Alexithymique depuis longtemps je souhaite enfin changer...

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tixela

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Bonjour à tous et toutes,
Je viens d'"atterrir" sur ce forum car cela fait 2 jours que je cherche, si ce n'est des solutions, au moins des infos sur ce mal que je suppose être le mien : l'alexithymie ou la difficulté à ressentir des émotions...
J'ai pourtant fait un "travail sur moi" des années avec une psy/coach (jungienne + palo-alto) qui m'a énormément aidée (boulot, amitié, hobbys...) toutefois elle ne m'avait jamais parlé d'alexithymie...
Je me sens "anormale" et déconnectée des autres depuis fort longtemps (enfance, adolescence) et j'ai la 40aine... Ce manque d'émotions fait que j'ai du mal à me bouger et prendre des décisions importantes même si mon esprit "sait" ce que je dois faire (relations sentimentales par exemple pour ne pas les nommer !! :))
J'ai posté sur un autre forum très connu sous le même pseudo et je vais répondre ici également car j'ai vu qu'il y a une rubrique "alexithymie" dans ce forum (forum de l'hypnose/table ronde des chercheurs).
Ayant depuis des années réussi à surmonter la plupart de mes difficultés (timidité, manque de confiance en moi...) je vois bien qu'il reste encore un, voire plusieurs "verrous" à faire sauter !
Vu ce que j'ai lu dans d'autres forums je m'aperçois avec étonnement que je ne suis pas la seule dans mon cas même si ce "mal" suscite encore des controverses quant à son diagnostic !! (cf : cairn.info)
J'ai songé à l'hypnose car j'imagine que c'est un bon moyen de "lâcher prise" et retrouver des émotions (un peu comme dans les rêves)
Merci d'avance si vous avez des infos ou idées concrètes ou si simplement vous êtes comme moi et souhaitez échanger sur le sujet... Je sais au moins désormais que je ne suis pas seule sur terre et j'ai moins honte de ce truc !!
Voilà... Je vais continuer mes recherches sur ce forum et autres... N'hésitez pas à me contacter si quelqu'un a des infos positives ou même négatives (du style "on n'a rien trouvé pour le moment") Merci d'avance...
 
castorix

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Bonjour tixela,

En pratique l'alexithymie (en tant que signe psychiatrique) est évoquée dans un cadre assez précis : lorsqu'une personne souffre de certains troubles de la conscience de soi, et en général en même temps d'ailleurs de troubles de la cognition sociale.

Donc la compétence évoquée a à voir avec ce que l'on appelle (pour emprunter aux anglo-saxons...) l'insight, ou capacité d'introspection, mais il sera plus précis de dire : capacité à prendre conscience de ses propres émotions (d'où le choix habituel du mot anglais plus court ! :wink: et aussi plus valorisant pour celui qui aime bien faire branché :lol: )

On parle aussi depuis quelques années de la théorie de l'esprit (ToM, theory of mind) pour ce qui est de la capacité à comprendre les états mentaux d'autrui.

En fait ce qui rend difficile à séparer ces notions de conscience de soi et de cognition sociale, est tout simplement que les personnes souffrant d'alexithymie souffrent volontiers de compétences non suffisantes dans les domaines suivants :

- la conscience de ses propres émotions (en instantané)
- la capacité à exprimer son émotion du moment de manière à être compris (p. ex. : grimacer une sorte de sourire alors que l'on est en désaccord)
- l'identification correcte de l'émotion exprimée par le visage d'autrui (i.e. : déchiffrage des mimiques)
- la capacité à repérer l'intention d'autrui (un exemple très simplifié : A dit "la porte est ouverte" en frissonnant, B ne comprend pas que c'est une invitation à fermer la porte).

Je crois tixela que vous ne pouvez pas affirmer "je pense être alexithymique" et penser que cela nous donne suffisamment d'infos pour que nous comprenions votre difficulté...

Donc c'est difficile de vous répondre... :?

Mais comme vous en avez quand même donné, des infomations :) je me lance : lorsque nous rencontrons de telles difficultés et si elle sont importantes (retentissement social gênant), en pratique ce qui se fait de plus adapté (pour le moment ! vu que c'est à peu près tout ce qui existe, bien référenxcé et centré sur le thème) semble être un travail en groupe, par des équipes de soignants en psychiatrie, sous la forme d'ateliers.

Je ne voudrais pas avancer plus loin ici car nous ne serions plus dans le cadre de l'hypnose en fait.

Mais je suis disponible en mp.
 
papusza

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Je vois avec plaisir tixela que vous avez inversé avec votre avatar alexit.(hymie)

C'est un bon début, voyez le processus d'inversement.

Qu'est ce qui vous plaît dans les poissons ?

J'aime bien aussi l'humour de ces deux poissons dans leur double bocal.

A +
 
tixela

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Bonsoir papusza,

Désolée pour ma réponse si tardive !

J'ai toujours aimé les poissons, je ne sais pas pourquoi, j'en dessinais déjà à l'école maternelle !

