sévère recadrage

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jeangeneve

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là bas,
ce matin, il fallait faire des courses pour week end.
une vraie expédition, béquilles, taxi...
arrivé à la grande surface le caddie fut transformé en déambulateur.
les courses faites et dans la rue alors que je tentait d'obtenir un taxi,
une personne très âgée s'est saisie de mes sacs.
t'habite ou, mon grand ?
mais c'est a un km, et elle à l'air bien plus cassée que moi.
ca vas me faire 45 min de béquilles, franchement je le sentait pas.
elle a besoin d'un bol d'air et puis elle a besoin de causer de cette ville de merde pourrie par le fric qui la fait chier.

bon, ca promet, pourquoi pas, il nous a fallut plus d'une heure.
une heure a parler de ses malheurs, de sa vie, de ses joies aussi
arrivé chez moi on échange nos cordonnées elle me demande si...
je viendrais a son enterrement...

pfiou, une fois la porte de mon apparat fermé, je vous dit pas la charge émotionnelle.
 
jeangeneve

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là bas,
comment vous faites !
je sort d'une séance de boum boum, car j'était un peu trop envahis par une nostalgie, -> gd parents -> poubelle .
 
Ivan Schmitt

Ivan Schmitt

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Je me souviens d’une personne, gravement malade. Ses médecins l’avaient mis sous antidépresseurs et elle n’aimait pas ça. Pourtant, ça marchait plutôt bien. Il s’agissait d’une personne plutôt sensible et elle me disait qu’avec les antidépresseurs, le problème, c’est qu’elle était devenue « froide ». Ca ne lui correspondait pas. Elle n’était pas triste, mais pas heureuse non plus. Tout était froid. Elle riait parce que les autres riaient, et même les bêtises que faisait sa fille la laissaient de marbre. Elle voulait arrêter ces antidépresseurs.

Je lui ai expliqué que ce n’était pas forcément très compliqué. Puisque les antidépresseurs te rendent froide, il faut que tu saches que tu peux être froide sans antidépresseur. Le principal avantage que tu peux en attendre, c’est que tu pourras choisir de l’être ou non, en fonction des circonstances. Evidemment, au départ il faudra que tu sois globalement plus froide : face aux autres, aux circonstances. Mais, une fois cet objectif atteint, tu pourras choisir ton degré de sensibilité, notamment celui qui te permettra de rire quand tu le veux, d’être touché par un évènement, si c’est nécessaire. N’oublie pas, simplement, que tout ce qu’il te faut, c’est devenir globalement plus froide. Soit tu acceptes de faire cela, soit tu prends des médicaments qui te force à le faire.

C’est parfois difficile de lacher prise, lorsqu’on est sensible : c’est vrai, avec la sensibilité, on espère ne pas être comme les autres et on aimerait refaire le monde. Mais, comme pour la température corporelle il faut essayer de trouver le 37° de froideur / sensibilité pour qu’ensuite on puisse jongler sur ces deux pôles, en gardant les avantages des deux pôles.

Sous contrôle de son médecin, elle arrêta ses antidépresseurs et se servi de son cerveau pour ne plus se sentir mal.
 
jeangeneve

jeangeneve

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là bas,
Merci Ivan.67 pour cette métaphore, je partageais une tranche de vie.
je comprend volontiers votre désir de me changer.
cela peu en effet fonctionner avec les personnes très malades avec un coté lytique.
vous le savez bien si vous avez fait médecine...
elle démontre très bien la manipulation dont on est victime par le corps médical.
comme vous le savez certainement en ayant lus mes propos ailleurs, je suis particulièrement sensible à la perte de l'altérité face au "pouvoir médical".

au moment ou j'écris ces lignes, plus de 15 millions de personnes on un traitement avec des antis dépresseurs.
cela en dit assez long sur l'état d'une nation...

le lâcher prise que vous exiger de vos patient, la pharmaco - manipulation que vous induisez avec, en plus une dépendence vis a vis du corp médical et face au produit est de votre ressort.

toutefois je vous propose d'éviter cela à l'avenir, s v p renoncer à cela à mon égart.
vous avez été bien trop sensible dans votre jeunesse et votre formation.
comme beaucoup de vos semblables, cela fait beaucoup trop partie de vous.
je ne saurais trop vous encourager à travailler sur cet aspect des choses ( a mon tour )

vous l'avez compris tout cela me laisse un peu froid.
 
Ivan Schmitt

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Si cela peut vous rassurez je n'ai pas de formation médicale. La personne dont je parlais était suivie par son médecin traitant qui était le prescripteur des antidépresseurs. Moi, je me suis simplement occupé de l'aspect psychologique.
Maintenant, je dois dire que je ne comprends pas vraiment ce que je dois éviter de faire : c'est peut-être juste parce que vous pensiez que j'étais de formation médicale...

Concernant le changement, si j'ai proposé cette métaphore, c'est parce que votre histoire m'inspirait cela. Je n'avais pas compris que vous vouliez juste partager une tranche de vie. En meme temps, ça reste l'avantage des métaphores : vous pouvez vous autoriser à laisser de coté tout ce qui ne vous concerne pas...

PS : Si donc cela vous laisse froid, vous avez bien raison !
 
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