ou c'est propre à l'Est de la France
Non, je ne pense pas, le mal être semble être assez généralisé.
"Cancers", oui si les chiffres sont là, mais comment isoler les facteurs causaux ?
S'agit t-il d'ondes, comme la 5g qui rien qu'au pur plan éléctromagnétique n'arrange rien ?
S'agit t-il de la nourriture industrielle, du glyphosate et des pesticides ? (sur ce point on est déjà bien fixés -sic-)
Mais comment faire pour les foyers modestes ? contraints à donner la moitié de leur sueur et de leur leur labeur à la personne qui possède leur logement ? à de grands groupes aux super profits, ceux qui ont niés le plus longtemps possible un hypothétique réchauffement global alors que leur plateformes pétrolières ont déjà été construites surélevées (le sachant .. ) en 1970... car oui ils sont contraints à la voiture ne pouvant habiter plus proches...
C'est pieds et poings liés.
S'agit t-il de stress ? Oui mais de quel genre ? Des cadences élevées ? Une hiérarchie délétère, baffouant les émotions, n'accordant aucune reconaissance ou alors de manière parfaitement mécanique et/ou calculée ? Voire pire ? Un chefton, un drh narcissique voire donnant dans la prédation délibérée ?
De la déshumanisation mécanique orchestrée par de bien sinistres actionnaires, et tous les 'échelons' 'hiérarchiques' entre.
Il ya quelques temps j'ai regardé un épisode d'une série documentaire que je trouve pas mal du tout, sur les replay de RTS, "dans la tête d'un".
Là il s'agit de "dans la tête d'un pauvre". En fait c'est simple : avec la pression sociale, la criminalisation de la pauvreté ect.. sans cesse croissante. Eh bah avec les ruminations, l'auto dénigrement et tout ça tu perds 20% de ta bande passante. Et ce n'est qu'une partie du cercle vicieux.
Si c'est pas un joyeux massacre. A l'intérieur des gens.
Tu veux faire quoi comme thérapie avec quelqu'un comme ça ? (ça n'empêche pas pas d'être passioné par l'hypnose mais de mon point de vue c'est à inclure DANS l'équation).
Moi "j'ai eu de la chance". Mon père était le mal et le remède. Etant parti bien de travers j'avais quand même la culture autodidacte. La croyance de pouvoir tout apprendre, tout décomposer quoiqu'il arrive. Et même si ça m'a pris du temps. Et m'en sortir. Pires soient les pièges. Et finalement oui.
Il ya d'autres gens qui ont fortement intérioriser leur 'incapacité', que 'ce n'est pas pour eux'. C'est pas que je suis mieux : dans mon malheur (peu vécu comme tel), j'ai eu cette chance, ce hasard, ce bagage culturel, malgré tout le reste... qui mle l'a permis.. et sinon je serais déjà mort, fou, en prison, voire les trois à la fois.
Non je ne suis pas 'anti-travail', 'anti-système'. Par contre je pense que le travail tel qu'il est incapacitant en terme d'autonomie individuelle et collective. Et c'est un vrai problème. Quelqu'un au chômage, qui déprime, on lui dit souvent : "Travail et ça ira mieux". Et ça marche (enfin de moins en moins).
Le problème ce n'est pas ce que le travail PEUT apporter. Le problème c'est de considérer qu'il est la seule solution à ce qu'il PEUT apporter. En tuant, en criminalisant les alternatives qui feraient assez facilement mieux au niveau Humain, (car pas suffisament génératrices de PIB ou de CACA-40.)
Je range tout cela dans la catégorie "human exploit based" : à savoir comment des besoins humains figurant par exemple dans la pyramide de Maslow sont exploités non pas pour porter l'Humanité dans ce qu'elle a de plus beau en elle, mais pour exploiter de Humains soudainement considérés comme bétails par 3 couillons en cols blancs et la ribambelle de sbiraillons pensant qu'il est (toujours de bon augure de manger dans la main qui soi disant nous nourrirait). Un autre human exploit based pour l'exemple : whats app qui me fait de la pub sur mon Android en mettant une photo de bébé, je pense que quelques-uns au moins ici auront lu le truc de mettre une photo de bébé dans son portefeuille pour augmenter la chance qu'il soit rendu, bon ça date, mais c'est comment ce qu'on a de plus humain en nous peut être utilisé pour nous exploiter à des fins mercantiles. HUMAN EXPLOIT BASED.