J'ai aussi une relativement importante collection de bibelots "poissons" chez moi !!

Inutile de préciser que j'adore les aquariums.........

J'ai répondu (tardivement aussi) à Castorix. Je continue mes "recherches" et mon introspection sur internet et dans la vie de tous les jours et viendrai peut-être à l'hypnose si je vois que cela peut m'aider !

Bien à vous.
 
T

Triggermind

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Lille
castorix à dit:
Mais comme vous en avez quand même donné, des infomations :) je me lance : lorsque nous rencontrons de telles difficultés et si elle sont importantes (retentissement social gênant), en pratique ce qui se fait de plus adapté (pour le moment ! vu que c'est à peu près tout ce qui existe, bien référenxcé et centré sur le thème) semble être un travail en groupe, par des équipes de soignants en psychiatrie, sous la forme d'ateliers.

Bonjour Castorix,

Je n'ai jamais eu l'occasion de détecter ce syndrome, je ne suis même pas sur que le terme de syndrome corresponde, même en y pensant rétrospectivement , chez un patient.
Avez vous connaissance du, ou des, motifs de consultation de ces personnes, ou de la façon par laquelle elles sont amenées à être pris en charge?
 
jeangeneve

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là bas,
Bonjour tixela, bienvenue.

je ne suis pas thérapeute,
je me permet une suggestion...

renseigner vous si il existe pas des ateliers de photolecture dans les environs de chez-vous.
on trouve cela dans les institutions officielles.
il y a sûrement des groupes en ambulatoire prêt de chez vous.

tous mes voeux de mieux être...
 
tixela

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Bonjour jeanjeneve,
Je ne connais pas les ateliers de photolecture j'ai cru voir sur le net que c'est pour apprendre à lire à toute vitesse ?? :shock:
Pouvez-vous m'en dire + ?
Je profite de ce post pour dire que je viens d'envoyer un mp à papusza mais j'ai l'impression qu'il n'est pas passé ?? (je ne le retrouve pas dans mes messages envoyés...)
En tout cas je suis preneuse d'infos si quelqu'un a des contacts ou adresses pour inverser (comme le disait justement papusza) mon "émoussement émotionnel" (suis en région parisienne) :D
Bien à vous tous.
 
tixela

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Triggermind à dit:
castorix à dit:
Mais comme vous en avez quand même donné, des infomations :) je me lance : lorsque nous rencontrons de telles difficultés et si elle sont importantes (retentissement social gênant), en pratique ce qui se fait de plus adapté (pour le moment ! vu que c'est à peu près tout ce qui existe, bien référenxcé et centré sur le thème) semble être un travail en groupe, par des équipes de soignants en psychiatrie, sous la forme d'ateliers.

Bonjour Castorix,

Je n'ai jamais eu l'occasion de détecter ce syndrome, je ne suis même pas sur que le terme de syndrome corresponde, même en y pensant rétrospectivement , chez un patient.
Avez vous connaissance du, ou des, motifs de consultation de ces personnes, ou de la façon par laquelle elles sont amenées à être pris en charge?

C'est encore moi !
Je ne retrouve pas non plus la copie du MP que j'ai envoyé à castorix ce matin... :shock:
J'espère que tous mes MP sont bien passés, sinon je les ré-enverrais si besoin... :D
Je me permets de devancer la réponse dans un 1er temps en disant tout simplement qu'il y a encore pas longtemps je me croyais "seule au monde" dans mon cas ou bien que les gens dénués d'émotions étaient des "psychopathes" du genre dictateurs sanguinaires ou tueurs en série ! (et là, heureusement, je ne me reconnais pas dans ces personnalités !)
Malgré mes 10/12 ans de thérapie il m'a suffit d'aller tout simplement dans un site "grand public" (bon, doctissimo pour ne pas le nommer) pour voir que je ne suis pas la seule dans mon cas ! Maintenant, si j'ai pu découvrir ce terme d'alexithimie, je n'ai pas encore vu s'il existait des thérapies propres à ce sujet... Castorix saura certainement vous donner des infos + "professionnelles" que moi (il m'a en tout cas donné quelques pistes) mais sur le site cairn.info ils ne semblent pas encore avoir trouvé une définition ultra précise de ce truc. J'imagine qu'il y a les "vrais" alexithimiques purs et durs et les gens comme moi qui peuvent certes communiquer et ressentir un peu (suffisamment pour mener une vie à peu près normale) mais qui ont quand même un manque de ce côté là...
Comme je ne suis pas sûre que mes MP soient passés j'en profite pour rajouter que j'ai un cas de phobie simple (de type serpent par exemple) et un cas de phobie sociale (peur de dire certains mots ou phrases à mon entourage). (je ne précise pas exactement quelle phobie ni quels mots car là il y a quand même une probabilité qu'on me reconnaisse !! j'en ai déjà un peu trop dit avec mes poissons :oops: )
Pour revenir à l'hypnose car j'ai un peu peur de m'écarter du sujet :oops: je suis également preneuse d'infos ou d'adresses si cela peut m'aider à mieux communiquer (autant sur la "forme" que sur le "fond" et pourquoi pas (cerise sur le gâteau) à me débarrasser de ma phobie ? (bon, les "serpents" en ville c'est gérable... :lol: )
En fait je pense que tout ça est lié... (alexit, phobies, etc...) aurais-je déplacé mes émotions positives (amour) sur les poissons et négatives sur mon "objet" de phobie ??
Je précise de + que je n'ai jamais fait de dépression, ne souffre d'aucune addiction ni de trouble psychosomatique (cf. définition alexit. ds cairn.info)
Voilà pour la suite de mon témoignage si cela peut vous éclairer un peu, sinon désolée pour la longueur de mes posts, quand je commence à écrire c'est une logorrhée........... :D
Merci de m'avoir lue en tout cas :D
(re)PS: je serai probablement sur le net d'avantage le week-end qu'en semaine pour prendre connaissance et répondre à vos avis et messages si besoin...
 
