Nausée et hypnose

  • Initiateur de la discussion laurenzo
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laurenzo

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Bonjour à tous,

Je vais essayer de résumer ma situation rapidement. Ca fait environ 10 ans que je souffre de nausées, fatigue, oppressions... sans explication. Ces symptômes sont survenus à la suite d'une période de gros stress (je passais des concours), au moment où finalement la pression aurait dû redescendre.

Depuis tout ce temps j'ai fait:
- Une analyse pendant 2 ans à raison de 3 séances par semaine,
- Une thérapie EMDR pendant plus d'un an avec environ 1 séance tous les 10 jours.
- Plusieurs thérapies par l'hypnose (parfois 10 mois), essentiellement en hypnose ericksonnienne.

Force est de constater que je n'ai pas eu de résultat avec toutes ces thérapies, les symptômes sont toujours là et je commence un peu à me décourager. Le fait est que je n'ai pas vraiment d'explication 'évidente' pour tous ces symptômes donc pas évident d'avancer en thérapie.

Je lis assez souvent ce forum et je vois qu'il y a différentes écoles de thérapie qui y sont représentées. C'est la raison pour laquelle je tente ce message en espérant que quelqu'un aura une idée qui me permettra d'avancer.

Merci d'avance pour votre aide !
 
Ivan Schmitt

Ivan Schmitt

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Laurenzo :
Bonjour à tous,

Alors voilà où j'en suis depuis mes derniers posts:

- J'ai continué à prendre l'AD prescrit par mon médecin. Point positif je ne me sens pas du tout shooté ou coupé de mes émotions (j'ai un dosage relativement faible apparemment). Ca m'a aidé dans une période où j'avais bc de symptômes et où j'en étais à une sorte d'épuisement, une déprime réactionnelle probablement. Par contre aucun impact sur mes symptômes "habituels": nausées, fatigue, oppressions matinales...
C'est déjà un bon début. Si les AD sont bien dosés il peuvent être utile, pendant un moment

- Je poursuis le travail avec la psychologue dont je vous avais parlé. Un peu frustré ces temps-ci, j'ai l'impression de stagner, l'impression de ne pas aller au fond des choses (séances de 40 minutes, je pense être un peu diesel donc c'est souvent court pour moi).
C'est une bonne chose aussi. Peut-être qu'effectivement vous pourriez compléter ce travail avec l'intervention d'un psycho spécialisé en thérapie brève... Hypnose, emdr... par exemple

- Je continue à me connecter à mes émotions, à faire de l'AH, un peu de méditation.
Ok

- Je suis les conseils d'Ivan en me détachant des pensées parasites lorsque j'ai des symptômes. Ca permet d'économiser un peu de carburant mais ça n'empêche pas les symptômes physiques jusqu'à présent.
C'est déjà pas mal que vous vous aperceviez que ça fonctionne un peu. Ca vous permet d'avoir une prise sur ce qui se passe. Vous vous êtes, du coup, un peu réconcilié avec votre inconscient. Pour continuer d'avancer, il faudrait que vous me décriviez ce que vous avez fais, ce que vous avez obtenu, et surtout, ce que vous ne parvenez pas à faire... si possible avec des exemples précis.

- Je pense qu'il me serait utile de consulter en parallèle de ma psy actuelle un thérapeute avec qui le format des séances serait moins minuté et où je pourrais aller encore plus en profondeur. Ca me frustre pas mal quand j'arrive à bien me plonger dans une situation passée d'être arrêté en plein milieu parce que la séance arrive à son terme, l'impression de passer à côté de quelque chose.
Passer à coté de quoi ? Bien sur que c'est frustrant, et que, 40 mn c'est court. Mais, qu'attendez-vous exactement de ces séances ? Que cherchez-vous a retrouver ? Un trauma enfoui ? Une nouvelle compréhension des choses ? Une autre manière d'appréhender vos émotions ?
Vous aviez besoin de reprendre contact avec vos émotions. D'apprendre à vous écouter, par exemple. Cependant, ce n'est probablement pas la seule chose à faire...


