Comment rendre une recherche d'emploi "agréable" ou "positive" ?

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jumb

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Un jour, une amie m'a confiée que le sujet sur lequel un "psy" ne pouvait venir en aide à quelqu'un, c'est sur sa recherche d'emploi et sur sa gestion des refus, des non-réponses, anxiété, dévalorisation etc... découlant de cette situation. Je parle des personnes qui n'ont plus d'emploi (pas chercher un autre travail)

Quelles idées vous viendraient à ce propos ? (pour que la personne puisse bien vivre cette étape ou disons pas trop mal)
 
Jeanefraise

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Bonjour jumb.

Quelle question difficile. J ai vécu ce genre de situation qui m'à terriblement impacté. Il faut bien avouer que je n'ai trouvé aucune oreille adéquat pour en parler ouvertement. Certains trop fataliste sur la situation générale du pays, d'autres sans capacités d'aide, d autres encore sans aucune capacité ni volonté d'écoute. D autres encore qui sous entendaient que c etait de mon fait. seules oreilles attentives et à la écoute ont été celles de mes collègues chômeurs. Nous partagions alors les mêmes sentiments et situations. Il faut je pense avoir eu une experience de chomeur pour avoir la capacité d en parler avec un chômeur. Sans travail c est la destruction de nombreuses choses voire des repères de la vie qui nous maintenaient dans un etat de "comme tout le monde'. Sans travail c est comme devenir un pestiféré à éviter et avec lequel'il ne faut pas parler
Avoir une personne a votre écoute ami ou un psy est un grand luxe,qui devrait être possible pour tout les chercheurs d emplois. Je dois dire qu il faudrait créer des cellules psychologiquede dédiées à cela au pôle emploi. Cela serait utile pour ne péter les plombs . Isolement, stress, doute, incompréhension, tristesse, obnubilation pour la situation.
 
Jeanefraise

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J ajouté qu en début de chomage , pour les" primo accedants 'il faudrait également être briefer sur ce qu il risque d arriver. C'est à dire qu il nous faudra faire preuve d' une patiente sur humaine et d'une volonté énorme face à cette sitâtions et face aux "autres" au sens large, c'est à dire ceux qui travaillent et les recruteurs aussi
 
surderien

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Toujours savoir trouver le plaisir de chercher…
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" Il faut je pense avoir eu une expérience de chômeur pour avoir la capacité d en parler avec un chômeur."

Je crois que tout le problème est là :

Comment un salarié sans problème de fin de mois et fonctionnaire à l'ANPE peut il comprendre et aider le choc traumatique du chômage chez celui qui n'a pas de boulot et dont la valeur essentielle de vie c'est de d'etre actif ?

Et un thérapeute qui n'aurait jamais connu des problèmes de fin de mois ni la phobie du chômage ?
 
moune

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Lui dire qu'il existe des aides pour survivre et de ne pas hésiter à y avoir recours
Ensuite travailler sur la confiance en soi et le rebooster, ,travailler ce sentiment de solitude ou d isolement, l orienter vers des associations pour avoir des relations humaines, en attendant le verdict de l employeur
Travailler aussi sur son cv, son apparence, ect
J ai connu une année light et je me suis dit que jamais plus je revivrai cela en finissant mes études d un métier qui ne connaît pas le chômage, qui permet de varier quand on en a assez.je suis donc entrée dans la fonction publique , un peu comme on entre au séminaire. On ne cotise pas au chômage. Les salaires n y sont pas élevés mais sûr
 
jumb

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Qu'est ce qui t'aurait aidé, toi Jeanefraise à cette époque, pour te rebooster, sentir mieux ?

Moune, tout le monde ne peut pas être fonctionnaire... surtout que des réductions d'effectifs sont prévus. Beaucoup de personnes rêvent d'être fonctionnaire (je crois de l'ordre de 70 % de jeunes, à vérifier) et on se dirige vers du libéralisme. Il me parait y avoir un problème... du coup.
 
jumb

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" Il faut je pense avoir eu une expérience de chômeur pour avoir la capacité d en parler avec un chômeur."