jeangeneve

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là bas,
bon je suis désolé je me suis en effet gouré.

je voulais dire Photolangage et non pas photolecture

désolé
 
tixela

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castorix à dit:
les personnes souffrant d'alexithymie souffrent volontiers de compétences non suffisantes dans les domaines suivants :

- la conscience de ses propres émotions (en instantané)
- la capacité à exprimer son émotion du moment de manière à être compris (p. ex. : grimacer une sorte de sourire alors que l'on est en désaccord)
- l'identification correcte de l'émotion exprimée par le visage d'autrui (i.e. : déchiffrage des mimiques)
- la capacité à repérer l'intention d'autrui (un exemple très simplifié : A dit "la porte est ouverte" en frissonnant, B ne comprend pas que c'est une invitation à fermer la porte).
castorix à dit:
Bonsoir,
On est bien ici dans la "pathologie de la communication" !
Langage "analogique", communication verbale ou non verbale (frissonnements pour inciter l'autre à fermer la porte), manque de congruence (sourire alors que l'on devrait grimacer)
"niveaux de sens d'un message" : grimaces et frissonnements pour rire ou pas ?
Voire "déni" : ne reconnait pas ses propres émotions et ne perçoit même pas que son voisin frissonne de froid !
J'ai l'impression qu'on est bien chez Palo-Alto... :D Le lien avec l'hypnose c'est évidemment Milton Erickson... Après je n'en connais pas plus, je vais ressortir mes bouquins !
Sur un autre forum quelqu'un m'a dit (hélas) que l'hypnose était difficilement applicable sur les personnes schizophrènes car ils sont déjà dissociés et qu'il pouvait en être de même pour l'alexithimie. Je ne sais pas si c'est vrai et même j'espère que vous pourrez le faire mentir... :)
 
surderien

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si l'alexithymie est une mal mentalisation des émotions il convient de travailler à inverser les choses

si la schizo est une dissociation déjà en place, alors le processus hypnotique, en inversant par une double dissociation, peut remettre le système en bonne marche

le tout est de savoir ce à quoi l'on souhaite arriver : définir en anamnèse le but clairement escompté, pour que le mental s'adapte et le fasse

Croire en quelque chose, c'est une chose, mais savoir vraiment croire en ce qu' on veut vraiment croire, est bien différent souvent !

A+

8)


J'ai l'impression qu'on est bien chez Palo-Alto... Le lien avec l'hypnose c'est évidemment Milton Erickson... Après je n'en connais pas plus, je vais ressortir mes bouquins !

PS : Pensez vous qu'une véritable alexithymique puisse parvenir à s'exprimer ainsi ?
.
 
tixela

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surderien à dit:
J'ai l'impression qu'on est bien chez Palo-Alto... Le lien avec l'hypnose c'est évidemment Milton Erickson... Après je n'en connais pas plus, je vais ressortir mes bouquins !

PS : Pensez vous qu'une véritable alexithymique puisse parvenir à s'exprimer ainsi ?
.

OUI, car je suppose qu'un jeune adulte schizophrène ou bien autiste mais ayant eu la chance et la capacité de faire quelques études peut s'exprimer approximativement de la même façon... Il ne fera illusion qu'un temps, certes, mais avoir 2 sous de culture générale, lire 2 ou 3 bouquins et faire de jolies phrases, c'est à la portée d'un certain nombre de personnes...
En revanche face à certaines situations dans la vie toutes ces capacités cognitives ne sont que du vent. Je m'explique : par exemple aller à l'enterrement d'une personne chère et ne rien ressentir, est-ce "normal" ? Je crois bien que non et pourtant je m'aperçois avec stupeur que je ne suis pas la seule à vivre cette situation...
Je donne exprès un exemple un peu "provoc" (mais réel et vécu je vous assure) pour que vous compreniez bien pourquoi je cherche des infos sur ce forum (et autres forums), je ne cherche pas seulement à "intellectualiser" ou me "rendre intéressante" je cherche d'abord à comprendre mes propres réactions que je trouve anormales puis peut-être un jour à nouveau ressentir...
Maintenant, la définition d'alexithimique est peut-être un peu trop forte pour moi je le reconnais... là d'accord... :)
Mais hier soir j'ai relu dans le détail la définition de l'alexithimie donnée par castorix : les 4 "points" que j'ai comparé ensuite à la "pathologie de la communication" : les traits sont grossis mais j'ai cru reconnaître le portrait d'une de mes amies qui souffre également de problèmes de communication (manque d'empathie vis à vis des autres à mon avis) Je pense désormais qu'elle aussi a un problème vis à vis de ses émotions...
 
castorix

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Bonsoir Tixela,

Je reviens sur un point abordé en mp.

