que signifie le viol ?

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antoine lagorce

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Bonjour,
voilà une question assez compliquée a résumer.
A chaque fois que je me sens en infériorité, un coup de fatigue, de la tristesse, une contrariété, angoisse... J'ai une peur panique du viol.

Je suis un homme, c'est assez rare apparemment, et depuis tout petit ça se passe comme ça.
Également, quand j'entends parler de violences sexuelles, qu'on la mime dans un film, ou qu'il en est fait seulement évocation (de même lorsque je suis témoin d'une drague trop appuyée, ou d'une domination écrasante par exemple), je ressens un traumatisme violent qui met de long jours, voire semaines à cicatriser.

Les thérapeutes que j'ai consultés n'ont pas décelé d'abus sexuel dans mon enfance, même s'ils n'ont jamais fait d'hypnose régressive.
Certains pense que le fait que mon père se promenait nu à la maison puisse avoir créé une ambiance dévalorisante pour l'homme.
Pour ma part je me demande s'il ne s'agit pas d'une sorte de complexe de castration infantilisé, le sentiment d'abattement étant si grand.
Peut être aussi une demande d'affection trop forte, la peur qu'elle ne soit pas comprise?
J'ai un peu tout supposé.


Qu'en pensez-vous?
 
Ivan Schmitt

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Bien que je n’aie pas vraiment lu toutes les 13 pages qui précèdent, j'avais envie de proposer une autre approche du problème. D'abord j'aimerais attirer l'attention sur le syndrome dépressif. La dépression, c’est une sorte d’épuisement qui met en relief ce qui passerait autrement presque inaperçu, voire, qui complètement inaperçu : notamment, la paranoïa ou les crises de panique, pensées parasites, etc. que décrit Antoine. Le problème, toutefois, c’est qu’une fois que de tels symptômes apparaissent, à mon sens, ils rétroagissent également sur la dépression, et ne font qu’enfoncer l’individu un peu plus dans son malaise. Donc : dépression entraine symptômes entraine dépression entraine etc…
Ensuite, d’où est-ce que ça vient ? Comme souvent, les causes sont multiples et je les appellerais tout simplement : fragilités (psychologiques et/ou physiques) qui entrainent le syndrome dépressif, puis, un autoentretien bien involontaire de tout cela. Voilà qui explique que, par exemple, une vie étudiante ou les choses se passent plutôt bien court-circuite cette structure et finalement : ça va. Inversement, quand d’autres problèmes apparaissent, ne serait-ce que le surmenage avec une vie plus difficile que d’habitude, le cercle vicieux redémarre se maintient, même en l’absence de problèmes réellement indentifiables.
Ensuite, coté solution : à mon avis ça laisse de coté toutes les techniques de type analytique : plus on cherche des problèmes dans le passé, plus on risque d’en trouver. Et je suis d’accord avec Antoine lorsqu’il dit qu’il cherche le comment, plutôt que le pourquoi. Plus généralement, même si c’est pas vraiment une solution, l’approche utile serait d’essayer de construire son bien-être, son bonheur. Posez-vous la question : qu’est-ce que je fais pour me sentir bien ? Vous pouvez par exemple fixer des objectifs (mais sans se focaliser dessus, et surtout pas pour absolument les atteindre… ) des objectifs de vie pour se donner une ligne de vie. Plusieurs et pas un seul. Ca marche bien, habituellement. Vous pouvez aussi essayer d’oublier les symptômes (facile à dire…) mais en étant plus en forme, ça deviendra également plus facile (Oublier les symptômes sauf à trouver une technique spécifique pour l’un d’eux… mais chercher une telle technique, c’est y penser). Soigner les troubles du sommeil, c’est central ! Plus on dort, mieux on parvient à dormir. Mieux on dort plus on se sent en forme. Plus on se sent en forme, moins il y a de symptômes… Difficile d’en dire plus ici et maintenant, vous le savez, retrouver un équilibre c’est de toute manière compliqué.
En tout état de cause, ce ne sont là que quelques idées…
 
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Ivan.67 à dit:
Bien que je n’aie pas vraiment lu toutes les 13 pages qui précèdent, j'avais envie de proposer une autre approche du problème. D'abord j'aimerais attirer l'attention sur le syndrome dépressif. La dépression, c’est une sorte d’épuisement qui met en relief ce qui passerait autrement presque inaperçu, voire, qui complètement inaperçu : notamment, la paranoïa ou les crises de panique, pensées parasites, etc. que décrit Antoine. Le problème, toutefois, c’est qu’une fois que de tels symptômes apparaissent, à mon sens, ils rétroagissent également sur la dépression, et ne font qu’enfoncer l’individu un peu plus dans son malaise. Donc : dépression entraine symptômes entraine dépression entraine etc…
Ensuite, d’où est-ce que ça vient ? Comme souvent, les causes sont multiples et je les appellerais tout simplement : fragilités (psychologiques et/ou physiques) qui entrainent le syndrome dépressif, puis, un autoentretien bien involontaire de tout cela. Voilà qui explique que, par exemple, une vie étudiante ou les choses se passent plutôt bien court-circuite cette structure et finalement : ça va. Inversement, quand d’autres problèmes apparaissent, ne serait-ce que le surmenage avec une vie plus difficile que d’habitude, le cercle vicieux redémarre se maintient, même en l’absence de problèmes réellement indentifiables.
En gros, oui, ça peut.

