castorix à dit:
... et là (désolé mais je rends aux auteurs ce que je leur emprunte) je viens de mentionner des principes chers à Steve de Shazer ou Bill O'Hanlon
Je comprend mieux votre orientation.
Je ne suis pas un émule de Steve de Shazer, loin s’en faut.
Pour parler de Steve de Shazer, il faut le replacer dans le contexte d’Erickson dont il
se réclame…
Erickson... Tout le monde connait, formation de médecin, psychiatre, ...
Et hypnothérapeute de génie, qui entre autre a mis en valeur l’intérêt de développer des solutions spécifiques au patient, tant dans l’induction que dans la thérapie et l’utilisation de la métaphore.
Il n’a rien inventé, c’était un courant de pensée, mais il a mis tout cela en valeur.
C’était un clinicien, il n’a jamais cherché à élaborer de théorie.
Steve de Shazer… Tout le monde ne connait pas, pas de formation scientifique…
Il se proclame Ericksonien et tente d’abord vainement d’élaborer une théorie sur les
techniques d’Erickson.
N’y parvenant pas, son coté philosophe a repris le dessus, et toujours en utilisant les travaux d’Erickson, il en conclue qu’il n’y a rien à trouver, et développe l’idée qu’il n’y a pas d’approche stratégique, mais une approche collaboratrice avec le patient. Tout ceci teinté de respect du patient.
Ma vision de cet homme est qu’il fait partie de ceux qui ont pris la renommée d’Erickson en otage,
pour créer des écoles et des centres de soins se réclamant d’Erickson et faire comme si ils avaient
le monopole du respect et de la collaboration du patient.
castorix à dit:
Ensuite je peux en donner une, d'opinion :
- l'idée qu'il y a une cause au problème, peut être "exploitée" par le T. en effet, c'est souvent assimilable à l'attitude consistant à "rouler avec la résistance"
- en revanche je crois gênant que le T. croie lui-même qu'il y a une cause.
Puisque souvent cela le conduit à chercher une solution dans le même ordre d'idées ; c'est ce que l'on appellera trouver un changement de 1er ordre
(et, peut-on appeler cela un résultat satisfaisant que faire un peu moins de la même chose, en lui attribuant la même valeur cependant ?).
Je comprends beaucoup mieux votre point de vue maintenant que je connais votre orientation.
castorix à dit:
Exemple (désolé Triggermind mais difficile d'être concis pour un cas authentique)
L’exposé du cas authentique qui suit est dans la digne lignée de Steve de Shazer !
Désolé castorix mais vous stimulez ma propension à la plaisanterie !
Certes votre exposé n’est pas concis mais on ne connait pas le motif de consultation.
Ce n’est quand même pas la phobie des araignées car je n’ai encore jamais vu ne patiente
consulter pour une phobie en disant : »Je ne veux pas qu’on y touche »…
Ensuite on ne connait pas votre option thérapeutique…
Ni le résultat…
Comme de Shazer, je vais conclure qu’il n’y a rien à trouver !
castorix à dit:
Mais, peut-être que d'enseigner qu'il y a une cause et que si on la trouve alors on s'en sert pour traiter, c'est au passage affirmer qu'il y a une cause aux problèmes...
Ben… Si il y a une cause à un problème… Oui, on s’en sert pour traiter.
castorix à dit:
cela rend moins aisé l'orientation de l'attention du patient vers la rencontre possible d'un événement qui puisse être un Signe de changement...
Oups ! Que de conditions dans cette phrase !
Vous êtes certain de pratiquer une thérapie brève ?