Plutôt que chercher des développements sur "alexithymie", qui n'est qu'un mot... nous pouvons envisager autre chose.

Un nom de symptôme ne permet que regrouper les points communs à une populations de personnes, pas de décrire avec pertinence la situation d'une personne.
De la même manière, un diagnostic permet de comprendre (enfin, s'il est exact ou disons pertinent ! :wink: ) de quelle histoire naturelle (de maladie) rencontrée en moyenne nous devons tenir compte (et une moyenne connaît les extrêmes...) mais pas de parler de la personne et de ce qui lui conviendrait ; cela ne suffit pas un diagnostic "brut" !

Alors pour la situation que vous avez décrite comme vous l'avez présentée, je chercherais plutôt à préciser les réactions de la personne dans différentes situations.

Certaines personnes ne ressentent pas les émotions, à un niveau conscient, c'est d'accord, mais cependant savent très bien préciser si elles souhaitent ou non prendre une décision.

Un exemple.

Emmanuelle (c'est mon exemple) traverse une période difficile.
Elle se plaint de ne pas être bien, elle manque d'énergie, trouve qu'elle n'a pas de goût pour faire les choses ; rien ne l'attire vraiment explique-t-elle, la vie est morose.
Si elle évoque son enfance elle dit : "j'ai eu une enfance normale et il ne m'est rien arrivé qui soit habituellement considéré comme traumatisant."
Lorsqu'elle n'est pas bien et qu'on lui demande de préciser elle dit "je ne sais pas ce que j'ai, je ne ressens rien."
Et pourtant si on la voit mal à l'aise, elle répond qu'elle ne ressent rien de précis : pas d'anxiété vis-à-vis de qqe chose etc.
L'exemple lui convient très bien, de la tristesse qu'elle ne ressent pas "alors que je devrais avoir envie de pleurer".

Première remarque : il existe bel et bien des situations où elle ressent des émotions, et c'est au travail que nous trouvons un exemple : elle a été vexée par une collègue il y a quelque temps. Depuis, elle a manqué deux fois de se mettre en colère, et elle a du se maîtriser (je ne dis pas comment mais c'est clairement une décision d'action à but de détournement, une bonne stratégie de coping en fait).

Et ainsi en cherchant des exemples concrets, nous avons constaté qu'elle peut parfois dire "dans cette situation quand ma belle-mère a refusé que je vienne, eh bien je n'ai rien ressenti" ; et cependant, elle a pris une décision, elle a changé ses projets (disons qu'elle a... 8) sanctionné sa belle-mère d'une façon diplomatique... :roll: ).

Alors : on ne peut pas dire qu'elle ne ressent pas les émotions.
Mais il n'est pas exclu qu'elle les contrôle, qu'elle en refoule l'expression, ce qui peut aller jusqu'à refouler le ressenti.
J'appelle cela le "blindage émotionnel".

Comme nous avons parlé de la Thérapie des Schémas de Jeffrey Young, je vous citerai Tixela le Schéma de "surcontrôle émotionnel" qui est situé par Young comme fréquemment rencontré à la suite d'une période où le sujet a vécu un manque de liberté d'expression de ses besoins et/ou de ses émotions.
Ce schéma se déclenche en présence de certaines situations déclenchantes, et non pas une fois pour toutes. Il y a donc des moments où il n'est pas activé.

Lorsque le schéma est activé, la personne s'adapte à ce qu'elle vit (un psychanalyste parlerait de tranfert, il dirait que le sujet "revit" des situations passées ; perso je ne m'exprime pas comme cela, la situation présente est très différente de la situation passée qui a fait se construire le schéma, c'est pour cela que l'on peut dire que le schéma activé est inadapté pour le présent).
Elle s'adapte donc, et il peut arriver que sa manière de s'adapter soit "systématique" ; qu'elle n'ait plus de choix comportemental.
Ces adaptations peuvent être tellement influentes sur le présent de la personne qu'elles finissent par matérialiser une sorte de sélection des situations, ce que les psychanalystes (encore...) appelleraient : un mécanisme de reproduction. Young parle de mode de schéma (une sorte de combinaison personnalisée, des styles d'adaptation aux différents schémas activés en la personne ; ces modes lui sont propres).

En effet les réactions, très précocément dans un début de situation, conduisent à ce que le sujet en sort très vite ou bien à l'inverse "laisse se jouer le sketch" jusqu'au bout ; d'où les situations qui se ressemblent.