Ivan.67 à dit:
Ensuite, coté solution : à mon avis ça laisse de coté toutes les techniques de type analytique : plus on cherche des problèmes dans le passé, plus on risque d’en trouver. Et je suis d’accord avec Antoine lorsqu’il dit qu’il cherche le comment, plutôt que le pourquoi. Plus généralement, même si c’est pas vraiment une solution, l’approche utile serait d’essayer de construire son bien-être, son bonheur. Posez-vous la question : qu’est-ce que je fais pour me sentir bien ?

Heu, là par contre.
Pour le côté analytique, ça dépend des gens, certaines personnes ont vraiment besoin de raconter l'origine de leur malheur et de pleurer dessus avant d'accepter d'y renoncer etc. Il y a plein de raisons qui font que... le côté analytique, au moins partiellement (perso les cures de 10 face à un psy-mur, je trouve ça useless, mais on peut chercher l'origine du problème sans s'y triturer le nombril pendant trois plombes) est utiles à certaines personnes, dans certains cas etc.

Ivan.67 à dit:
Vous pouvez par exemple fixer des objectifs (mais sans se focaliser dessus, et surtout pas pour absolument les atteindre… ) des objectifs de vie pour se donner une ligne de vie. Plusieurs et pas un seul. Ca marche bien, habituellement. Vous pouvez aussi essayer d’oublier les symptômes (facile à dire…) mais en étant plus en forme, ça deviendra également plus facile (Oublier les symptômes sauf à trouver une technique spécifique pour l’un d’eux… mais chercher une telle technique, c’est y penser). Soigner les troubles du sommeil, c’est central ! Plus on dort, mieux on parvient à dormir. Mieux on dort plus on se sent en forme. Plus on se sent en forme, moins il y a de symptômes… Difficile d’en dire plus ici et maintenant, vous le savez, retrouver un équilibre c’est de toute manière compliqué.
En tout état de cause, ce ne sont là que quelques idées…

Facile à dire.
Le sommeil est primordial mais, pas de solution toute prête et là il n'a pas été fait mention de problème de sommeil.
 
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Prudence à dit:
Ivan.67 à dit:
Bien que je n’aie pas vraiment lu toutes les 13 pages qui précèdent, j'avais envie de proposer une autre approche du problème. D'abord j'aimerais attirer l'attention sur le syndrome dépressif. La dépression, c’est une sorte d’épuisement qui met en relief ce qui passerait autrement presque inaperçu, voire, qui complètement inaperçu : notamment, la paranoïa ou les crises de panique, pensées parasites, etc. que décrit Antoine. Le problème, toutefois, c’est qu’une fois que de tels symptômes apparaissent, à mon sens, ils rétroagissent également sur la dépression, et ne font qu’enfoncer l’individu un peu plus dans son malaise. Donc : dépression entraine symptômes entraine dépression entraine etc…
Ensuite, d’où est-ce que ça vient ? Comme souvent, les causes sont multiples et je les appellerais tout simplement : fragilités (psychologiques et/ou physiques) qui entrainent le syndrome dépressif, puis, un autoentretien bien involontaire de tout cela. Voilà qui explique que, par exemple, une vie étudiante ou les choses se passent plutôt bien court-circuite cette structure et finalement : ça va. Inversement, quand d’autres problèmes apparaissent, ne serait-ce que le surmenage avec une vie plus difficile que d’habitude, le cercle vicieux redémarre se maintient, même en l’absence de problèmes réellement indentifiables.
En gros, oui, ça peut.

Ivan.67 à dit:
Ensuite, coté solution : à mon avis ça laisse de coté toutes les techniques de type analytique : plus on cherche des problèmes dans le passé, plus on risque d’en trouver. Et je suis d’accord avec Antoine lorsqu’il dit qu’il cherche le comment, plutôt que le pourquoi. Plus généralement, même si c’est pas vraiment une solution, l’approche utile serait d’essayer de construire son bien-être, son bonheur. Posez-vous la question : qu’est-ce que je fais pour me sentir bien ?

Heu, là par contre.
Pour le côté analytique, ça dépend des gens, certaines personnes ont vraiment besoin de raconter l'origine de leur malheur et de pleurer dessus avant d'accepter d'y renoncer etc. Il y a plein de raisons qui font que... le côté analytique, au moins partiellement (perso les cures de 10 face à un psy-mur, je trouve ça useless, mais on peut chercher l'origine du problème sans s'y triturer le nombril pendant trois plombes) est utiles à certaines personnes, dans certains cas etc.