Dans les chômeurs, il y a aussi différentes catégories de chômeurs. Il y en a qui boulotent un peu toute leur vie, et qui sont les rois de la débrouille et du système D et ne sont pas forcément en grande souffrance. Il y a les cadres, gros train de vie, qui perdent tout et ne savent pas se débrouiller avec 2000 €/mois.
Avoir vécu, tous les cas de figure me paraît donc compliqué.
 
jumb

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Pour les jeunes en difficultés sont organisés des séjours ( à caractère sportif ou humanitaire) où ces derniers partagent une expérience collective. Par exemple, ils ont un sommet à gravir, en cordée, où ils doivent s'entraider... sur plusieurs jours. Un séjour, où en somme ils sont fiers d'eux, où ils ont vécu une expérience de groupe et de solidarité.

Perso,j'ai l'impression que ce type de prestations seraient les bienvenues pour les demandeurs d'emploi ayant vraiment perdu confiance en eux...ou plus modestement des assocs qui se créent pour boire un pot, faire une promenade, bref des activités pas très chères et qui font du bien.

Quelles solutions voyez vous, peut-être à un niveau plus individuel ? Comment faire en sorte qu'une personne ne se décourage pas face à la répétition de l'échec par exemple ?
 
Jeanefraise

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Choc traumatique le mot est très très approprié.

Pour ma part ma première période de chômage a démarrée en 2009, jusqu'en juin 2010, entre coupée par des petits missions intérim. Puis la seconde juin 2011 , et 6 mois de vide absolu. puis une formation payee par moi même en 2012 ( Qui fut un moment utile pour respirer et reprendre des forces ). Puis un job pendant 7 mois et un autre ensuite où je suis encore.
J ai donc testé pôle emploi, qui ne s occupe de vous qu après 3 mois d'entrée chez eux. Que diré de leur aide et de leurs moyens légers et quasi inexistants. Surtout ne pas idéaliser les prétendues aides qui arrivent quand vous ne pouvez plus vous retenir de pleurer devant votre conseiller . Maintenant je sais que le parcours professionnel n est pas un ligne droite, que vos revenus d aujourd'hui ne sont pas ceux de hier ni de demain et qu il ne faut compter que sur soit même, et qu il faut vite acquérir l aptitude à faire son (ses) deuil (S) de la intérêt au travail, du salaire, des avantages ' des anciens collègues, de sa fonction aussi, voire de son domaine professionnel. Il y a l'avant et les après
 
Jmardab

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On peut toujours travailler, en effet, sur la motivation, le détachement face aux refus, etc ... Cependant, le chômage est anxiogène, ne serait-ce que par la crainte de ne plus avoir de quoi assure le minimum vital du quotidien. La crainte, puis l'angoisse, de se retrouver à la rue, accaparent de manière croissante l'énergie de la personne, ce qui rend difficile la tâche du thérapeute au fur et à mesure que la période de chômage se prolonge. Mais déjà, maintenir un lien social est capital, et je suis pour ma part outré lorsque j'entends des personnes s'en prendre aux chômeurs avec un mépris inacceptable.
Une présence et un sourire peuvent déjà beaucoup pour le mental ...
 
Jmardab

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" Il faut je pense avoir eu une expérience de chômeur pour avoir la capacité d en parler avec un chômeur."

Je crois que tout le problème est là :

Comment un salarié sans problème de fin de mois et fonctionnaire à l'ANPE peut il comprendre et aider le choc traumatique du chômage chez celui qui n'a pas de boulot et dont la valeur essentielle de vie c'est de d'etre actif ?

Et un thérapeute qui n'aurait jamais connu des problèmes de fin de mois ni la phobie du chômage ?
En effet : je me suis permis d'intervenir dans ce sujet car j'ai connu une période de chômage il y a plus de dix ans maintenant, avant de rebondir comme enseignant et formateur : je connais le sentiment que l'on éprouve lorsque l'on entend des réflexions désobligeantes de la part des "Yaqu'a" et "Fautqu'on", et que les recherches d'emploi se soldent par des échecs. Mais j'ai eu la chance de conserver des liens sociaux forts, au travers de ma vie associative et d'une activité dans les arts martiaux, qui m'ont permis de préserver un certain équilibre intérieur.
D'où ma réflexion précédente.
 
Jeanefraise

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Je viens de voir ta question jumb. Ce qui M aurait aidé ce est de être écouté, non jugé sur ma façon de faire, aidé à la relecture objective de mes courriers et surtout que le on me mette ni dans le fatalisme, le regret, là culpabilité, ne pas avoir de " bons conseils " , ne pas être mis dans le stress accusateur du, " bon maintenant que tu as encore perdu ton travail que fait on ?, on vent la maison?.
 