Exemple : dans le métro, tolérer qu'un personnage à l'air louche s'approche sans aussitôt adapter ses réactions (notamment en évitant de le regarder, en passant sur le côté et filer vite fait mais l'air de rien) conduit à une augmentation très importante du risque d'être abordé...
Et là, le sujet peut réagir de différentes manières bien sûr (être une proie facile, ou à l'inverse sur-réagir et être agressif,...).

Pour revenir au sujet, la personne dans le métro peut parfaitement faire tout cela et cependant exprimer avec sincérité qu'elle ne ressent pas les émotions... (ce qui donc n'est qu'un commentaire de sa part, pas une réalité).

Et pour revenir à l'hypnose, la prise en charge proposée par Jeffrey Young des troubles qu'il aborde dans son livre maître, est basée (en partie) sur un travail émotionnel très important.

En aucun cas remplaçable par quelques conversations sur un forum, même très sympathique :wink: et hypnotique :shock:

:D
 
tixela

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Bonjour Castorix,
J’ai fini par me retrouver sur ce forum grâce au « post » de surderien sur l’alexithymie. Recherchant alors à mettre des mots sur mes « maux », comme vous disiez précedemment, le concept d’alexithymie que j’ai découvert au hasard d’un témoignage sur Doctissimo m’a semblé être ce qui se rapprochait le plus de ce que je vivais…
Après quelques échanges avec vous et d’autres personnes ici, il semble effectivement que le terme de « blindage émotionnel » soit plus approprié à on cas, en tout cas ce terme me convient tout à fait :D :(

<< Un nom de symptôme ne permet que regrouper les points communs à une populations de personnes, pas de décrire avec pertinence la situation d'une personne >>

Effectivement, les « grandes définitions » aident à comprendre certaines pathologies mais ne résument pas la complexité d’une personne ! C’est un peu comme si en ayant lu la théorie des 4 humeurs d’Hippocrate je disais : « tiens le « sanguin » me fait penser à untel »! :) On est tous un peu des mélanges…
Toutefois, c’est vrai, j’ai évoqué le cas de mon amie A qui souffrirait également d’un blindage émotionnel car votre exemple de celui qui ne remarque pas que son voisin frissonne quand la porte est ouverte m’a drôlement fait penser à elle !
Toutes les personnes que je connais et qui connaissent A peuvent raconter une anecdote similaire à son sujet :
à titre d’exemple (véridique) nous étions 3 amies assises à une terrasse de café très ensoleillée A, L et moi. Je m’étais trop couverte et devais repasser chez moi pour changer de vêtements. A ne semblait pas l’entendre de cette oreille et L lui a presque crié « mais enfin, Tixela a CHAUD, elle doit repasser chez elle… » Je voyais bien que A ne semblait pas voir ou comprendre que je suffoquais presque :shock: …
J’aurais bien d’autres exemples à raconter concernant le manque d’empathie et d’écoute de A malgré son apparente spontanéité…
A n’est pourtant pas une personne méchante et semble avoir été bien élevée par ses parents. Elle a une forme de générosité mais mal employée : se « fait avoir » ou bien oublie un cadeau important (Noël belle-mère, oups !) :shock:
Par moment d’ailleurs je trouve qu’elle ne semble même pas à l’écoute de ses propres besoins… (malgré ses achats un peu compulsifs !)

De mon côté je pense avoir développé d’avantage d’empathie grâce à mon travail sur moi durant toutes ces années…
C’est curieux, bien qu’ayant des personnalités et des enfances différentes nous avons eu des relations un peu similaires avec nos mères (2 assez fortes personnalités qui sont amies !) et avons ces points communs de manque de communication… (elle extravertie, un peu sans-gêne et moi + introvertie et évitante)

Le travail sur moi me fait mesurer les progrès accomplis !

Toutefois je vois bien que dans ma vie j’ai encore tendance à répéter certaines situations, comme vous expliquez plus haut c’est pourquoi je cherche à en comprendre d’avantage sur moi…
J’ai assimilé certaines choses et j’ai des « billes » pour me défendre mais la plupart des émotions me semblent encore interdites… La colère me semble la plus « réactivable » dans un 1er temps ainsi que la peur qui est la + facile !

Par ailleurs je vois régulièrement une amie dans le cadre d’une activité semi-professionnelle en plus de mon travail ; après 3 ans je suis en train de m’apercevoir qu’elle m’inflige un déni ou double bind. Je ne vais pas tout résumer ici, ce serait trop long, disons à titre d’exemple que si elle me demande de préparer une pâte à crêpe elle ne me fournit pas la farine ou les oeufs (et je n’ai pas la possibilité d’en acheter) de + elle ne fait aucun commentaire (pas même critique) lorsque je lui rends un travail fini. Au début elle me promettait monts et merveilles, disait vouloir m’aider et maintenant elle me « lache » juste au moment où je commence à avancer, me sentir mieux et sortir de ma coquille, bizarre non ??
Je précise que c’est quelqu’un qui a eu à subir plusieurs harcèlements dans sa vie alors je ne peux vraiment pas lui en vouloir, elle n’a pas conscience de son comportement…

Deux, voir 3 situations connues ou vécues de déni ou double bind dans une vie je trouve cela beaucoup, statistiquement parlant, pour une seule personne comme moi qui ai à tout casser 10/15 proches !