Ivan.67 à dit:
Vous pouvez par exemple fixer des objectifs (mais sans se focaliser dessus, et surtout pas pour absolument les atteindre… ) des objectifs de vie pour se donner une ligne de vie. Plusieurs et pas un seul. Ca marche bien, habituellement. Vous pouvez aussi essayer d’oublier les symptômes (facile à dire…) mais en étant plus en forme, ça deviendra également plus facile (Oublier les symptômes sauf à trouver une technique spécifique pour l’un d’eux… mais chercher une telle technique, c’est y penser). Soigner les troubles du sommeil, c’est central ! Plus on dort, mieux on parvient à dormir. Mieux on dort plus on se sent en forme. Plus on se sent en forme, moins il y a de symptômes… Difficile d’en dire plus ici et maintenant, vous le savez, retrouver un équilibre c’est de toute manière compliqué.
En tout état de cause, ce ne sont là que quelques idées…

Facile à dire.
Le sommeil est primordial mais, pas de solution toute prête et là il n'a pas été fait mention de problème de sommeil.
Bon voilà, il ne faut pas être raide non plus. Pour ce qui est du coté analytique, c'est simplement une observation qu'il faut mettre en relation avec le syndrome dépressif : évidemment, tout dépend du thérapeute et de l'approche analytique en question. Pour le "facile à dire" : oui... et non. Parce que des solutions existent.
Enfin, pour le sommeil : disons que j'ai peut-être de l'intuition (ou que je me réfère aux statistiques) ; au final, c'est à Antoine de nous dire ce qu'il en est...
Merci en tout cas pour ce feed back même si, pour Antoine, il aurait été intéressant que vous souligniez les avis que nous partageons
 
Prudence

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Ivan.67 à dit:
Pour ce qui est du coté analytique, c'est simplement une observation qu'il faut mettre en relation avec le syndrome dépressif : évidemment, tout dépend du thérapeute et de l'approche analytique en question.

Oui.

Ivan.67 à dit:
Pour le "facile à dire" : oui... et non. Parce que des solutions existent.
Ah! Ah! Peut être...
Mais autrement, oui, clairement des solutions existent et même en soi elles sont d'apparence souvent faciles à mettre en œuvre, mais parfois elles sont très très difficiles à mettre en œuvre parce qu'elles luttent contre le système du sujet. De très facile à très dur, il y a tellement de choses et de facteurs (seul ou en thérapie, savoir ou ne pas savoir la théorie, résistance, désir de se débarrasser du symptôme...).

Et encore, il y a tous les cas où il vaut mieux garder le symptôme parce qu'il est utile. A la limite le patient qui s'en plaint le fera parfois rapidement comprendre, que même s'il veut consciemment le changer, il va provoquer l'échec de tout ce qui sera proposé et va lutter fortement contre le changement, parfois même de manière agressive. Dans ce cas, le meilleur pour lui, reste (je pense) de ne pas insister et de le laisser avec son symptôme et sa plainte jusqu'à ce qu'il soit prêt au changement, tout en travaillant par exemple sur un autre point ou de travailler sa motivation, ou de réfléchir à l'intention positive et à ce que le patient pourrait mettre en place à la place.

Ivan.67 à dit:
Enfin, pour le sommeil : disons que j'ai peut-être de l'intuition (ou que je me réfère aux statistiques)

C'est clair que les problèmes du sommeil sont très fréquents, et qu'ils sont à la fois conséquence et cause, comme vous le soulignez dans certains cercles vicieux.
 
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Nous sommes d'accord. J'apprécie votre remarque, concernant le fait qu'il faut parfois travailler sur autre chose plutôt que le symptome. Ma vision va dans ce sens, sauf que, je travaille sur autre chose en montrant que cela soulagera le symptome, comme je l'expliquais pour le syndrome dépressif. Mais peut-être aussi, qu'en procédant de cette manière, je rencontre plus rapidement des résistances...
 
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Ivan.67 à dit:
Nous sommes d'accord. J'apprécie votre remarque, concernant le fait qu'il faut parfois travailler sur autre chose plutôt que le symptome. Ma vision va dans ce sens, sauf que, je travaille sur autre chose en montrant que cela soulagera le symptome, comme je l'expliquais pour le syndrome dépressif. Mais peut-être aussi, qu'en procédant de cette manière, je rencontre plus rapidement des résistances...

^^
Je pense même qu'il faut parfois carrément laisser un symptôme tranquille... je pense au risque de décompensation. Un symptôme discret et peu handicapant peut être un mécanisme de soupape très important.
 
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Prudence à dit:
Ivan.67 à dit:
Nous sommes d'accord. J'apprécie votre remarque, concernant le fait qu'il faut parfois travailler sur autre chose plutôt que le symptome. Ma vision va dans ce sens, sauf que, je travaille sur autre chose en montrant que cela soulagera le symptome, comme je l'expliquais pour le syndrome dépressif. Mais peut-être aussi, qu'en procédant de cette manière, je rencontre plus rapidement des résistances...

^^
Je pense même qu'il faut parfois carrément laisser un symptôme tranquille... je pense au risque de décompensation. Un symptôme discret et peu handicapant peut être un mécanisme de soupape très important.
Ce point de vue s'accorde bien avec la théorie psychanalytique. En avez-vous fais effectivement l'exprience ? Avez-vous un exemple concret d'un symptome qui jouait ce role de soupape ? Richard Bandler par exempe, avait tendance à être moins affirmatif sur cette fonction du symptome...
 
antoine lagorce

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Je n'ai pas de problème de sommeil.
Évidemment, il resterait à faire un encéphalogramme pendant le sommeil pour savoir si tout se déroule bien.
Mais ce n'est pas évident à trouver ces choses là.
C'est comme quand j'ai appris que j'avais une arythmie cardiaque,
ce sont des machines qui permettent de le dire.

