HE et les autres approches, notamment pour les Addictions

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castorix

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Bonjour,

J'ouvre à part ce sujet afin de poser quelques réponses aux questions issues d'un sujet parti de... l'Auto-hypnose.

Métaphore à dit:
Castorix et Léo,
Vu que vous partagez le même point de vue sur les TTC, expliquez moi comment vous intervenez dans les dépendances addictives ?

Leo Lavoie à dit:
On peut utiliser la TCC avec une thérapie analytique bien sûr mais ce n'est pas le but de la TCC.

Je maintiens ma remarque grossière (mismatchée à fond, disait Chadoc ! :wink: ben oui c'était le postulat) : a priori, rien de commun entre les deux...
(même si une démarche peut en effet très bien être complétée par l'autre ; comme une thérapie de soutien simple, peut être couplée avec une Psychanalyse formelle sur divan)


Métaphore à dit:
Ceci dit, tous ces termes là sont souvent utilisés, on pourrait dire "à tort et à travers" dans beaucoup de cas. Mais quand on parle du cerveau, dans la réalité non officielle, tout est psychodynamique et tout est cognitivo comportemental puisque le cerveau fonctionne comme ça.

Métaphore, les Thérapies Cognitives et Comportementales (donc : T, C, et C) forment un corpus relativement cohérent encore, mais qui s'il n'est pas figé, est identifiable grossièrement comme bien délimité.

Si de nos jours (où le nom de Freud est peu ignoré...) qqn emploie le mot "psychanalyse" en voulant dire "analyse dans une dimension psychique", je pense qu'il est correct de dire qu'il manque une dimension !

C'est ainsi que je me permets d'affirmer qu'en tant que mouvement, les T C et C ne sont aucunement superposables ni aux thérapies d'inspiration systémique et familiale, ni aux thérapies psychanalytiques.

(bien sûr je suis obligé de dire, avec Chadoc, qu'un certain nombre de processus peuvent être repérés, à l'oeuvre dans des thérapies dont les auteurs s'opposent ; mais il s'agit là de finesses dont on peut parler, simplement une fois que l'on a digéré et compris le gros de ce qui est présenté).

Les TCC tissent leur origine dans 1) la théorie comportementale, en se focalisant notamment sur le modèle du Conditionnement opérant, selon lequel un comportement choisi a des conséquences particulières,
2) la théorie d'apprentissage cognitivo-social (l'apprentissage observationnel, le modeling, le rôle des attentes cognitives dans le déterminisme comportemental)
et 3) la théorie cognitive étudiant les pensées, les émotions, les croyances, les attitudes et les attributions interagissant ensemble et sur les sentiments propres du patient, reliant son passé et son comportement.

Les Thérapies C et C sont regroupées autour de quelques piliers, notamment le principe d'une Analyse fonctionnelle, d'un Entrainement aux habiletés de coping, mais (je dirais que c'est considéré par certains comme une approche juxtaposée, donc un petit peu à part) aussi de : Techniques motivationnelles (oui bien sûr Chadoc, nous sommes nombreux à nous retrouver ici ! à un moment ou à un autre :wink: ).

En TCC les premiers entretiens sont le plus souvent semi-structurés, que ce soit à visée diagnostique ou thérapeutique, et même ultérieurement ils emploient des Grilles, des Echelles, des Questionnaires, tous supports validés dans les indications précises où ils sont employés.

Si je dois recommander deux ouvrages à Métaphore les voici :

1) L'entretien motivationnel, traduction française du célèbre ouvrage de Miller WR et Rollnick S, de grande valeur scientifique et pratique (c'est assez rare pour que j'insiste) chez InterEditions

2) puisque vous vous intéressez au domaine de l'addiction, par Hassan Rahioui et Michel Reynaud, Thérapies cognitives et comportementales et addictions, chez Médecine-Sciences /Flammarion ; excellent, bien synthétique, très abordable, et ouvrant l'esprit sur de nombreux auteurs, 118 p.

Pour le reste, je ne vois pas que je développe beaucoup plus aujourd'hui, c'est un forum sur l'hypnose ; sauf question précise, sur la prise en charge des personnes souffrant des conséquences de l'abus nocif de subtance toxique dans une dimension d'addiction.

En effet nous pourrions parler, désormais, d'éléments comparables entre thérapies brèves d'inspiration systémique, et TCC par exemple, ou - pourquoi pas - entre Th B et psychanalyse.
 