Heureusement j’ai appris à le décoder et par conséquent ne pas perdre le peu de confiance en moi acquise et ne plus en souffrir… et ne pas reproduire pour faire souffrir les autres non plus !

Voilà, je ne sais pas si toutes ces infos pourront vraiment vous éclairer ou pas…

J’espère que vous aurez le courage de me lire jusqu’au bout ! :) :?

Encore merci de consacrer un peu de votre temps à mon sujet et je suis toujours preneuse d’infos, idées ou solutions avec ou sans hypnose :D

PS : en attendant les « vraies » émotions, j’ai de la lecture (à acheter !) en prévision : cerveau et psycho n°7, le livre d’Hélène Matte « quand les émotions se taisent… » et « le silence des émotions… » (Dunod)
 
B

boris110784

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tixela à dit:
J'ai pourtant fait un "travail sur moi" des années avec une psy/coach (jungienne + palo-alto)

bonjour et bon attérissage pour reprendre ton expression Tixela :D
juste pour savoir, as tu été suivie par un psychiatre? si oui, quel était le type d'approche(psychanalytique, comportementale,...)? et si tu as été suivie, est ce qu'un diagnostic a été posé? hormis le diagnostic du Dr Google je vx dire :)
 
castorix

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Bonsoir Tixela

tixela à dit:
Le travail sur moi me fait mesurer les progrès accomplis !
(...)
Heureusement j’ai appris à le décoder et par conséquent ne pas perdre le peu de confiance en moi acquise et ne plus en souffrir… et ne pas reproduire pour faire souffrir les autres non plus !

Bravo ! En effet toutes ces situations décodées confirment (pour autant que l'on puisse se permettre une réaction) un parcours à la fois investi et déjà accompli.

Je m'autorise : on peut ici oublier le diagnostic d'alexithymie, il me paraît bel et bien impropre pour parler de votre situation...

Bonne continuation, je vous fais confiance.
 
tixela

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Merci Castorix !

Effectivement, on apprend à décoder des choses en 12/15 ans de thérapie… :D (2 h/mois toutefois)

Pour répondre également à Boris, j’ai commencé ma thérapie de façon « sauvage » chez une amie, qui, après m’avoir écouté gentiment et patiemment quelques mois, a insisté lourdement pour que j’aille voir sa psy…

J’avais alors un conception très « freudienne » divan, névroses en tous genres etc… et je ne connaissais pas les nouvelles approches.

Cette psy est jungienne et connaît les concepts de l’école de Palo-Alto. Je crois qu'elle fait aussi du comportemental.

à l'époque je suivais ce qu'elle me "conseillais" sans pour autant connaître les termes techniques...

Bon je ne vais pas tout résumer mais ce travail sur moi m’a énormément apporté question confiance en moi et a considérablement réduit mon anxiété. Cela m’a énormément aidée dans tous les aspects de ma vie.

Entre autre j’ai eu à faire un travail sur l’ « enfant intérieur » peut-être que vous connaissez.

Son diagnostic c'est que j'ai eu à souffrir (sans m'en rendre vraiment compte) d'un déni et d'un double bind de la part d'une personne et d'un manque d'intérêt apparent (pas réel) de la part d'autres personnes (je pourrai raconter + en détail en MP si besoin).

Comme je suis un peu têtue je persiste à dire qu’il y a un truc sur les émotions que je n’ai toujours pas résolu et j’envisage d’ailleurs d’aller revoir cette psy ou une autre personne. Je me sens presque trop proche d’elle maintenant (même si ne l’ai pas revue depuis 2 ans)

Voilà :D

A+
 
B

boris110784

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tixela à dit:
J'ai pourtant fait un "travail sur moi" des années avec une psy/coach (jungienne + palo-alto) ...

désolé, je n'avais pas vu que tu avais utilisé le mot "coach", je suppose que c'était une psychothérapeute, pas une psychiatre (pas un médecin autrement dit), donc je suppose que tu n'avais pas de traitement médicamenteux...

Sinon, le concept "enfant intérieur" c'est psychanalytique comme concept ce qui me semble tout de même éloigné du comportemental...

je pense que ce qui donne les meilleurs résultats sur du long terme en ce qui concernes les troubles de la personnalités (dont certaines qui ont des difficultés avec leurs émotions) c'est principalement les thérapies cognitivo-comportementales en des temps relativement court tout de même.

L'hypnose peut également t'aider, mais à mon avis voir un médecin (un psychiatre) peut aider aussi
Erickson était connu pour l'hypnose, mais il fillait tout de même des médocs à ses patients :)
 
castorix

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Bonsoir

tixela à dit:
(...) Cela m’a énormément aidée dans tous les aspects de ma vie.