Je vous donne raison sur votre diagnostique de fragilités ontologiques.
Par une hygiène de vie, une discipline et quelques réflex biens mis en place tout ça peut se réguler.
La technique du souffle peut ralentir le stress et ça je l'ai trop oublié.
voici des points sur lesquels je travaillais en passant mon bac,
j'ai longtemps pensé que c'était ça qui avait créé un socle solide pour les années plus calmes de mes études.

Le fait que je reprenne ces pratiques d'autorégulation depuis ces dernières années,
qu'elles se retrouvent sur mon chemin sans les chercher,
montre que c'est la voie du progrès.

Les 13 pages qui précèdent, montrent que le surgissement de pensées négatives peuvent être court-circuitées de façon consciente et physique.

J'ai l'impression que ça marche. Le cercle vicieux très juste que vous avez décrit peut être rompu très simplement avec la discipline.

D'où une remarque au passage: en appeler sans arrêt à l'inconscient,
c'est déresponsabiliser l'individu, alors que l'auto-discipline semble être la meilleure solution.
Je n'aurais jamais du m'en séparer.
Sur des conseils d'apprentis psychiatres prônant une concorde autodestruction/ autodiscipline impossible.
J'y ai perdu du temps, je me reconstruis.
Tant pis.
 
Prudence

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Nous sommes d'accord. J'apprécie votre remarque, concernant le fait qu'il faut parfois travailler sur autre chose plutôt que le symptome. Ma vision va dans ce sens, sauf que, je travaille sur autre chose en montrant que cela soulagera le symptome, comme je l'expliquais pour le syndrome dépressif. Mais peut-être aussi, qu'en procédant de cette manière, je rencontre plus rapidement des résistances...

^^
Je pense même qu'il faut parfois carrément laisser un symptôme tranquille... je pense au risque de décompensation. Un symptôme discret et peu handicapant peut être un mécanisme de soupape très important.
Ce point de vue s'accorde bien avec la théorie psychanalytique. En avez-vous fais effectivement l'exprience ? Avez-vous un exemple concret d'un symptome qui jouait ce role de soupape ? Richard Bandler par exempe, avait tendance à être moins affirmatif sur cette fonction du symptome...

Heu je ne suis pas du tout d'orientation psychanalytique, mais par contre, c'est théorique, le dernier cas que j'ai lu, je crois qu'il s'agissait d'un homme un peu obsessionnel compensé qui a décompensé avec des délires paranoïaques, mais guérit de ses légères obsessions... hum. Pas vraiment bon comme thérapie ça.
Autrement je crois/pense (?) que ça peut être des soupapes facilement tolérables, par exemples des phobies courantes etc.
 
papusza

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Je crois qu'il s'agissait d'un homme un peu obsessionnel compense qui a décompensé avec des délires paranoïaques ?

Que cela veut-il dire ?

Votre vocabulaire est il issu du champ de la psychiatrie ou d'une certaine école en psychologie ou de la médecine ?

Pourquoi pensez vous qu'un train puisse en cacher un autre et qu'il est mieux de vivre avec certaines pensées négatives qui protégeraient d'autre chose d'encore plus négatif ?

Le concept de soupape de sécurité est il en soi quelque chose de viable et d'effectif ?

Par ailleurs accepter des peurs ou idées un peu obssessionnelles peut être envisageable, et peut avoir un effet libérateur et par la même une atténuation (vivre avec sans en faire un drame...,)

La notion de soupape, concept théorique ou pratique ? A quoi sert il ?

Merci Prudence de m'eclairer , mais peut-être de la prudence de votre part ?
 
surderien

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L'obscessionnel qui se guérit en passant à la paranoïa

. Un cas théorique passionnant pour un psychanalyste de savoir comment il a fait ! ! !

. Une pratique classique en thérapie paradoxale pour montrer comment passer de la paranoïa à ce que vraiment l'on souhaite

accepter de se guérir de sa paranoïa c'est redevenir malade en risquant de se faire avoir ( baiser pour utiliser un mot absolument pas psychanalytiquement correct mais trés suggestif en hypnothérapie) mais on peut travailler alors avec/sur cette peur-hypnose baladante (virtuellement construite) pour renforcer son intuition qu'en fait on a jamais été malade ni vraiment à soigner.


et si alors le "parano" me dit que çà il le savait déjà...
je lui réponds : et alors pourquoi vous le faites pas ?
 
Prudence

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papusza à dit:
Je crois qu'il s'agissait d'un homme un peu obsessionnel compense qui a décompensé avec des délires paranoïaques ?

Que cela veut-il dire ?