Nossolar

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Je dois dire qu il faudrait créer des cellules psychologique dédiées à cela au pôle emploi.
Yep suis du même avis et en plus cela créerait du boulot ;)

Le soucis c'est qu'a force de refus, on pense que l'on est nul, c'est clair qu'a force il y a de quoi le croire....

Un truc qui pourrait sans doute aider est de se dire que ce n'est pas l'employeur qui nous choisi, mais bien nous qui allons choisir l'employeur.
Je pense qu'en partant de cette technique on se trouve en position haute face à l'employeur.
Au lieu de penser que l'on est nul, on peut peut-être se dire que c'est l'employeur qui est nul, qui ne nous mérite pas, parfois inverser sa psychologie peut-être une bonne chose :cool:
 
Jmardab

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Yep suis du même avis et en plus cela créerait du boulot ;)

Le soucis c'est qu'a force de refus, on pense que l'on est nul, c'est clair qu'a force il y a de quoi le croire....

Un truc qui pourrait sans doute aider est de se dire que ce n'est pas l'employeur qui nous choisi, mais bien nous qui allons choisir l'employeur.
Je pense qu'en partant de cette technique on se trouve en position haute face à l'employeur.
Au lieu de penser que l'on est nul, on peut peut-être se dire que c'est l'employeur qui est nul, qui ne nous mérite pas, parfois inverser sa psychologie peut-être une bonne chose :cool:
En EFT, le préliminaire s'appelle "traiter l'inversion psychologique". Concrètement, il faut ôter tout sentiment de culpabilité chez le demandeur d'emploi qui veut sincèrement s'en sortir et se heurte tant à une forme d'irrespect qu'à des refus répétés. Je connais bien l'attitude de certains recruteurs et de certains DRH, la logique qu'ils utilisent, inspirée la plupart du temps par une forme de principe de précaution qui ne vaut rien sur le plan humain et est à peine crédible sur un plan purement économique : chacun se couvre pour ne pas être tenu responsable d'une erreur de recrutement. Casser cette approche n'est pas du ressort du thérapeute, mais de celui du management exécutif.
Je ne désespère pas d'y parvenir, lorsque les conditions seront réunies, car je connais également des employeurs qui ont une approche directe du recrutement et savent prendre leurs responsabilités. Mais nous sortons du thème ici traité.
Pour en revenir à celui qui se heurte à des refus, mon approche consiste à démontrer que l'on n'est pas "nul" (traitement de l'inversion psychologique), puis à s'approprier les outils pour gérer - au sens littéral du terme - la situation. Cela passe inévitablement par un renforcement des capacités de concentration. C'est difficile, en effet, mais il y a beaucoup à gagner lorsque l'on y parvient ...
 
Jeanefraise

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Bravo jardin pour votre intervention . Pour ma part, Je ne avais à cette époque aucune connaissance des outils "psy" et d'ailleurs, je n'ai jamais eu de conseils dans ce sens.il m'aura fallut 7 ans pour avoir l idee de trouver une porte de sortie à mon état psychologique particle le biais d une therapeute . Si je avais su j y serais aller bien plus tôt , j aurai gagné bcp de temps.

''Ce n'est pas le employeur qui nous choisi'' , pour reprendre cette phrase et pour être recruté il faut qu il y ait rencobntre et que l ensemble des données du CV et que le relationnel avec le chercheur de emploi coïncident et" collent ", voire il faut parfois le truc en plus pour être sélectionné à la place d un homologue. Tellement de paramètres qui font de la recherche de emploi une vrai loterie qui use.
 
moune

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Ou plus simplement vous imaginer à sa place et se demander ce qu'il aimerait entendre.j ai toujours décroché mes emplois ainsi
 
jumb

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Si les personnes pouvaient passer pas mal d entretiens, ça finirait par sourire. Le hic restant plus l absence d entretien (ou du style un par mois) pour beaucoup.

Ce serait plus une problématique de decrocher dans un premier temps ce fameux entretien.

Je dirais aussi que basiquement tout le monde est au meme endroit (postuler par le net sur des offres où il y a déjà 80 candidats)

Position haute ou basse ne change peut-etre pas grand chose, capacité d initiative ou d audace servitaient peut etre plus (savoir sortir de la concurrence pour avoir plus de chance de reussite)
 
Jeanefraise

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D'accord avec vous jumb,


Pour ma part j avais en moyenne un entretien par mois ce qui était un bon score au dire de pôle emploi.
tout cela pour tenter de vous faire évaluer la situation de notre 'beau" pays dans ce domaine et je ne menageait pas mes efforts.