Si certains ont des réactions c'est toujours intéressant, bonne journée !
Ca, c'est fait ! :)
 
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laurenzo

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Ce que j'entendais par souplesse c'est une thérapie où on a le temps, où il y a de l'interaction. Par exemple dans une séance d'hypnose, je trouve dommage que seul le thérapeute parle sans feed back.
 
Ivan Schmitt

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laurenzo à dit:
Ce que j'entendais par souplesse c'est une thérapie où on a le temps, où il y a de l'interaction. Par exemple dans une séance d'hypnose, je trouve dommage que seul le thérapeute parle sans feed back.
Oui, j'avais compris que vous souhaitiez prendre plus de temps avec le thérapeute et avoir plus d'échanges. Peut-être aussi que l'hypnose ne serait, du coup, pas adapté pour vous. En même temps, beaucoup de thérapeutes ne font pas "que" de l'hypnose. Personnellement, c'est d'ailleurs aussi un aspect de l'hypnose que je n'aime pas, c'est pour ça que je m'occupe beaucoup de développement personnel.
Tout dépend alors de l'objectif : il y a la guérison d'une part. Le développement personnel d'autre part. Les deux peuvent vous aider à aller mieux, de façon complémentaire...
 
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laurenzo

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Ah désolé Ivan nos messages se sont croisés, je répondais à Intemporelle. Je répondrai à votre 1er message dans la soirée.

Le développement personnel est forcément intéressant, maintenant je recherche tout de même essentiellement la disparition des symptômes. Après il est possible que le développement personnel ait sa place dans cette guérison oui.
 
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Intemporelle

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laurenzo à dit:
Ce que j'entendais par souplesse c'est une thérapie où on a le temps, où il y a de l'interaction. Par exemple dans une séance d'hypnose, je trouve dommage que seul le thérapeute parle sans feed back.

Ah oui complètement d'accord, d'ailleurs comme son nom l'indique, c'est au patient de faire ses commentaires sur la séance de façon générale et non au thérapeute... le thérapeute ne fait que noter les remarques de son patient.
 
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laurenzo

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Ivan.67 à dit:
Laurenzo :
- Je poursuis le travail avec la psychologue dont je vous avais parlé. Un peu frustré ces temps-ci, j'ai l'impression de stagner, l'impression de ne pas aller au fond des choses (séances de 40 minutes, je pense être un peu diesel donc c'est souvent court pour moi).
C'est une bonne chose aussi. Peut-être qu'effectivement vous pourriez compléter ce travail avec l'intervention d'un psycho spécialisé en thérapie brève... Hypnose, emdr... par exemple

J'y songe oui.

Ivan.67 à dit:
Laurenzo :
- Je suis les conseils d'Ivan en me détachant des pensées parasites lorsque j'ai des symptômes. Ca permet d'économiser un peu de carburant mais ça n'empêche pas les symptômes physiques jusqu'à présent.
C'est déjà pas mal que vous vous aperceviez que ça fonctionne un peu. Ca vous permet d'avoir une prise sur ce qui se passe. Vous vous êtes, du coup, un peu réconcilié avec votre inconscient. Pour continuer d'avancer, il faudrait que vous me décriviez ce que vous avez fais, ce que vous avez obtenu, et surtout, ce que vous ne parvenez pas à faire... si possible avec des exemples précis.

Ce que j'ai fait depuis mes derniers messages:
- A ce moment là je ne sortais quasiment plus tant je me sentais mal, désormais je sors à nouveau, vois des amis.
- J'ai également repris le sport et la lecture.

Les points où je continue à avoir du mal:
- Souvent les réveils sont très difficiles, bc d'oppressions thoraciques, je n'ai pas l'impression de penser à quoi que ce soit à ces moments là et je me dégage souvent des pensées parasites.