Son mécanisme de défense habituel était dans un cadre obsessionnel, son mécanisme de défense a sauté (c'est marqué dans le cadre d'une "psychanalyse maladroite" et cela ne m'évoque rien, donc je ne sais pas comment) et en abandonnant sa tendance à tout contrôler (enfin à essayer) et à tout organiser, il a décompensé sur un mode paranoïaque avec des délires.

papusza à dit:
Votre vocabulaire est il issu du champ de la psychiatrie ou d'une certaine école en psychologie ou de la médecine ?
Ha! Ha! Pas facile de s'y retrouver. J'essaye d'être souvent le plus clair possible mais je passe parfois d'un système à l'autre en fonction des besoins. J'ai étudié effectivement pas mal d'approches différentes, et je ne commence qu'à m'orienter précisément (au bout de 6 ans, il serait temps) vers les thérapies humanistes donc mon vocabulaire est emprunt de pas mal d'orientations.

papusza à dit:
Pourquoi pensez vous qu'un train puisse en cacher un autre et qu'il est mieux de vivre avec certaines pensées négatives qui protégeraient d'autre chose d'encore plus négatif ?

Le concept de soupape de sécurité est il en soi quelque chose de viable et d'effectif ?

papusza à dit:
La notion de soupape, concept théorique ou pratique ? A quoi sert il ?

Déjà, pourquoi un train ne pourrait-il pas en cacher un autre?

Le concept de soupape va se rattacher aux mécanismes de défense et de coping ("défense et coping décrivent les réponses, inconscientes et conscientes du moi face aux dangers internes et externes", "mécanismes de défense et coping" de Chabrol et Callahan). Il y en a plusieurs différents, certains sont repris dans le DSM-IV et par exemple vont être considérés comme plus ou moins adaptatifs.
Si on utilise cette approche (origine psychanalytique, reprise dans de nombreuses écoles, et psychiatrie): Il avait un système de défense dit "des inhibitions mentales ou de la formation de compromis" (comprennant des mécanismes de défenses plutôt adaptatifs, après tout être un peu trop organisé et un peu trop dans le contrôle peut être très apprécié dans le travail) à un niveau de défense bien inférieur (si on accepte la notion de classification par niveau plus ou moins adaptatif) dans le "niveau de la dysrégulation défense" en gros rupture avec la réalité et délires.

Nous avons tous des mécanismes de défenses, certains sont très bien adaptatifs (humour, sublimation etc.) d'autres moins (intellectualisation...) d'autres encore moins etc.

Si le mécanisme de défense ne pose pas vraiment de problème, pourquoi essayer de le faire sauter?

papusza à dit:
Par ailleurs accepter des peurs ou idées un peu obssessionnelles peut être envisageable, et peut avoir un effet libérateur et par la même une atténuation (vivre avec sans en faire un drame...,)

Tout à fait d'accord.

surderien à dit:
Un cas théorique passionnant pour un psychanalyste de savoir comment il a fait ! ! !

J'aurai beaucoup aimé aussi malheureusement ce n'était pas le sujet du chapitre mais juste un court exemple en quelques lignes pour illustrer la décompensation selon un autre mode lorsqu'on enlève un mécanisme de défense, une soupape. Il est juste fait mention d'une "psychanalyse maladroite"...

surderien à dit:
en risquant de se faire avoir ( baiser pour utiliser un mot absolument pas psychanalytiquement correct mais trés suggestif en hypnothérapie)

Ça c'est un truc qui me saoule. Confusion entre le sexe et quelque chose de sale ou lié à du dominant/dominé. Pour continuer dans le pas correct: selon une des définition ça peut être négatif, mais selon l'autre c'est drôlement agréable...
 
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Merci Prudence pour cette explication de texte.

Vous connaissez ce que je ne connais pas, enfin surtout dans la façon de l'exprimer; mais gràce à ces explications, j'ai pu saisir.

Un train peut en cacher un autre, c'est marqué devant chaque passage à niveau (attention lors de la traversée), mais en réalité il n'y en a pas souvent un deuxième ou un troisième, sauf près des grandes gares. Tout dépend alors de l'endroit où on se trouve.

J'ai compris plus facilement Surderien (normal pour Papusza) et les termes propres de la thérapie paradoxale qui me sont plus familiers.

Pour votre conclusion, Prudence, jai bien compris aussi, et certes je suis en accord avec cela. Que selon l'autre, ça peut être drolement agréable...
Mais pas particulièrement saoulant pour moi, c'est comme le reste, pas plus saoulant ni moins.
 
Ivan Schmitt

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Oui, c'est l'histoire des gens qui décompensent parce qu'on a traité le symptome et pas le fond du problème. Quelque pars aussi je crois que l'individu qui décompense de cette manière était déjà bien partie pour alors que le thérapeute ne l'a pas vu....
 
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antoine lagorce à dit:
Je n'ai pas de problème de sommeil.
Évidemment, il resterait à faire un encéphalogramme pendant le sommeil pour savoir si tout se déroule bien.
Mais ce n'est pas évident à trouver ces choses là.
C'est comme quand j'ai appris que j'avais une arythmie cardiaque,
ce sont des machines qui permettent de le dire.

Je vous donne raison sur votre diagnostique de fragilités ontologiques.
Par une hygiène de vie, une discipline et quelques réflex biens mis en place tout ça peut se réguler.
La technique du souffle peut ralentir le stress et ça je l'ai trop oublié.
voici des points sur lesquels je travaillais en passant mon bac,
j'ai longtemps pensé que c'était ça qui avait créé un socle solide pour les années plus calmes de mes études.