Pour sortir de la concurrence il faut être bien informé et de nombreuses offres sont anonymes. Comment taper dans le 1000 ainsi et ne pas être déstabilisé par le invisible
 
jumb

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Pour sortir de la concurrence il faut être bien informé et de nombreuses offres sont anonymes. Comment taper dans le 1000 ainsi et ne pas être déstabilisé par le invisible

C'est l'invisible qui est à voir, soit 70 % des offres (pas éditées sur le net)

Pour ma part j avais en moyenne un entretien par mois ce qui était un bon score au dire de pôle emploi.

Pour ma part, ça limite considérablement le choix (même avec ce bon score d'un par mois) , et donc la position haute me parait compliquée à tenir.
 
jumb

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La question qui me vient, qu'est ce que vous imagineriez plus difficile que le fait de devoir retrouver un travail ?
 
Lison de la roque

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Yep suis du même avis et en plus cela créerait du boulot ;)

Le soucis c'est qu'a force de refus, on pense que l'on est nul, c'est clair qu'a force il y a de quoi le croire....

Un truc qui pourrait sans doute aider est de se dire que ce n'est pas l'employeur qui nous choisi, mais bien nous qui allons choisir l'employeur.
Je pense qu'en partant de cette technique on se trouve en position haute face à l'employeur.
Au lieu de penser que l'on est nul, on peut peut-être se dire que c'est l'employeur qui est nul, qui ne nous mérite pas, parfois inverser sa psychologie peut-être une bonne chose :cool:

Qui est celui, qui va arriver à ce faire croire que c'est lui qui va choisir son employeur ???? Pour ce qui me concerne, je pense qu'il est plus utile dans un tel moment, de trouver près de soi son djedaï
avoir un véritable ami, car c'est lui d'une certaine manière qui connait le mieux nos points de forces et nos petites faiblesses. C'est à lui de nous aider à mettre en avant nos valeurs et nos savoirs faire, car dans le doute nous avons toujours tendance à ne plus les valoriser à leur juste valeur. Le plus aussi c'est de porter en soit notre réalité, rester ce que nous sommes vraiment et donner la part belle aux qualités que nous avons, quelles soient professionnelle ou humaine, savoir que les deux sont toujours prisent en compte.
 
Nossolar

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Qui est celui, qui va arriver à ce faire croire que c'est lui qui va choisir son employeur ????
Et bien quand on cherche un boulot, on ne postulent pas pour toute les annonces, on commence par faire un tri, donc la personne est déjà en train de choisir son employeur.

Puis imaginons une situation, je postule, l'entretient est ok, ensuite je commence a travailler et je me rend compte que le boss est un vrai satire avec les autres employés, j’apprends par les anciens de la boite, que les nouveaux sont épargnés au début, ensuite ils en prennent aussi pour leur grade....

2 solutions:
Soit je reste et je sais à quoi m'en tenir avec cet employeur dans le futur.
Soit je choisi réellement un autre employeur. (perso je serai dans cette démarche)

L'employeur à besoin de mon savoir faire, et moi j'ai besoin d'une bonne ambiance de travail, je choisirai donc un employeur qui sait me fournir ce que je demande pour lui fournir ce que lui il attend, c'est un contrat de travail.
 
jumb

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Celui qui va arriver à faire croire que c'est nous-même qui choisissons notre employeur, il est très fort , presque un magicien. mdr

Le choix, je le vois dans le non-choix, c'est à dire un poste que nous refusons parce qu'il ne nous convient au vu des informations acquises.
Le job qui nous intéresse, si on n'a même pas d'entretien, nous n'avons rien choisi, là dedans. C'est les autres qui ont décidé.
Le salarié n'est pas vraiment maître de son destin, sauf s'il y a peu de concurrence dans son domaine.
 