- Toujours cette difficulté quand je suis coincé dans une situation sans échappatoire. Par exemple demain je vais chez le dentiste et je sais que je dois rester 1 heure sans trop bouger, voilà une situation qui parfois me pose problème.

- La fatigue qui parfois me coupe vraiment les jambes.


Ivan.67 à dit:
- Je pense qu'il me serait utile de consulter en parallèle de ma psy actuelle un thérapeute avec qui le format des séances serait moins minuté et où je pourrais aller encore plus en profondeur. Ca me frustre pas mal quand j'arrive à bien me plonger dans une situation passée d'être arrêté en plein milieu parce que la séance arrive à son terme, l'impression de passer à côté de quelque chose.
Passer à coté de quoi ? Bien sur que c'est frustrant, et que, 40 mn c'est court. Mais, qu'attendez-vous exactement de ces séances ? Que cherchez-vous a retrouver ? Un trauma enfoui ? Une nouvelle compréhension des choses ? Une autre manière d'appréhender vos émotions ?
Vous aviez besoin de reprendre contact avec vos émotions. D'apprendre à vous écouter, par exemple. Cependant, ce n'est probablement pas la seule chose à faire...

Pas forcément un trauma enfoui non, plutôt continuer à me reconnecter à des épisodes passés pour corriger des croyances, des ressentis. C'est lorsque je suis bien plongé dans une situation que j'arrive à retrouver des éléments dont je n'avais pas conscience. Après bien sûr ça peut être intéressant aussi de travailler avec d'autres techniques type EMDR, ou autres techniques hypnotiques.
 
L

laurenzo

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Intemporelle à dit:
laurenzo à dit:
Ce que j'entendais par souplesse c'est une thérapie où on a le temps, où il y a de l'interaction. Par exemple dans une séance d'hypnose, je trouve dommage que seul le thérapeute parle sans feed back.

Ah oui complètement d'accord, d'ailleurs comme son nom l'indique, c'est au patient de faire ses commentaires sur la séance de façon générale et non au thérapeute... le thérapeute ne fait que noter les remarques de son patient.

Oui et même parfois durant la séance. Parfois qd la séance d'hypnose dure 1 heure, je peux avoir des choses qui remontent et ça me semble dommage de devoir attendre la fin de la séance pour les évoquer alors qu'il serait p-e intéressant de les travailler lorsque je suis plongé dans le ressenti.
 
R

rinnzai

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Comme le dit intemporelle, travaillez sur les émotions de manière consciente est ... relativement long...

il semble que les émotions pleinement exprimées lors de ce genre de travail ouvrent la porte à l'inconscient et permettent vraiment de régler ce qui doit l'être. mais voilà... dans ce genre de thérapie, certaines séances vous font bien avancer, d'autres nettement moins... et on aimerait parfois que ca aille plus vite... :)

comme dit pasuza il manque toujours qqch. parfois je me demande s'il ne vaut pas mieux s'arrêter un temps pour emmagasiner les expériences vécues, prendre du recul... puis recommencer... un peu comme en sport ou en musique...

j'ai le sentiment qu'après ce genre de rupture telle que vous décrivez dans ce post, il n'est plus possible de revenir comme avant.
comme après un méchant accident de la route, vous apprenez d'abord à faire avec, puis vous l'intégrez peu à peu et le transcendez, mais vous n'êtes plus le même.
 
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Intemporelle

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rinnzai à dit:
Comme le dit intemporelle, travaillez sur les émotions de manière consciente est ... relativement long...
Tout à fait, et surtout jamais complètement fini.. car il faut bien comprendre que s'il y a une croyance négative voire plusieurs qui ne sont pas traitées, elles vont continuer à agir insidieusement pensant que nous avons traité tous les traumas.

L'EMDR permet un travail en profondeur en état hypnotique, travailler sur les émotions, croyances sans oublier de recadrer évidemment.
 
papusza

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laurenzo à dit:
Ah je n'ai pas dit que je n'avais rien ou presque rien. Disons dans ce que j'ai, je voudrais zapper ces symptômes qui me dérangent pas mal.