Le fait que je reprenne ces pratiques d'autorégulation depuis ces dernières années,
qu'elles se retrouvent sur mon chemin sans les chercher,
montre que c'est la voie du progrès.

Les 13 pages qui précèdent, montrent que le surgissement de pensées négatives peuvent être court-circuitées de façon consciente et physique.

J'ai l'impression que ça marche. Le cercle vicieux très juste que vous avez décrit peut être rompu très simplement avec la discipline.

D'où une remarque au passage: en appeler sans arrêt à l'inconscient,
c'est déresponsabiliser l'individu, alors que l'auto-discipline semble être la meilleure solution.
Je n'aurais jamais du m'en séparer.
Sur des conseils d'apprentis psychiatres prônant une concorde autodestruction/ autodiscipline impossible.
J'y ai perdu du temps, je me reconstruis.
Tant pis.

Si, a priori, vous n'avez pas de problème de sommeil, c'est déjà bien. La question qu'il faudrait se poser c'est alors plutôt : dormez-vous suffisament ? Si, subjectivement, vous savez qu'il vous faut par exemple 8 h de sommeil pour vous sentir bien, vous pouvez dès lors considérer qu'avec 7 h vous accumulez 1 h de fatigue ; qu'avec 9 h, vous en gagnez une.... Cette statégie peut vous permettre de savoir - plus ou moins - ou vous en êtes avec la fatigue accumulée (qui est fréquemment masquée par le stress).

Je suis d'accord avec vous, pour ce qui est de l'hygiène de vie : ça ne veut pas dire qu'il faut vivre une vie de moine... ni qu'il faut avoir une hygiène de vie à la dur.... mais plutôt que vous pouvez de cette manière découvrir ce qui vous aide ou ce qui vous dessert. Vivre sainement, c'est surtout essayer de bien vivre.

Les pensées négatives sont d'autant plus faciles à court-circuiter que vous serez en forme pour le faire. Elle s'imposeront si la fatigue et le stress augmente. Elle disparaitront (ou presque) lorsque vous aurez un équilibre général plus solide.

Je suis d'accord aussi, que l'inconvénient de l'appel à l'inconscient est de provoquer une sorte de déresponsabilisation : "c'est pas moi, c'est mon passé tramatisant" en est la plus pure expression

Enfin, vous n'avez pas seulement perdu du temps : si vous parvenez à concquérir du mieux-être, vous aurez une connaissance beaucoup plus pointue de ce qui vous aide effectivement.

En tout cas, les propositions que je vous ai faite concerne plutôt des stratégies de gestion du stress, de l'anxiété, de la fatigue, que de la thérapie pure et dure. L'essentiel à mon sens est que "ça marche".
 
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papusza à dit:
Pour votre conclusion, Prudence, jai bien compris aussi, et certes je suis en accord avec cela. Que selon l'autre, ça peut être drôlement agréable...
Selon l'autre... pas l'autre personne (enfin si mais bon ce n'était pas le sujet), mais l'autre sens... enfin l'autre définition... Oh! Tout ceci risque de finir en tête à queue...

papusza à dit:
Mais pas particulièrement saoulant pour moi, c'est comme le reste, pas plus saoulant ni moins.
Peut être parce que je suis une femme?
Même si on est dans une société qui s'ouvre vis-à-vis du sexe, j'ai entendu beaucoup de remarques sur les femmes qui aiment le sexe ou couchent trop rapidement aux goûts de certains... J'ai eu la chance de pouvoir beaucoup discuter avec des "jeunes" (haha) et souvent dans leur langage le sexe est quelque chose de visiblement terriblement violent et dégradant, pour donner des exemples (il y a une belle liste d'injures et j'ai donc écrit en pâle, pour lire, surlignez):
"j'te viole"/"j't'encule" pour dire "je t'emmerde", "j'tai baisé" pour "j'ai gagné", et de nombreuses insultes sexuellement connotées (type salope, pute, PD, enculé), en particulier pour les femmes (sans précision de leur orientation) et pour les hommes homosexuels.
Je dois dire que ce langage m'a vraiment interpelée (et c'est pour ça que je l'ai retranscris) car à travers la mode de ces mots il me semble significatif d'une représentation bien plus profonde: à savoir que le sexe serait sale, honteux et en particulier pour celui ou celle qui est pénétré.

Je suis entrain de lire "La connaissance interdite" d'Alice MILLER et je dois dire que je partage son avis sur la question:

"La sexualité est une pulsion naturelle qui ne peut être tenue responsable du fait que des hommes l'utilisent pour influencer ou détruire la vie d'autres hommes. S'ils le font, ils se rendent coupables, non pas parce qu'ils succombent à la pulsion d'accouplement, mais parce que celle-ci est associée dans leur histoire à d'autres facteurs comme la cruauté, l'humiliation et l'exercice du pouvoir et qu'à cause de cette histoire, ils agissent de façon destructrice. S'ils font intervenir la sexualité dans leur action destructrice, ce n'est pas la sexualité qui est en faute."

PS: Par rapport à la charte, les mots insultants répétés n'ont pas de valeur d'insulte ici présente, mais d'illustration d'une collision entre les représentations de sexualité et pouvoir. Si je dois me faire modérée, prière de n'enlever que la partie colorée.
 