Entre autre j’ai eu à faire un travail sur l’ « enfant intérieur » peut-être que vous connaissez.

L'image d'un enfant intérieur, est bien détaillée par Berne et tous ceux qui travaillent en analyse transactionnelle

Différents enfants intérieurs sont présentés par Jeffrey Young avec des composantes distinctes (l'Enfant vulnérable, l'Enfant esseulé, l'Enfant en colère, mais encore l'Enfant enragé, l'Enfant indiscipliné, l'Enfant impulsif ; sans oublier l'Enfant heureux) dans sa Thérapie des schémas.

Ainsi, il explique bien dans son modèle théorique les combinaisons de ces états du moi avec les autres (dont les modes Auto-punitif ou à l'inverse Auto-tranquilliseur détaché sont parmi les plus intéressants) pour construire de solides modèles de personnalité rendant bien compte des troubles de personnalité y compris ceux qui expriment des états dissociatifs...

C'est pourquoi je trouve ce modèle si convaincant (malgré la complexité du détail de certains cas modélisés).


tixela à dit:
Son diagnostic c'est que j'ai eu à souffrir (sans m'en rendre vraiment compte) d'un déni et d'un double bind de la part d'une personne et d'un manque d'intérêt apparent (pas réel) de la part d'autres personnes (je pourrai raconter + en détail en MP si besoin

Souffrir d'une attitude associant déni de reconnaissance et double contrainte, n'est ni plus ni moins que souffrir des conséquences à long terme d'une maltraitance (comme par exemple, mais un exemple parmi les pires, peuvent souffrir les enfants ou conjoints de personnes exprimant un Trouble de personnalité narcissique sous la forme du Pervers manipulateur).

Je veux dire que cela revient à souffrir (restons ds le modèle de Young) d'un schéma de Méfiance/Abus, souvent complété par des schémas de type Imperfection/honte ou encore Idéaux exigeants/Critique excessive et (bien sûr on y arrive) de... Surcontrôle émotionnel...

Voici donc un exemple théorique (simplifié) qui trace le chemin de "subir la maltraitance" jusqu'à "construire un blindage émotionnel défensif devenu plus tard inadapté".
 
tixela

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:D C'était une "coach", je n'ai jamais rencontré de psychiatre et n'ai heureusement jamais été mal au point d'avoir à prendre des médicaments... Je n'ai jamais fait de dépression en fait, j'ai juste été très anxieuse mais jamais au stade de l'arrêt maladie...
Si mes proches voyaient tous ces échanges, il seraient stupéfaits, je suis plutôt considérée comme quelqu'un ayant eu une enfance heureuse et de bons parents.
Et d'ailleurs, c'est vrai, j'ai eu (j'ai encore ma mère) des parents très gentils.................... :) :shock:
Difficile de parler de maltraitance dans ce cas et pourtant j'ai longtemps eu le comportement de quelqu'un qui a été maltraité... (repli sur moi)
A l'époque je culpabilisais sans trop savoir pourquoi...
Si difficile que puisse être une enfance réellement maltraitée (insultes, coups que je n'ai heureusement pas connus), la malheureuse personne a au moins la possibilité de dire "c'est à cause de ..."
Dans mon cas j'étais anxieuse mais sans en comprendre la raison (parents et entourage "gentils") ce qui augmentait ma culpabilité...
Suite à un MP de papusza je lui ai parlé d'un livre datant de 1956 sur l'amour, je vais essayer de vous en retrouver une citation trouvée sur le net (je n'ai pas encore lu ce livre)
<<p 121: “(…) Une autre forme d’amour névrotique se caractérise par le recours à des mécanismes projectifs dans le but d’éviter ses propres problèmes, toute l’attention se concentrant sur les imperfections et les faiblesses de la personne «aimée».”>> L'art d'aimer - 1956
Ce "diagnostic" a aussi été posé pour moi concernant ce que j'ai vécu... :?
 
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Intemporelle

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tixela à dit:
:D C'était une "coach", je n'ai jamais rencontré de psychiatre et n'ai heureusement jamais été mal au point d'avoir à prendre des médicaments... Je n'ai jamais fait de dépression en fait, j'ai juste été très anxieuse mais jamais au stade de l'arrêt maladie...
Si mes proches voyaient tous ces échanges, il seraient stupéfaits, je suis plutôt considérée comme quelqu'un ayant eu une enfance heureuse et de bons parents.
Et d'ailleurs, c'est vrai, j'ai eu (j'ai encore ma mère) des parents très gentils.................... :) :shock:
Difficile de parler de maltraitance dans ce cas et pourtant j'ai longtemps eu le comportement de quelqu'un qui a été maltraité... (repli sur moi)
A l'époque je culpabilisais sans trop savoir pourquoi...
Si difficile que puisse être une enfance réellement maltraitée (insultes, coups que je n'ai heureusement pas connus), la malheureuse personne a au moins la possibilité de dire "c'est à cause de ..."
Dans mon cas j'étais anxieuse mais sans en comprendre la raison (parents et entourage "gentils") ce qui augmentait ma culpabilité...
Suite à un MP de papusza je lui ai parlé d'un livre datant de 1956 sur l'amour, je vais essayer de vous en retrouver une citation trouvée sur le net (je n'ai pas encore lu ce livre)
<<p 121: “(…) Une autre forme d’amour névrotique se caractérise par le recours à des mécanismes projectifs dans le but d’éviter ses propres problèmes, toute l’attention se concentrant sur les imperfections et les faiblesses de la personne «aimée».”>> L'art d'aimer - 1956
Ce "diagnostic" a aussi été posé pour moi concernant ce que j'ai vécu... :?