MENGAL

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Bonjour,

Métaphore à dit:
C'est une évidence que tout mal être et dépendances est lié à l'affectif et à notre vécu, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement (...)

Vous avez dit « mal-être » !


Eh bien ! « Telle une hydre à mille têtes, le mal-être est une notion aux contours flous, dont les symptômes sont difficiles à identifier et à mesurer précisément. »

C’est, du moins, ce que confirme cette psychanalyste au terme d’une étude réalisée auprès de jeunes concernés par ce phénomène. « Directrice de recherche à l’Inserm sur la santé de l’adolescent, Marie Choquet [a publié une enquête très intéressante] intitulée : “ Les jeunes suicidants ”. Elle estime au moins à 120 000 le nombre de jeunes de 15 à 24 ans qui tentent de se tuer tous les ans. »

Les résultats de son étude infirmeraient certains présupposés, en effet, « Réalisée auprès de 582 jeunes accueillis dans neuf centres hospitaliers après leur tentative de suicide, elle bouscule les idées reçues sur l’isolement relationnel ou encore le déterminisme social. »

Certains médecins pensent que, chez la plupart des jeunes concernés par ce fléau, « La mort en tant que telle est rarement souhaitée. » Ainsi, Xavier Pommereau, « Psychiatre au CHU de bordeaux et auteur en 2001 de “ l’adolescent suicidaire ”, fait valoir que tout acte suicidaire est un appel à l’aide. » Il explique que, en effet, que « Derrière ces jeunes en apparence ordinaire se cachent en réalité des souffrances multiples dont aucune n’a de cause déterminante. »

Mais alors quelle(s) relation(s) de cause à effet peut-on mettre en exergue pour expliquer le passage à l’acte ?

D'après les résultats de l'enquête, « Il y [aurait] bien des facteurs déclenchants. 51 % citent une rupture sentimentale, 45 % une agression physique, 38 % un changement de situation scolaire ou professionnelle et 23 % une agression sexuelle. Mais ces facteurs ne se suffisent pas à eux-mêmes. »

La manière de communiquer, voire de dialoguer, à la maison, aurait une incidence non négligeable, en effet, toujours « Selon la psychanalyste Marguerite Charazac-Brunel, [ce serait précisément] l’absence de dialogue qui [constituerait] le point commun des familles dont un enfant se suicide. “ Ce [ne serait donc pas] l’organisation de la famille qui est en cause, mais la qualité relationnelle, la chaleur humaine qui y règne ”, précise Marie Choquet. »

Et, d’ajouter : « Si le mal-être est d’abord un trouble de l’humeur, de la personnalité ou un flou existentiel qui trouve son origine dans la pauvreté du lien affectif, d’autres de ses visages sont à chercher dans les comportements dépendants. » On sait que beaucoup d’étudiants et étudiantes apprennent à fumer, à boire et même à se droguer au cours de leurs études...

Ce n’est pas tout, à côté du « mal-être » et de la « dépendance », il y a une dimension supplémentaire : l’angoisse. C’est l’enquête, elle-même, qui le révèle : « plus d’un [jeune] sur deux déclare [en effet] se sentir anxieux, un sur quatre confesse sur quatre confesse avoir des problèmes de sommeil et 15 % consomment des psychotropes. 4,3 % des garçons et 12,1 % des filles (soit 8,65 % des étudiants) déclarent consommer des calmants en période d’examen ou de stress et 6,2 % des garçons et 7,5 % des filles (6,9 % du total) consomment des stimulants. Une consommation problématique car seulement 1,9 % de ceux qui vont voir un spécialiste consultent un psychologue ou un psychiatre. »

Les personnes intéressées par les résultats qualitatifs et/ou quantitatifs de cette enquête peuvent en prendre connaissance en visitant le site renseigné ci-dessous en (1)

Conclusion :

Le « Mal-être » et la « dépendance » sont « deux états » qui, à terme, peuvent pousser certains jeunes au suicide. « Si, comme le souligne Marguerite Charazac-Brunel, le mal-être est d’abord un trouble de l’humeur, de la personnalité ou un flou existentiel qui trouve son origine dans la pauvreté du lien affectif - ce qui confirmerait alors ce que disait Métaphore dans son message cité supra - , d’autres de ses visages sont à chercher dans les comportements dépendants. La consommation d’alcool, de tabac, de drogues illicites, de médicaments psychotropes, de stimulants représente fréquemment une prise de risque qui vient compenser un déséquilibre. La dépendance est ainsi révélatrice d’un mal-être. »

Bien à vous.