Le problème ce n'est pas qu'il faille travailler pour vivre. Le problème c'est l'exploitation. La division. Les inégalités dégueulasses, la hiérarchie sociale sauf période covid : là les 'invisibles', ceux qui le reste dutemps 'ne sont rien' selon manu (ce mépris...) ont comptés histoire de se ré-aacaparé la peur le temps de la réorienter.
Je me rappelle une phrase de Alain Jeanneau sur thinkerview (non verbatim) dans l'interview "le langage au service des puissants": La division n'est plus seulement inter-individus, elle est maintenant intra individuelle : il s'agit d'exploiter des dipositions qui nous échappent à nous même.". Bref à l'insu de notre plein gré. Finalement c'est une redite de l'human exploit based.
Et ça à mon avis ça génère des émotions insidieuses et éloignant du bonheur (l'humain a besoin d'un certain contrôle sur sa destinée).
De façon assez curieuse j'ai écouté des podcasts sur les rituels de transe récemment. Une personne disait que la transe c'est (bon de mon point de vue c'est un type de transe (si les Inuits ont des centaines de termes pour qualifier tel ou tel type de neige, je pense de plus en plus qu'il en va de même pour les transes (positives ou négatives)) .. que la transe c'est l'absortpion dans le non soi (en l'occurence elle parlait des pluies en Mongolie, qu'on se sent tout petit). J'ai écouté Alexis Righetti récemment et il disait la même chose sur sa pratique de montagne : que c'est un besoin de l'humain, d'être rendu humble, 'remis à sa place' par la nature.
"C'est pas l'homme qui prends la mer" ....
Mais au niveau social je pense qu'un besoin de contrôle est salvateur pour la santé mentale.
Le truc c'est que c'est exploitations sont insidieuses émotionnellement parlant, et que c'est indicible, ça produit comme un grincement lointain insupportable, avec une forte charge émotionnelle,et je pense (non sourcé) que cela produit bien des maux : rupture du lien social, agressivité interindividuelle (agressivité redirigée en fait car la source est difficilement recoupable dans une réalité chaotique difficile à lire et que les médias mainstream ne rendent pas plus facile d'accès), santé mentale en berne (ce qui fera plaisir au princiers de la pharmacopée qui ont pratiqué un joyeux lobbying envers les médecins et l'institution en général). Quand le malheur collectif sourit (une fois de plus) à quelques scélérats.
Donc absence de contrôle et réalité illisible renforçant le tout...
Puis étant fatigué de travail et de chaos les dimensions onaniques voire toxicomaniques rentrent en jeu : resserant l'étau.
Cette réalité est insupportable : vite mon NNNEEETTT' FFFIXXEEE ^^
Je parle des pratiques télévisuelles, mon âne Houna et autres débilisateurs publics spéculants sur un mal être latent doublé d'une forte charge émotionnelle pour parachevé l'égarement de toute forme d'esprit critique. (voire reportage "temps de cerveau disponible" de france 2 avec Bernard Stiegler sur la pulsionnalisation et la rétractation des fonctions cognitives supérieures qui vont avec. Evidemment ça date carrément donc les technologies exploitatives ont énormément évoluées.
Je parle également des réseaux (a-)sociaux (dont l'auteur précédemment cité a fait des analyses fines). Donc les trucs GAFAMIQUES : des gens tout bonnement formés pour coder des algorithmes exploitant les circuits de récompenses basés sur le besoin de reconnaissance sociale (tiens ?! un autre human exploit based ? oui.) La dopamine (voire l'excellente série sur Arte du même nom).
Tous ces gens nous volent nos transes : introspectives, méditatives, sociales , créatives, et j'en passe.. tout ça par des écrans de toutes sortes qui nous brulent la rétine et nous aliéne...
pour le compte de l'économie de l'attention. -sic-
J'aurais pu faire meilleure synthèse, j'aurais voulu.. sûrement; plutôt que de livrer tel brouillon.
Problème : les journées ne font que 24h et le boulot qui aura contribué à me tuer bien avant mes 64 ans m'en prends quelques-unes.