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vous êtes hypnothérapeute mais n'employez pas les hallucinations

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castorix

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bonjour,

pour ma part j'utilise les "hallucinations négatives", mais pas les positives.

SVP, si vous les employez, quand et comment les choisissez-vous ?
 
A

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Invité
hallu

et bien je peux prendre des patients pour leur oter une hallucination qui revient parexemple assez souvent

mais je vois pas l'interet de creer des hallucinations ? :p
 
docteur mandrille

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dire des choses a un parent decedé,contacter des aprties de soi enfouies,faciliter le processus de meta/dissociation.
il ya pleins d'éxemples...

je doute d'un therapeuthe qui n'utiliserait pas ce genre de procedés,je suis curieux de voir cela(c'est une vraie demande NB) :)
 
Joey

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Qu'est ce que le modèle "COMME SI" SI ce n'est pas COMME une hallucination ?
 
docteur mandrille

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il peut aussi generer une progression en age a defaut d'une hallucination non?(mais dans quelle mesure l'une n'est pas l'autre...ca deviens la limite de ces cases descriptives...)
 
castorix

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Joey à dit:
Qu'est ce que le modèle "COMME SI" SI ce n'est pas COMME une hallucination ?

exact, au sens propre "hallucination" recouvre toute distorsion de la réalité.

je m'explique mieux : j'admettais au rang de dissociation, les modifications du rythme du temps, les amnésies, les enrichissements de sub-modalités, les modifications perceptuelles (de taille relative, luminosité...), les redimensionnements sensoriels (atténuation, remplacement, déplacement de douleurs) et autres passages au rôle de spectateur de soi.

ma question concernait l'utilisation que vous faites, de "créations" si vous voyez ce que je veux dire, telles que visualisations (ou autres prises de contact) de personnes ou choses n'ayant pas déjà une valeur d'expérience externe et interne pour le sujet.

ceci étant, vos deux remarques ci-dessus me font réviser les limites de ma question puisque "se voir dans une situation future" (avec les éléments environnants, déjà connus ce jour) apporte éventuellement une production toute nouvelle.

mais ce qui m'intéressait c'est en effet votre utilisation de choses comme
dire des choses a un parent decedé
et ce qui a été cité
merci de vos exemples (en gros)
 
pacolascard

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j'utilise trés souvent les hallucinations "positives", dans le câdre d'une "Remodélisation d'Histoire de Vie" sous forme de "Réconsiliation, Point de vue, Pardon, Re-action, etc..." entre parent(s)/enfant(s)/parent(s), parfois sous forme de métaphores fermées qui obligent les sujets à construirent leurs hallucinations positives "inspirées", en continuité du goût de l'histoire. Et c'est la création de cette expérience en pensée qui favorise un effet "boost", sa réalisation symbolique peaufinant d'un baume régénérateur du soi, allégé. :shock:
 
docteur mandrille

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j'aime beaucoup faire halluciner lors de techniques sur les aprties(mes preferés :D )

beaucoup de gens arrivent mieux a acceder a leurs parties lorsqu'elles sont hallucinées ai-je remarqué :)

parfois pour des "soi ideal" aussi
 
H

holix

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Saint Rémy l'Honoré
Rêver hypnotiquement est considérer comme une hallucination?
 
castorix

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Eh bien oui, j'ai révisé ma position et ma définition (la question posée a été postée en 2006)
initialement je voulais dire : halluciner des scènes n'ayant eu aucune existence
mais même dans ce cas, toute régression en âge avec expérience de reconstruction, en fait partie !

En fait il est légitime de placer sous l'appellation "hallucination positive", tout ce qui est "vécu" intérieurement avec intensité, comme un rêve, un rêve lucide, une expérience avec réflexe idéo-moteur qui ne se matérialise pas mais est vécue intérieurement, etc., dans les séances d'hypnose on est donc très fréquemment en pleine utilisation de ces "hallucinations positives".
 
H

holix

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Saint Rémy l'Honoré
Castorix, va falloir que tu m'explique la différence entre le rêve hypnotique, les hallucinations positive et les hallucinations négatives, car la je pédale dans le paté
 
castorix

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Hallucination : perception ne correspondant pas à la réalité partageable (au même moment, par une autre, ou disons par toute autre personne a priori)

H. positive : perception s'ajoutant aux perceptions partageables, communes.
p. ex. : entendre une voix connue, qui vous appelle (la personne étant absente) ; se retourner, constater que l'on est seul.

H. négative : perception soustraite aux perceptions partageables.
p. ex. : ne pas avoir conscience de la présence visuelle et sonore d'une personne pourtant présente et qui s'exprime par moments (de nombreux exemples de ce type sont donnés par la littérature d'Erickson et Rossi, dans un contexte de transe hypnotique).

Je pense qu'il convient de différencier la capacité à faire abstraction d'un bruit de fond par exemple (ne plus remarquer le bruit des trains lorsque l'on habite près d'une ligne de TGV) d'une hallucination négative, celle-ci étant caractéristique d'un état où les perceptions de tout ordre peuvent être soustraites à l'expérience présente : visuelle, auditive, tactile, émotionnelle, voire mnésique.