Peter.

(1) Animafac, Etudiants : quand le spleen guette, mardi 19 octobre 2004, Par Patrice Roques, http://www.animafac.net/imprimersans.ph ... rticle=580 page consultée le 5 mai 2009.
 
Paul Elie

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lacaune
on sait toujours ou on va quand on fait une regression...a l'origine du probleme
il faut tester une fois atteint pour être sur ...
puis après avoir reconnu et fait la therapie des chaises ou l'on place en alternance le perpetuator et la victime pour comprendre le trauma...
on convainc je client que seul le pardon va résoudre le probleme puis une fois résolu on teste en faisant une progression vers le présent pour "évaluer"" l'effet du pardon. après il faut faire le ménage résiduel....
 
M

Métaphore

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Joli résumé, mais je pense que la plupart qui consulte ce forum le savait déjà.

Donc que faut-il retenir ?...le mal-être est une notion aux contours flous
Oui là était ma question de départ donc on travaille comment avec ces personnes là ?
 
valikor

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Métaphore à dit:
Plus on avance dans le sujet, plus ça devient flou pour moi, même si j'en comprends la teneur des propos, concrêtement je visualise mal l'impact thérapeutique, car en fait dans la plupart des cas, un patient vient vous voir pour un mal de vivre mal défini, avec des symtomes divers, style vertiges, migraines, insommies, puis ce mal de vivre quotidien, et en plus un goût prononcé pour l'alcool, mais en l'interrogeant, il peut très bien dire que finalement il n'a pas à se plaindre dans sa vie, il a un travail, une famille, des amis, normal quoi, alors on commence par quoi ?

par:
1°) quel est son but
2°) fauire une bonne annamèse : questions sur va vie avec : qu'est ce qui vous est arrivé qui a été difficile ou douloureux, émotionnellement parlant, est qui l'est toujours encore maitnenant aujourd'huis quand vous y pensez. douleur, peine, stress, fatigue, colère, haine, tristesse, regret, manque....
[désolé, je suis à l'arrache pour l'orthographe cause consult']
3°) quelle est l'emotion ou la sensation forte, dominante attachée à chaque évènement/période/personne . Liste des aspects emotionnels fort attachés à chaque eprsonne.
2valuation par la personne sur une échelle de 0 à 10 de l'intensité de sn ressenti.
et on commence par évacuer l'enfance.

père, mère, jugement des parents....empreinte par rapport à savoir dire non....(ou pas)...

ligne de temps = 1ere technique globale à faire impérativement.
 
M

Métaphore

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Merci Valikor, c'est ce que l'on appelle l'anamnèse, on est d'accord ?
mais moi c'est le après que je voulais savoir, si la personne et en plus en repli sur soi, sur ces émotions.

Mon amie dont je parlais tout à l'heure, elle a déjà mis des années à aller un psy, et à force que je l'ai plus ou moins poussée, elle a fini par y aller, puis entre temps elle a changé, sa psy partant à la retraite je crois, bref, elle consulte un autre pour au final tout arrêter, et elle me dit que rien n'a changé pour elle.

Comment travaillez avec des personnes comme ça, cela voudrait dire qu'elle n'est pas suffisamment investie dans sa démarche de guérison ?
 
MENGAL

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Bonjour,

Métaphore à dit:
(...)
Donc que faut-il retenir ?...le mal-être est une notion aux contours flous
Oui là était ma question de départ (...) donc on travaille comment avec ces personnes là ?

Eh bien ! En définissant la problématique qui va de pair avec cette question de départ, cela va de soi ! Il s’agira - pour le ou la thérapeute que vous êtes ou voulez devenir - de prendre du recul ou de la hauteur par rapport aux informations que votre sujet ou patient vous aura permis de recueillir lors des divers contacts. La problématique sera alors l’approche ou la perspective thérapeutique que vous déciderez d’adopter pour traiter le problème posé par la question de départ.

Pour élaborer valablement ladite problématique, il vous faudra procéder par étape. Vous subodorerez très vite que les différents aspects du problème posé par la question de départ ont déjà fait l’objet d’études diverses, qu'il existe donc des lectures comprenant des résultats d’entretiens ou d’enquêtes susceptibles de vous apporter un premier éclairage sur l'efficacité des thérapies connues. Dès lors, à vous de choisir l’orientation thérapeutique qui vous semblera la plus pertinente, eu égard aux objectifs que vous souhaiterez atteindre en termes de résultat(s) !