Prudence

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antoine lagorce à dit:
J'ai l'impression que ça marche. Le cercle vicieux très juste que vous avez décrit peut être rompu très simplement avec la discipline.

antoine lagorce à dit:
alors que l'auto-discipline semble être la meilleure solution.

Ca dépend franchement des personnes et du problème.
En ce qui concerne les insomnies c'est vraiment flagrant, c'est le coup de dire à l'insomniaque qui est mort de fatigue "bah dors"... heu... c'est justement le problème, il peut pas. Et, la plus part du temps, plus on essaye de forcer "faut que je dorme" moins on peut dormir.

antoine lagorce à dit:
D'où une remarque au passage: en appeler sans arrêt à l'inconscient,
c'est déresponsabiliser l'individu,

Ivan.67 à dit:
Je suis d'accord aussi, que l'inconvénient de l'appel à l'inconscient est de provoquer une sorte de déresponsabilisation : "c'est pas moi, c'est mon passé tramatisant" en est la plus pure expression

Perso, je ne partage pas votre avis. L'inconscient n'a pas une instance magique hors de la personne, elle en fait partie intégrante. Et dans un premier temps, accepter le statut de victime (par exemple après un refoulement) peut être extrêmement salvateur, même si bien sûr après il faudra y renoncer pour se donner la force d'avancer etc.
L'appel à l'inconscient c'est aussi pouvoir dire à la personne "vous avez toutes ses forces, toutes les ressources qu'il vous faut en vous... par le passé vous ne vous êtes pas toujours autorisée à y accéder (peut être parce qu'on vous a fait ceci ou cela...) mais maintenant vous pouvez, vous en avez la force", c'est au contraire donner plus de pouvoir à la personne c'est symboliser que même si on l'aide (le thérapeute) un peu au final tout est en lui, il nous paye peut être mais c'est lui qui va faire le travail, et symboliser un pourquoi il n'y arrivait pas avant, parce que ce sont des mécanismes dont on n'a pas conscience.
En appeler à l'inconscient, peut être (en fonction de...) une rupture avec le passé et justement une reprise de pouvoir.
 
Ivan Schmitt

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Votre remarque concernant l'appel à l'inconscient est... prudente. Effectivement lorsque je parlais d'une sorte de déresponsabilisation il faut contextualiser mes propos ; je soulignais simplement que c'est fréquemment une bonne manière de s'éviter de prendre en main certaines difficultés. Je ne dis pas qu'il ne faut pas s'adresser à l'inconscient, je dis qu'à certains moments, c'est aussi un piège. Les comportementalistes diraient par exemple qu'il s'agit d'une distorsion cognitive de type "raisonnement émotionnel" : par exemple, Je ne peux pas régler ce conflit avec mon ami parce que je me sens triste ; je dois donc analyser cette tristesse, savoir d'ou elle vient (inconscient) avant tout ! (ce qui m'empèche doublement d'agir). Notez que l'exemple est caricatural, il y a des situations bien plus subtiles...
Je crois qu'Antoine en parlait dans ce sens, si je l'ai bien compris.
 
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Ivan.67 à dit:
Votre remarque concernant l'appel à l'inconscient est... prudente. Effectivement lorsque je parlais d'une sorte de déresponsabilisation il faut contextualiser mes propos ; je soulignais simplement que c'est fréquemment une bonne manière de s'éviter de prendre en main certaines difficultés. Je ne dis pas qu'il ne faut pas s'adresser à l'inconscient, je dis qu'à certains moments, c'est aussi un piège. Les comportementalistes diraient par exemple qu'il s'agit d'une distorsion cognitive de type "raisonnement émotionnel" : par exemple, Je ne peux pas régler ce conflit avec mon ami parce que je me sens triste ; je dois donc analyser cette tristesse, savoir d'ou elle vient (inconscient) avant tout ! (ce qui m'empèche doublement d'agir). Notez que l'exemple est caricatural, il y a des situations bien plus subtiles...
Je crois qu'Antoine en parlait dans ce sens, si je l'ai bien compris.

Je vois, et effectivement dans certains cas... ça peut être le cas! Peut être un peu un "je suis victime parce que j'ai été victime, et comme je suis victime, je ne peux pas avoir la force de me dévictimiser..." ou "On m'a appris que j'étais faible (on m'a fait devenir faible), je vais mal parce que je suis faible et comme je suis faible, je n'ai pas la force de changer et de ne plus être faible." Tiens, ça vient de me faire penser à la chanson d'Alizée... "C'est pas ma faute à moi..."
C'est pas ma faute
Et quand je donne ma langue aux chats
Je vois les autres
Tout prêts à se jeter sur moi
C'est pas ma faute à moi
Si j'entends tout autour de moi


Encore que là on est pas dirigé vers l'inconscient mais en projection sur les autres.
Ce qui pourrait être au niveau de plusieurs mécanismes: intellectualisation, dissociation émotionnel/rationnel, mais peut-on également pousser plus loin et carrément parler de projection? Ou en fait l'inconscient réel pour dégager les émotions négatives liées à la peur de changer ou à la culpabilité/responsabilité (entre autre) créerait une projection vers un inconscient fantasmé? Cet inconscient prendrait un peu le rôle de bourreau, et pourrait être rapproché aux incubes/succubes dans les phénomènes de sexsomnies.
Vais-je trop loin?
 
