franc, je n'ai que peu de doutes sur ses conclusions...
 
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