Lison de la roque

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Et bien quand on cherche un boulot, on ne postulent pas pour toute les annonces, on commence par faire un tri, donc la personne est déjà en train de choisir son employeur.
Le vrai problème c'est que tu ne vois pas toutes les annonces, il suffit d'un mot, d'un tiret, de n'importe quoi pour qu'une proposition de poste n'arrive pas jusqu'à toi, alors quand tu dit choisir en fait disons que c'est à minima que tu viens de choisir. Et je te jure que c'est super triste parceque parfois cette non mise en relation stupide peut engendrer des non rencontre qui aurait pu être hyper géniale. Alors en faisant ses recherches, mieux vaut pour choisir comme tu le dis être super générique dans tes consultations et là tu as peut être une chance de sortir le gros lot, bingo !!! :)
 
Lison de la roque

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Le plus motivant c'est de ne pas oublier qu'avec le salariat on a la certitude qu'on est baisé tous les jours.
L'humour reste encore la meilleure des motivations à condition d'avoir autour de soi des personnes qui apprécient.
Pour le Smic je sais, financièrement c'est guère motivant, cependant parfois vaut mieux seulement un Smic au milieu d'une super ambiance ou faute de pouvoir recevoir plus vous pouvez faire des formations complémentaires, participer à un vrai travail d'équipe, retrouver la richesse d'avancer ensemble et cela vous avez la possibilité de le trouver encore lorsqu'il s'agit d'une association qui est l'employeur. Si vous m'avez pas de boulot, je vous souhaite dans trouver un qui puisse vous enrichir pleinement en tant que personne......
 
Jeanefraise

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Bonjour à tous

Tout à fait d'accord avec vous lison, un ami qui nous connais est primordial dans cette situation, faut-il l avoir?

Jumb, votre question me turlupine, j'ai tenté d'y réfléchir . Le plus dure serait de perdre un être aimé et mon autonomie au sens large . Sur ce dernier point le travail en fait partie. Car l'on risque alors la perte de tout se dont on a besoin pour vivre, celon notre "modèle " de vie . Cela serait et a ete un gros souci pour moi. Ce serait risquer d'entrer dans une forme de marginalisation qui me fait peur


Lison, lorsque l'on postule à un emploi au smic, c'est que l'on a pas de choix. Ce n est pas un problème de motivation mais une absolue nécessité d avoir un salaire pour payer ses factures.
Pour ce qui est de l'ambiance au travail c est capital "pour tenir". Quite à être mal payé autant rire tous les jours avec ses collègues.

Pour l'avoir vecu, il est très tres difficile de ne pas être dans l'émotion quand on occupe un poste d'ouvrier sur machines, alors que l'on a occupé par le passé , un autre poste passionnant, motivant (sur divers points), avec des possibilités au sens large. Je me suis posé tellement de fois ces questions" Qu'est ce que je fiche là , qu est ce qui m est arrivé pour en arriver là "

S'enrichir personnellement C'est formidable, mais il arrive un moment où l'on a faim . Vouloir être reconnue, evoluer est pour ma part capital.

Je suis tombé bas, je sais que jamais je ne pourrai remonter au niveau que je occupais. Je tire mon chapeau aux chômeur, qu elle dose de courage il leur faut
.
 
Lison de la roque

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Lison, lorsque l'on postule à un emploi au smic, c'est que l'on a pas de choix. Ce n est pas un problème de motivation mais une absolue nécessité d avoir un salaire pour payer ses factures.
Pour ce qui est de l'ambiance au travail c est capital "pour tenir". Quite à être mal payé autant rire tous les jours avec ses collègues.
Je suis complètement d'accord avec " on n'a pas le choix". Je n'ai jamais voulu dire autre chose.... Ce n'est pas acceptable de vouloir donner à tous, le minima à la survie. C'est détruire un pays, une intelligence collective, c'est détruire des individus, c'est nous rendre dépendant de la mains qui se place au dessus de la notre. Tout cela est terrible et ce n'est pas fini, car sans faire de politique on sait bien que l'orientation que prend le droit du travail, va nécessairement impacter les conventions collectives qui vont à leur tour disparaitre. La généralisation du plus bas salaire prend des proportions jamais atteinte depuis des décennies. Ce que je souhaite c'est simplement que les gens soient le plus heureux possible dans leur milieu professionnel et c'est pour cela que je parle uniquement des associations, car là on est coincé par les budgets subventionnés pour augmenter les salaires, par contre on peu agir sérieux sur les conditions de travail... A moins de tomber aussi sur un petit chefaillon qui ne se sent exister qu'en faisant chier les autres, mais c'est plus rare qu'en entreprise.
Ceci dit, je ne peux même pas imaginer ce que représente le travail en usine, alors quand on est formé pour autre chose, c'est là que je considère que c'est un massacre. Bon courage
 
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