Bonjour Ephemere (vous me pardonnerez de vous appeler par votre ancien pseudo, mais c'est par celui-ci que je vous ai connue et il m'est plus facile à écrire que le nouveau),
Votre question, sous son apparente simplicité, ne peut malheureusement pas amener de réponse simple et précise : beaucoup trop de facteurs entrent en jeu, dont le type d'addiction, le client, la durée et l'intensité de l'addiction, l'environnement, etc. pour pouvoir y répondre clairement.
Disons qu'on travaillerait sur la cause de l'addiction (qui me semble le point essentiel) sans pour autant négliger toutes les autres étapes mentionnées afin de soutenir et renforcer.
Après, quelles techniques à quel moment, c'est la relation client-thérapeute qui va en décider.
Pour moi, ce sont le client et tout ce qui le/qu'il représente, le thérapeute (son attitude, la maîtrise de ses outils et son ressenti), et la relation qui les lie qui sont le plus important.
Les protocoles en général servent surtout à l'apprentissage et à rassurer le thérapeute. Lorsque la démarche est intégrée, la rigidité du protocole tend à disparaître.
Bien sûr, pour de rares techniques, j'en utilise, mais c'est surtout les modèles de structures qui vont m'aider à m'orienter, à savoir sur quels points se concentrer. Ensuite, ce sont l'objectif et la relation qui vont guider le déroulement des sessions.
ps : je n'ai pas dit que les approches citées (qui ne représentaient d'ailleurs que des exemples) n'étaient pas suffisantes ; elles peuvent l'être si elles sont combinées, et certaines auront plus d'effet que d'autres