Une reflexion se pose à moi.

Dans ce que j'ai, je ne vais pas penser à un symptôme. Ce que j'ai, inclut ce que j'ai de positif.

Le symptome en fait je ne l'ai pas. Je le ressens comme exterieur, presque. Il ne fait pas partie de moi, en fait. C'est un sorte d'intrus.

Je peux le prendre et m'imaginer que je le jette.

Un symptome, sera ce que je n'ai pas : la santé dans la zone incriminée. Et le reste, je sais que ça va bien. Alors il y a qu'un truc qui ne va pas, par exemple, par rapport à tout le reste qui va bien. C'est pas beaucoup donc.

Mon sens de la propriété pour les symptômes est très peu développé.
 
L

laurenzo

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P-e que tout dépend aussi de la place que le symptôme prend dans votre vie. Quelqu'un qui a de forts maux de ventre peut avoir 99% de ses organes en super état, s'il ne peut plus faire grand chose à cause de ses maux de ventre, le 1% concerné prendra bc de place, ses maux l'accompagnent partout, ils font partie de sa vie.
 
I

Intemporelle

Invité
laurenzo à dit:
De mon côté j'avais la croyance qu'il fallait faire un minimum d'études pour avoir une vie plus sereine, sans contrainte financière.

Je n'étais pas dépendant du travail que je faisais, globalement je détestais ça d'ailleurs, j'avais plutôt l'angoisse de perdre l'image que j'avais en arrêtant cette prépa à savoir l'image de quelqu'un qui faisait des études difficiles et qui réussissait bien, c'est perdre cette valorisation qui me faisait peur.

Où en êtes vous dans vos réflexions aujourd'hui par rapport à ces commentaires ?
 
L

laurenzo

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J'ai pas mal évolué à ce niveau, je pense que réussir sa vie c'est aussi faire une activité que l'on apprécie et qu'il n'est pas nécessaire d'être PDG pour être heureux, l'épanouissement est prioritaire.
 
papusza

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Vous aviez écrit, Laurenzo :
Je n'étais pas dépendant du travail que je faisais, globalement je le détestais d'ailleurs

Que cela peut vous inspirer d'autre comme commentaire ?

Vous avez fait des études éprouvantes que vous détestiez globalement ?

Vous avez voulu signer un pacte avec le diable ?

Merci Intemporelle d'avoir remis ce commentaire de Laurenzo.
 
L

laurenzo

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Dans mon esprit il s'agissait de 2 années de sacrifices pour une vie meilleure. La prépa en soi ça n'est pas passionnant, il faut emmagasiner un maximum de connaissances qui n'ont pas grand chose à voir avec ce que l'on va étudier par la suite. J'ai voulu faire pour le mieux.
 
HYPNOMED

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laurenzo à dit:
Intemporelle à dit:
laurenzo à dit:
Ce que j'entendais par souplesse c'est une thérapie où on a le temps, où il y a de l'interaction. Par exemple dans une séance d'hypnose, je trouve dommage que seul le thérapeute parle sans feed back.

Ah oui complètement d'accord, d'ailleurs comme son nom l'indique, c'est au patient de faire ses commentaires sur la séance de façon générale et non au thérapeute... le thérapeute ne fait que noter les remarques de son patient.

Oui et même parfois durant la séance. Parfois qd la séance d'hypnose dure 1 heure, je peux avoir des choses qui remontent et ça me semble dommage de devoir attendre la fin de la séance pour les évoquer alors qu'il serait p-e intéressant de les travailler lorsque je suis plongé dans le ressenti.

dans une séance d'hypnose le thérapeute parle sans feed back ?

j'ai pas tout suivi là ? Que voulez vous dire exactement ?
 
katia (zoulouk)

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Est il interdit de parler pendant une séance d'hypnose, Laurenzo ?