Une fois que vous aurez testé l’approche thérapeutique choisie, sur votre sujet ou patient, et quantifié ses résultats, vous serez à même d’en définir les forces et les faiblesses : «en d'autres termes : détruire sans cesse, puis, reconstruire, c'est ce qui permet à l'être humain de progresser », cela devrait certainement vous inspirer !

Bien à vous.

Peter.
 
valikor

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Métaphore à dit:
Merci Valikor, c'est ce que l'on appelle l'anamnèse, on est d'accord ?
mais moi c'est le après que je voulais savoir, si la personne et en plus en repli sur soi, sur ces émotions.

Mon amie dont je parlais tout à l'heure, elle a déjà mis des années à aller un psy, et à force que je l'ai plus ou moins poussée, elle a fini par y aller, puis entre temps elle a changé, sa psy partant à la retraite je crois, bref, elle consulte un autre pour au final tout arrêter, et elle me dit que rien n'a changé pour elle.

Comment travaillez avec des personnes comme ça, cela voudrait dire qu'elle n'est pas suffisamment investie dans sa démarche de guérison ?

effectivement. c'est l'anamnèse.

parler est insuffisant pour changer (il faut faire quelque chose : commencer par évacuer le passé.)

-d'abord peut être que ses problèmes ne sont pas suffisamment durs pour elle pour avoir réellement envie de changer...
-ensuite quand les gens sont très résistants au changement, il peut y avoir plusieurs explications :
-trop dans l'analyse ou dans le controle (si c'est les 2, quelque soit la méthode de thérapie, ca sera long)
-un problème d'identité par rapport au passé : le passé se trie. Certaines personnes veulent tout garder et quand on leur dit qu'il faut trier et jeter le négatif, horreur, ils ont l'impression qu'ils vont perdre leur identité... solution rompre le lien entre identité et passé.
-une sorte de loyauté familiale : en fait la personne ressent que son/ses parent(s) veut/veulent qu'elle se conforme aux attentes des autres/ des leurs... c'est un obstacle pour établir une personnalité/une existence qui puisse exister en dehors de ses parents... a évacuer de façon urgente.
autre....
 
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Métaphore

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Merci Mengal pour ces infos très claires et à ma portée de compréhension (lol)



parler est insuffisant pour changer (il faut faire quelque chose : commencer par évacuer le passé.)

Je suis bien d'accord.

-d'abord peut être que ses problèmes ne sont pas suffisamment durs pour elle pour avoir réellement envie de changer...

Oh que si ...mais j'ai vraiment pas l'impression qu'elle veut s'impliquer, par peur que ça la déstabilise encore plus.

-ensuite quand les gens sont très résistants au changement, il peut y avoir plusieurs explications :
-trop dans l'analyse ou dans le controle (si c'est les 2, quelque soit la méthode de thérapie, ca sera long)

Ah...bon à savoir...

-un problème d'identité par rapport au passé : le passé se trie. Certaines personnes veulent tout garder et quand on leur dit qu'il faut trier et jeter le négatif, horreur, ils ont l'impression qu'ils vont perdre leur identité... solution rompre le lien entre identité et passé.

Ah oui ça c'est possible..
-une sorte de loyauté familiale : en fait la personne ressent que son/ses parent(s) veut/veulent qu'elle se conforme aux attentes des autres/ des leurs... c'est un obstacle pour établir une personnalité/une existence qui puisse exister en dehors de ses parents... a évacuer de façon urgente.

Ok, mais ce n'est pas son cas.
autre....

En fait elle refuse de parler de ce qui la dérange, elle est dans le repli sur soi, elle dit toujours j'ai pas envie d'y penser, ni d'en parler,... je veux dire qu'elle fait semblant d'être bien alors qu'elle se détraque dans tous les sens et prends des médocs pour ci pour ça, bref elle a une panoplie de médoc pour chaque malaise, (ex: pour les angoisses, pour les insomnies, pour la dépression, etc; ec...)


Merci Valikor
 
valikor

valikor

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Métaphore à dit:
parler est insuffisant pour changer (il faut faire quelque chose : commencer par évacuer le passé.)

Je suis bien d'accord.

-d'abord peut être que ses problèmes ne sont pas suffisamment durs pour elle pour avoir réellement envie de changer...

Oh que si ...mais j'ai vraiment pas l'impression qu'elle veut s'impliquer, par peur que ça la déstabilise encore plus.

pas suffisamment difficiles pour elle pour l'aider à vaicre sa résistance pour décider ou faire quelque chose pour changer. Pour vous cela parait suffisant, mais pas pour elle...

