NEXIA a écrit, je cite :
"Au risque de me répéter il serait intéressant que l'on expose ici comment obtenir une amnésie totale dans la plus pure tradition Ericksonnienne (…)ne serait ce que par courtoisie envers r13 qui mérite bien une réponse"
Eh bien ! NEXIA,
Permettez-moi de me jeter de suite à l’eau … ! (Remarque liminaire : les phrases empruntés à d'autres sont mises entre " ")
a) Petit préambule
(…)
Mais peut-être que, pour donner rapidement suite à votre demande bien légitime, il me suffirait tout simplement de plagier, voire de paraphraser les hypnotiseurs rompus à une approche éricksonnienne de cet art ancestral que constitue l’hypnose (...) Je vais donc m’y atteler !
Me souvenant d’un courriel faisant état d’un problème d’insomnie et d’une réponse précise donnée à ce sujet, je me suis donc laissé aller (…) J’espère que l’auteur des métaphores dont je me suis inspiré ne m’en tiendra point rigueur.
Voici ce que pourrait, par exemple, donner une approche éricksonienne d’une amnésie provoquée sous hypnose :
b) Mise en condition ou entrée en matière :
"Lorsque je deviens" amnésique, "je ne peux prendre conscience de cet état intermédiaire" qui n’est ni du véritable oubli volontaire ni un état d’absence correspondant à une fuite en avant ; ayant tout oublié, mes méninges ne me permettent plus de "lire, d’écrire, de ranger ou de s’arranger pour faire du ménage…"
"Il faut toutefois savoir que" cet état amnésique intermédiaire, "on peut le transformer" en état amnésique réparateur, "à condition de communiquer avec son inconscient !" (…) "en le vous voyant car c'est Lui le plus important qui dispose de la clef des songes (…)" :
c) Viennent alors les suggestions dites permissives (J'ai bien dit permissives, pas pernicieuses) :
"Peut être que vous aurez envie de" ne pas vous souvenir de ce qu’on est en train de faire ;
"peut-être que vous avez envie d'aller au delà de" la rétention de ces informations ;
"peut-être que vous avez envie de pofiter de" ce moment d'insomnie "pour explorer ces envies d’oublier tout ce qui vous déplaît, tout en voyageant en toute confiance dans le potentiel de vos envies ..." celui de tout oublier en particulier !
"Les bergers comptaient les moutons" ; moi je ne puis, hélas, compter que vos boutons … Sachez, au cas où l’amnésie produirait déjà ses effets, qu’il y en a qui comptent encore et toujours sur les moutons... comme d’ailleurs certains moutons comptent sur les étoiles …
"moi je compte surtout sur" ces moments d'amnésie "où l'on trouve des solutions mathématiques, où l'on retrouve dans sa mémoire d'automatiques automatismes source de résonance réendormante dans des romances des romans de notre enfance..." Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon cœur d'une langueur monotone…Eugène n’avait-il pas de grandes moustaches ?
"Que de bonnes" amnésies réparatrices, "exploratrices, formatrices et somnolisatrices en vue…. "
"afin qu'ainsi ces mille et unes nuits soient plus riches que chacune de nos journées, aussi, "
"peut-être que vous avez envie d’aller explorer cette merveilleuse" amnésie …
"dès qu’elle se représentera à nouveau…"
"peut-être..."
Vous voyez, c’est relativement facile de susciter l’amnésie à la manière éricksonienne, il suffit de dire et de répéter souvent « peut-être »
Mais, Dieu que m’arrive-t-il soudainement ? Serais-je devenu, à ce point, méchant, voire méprisant? Quelqu'un n’a-t-il pas dit un jour que « l’ironie était souvent indigence d’esprit ».
Soyez sans crainte, il s’agissait tout bêtement d’une simple farce et attrape, pas bien méchante, mais révélatrice tout de même de « ce que deviendrait la bêtise si elle se mettait un jour à penser ».
Que tous ceux et celles qui sont tombés dans le panneau acceptent toutes mes excuses, et, plus particulièrement, cet ami internaute très apprécié que j’ai ignoblement plagié ; j’espère qu’il ne m’en tiendra pas rigueur !
Bonne soirée.
Peter.