Les thérapeutes précisent ils qu'il est interdit de parler ?
 
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laurenzo

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Les thérapeutes suivent leur protocole et n'apprécient pas forcément qu'on les interrompe pendant la séance non?
 
katia (zoulouk)

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Les as tu déjà interrompu pour vérifier cette idée ?

Tu penses au bien être du thérapeute, enfin son confort de travail, disons, si c'en est un, et ne dis pas ce que tu souhaite dire ?
 
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Tu te sacrifies donc par rapport à ce que le thérapeute pourrait penser de toi si tu parlais pendant la séance ?
 
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laurenzo à dit:
Par exemple que je puisse parler pendant la séance d'hypnose si des éléments me reviennent.

si la personne a des éléments de ressenti, le thérapeute le ressent et module ses inductions en fonction, précisément pour que le contenu de l'entretien évolue dans le sens souhaité

ce autant en hypno, qu'en analytique ou en hypno-analytique

cela me semble un principe de base que de s'appuyer sur les associations d'idées du consultant parallèlement que, thérapeute, je m'appuie aussi sur les miennes : c'est alors un double feed back qui fait avancer trés vite
 
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Intemporelle

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HYPNOMED à dit:
laurenzo à dit:
Par exemple que je puisse parler pendant la séance d'hypnose si des éléments me reviennent.

si la personne a des éléments de ressenti, le thérapeute le ressent et module ses inductions en fonction, précisément pour que le contenu de l'entretien évolue dans le sens souhaité

ce autant en hypno, qu'en analytique ou en hypno-analytique

cela me semble un principe de base que de s'appuyer sur les associations d'idées du consultant parallèlement que, thérapeute, je m'appuie aussi sur les miennes : c'est alors un double feed back qui fait avancer trés vite

Oui tout à fait, toutefois le thérapeute doit savoir toujours recadrer la séance, certaines personnnes sont très volubiles et donc 1h00 en séance ce n'est pas une conversation autour d'un verre...
 
valikor

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Intemporelle à dit:
HYPNOMED à dit:
laurenzo à dit:
Par exemple que je puisse parler pendant la séance d'hypnose si des éléments me reviennent.

si la personne a des éléments de ressenti, le thérapeute le ressent et module ses inductions en fonction, précisément pour que le contenu de l'entretien évolue dans le sens souhaité

ce autant en hypno, qu'en analytique ou en hypno-analytique

cela me semble un principe de base que de s'appuyer sur les associations d'idées du consultant parallèlement que, thérapeute, je m'appuie aussi sur les miennes : c'est alors un double feed back qui fait avancer trés vite

Oui tout à fait, toutefois le thérapeute doit savoir toujours recadrer la séance, certaines personnnes sont très volubiles et donc 1h00 en séance ce n'est pas une conversation autour d'un verre...

:4: parler c'est bien, agir, c'est mieux!
 
valikor

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HYPNOMED à dit:
laurenzo à dit:
Par exemple que je puisse parler pendant la séance d'hypnose si des éléments me reviennent.

si la personne a des éléments de ressenti, le thérapeute le ressent et module ses inductions en fonction, précisément pour que le contenu de l'entretien évolue dans le sens souhaité

ce autant en hypno, qu'en analytique ou en hypno-analytique

cela me semble un principe de base que de s'appuyer sur les associations d'idées du consultant parallèlement que, thérapeute, je m'appuie aussi sur les miennes : c'est alors un double feed back qui fait avancer trés vite


exact! c'est le coeur du processus thérapeutique !
 
Ivan Schmitt

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Laurenzo à dit:
Ce que j'ai fait depuis mes derniers messages:
- A ce moment là je ne sortais quasiment plus tant je me sentais mal, désormais je sors à nouveau, vois des amis.
- J'ai également repris le sport et la lecture.