En fait elle refuse de parler de ce qui la dérange, elle est dans le repli sur soi, elle dit toujours j'ai pas envie d'y penser, ni d'en parler,... je veux dire qu'elle fait semblant d'être bien alors qu'elle se détraque dans tous les sens et prends des médocs pour ci pour ça, bref elle a une panoplie de médoc pour chaque malaise, (ex: pour les angoisses, pour les insomnies, pour la dépression, etc; ec...)

Merci Valikor[/color]

pour certaines personnes, faire de la thérapie peut être pire que mourir... alors pour elles je n'ai pas de solution... elles sont dans une impasse dont elles ne veulent/peuvent pas sortir...

pour elle parler ou travailler sur le passé semble pire que tout...

essayer de lui proposer de mettre des mauvais souvenirs à la poubelle... si elle refuse, acceptez que ce soit son choix... Et utilisez vos forces alors pour des personnes qui est alors possible de sauver.
 
M

Métaphore

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:arrow: pour elle parler ou travailler sur le passé semble pire que tout...

Oui je crois bien, c'est vrai que c'est mon amie et j'aurais voulu l'aider mais je ne crois pas que ce soit possible, elle ne fait confiance à personne même si je sais qu'elle m'apprécie énormément je suis sa seule amie c'est pour dire, elle ne s'est jamais vraiment confié à moi.

Mais je retiens votre leçon
:wink:
 
valikor

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sinon comme les gens ne changent ou ne prennent la décision de changer que quand c'est trop difficile ou douloureux pour eux, le corollaire c'est que si vous parvenez à la stresser suffisamment avec le bon levier, vous pouvez peut-être la pousser à prendre la décision de faire quelque chose pour elle... risqué dans son état et puis surtout il faut le bon levier et du doigté...
en bref, faut savoir ce que vous faites...et être consciente que c'est quitte ou double.

sur ce, dodo.
 
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Invité
Pour ce qui est des dépendances, je n'ai jamais utilisé deux fois la même solution. Bien-sûr, vous pouvez toujours utiliser l'alignement des niveaux logiques (à ne pas confondre avec la pyramide de Maslow) mais il s'agit d'un outil. Comment le mélanger à d'autres comme les histoires encastrées, les orientations sensorielles ? Il existe des tas de composantes toutes plus intéressantes et marrantes les unes que les autres.

Vous pouvez aussi utiliser les submodalités, etc.
Expérimentez, expérimentez, expérimentez... et rappelez-vous --->
Vous avez deux yeux, deux oreilles et une seule bouche => observez donc quatre fois plus que vous parlez :wink:
 
Paul Elie

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lacaune
je suis surpris de ne lire une chose essentielle a propos de travailler avec des amis ou la famille....
ce qui m'as été fortement déconseillé durant ma formation pour des raisons évidentes! qui sont que les liens émotionnels qui on tendance a teinter l'anamese le diagnostic et la thérapie!
est ce hors sujet ou pas abordé dans le curriculum français?
je penserai qu'il faudrai commencer par la.... :D
 
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Effectivement, vous avez totalement raison. On en traite jamais des membres de la famille. Mais dans ce cas là, il ne s'agit pas vraiment de thérapie mais plus de communication de couple. Il n'est pas nécessaire de courir chez le thérapeute dès qu'un différent se présente (opinion qui ne tient qu'à moi bien-sûr :lol: :wink: ) sinon on serait milliardaire :lol:
 
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Métaphore

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paulelie à dit:
je suis surpris de ne lire une chose essentielle a propos de travailler avec des amis ou la famille....
ce qui m'as été fortement déconseillé durant ma formation pour des raisons évidentes! qui sont que les liens émotionnels qui on tendance a teinter l'anamese le diagnostic et la thérapie!
est ce hors sujet ou pas abordé dans le curriculum français?
je penserai qu'il faudrai commencer par la.... :D

En fait j'attendais qu'on m'en parle justement du lien affectif avec des amies et personne n'a jamais abordé le sujet.

Et pour tout vous dire, effectivement étant en formation, on nous a conseillé de ne pas pratiquer surtout l'hyno-analyse avec notre entourage très proche, par contre on peut toujours pratiquer l'hypno-analgésie par exemple ou bien pratiquer les le renforcement du moi et le training autogène.
 