Oulala je trouve cette phrase complètement aberrante... :shock: pourquoi chercher une cause ? faut travailler uniquement sur les ressentis de l'individu en hypnose...

Je reste encore très surprise de ce que je lis parfois... comme si vous cherchiez à avoir un trouble comme l’alexithymie qui pour moi ne correspond pas du tout à ce que j'ai pu lire de vous en diagonale.

Désolée mais je n'ai pas le temps de développer plus, si j'ai le temps je reviendrais...
 
surderien

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:D C'était une "coach", je n'ai jamais rencontré de psychiatre et n'ai heureusement jamais été mal au point d'avoir à prendre des médicaments... Je n'ai jamais fait de dépression en fait, j'ai juste été très anxieuse mais jamais au stade de l'arrêt maladie...
Si mes proches voyaient tous ces échanges, il seraient stupéfaits, je suis plutôt considérée comme quelqu'un ayant eu une enfance heureuse et de bons parents.
Et d'ailleurs, c'est vrai, j'ai eu (j'ai encore ma mère) des parents très gentils.................... :) :shock:
Difficile de parler de maltraitance dans ce cas et pourtant j'ai longtemps eu le comportement de quelqu'un qui a été maltraité... (repli sur moi)
A l'époque je culpabilisais sans trop savoir pourquoi...
Si difficile que puisse être une enfance réellement maltraitée (insultes, coups que je n'ai heureusement pas connus), la malheureuse personne a au moins la possibilité de dire "c'est à cause de ..."
Dans mon cas j'étais anxieuse mais sans en comprendre la raison (parents et entourage "gentils") ce qui augmentait ma culpabilité...
Suite à un MP de papusza je lui ai parlé d'un livre datant de 1956 sur l'amour, je vais essayer de vous en retrouver une citation trouvée sur le net (je n'ai pas encore lu ce livre)
<<p 121: “(…) Une autre forme d’amour névrotique se caractérise par le recours à des mécanismes projectifs dans le but d’éviter ses propres problèmes, toute l’attention se concentrant sur les imperfections et les faiblesses de la personne «aimée».”>> L'art d'aimer - 1956
Ce "diagnostic" a aussi été posé pour moi concernant ce que j'ai vécu... :?

Personnellement je pense que ce diagnostic ne correspond en rien à votre façon de vous exprimer

mais s'il vous rassure, gardez le bien au chaud !

quand à vos parents ils ont fait au mieux mais rien ne vous empêche de changer de mode de fonctionnement maintenant que vous avez compris que vous pouviez être heureuse comme vous êtes

8)
 
tixela

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surderien à dit:
quand à vos parents ils ont fait au mieux mais rien ne vous empêche de changer de mode de fonctionnement maintenant que vous avez compris que vous pouviez être heureuse comme vous êtes

8)

:D Oui, je suis bien d'accord... Toutefois vous ne m'avez jamais vue au milieu d'un groupe et surtout vous ne m'avez pas connue il y a 10 ou 20 ans (avant ma psy...)

On va plutôt parler du "détachement protecteur" alors ou "blindage émotionnel" plutôt que d'alex........... 8)

Pour revenir à Intemporelle, le mécanisme de la projection est connu, on le fait tous inconsciemment, je ne vois pas en quoi cette phrase vous choque... :?
 
surderien

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tixela à dit:
surderien à dit:
quand à vos parents ils ont fait au mieux mais rien ne vous empêche de changer de mode de fonctionnement maintenant que vous avez compris que vous pouviez être heureuse comme vous êtes

8)

:D Oui, je suis bien d'accord... Toutefois vous ne m'avez jamais vue au milieu d'un groupe et surtout vous ne m'avez pas connue il y a 10 ou 20 ans (avant ma psy...)

On va plutôt parler du "détachement protecteur" alors ou "blindage émotionnel" plutôt que d'alex........... 8)

Pour revenir à Intemporelle, le mécanisme de la projection est connu, on le fait tous inconsciemment, je ne vois pas en quoi cette phrase vous choque... :?

Le détachement protecteur, la mise à distance, le comportement distenciateur

Tout est dans le rapport avec la normalité, la normalisation d'une société qui nous formate

Et on se crée sa réalité, ses symptomes, ses schémas, sa problématique et on peut finir par se piéger dedans

ou continuer de savoir s'en sortir, de la faire évoluer

:)
 
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