Les points où je continue à avoir du mal:
- Souvent les réveils sont très difficiles, bc d'oppressions thoraciques, je n'ai pas l'impression de penser à quoi que ce soit à ces moments là et je me dégage souvent des pensées parasites.

- Toujours cette difficulté quand je suis coincé dans une situation sans échappatoire. Par exemple demain je vais chez le dentiste et je sais que je dois rester 1 heure sans trop bouger, voilà une situation qui parfois me pose problème.

- La fatigue qui parfois me coupe vraiment les jambes.
Si mes souvenirs sont bons, vous me disiez dormir suffisamment... ou en tout cas, avoir un sommeil normal ?
Est-ce que vous fumez ? Est-ce que vous pouvez habituellement respirer par le nez, avec les deux narines, et un nez dégagé ?
Il pourrait être intéressant de vérifier si vous avez assez d'oxygène dans le sang... Je parle de cela à cause de vos oppressions thoraciques matinale. Autre question : avez-vous un sentiment de manque d'air le matin ? Est-ce que vous savez si vous ronflez ?

Faites également ce petit exercice : combien de temps se passe-t-il entre le moment ou vous réveillez et le moment ou vous ressentez ces oppressions thoraciques ? Même s'il s'agit d'une petite seconde, pourriez-vous essayer de prolonger cette seconde (en essayant par exemple de conserver un demi sommeil) ?

Pour ce qui est de la difficulté à être coincé dans une situation sans échappatoire, je vous propose d'essayer de vous entraîner à maîtriser ces situations : est-ce que vous pourriez trouver des situations à "contrainte progressive" ou, de plus en plus, vous vous sentiriez un peu coincé, un peu plus, encore un peu plus... pour vous entraîner à les maîtriser les unes après les autres ?
Pour cela vous pouvez par exemple noter les situations sans échappatoire pour le degré de panique qu'elles provoquent (entre 1 et 10) 10 étant le maximum de panique.
Commencez à vous entraîner sur des situations entre 1 et 3... puis lorsque vous maîtrisez, passez à plus difficile. Comme je vous l'ai déjà dit, n'allez pas trop vite au trop difficile. Prenez votre temps. Le but est que vous vous sentiez toujours le plus possible, à l'aise (même si j'exagère en disant à l'aise). Il s'agit en tout cas de ne pas générer accidentellement une situation de panique parce que, par exemple, après un mois d'entrainement, vous risqueriez de perdre le bénéfice de votre entrainement.
 
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Intemporelle

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Ivan, je ne sais pas si vous connaissez l'historique de Laurenzo, mais je pense que tous vos bons conseils sont un peu dépassés, ça fait 2 ans (sans compter la thérapie analytique pendant des années) qu'il est suivi à une raison d'une séance par semaine, donc je pense qu'il y a qqchose qui cloche dans sa thérapie, un manque de techniques de sa psy me semble t-il ?

Ces problèmes du matin (oppression) sont le reflet d'une angoisse profonde non consciente, d'ailleurs il enchaîne en disant : Toujours cette difficulté quand je suis coincé dans une situation sans échappatoire. Pour moi cela indique qu'il y a un état du Moi bloqué (*), c'est une partie de vous Laurenzo qui ne s'est toujours pas exprimé, qui se sent oppressé, et qui fatigue, qui vous fatigue... c'est ce qu'on appelle la thérapie des Etats du Moi.

(*) peut être cette partie de vous qui voulait faire autre chose que des études supérieures ?... qui avait d'autres aspirations... :roll:


:arrow: Par exemple demain je vais chez le dentiste et je sais que je dois rester 1 heure sans trop bouger, voilà une situation qui parfois me pose problème.

Si vous vous mettez en état d'hypnose, et que vous pensez à cette situation, ou bien à celle que vous avez vécu chez votre, dentiste, le fait de se sentir immobile pendant presque une heure, que vous vient-il à l'esprit, quelles émotions cela suscitent en vous ? soyez sincère avec vous même, donner une échelle de 0 à 10 sur chacune de vos émotions.
 
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