Paul Elie

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lacaune
valikor à dit:
sinon comme les gens ne changent ou ne prennent la décision de changer que quand c'est trop difficile ou douloureux pour eux, le corollaire c'est que si vous parvenez à la stresser suffisamment avec le bon levier, vous pouvez peut-être la pousser à prendre la décision de faire quelque chose pour elle... risqué dans son état et puis surtout il faut le bon levier et du doigté...
en bref, faut savoir ce que vous faites...et être consciente que c'est quitte ou double.

sur ce, dodo.

et pour démontrer mon propos....
quitte ou double? mais de quoi parlons nous ici?
du risque de perdre la confiance que votre amie porte en vous et la perde a tout jamais?
toute relation thérapeutique doit être consentie et si vous forcez la main ou la tête de quelqu'un vous courrez a l'échec....
choisissez donc un hypnotherapeute que vous respecter et qui a une expérience certaine et une longue liste de succès et devenez son apprentie....
une démonstration des limites et des trappes de l"éducation " a travers le forum....
voila leo pourquoi je disait qu'il y a plus de n'importe quoi ici....
je n'ai pas dit n'importe qui ...il y a de bonnes personnes bien intentionnées...
mais aucun moyen de trier le bon grain de l'ivraie et les beaux parleurs
règnent! ne voyez vous pas ce que cette prétention a l'étude d'une pratique sérieuse et le damage que cela peut faire sur la profession dans sa globalité?
je tire la sonnette d'alarme ....considérez mon argument au moins!
je sais d'avance que mon propos va attirer les foudres adolescente des gens qui me considère comme un râleur et empêcheur d'hypnotiser en rond!
calmons nous!
 
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Métaphore

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C'est vrai Paulelie que vous avez l'air d'être un raleur, mais pourquoi pas, sincèrement je sais faire la part des choses avec tout ce que je lis sur le forum, croyez moi, j'ai suffisamment un esprit critique, mon libre arbitre, et un sens de l'analyse, même si je n'ai pas encore l'expérience de la pratique de l'hypnose, mais ce forum, et là je rejoinds Léo est très enrichissant de voir la position de chacun face à cette technique, je pense savoir faire le tri... :wink:
 
Paul Elie

Paul Elie

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lacaune
l'air pas la chanson!
oui je l'admet , et j'ai attendu 5 pages pour pousser ma gueulante...
et vous voyez que vous avez eu nombre "d'avis eclairés" avant que je sorte de l'ombre...et il semblait que vous aviez été prise au jeu...
je me suis permis de vous adresser directement et de vous "utiliser" pour ma petite démonstration...
parce que je respecte les "nouveau venus" qui malgré le libre arbitre et la conscience ,peuvent très rapidement plonger dans le jeu de la polémique et en être aveuglé...
je suis revenu sur ce forum avec une nouvelle "mission"...
car les échanges que j'ai eu avec des personnes très gentilles je suis sur mais, qui ne comprenais pas mes "coléres" ...mes positions"radicales"
ont put me les mettre a dos!
je change donc d'approche...
:D
votre serviteur!
 
surderien

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je pense savoir faire le tri...

En êtes vous bien sûre ?

Voilà le plus important à apprendre !


Savoir faire le tri dans ses propres croyances et dans les croyances de l'autre...


8)


OUI, OK C'EST ENCORE UNE CROYANCE : MAIS UNE CROYANCE EVOLUTIVE !
 
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Métaphore

Invité
valikor à dit:
sinon comme les gens ne changent ou ne prennent la décision de changer que quand c'est trop difficile ou douloureux pour eux, le corollaire c'est que si vous parvenez à la stresser suffisamment avec le bon levier, vous pouvez peut-être la pousser à prendre la décision de faire quelque chose pour elle... risqué dans son état et puis surtout il faut le bon levier et du doigté...
en bref, faut savoir ce que vous faites...et être consciente que c'est quitte ou double.
.

Alors là c'est vraiment pas un bon plan, je peux vous l'assurer, c'est à cause de ça qu'elle a abandonné ses séances psy, la 2ème l'a brusquée et elle n'a pas aimé et n'a plus jamais repris RDV (elle m'a raconté cet épisode).



paulelie à dit:
et il semblait que vous aviez été prise au jeu...

Heu...vous voulez dire quoi exactement ?

je me suis permis de vous adresser directement et de vous "utiliser" pour ma petite démonstration...

???

parce que je respecte les "nouveau venus" qui malgré le libre arbitre et la conscience ,peuvent très rapidement plonger dans le jeu de la polémique et en être aveuglé...