Le rêve hypnotique comporte bien évidemment des composantes hallucinatoires ; si l'on est conscient en même temps que l'on rêve, alors il devient possible de discuter le terme d'hallucination.
 
H

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Merci castorix c'est plus clair comme sa. Alors, sans même le savoir j'utilisai des hallucinations négatives, comme tu n'es pas dérangé par le bruit ...
Donc utilisé des hallucinations négative peut être bénéfique.
 
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Nasreddin

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Toute hallucination positive ou négative s'accompagne d'une hallucination respectivement négative ou positive.
Par exemple, suggérer qu'un bruit n'est plus là (hallucination négative) fait apparaitre un silence qui n'existe pas (hallucination positive). Suggérer qu'une personne a disparu (hallucination négative) fait apparaitre autre chose à sa place (hallucination positive), ne serait-ce que le décor derrière elle comme si on voyait au travers.
D'autre part, je ne suis pas d'accord avec "En fait il est légitime de placer sous l'appellation "hallucination positive", tout ce qui est "vécu" intérieurement avec intensité..." car on parle d'hallucination pour désigner une altération des perceptions sensorielles, ce qui est bien différent du vécu intérieur, par définition soustrait à toute perception extérieure.
 
castorix

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Bonsoir Nasreddin,

je ne suis pas d'accord avec "En fait il est légitime de placer sous l'appellation "hallucination positive", tout ce qui est "vécu" intérieurement avec intensité..." car on parle d'hallucination pour désigner une altération des perceptions sensorielles, ce qui est bien différent du vécu intérieur, par définition soustrait à toute perception extérieure.

Je pense que c'est une question d'intensité du "vécu intérieur" :shock: .
Exemple dans une régression en âge, une expérience réparatrice peut avoir une valeur d'expérience pour le sujet puisqu'il ressort de là avec une disparition de son état de stress post-traumatique (le cas échéant). :)

Un exemple bien connu tiré des écrits d'Erickson (hypnose expérimentale, tome I des collected papers) : chez certains patients à qui il suggérait une lévitation de la main, il ne voyait pas d'ascension observable malgré des efforts poussés :cry: (n'oublions pas que dans ces cas, le but était un travail d'observation, statistique etc).
Alors Erickson a eu l'idée de demander (dans un 2ème temps de la transe) quelque chose comme : "vous pouvez placer votre autre main sur celle-ci" et à sa grande surprise, dans une proportion importante de cas (de ceux qui ne lévitaient apparemment pas) le sujet a placé la 2ème main très en hauteur, c'est-à-dire sur la main n°1, qui était hallucinée comme ayant lévité :roll: (particulièrement haut étant donné les suggestions insistantes). A ce moment la position de la main dans l'espace et les positions des différentes articulations, sont effectivement des perceptions sensorielles, parfaitement définies par un système nerveux particulier, et elles sont hallucinées.

Je pose donc en effet comme un principe, que toute perception vécue avec la certitude d'une perception (*) est une hallucination dès lors qu'elle n'est partageable par aucun des autres sujets présents dans la pièce, par exemple.

L'exemple que je côtoie au quotidien, c'est celui des personnes qui hallucinent des voix mais aussi des visions, ou des perceptions tactiles (et je ne parle pas de sujets travaillant en hypnose, mais de personnes souffrant de symptômes que l'on qualifie habituellement de signes positifs psychotiques).
Ils ne mettent pas en doute leurs perceptions mais celles-ci ne sont pas accessibles aux autres présents et disposant des mêmes facultés (voyants, entendants, le nez débouché, etc).

A propos d'une hallucination, je ne vois aucune raison de poser une définition différente pour les symptomes psychotiques et pour une transe facilitée par un thérapeute n'est-ce pas ?!
:wink: c'est bien ce qui trouble tant de personnes parmi certains soignants... :lol:


(*) pour la différencier d'un rêve lucide, où le sujet ressent la perception, mais en même temps lui attribue au plan cognitif une valeur de "non-réalité" ; ou bien chez un sujet souffrant d'un trouble psychotique, d'une hallucination qu'il ressentirait comme "vraie" mais jugerait en même temps "douteuse" ; par exemple parce que nous avons déjà travaillé dessus en thérapie cognitive à un autre moment.

Post-scriptum : le vécu intérieur, n'est à mon sens pas du tout soustrait à l'influence des perceptions extérieures, antérieures et simultanées... (et inversement)
 
Paul Elie

Paul Elie

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lacaune
l'utilisation de l'hallucination ( négative ou positive)
n'est pas seulement thérapeutique directement.
je l'utilise pour tester le niveau de profondeur et pour établir une confiance du client en l'hypnose .... qui va me servir dans le procédé d'avoir des résultats plus rapide et plus profonds ( dans le sens temporel )
ça peut être aussi rigolo!
de dire au client qui va ouvrir les yeux que vous avez une bille de clown avec un nez rouge en plastique!
l'humour est un bon outil!
et le souvenir de l'hallucination va donner un renforcement de la croyance en l'efficacité de l'hypnose qui est votre meilleur ami!
tester le niveau de profondeur:(école de la suggestion directe USA)
nous avons détermine que tout travail efficace (garantissant des résultat de succces) ne peut se faire qu'avec un niveau somnambulique, ce niveau peut être testé avec l'hallucination et l'anesthésie.
 
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