A
Anonymous
Invité
Texte d,un hypnologue
"Je reçois régulièrement des demandes de la part de personnes qui souhaitent
"revisiter" une partie de leur passé (autrement dit "faire une régression")
afin de remonter à l’origine d’une situation personnelle pour en trouver la
cause. En soi c’est une demande légitime mais qui n’est pas toujours
appropriée. Pour moi "la régression" est une "hypothèse de travail" parmi
d’autres, c’est un moyen parmi d’autres pour atteindre un objectif. Le but
du traitement, c’est d’atteindre un ou plusieurs objectifs en rapport avec
votre mieux-être. Il semble qu’il y ait parfois confusion entre le moyen et
l’objectif (comme si le moyen était l’objectif) et que la notion de
"justification" remplace la notion de "mieux-être". Par exemple si je
m’aperçois que ma voiture roule trop vite, je freine ou effectue une autre
manoeuvre (le moyen) pour ralentir (l’objectif). Je ne perdrai sans doute
pas un temps précieux à me poser la question de savoir pourquoi je roule
trop vite (la cause). Je n’avais pas besoin de connaître la cause pour
corriger la situation. En thérapie, c’est pareil, il n’est pas toujours
nécessaire de connaître la cause, ou la cause présumée, pour corriger la
situation et ici aussi ont peut gagner un temps précieux pour éviter des
souffrances ou retrouver un état de mieux-être. Nous avons vu avec l’exemple
des phobies que la cause pouvait être une erreur de perception de deux
évenénements séparés qui n’ont aucun lien de cause à effet l’un avec l’autre
en soi. De plus, le mieux-être, c’est pour maintenant et l’avenir or la
cause relève du passé ce qui s’avère, dans une perception linéaire fictive
du temps, être situé dans une direction opposée à la direction de son
objectif actuel. En thérapie, l’accent est mis sur les ressources plutôt que
les anomalies, sur les solutions plutôt que sur les problèmes, sur le
"comment s’en sortir" plutôt que sur le "pourquoi en suis-je arrivé(e) là".
"Je reçois régulièrement des demandes de la part de personnes qui souhaitent
"revisiter" une partie de leur passé (autrement dit "faire une régression")
afin de remonter à l’origine d’une situation personnelle pour en trouver la
cause. En soi c’est une demande légitime mais qui n’est pas toujours
appropriée. Pour moi "la régression" est une "hypothèse de travail" parmi
d’autres, c’est un moyen parmi d’autres pour atteindre un objectif. Le but
du traitement, c’est d’atteindre un ou plusieurs objectifs en rapport avec
votre mieux-être. Il semble qu’il y ait parfois confusion entre le moyen et
l’objectif (comme si le moyen était l’objectif) et que la notion de
"justification" remplace la notion de "mieux-être". Par exemple si je
m’aperçois que ma voiture roule trop vite, je freine ou effectue une autre
manoeuvre (le moyen) pour ralentir (l’objectif). Je ne perdrai sans doute
pas un temps précieux à me poser la question de savoir pourquoi je roule
trop vite (la cause). Je n’avais pas besoin de connaître la cause pour
corriger la situation. En thérapie, c’est pareil, il n’est pas toujours
nécessaire de connaître la cause, ou la cause présumée, pour corriger la
situation et ici aussi ont peut gagner un temps précieux pour éviter des
souffrances ou retrouver un état de mieux-être. Nous avons vu avec l’exemple
des phobies que la cause pouvait être une erreur de perception de deux
évenénements séparés qui n’ont aucun lien de cause à effet l’un avec l’autre
en soi. De plus, le mieux-être, c’est pour maintenant et l’avenir or la
cause relève du passé ce qui s’avère, dans une perception linéaire fictive
du temps, être situé dans une direction opposée à la direction de son
objectif actuel. En thérapie, l’accent est mis sur les ressources plutôt que
les anomalies, sur les solutions plutôt que sur les problèmes, sur le
"comment s’en sortir" plutôt que sur le "pourquoi en suis-je arrivé(e) là".