Encore une fois c'est gentil de vous inquiéter pour moi, mais je ne vends mon âme au diable en venant sur ce forum, et moi la polémique ça me dynamise, si elle est faite d'une façon intelligente...la neutralité m'ennuie. Encore une fois je sais faire le tri, si ce message m'est adressé personnellement.
 
surderien

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En hypnose il y a des messages qui sont essentiellement destinés à l'inconscient et qui n'attendent pas de réponse...


Mais le conscient ne peut parfois pas s'empêcher d'y répondre aussi...

Il y a des messages qui paraissent bizarres...surtout en hypnose...

et ils fonctionnent souvent mieux lorsqu'ils sont envoyés anonymement pour toucher anonymement plus largement

et pour mieux entretenir ainsi le mystère de l'hypnose ...


Mais surderien, comme d'habitude...


:roll:
 
MENGAL

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Bonjour,

Metaphore à dit:
MENGAL Joli résumé, mais je pense que la plupart qui consulte ce forum le savait déjà.

Eh bien ! Chère Metaphore, Vous me voyez vraiment désolé d'avoir fait perdre un temps précieux à tous ceux et/ou celles qui, comme vous, "le savait déjà" !

Ceci étant, je trouvais, à titre strictement personnel, que les résultats de cette recherche (1), menée avec toute la rigueur scientifique qui s'impose, étaient, au regard du choix pertinent de l'échantillon analysé, statistiquement significatifs pour corroborer des affirmations parfois proférées à l'emporte-pièce !

Dès lors, pensez-vous également - comme le soutenait, il y a peu, Castorix dans l'un de ses messages - que seuls 5 % des lecteurs et lectrices de ce forum prendront la peine de lire jusqu'au bout les résultats de cette enquête ?

Très cordialement.

Peter.

(1) Animafac, Etudiants : quand le spleen guette, mardi 19 octobre 2004, Par Patrice Roques, http://www.animafac.net/imprimersans.ph ... rticle=580 page consultée le 5 mai 2009.
 
Paul Elie

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lacaune
bien sur!
on peut tout justifier!
moi qui ne suis pas surdetout!
je maintient que trop de personnes utilisent l'anonymat a des fins peu louables
une hypocrisie que je dénonce comme un mal
qui affecte la profession dans sa globalité comme j'en ai fait la démonstration!
ces choses la il faut les dire ...car on peut en voir les résultats ici même...
prenez donc vos responsabilités!
qu'avez vous a cacher!
je me répète sans doute mais on remarquera que les pro sont en fait ceux qui n'ont pas peur....et qui ont les propos les plus modérés...
les plus sages...
ceux qui nous envahissent par leur longue tirades copier-coller ,les longues listes de livres, ne m'impressionnent pas ....
mais peuvent impressionner le nouveau venu.
CQFD.!!!!
et puisque surderien vous n'existez pas vraiment....je ne me sens pas obligé de prendre des gants....si vous étiez une personne réelle et vivante...
vous pouvez imaginer que l'échange serait différent!
j'ai reçu bien des objections, des justifications, qui n'ont pas jusqu'à présent put me faire changer d'avis!
l'hypnose est un rapport humain ici je parles a des fantômes!
ce qui m'a fait revenir c'est qu'il y a malgré tout de bonnes personnes!
peut être devrais je changer mon encart pub sur mon profil....
par:
je ne réponds pas au fantômes! ce qui me laisserai bcp +temps ...
ça c'est une idée! pour lutter contre ce fleau!
paul. :D
 
Paul Elie

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mengal:
seuls 5 % des lecteurs et lectrices de ce forum prendront la peine de lire jusqu'au bout les résultats de cette enquête ?
je me marre!
seulement 5 %?
j'espère beaucoup plus!
car votre exposé/masturbation intellectuelle sur la psymachin , et votre étalage pontifiant , comme celui de castorix...m'enm***de et n'apporte rien a la pratique de l'hypnose...
vous a t on jeté des forums psy?
parlez nous donc de votre expérience avec l'hypnose....
ooops! rien a dire!
taisez vous donc....
 
surderien

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Une question de plus qui ne vous remettra pas en question si vous ne fonctionnez pas selon une méthode fantomatique...

ooops! rien a dire! taisez vous donc....

Bonne injonction en hypnose pour que le malade la ferme et vous écoute !

Encore possible pour un dentiste pratiquant l'hypnose...

Mais une telle attitude envers les personnes en addiction comme c'est le cas dans pour ce sujet ne me parait pas franchement OK


ooops, vraiment, nous pratiquons différemment !

:roll:


Mengal même si je ne retiens que 5 % de vos messages, de ceux de castorix et des autres,

je ne perds pas mon temps surs ce forum puisqu' en formation c'est le pourcentage habituellement retenu comme retenu...

Vous pourrez probablement le confirmer officiellement article à l'appui.

8)


Mais bien sûr on nous dira que çà dépend du formateur :twisted:


Mais que retient en fin de compte, hypnotique, le patient ? :roll:


Allez, Paulelie, je vous rassure, il y a au moins une personne intelligente qui lit mes posts ... 8)

et qui se reconnaitra ici.
 
Leo Lavoie

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Je ne crois pas que Mr Peter (Mengal) prétende débattre comme la plupart d'entre nous mais qu'il veuille participer en ne prétendant pas pratiquer mais en faisant ce qu'il fait de mieux, il me semble, soit d'apporter une dimension documentée au débat. Ce qui est louable.

Alors je trouve qu'il est inutile de "répondre" à ce qu'il nous apporte comme information ou pistes ou documentation. Il n'expose pas d'opinion la plupart du temps bien qu'il puisse à l'occasion résumer d'une phrase le résultat de ses recherches... (Mr Peter, vous pourrez me dire si je me gourre). Donc, allons voir ce qu'il nous propose ou n'allons pas voir mais apprécions donc ce qui est apporté et disponible. C'est comme si le forum avait un recherchiste au service des posteurs, c'est quand même tout un luxe ça.

Métaphore vous êtes trop souvent à pic. COmme moi, vous aimez les débats animés et les polémiques. Cependant, vous semblez être polémiste sur la forme autant que sur le fond alors que moi j'aime la polémique de fond si on en vient à quelque chose. La forme, je la préfère plus coulante, plus fluide, bien huilée de courtoisie en autant que faire se peut. Elle sert bien plus le fond de cette façon croyez en mon expérience.

Surderien, je ne comprend pas vos posts la plupart du temps. Vous allez dire que vous vous adressez au subconscient si le conscient ne comprend pas...J'en suis fort aise mais, au moins, essayez, si vous voulez bien, de mieux séparer les citations de vos propos... Je trouve ça bien décousu et j'aimerais bien comprendre ce que vous dites.

Et puis, Paulélie, je vous trouve amer et j'ai de la difficulté à voir le lien entre ce forum et votre amertume... Vous le dites, vous l'exprimez...De toute évidence, vous, vous le voyez. Mais moi, je ne le vois pas.
 
M

Métaphore

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Juste pour conclure sur cette petite polémique, et pour répondre aussi à Léo avec qui je me trouve très souvent en accord même si on ne partage pas trop la forme mais finalement c'est le fond qui m'intéresse comme vous Léo, chacun ses petits travers...

Quant à Mengal, je suis d'accord avec vous Léo, mais je l'ai trouvé un peu susceptible sur ce coup là, mais disons que c'est ma formulation qui l'a peut être choquée, alors désolée, mais c'est vrai que pour une fois, j'ai lu jusqu'au bout, car la plupart du temps faut bien le dire, ce n'est que des informations parfois difficiles d'accès à tout le monde, bref...

Quant à Surderien, je vous rejoinds Léo, je ne comprends jamais rien à ce qu'il dit, désolée mais trop métaphorique pour moi (lol)...

Et pour Paulélie, ben il est plutôt brut de brut, et je me demande effectivement d'où vient son amertume...

Mais un forum c'est ça aussi, la particularité et la diversité d'individus aussi étranges que pertinents, et encore une fois, faut prendre ce qu'il nous intéresse et puis c'est tout. :lol:
 
Leo Lavoie

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Ben de temps en temps j'aime m'exprimer sur la forme alors c'est ce que j'ai fait. Et, en effet, un forum c'est bien ça. :)
 
Paul Elie

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eh oui! je ne suis point très diplomate....
non je ne suis pas amer! je pousse des petits coup de gueule
de temps en temps ....pour casser l'ambiance.
et pour que vous restiez éveillé.
point d'hypnose en ligne!
 
surderien

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Métaphore a écrit :

Mais un forum c'est ça aussi, la particularité et la diversité d'individus aussi étranges que pertinents,

et encore une fois, faut prendre ce qu'il nous intéresse et puis c'est tout.



Et là c'est clairement OK aussi pour moi comme réponse !

:)
 
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