katia (zoulouk)

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Une distorsion cognitive de type "raisonnement émotionnel" comme celui cité au dessus, serait attribué au conscient pour ma part, rien que par le fait du mot "raisonnement"

L'inconscient ne me semble pas être une "instance raisonnante"

C'est une tentative de rationnalisation d'une peur (parfaite entente entre le conscient et l'inconscient) pour éviter d'affronter ce qui fait peur. (ce qui fait peur ne fait pas trop de bien, comme un plat qu'on n'aime pas, on evite d'en manger)

Quand on pense ne pas pouvoir faire quelque chose pour x raison, ces raisons nous excusent alors d'autant plus de ne pas le faire.

C'est une peur. Pour une phobie, on sait bien qu'on a peur, on sait bien aussi ce qu'on ne veut pas faire. On le sait de trop.

On ne sait plus qu'on pourrait ne plus avoir peur et qu'à un moment donné on n'en avait pas encore peur.


Peut être suffirait il d'aller à ce moment où tout se passait bien, ce que le conscient et l'inconscient savent tout à fait pertinement, et se "recaler" sur le moment où tout allait bien... et l'inconscient en fait une nouvelle "réalité" (ancienne réalité opérante et agissante)

L'inconscient est mon ami, mon meilleur ami :wink:
 
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katia (zoulouk) à dit:
Une distorsion cognitive de type "raisonnement émotionnel" comme celui cité au dessus, serait attribué au conscient pour ma part, rien que par le fait du mot "raisonnement"

L'inconscient ne me semble pas être une "instance raisonnante"

Les dissociations émotionnel/rationnel sont inconscientes... Pour moi le raisonnement émotionnel n'est pas émotionnel, et est le résultat d'un clivage.

katia (zoulouk) à dit:
C'est une tentative de rationnalisation d'une peur (parfaite entente entre le conscient et l'inconscient) pour éviter d'affronter ce qui fait peur. (ce qui fait peur ne fait pas trop de bien, comme un plat qu'on n'aime pas, on evite d'en manger)

Même si le clivage est inconscient ça n'empêche pas de fournir des rationalisations secondaires.
C'est justement dans ce type de cadre que pourrait être ce que j'essayais de décrire, le transfert sur un faux inconscient qui serait alors une rationalisation secondaire?

katia (zoulouk) à dit:
Peut être suffirait il d'aller à ce moment où tout se passait bien, ce que le conscient et l'inconscient savent tout à fait pertinement, et se "recaler" sur le moment où tout allait bien... et l'inconscient en fait une nouvelle "réalité" (ancienne réalité opérante et agissante)

Ca se fait.
 
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Le raisonnement emotionnel n'est pas emotionnel, Prudence ?

Equivalent de la phrase une voiture bleue n'est pas bleue, vous n'avez pas vu qu'elle était rouge ?

Si je ne veux pas faire quelque chose, je Sais que je ne veux pas le faire. Tout mon être le sait. Et je vais m'aider de mon raisonnement pour le savoir encore plus.
Le raisonnement est faux ,dirigé par ma peur.

C'est de la pure emotion transformée en un semblant de rationnel.

Il n'y a aucun clivage justement.

Si l'emotion change, le raisonnement changera avec, et l'action aussi.
Et si je change l'action, l'émotion change aussi, et le raisonnement.

Le raisonnement est tributaire de l'emotion qui la prcède.

Croire le contraire, à moins d'être parvenu à un stade avancé d'équilibre et de sagesse, me parait pure illusion. Un raisonnement n'est jamais "neutre".

Tout comme une émotion n'est pas raisonnée.

Un clivage serait pour moi, je veux une chose et son contraire en même temps, et alors on ne sait pas ce qu'on veut.
 
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katia (zoulouk) à dit:
Le raisonnement emotionnel n'est pas emotionnel, Prudence ?

Equivalent de la phrase une voiture bleue n'est pas bleue, vous n'avez pas vu qu'elle était rouge ?

Oui!
Non! pas du tout.
--> Alors si on raisonne on ne ressent pas, donc on est dans le raisonnement, pas dans l'émotionnel et ce même si la réflexion, le raisonnement porte sur les émotions.
Je reprends en gros, l'exemple que je t'ai MP:
Quelqu'un qui fait un discours sur "la littérature romantique au XIXème" pourra très bien ne jamais avoir aimé, ni ressenti le besoin d'écrire ses sentiments d'amour, et à fortiori aimé au XIXème, et pourtant il pourra parler d'amour, de ce que les personnages auront ressenti etc. mais en étant froid comme la mort (ou non d'ailleurs). Il pourra se dire que l'héroïne, suite à l'abandon de son amant était folle de douleur... cette douleur il ne la ressent pas, mais rationnellement, par la raison il imagine quelle existe, il pense que cette émotion est la conclusion de ce qui s'est passé pour elle.

katia (zoulouk) à dit:
Si je ne veux pas faire quelque chose, je Sais que je ne veux pas le faire. Tout mon être le sait. Et je vais m'aider de mon raisonnement pour le savoir encore plus.
Le raisonnement est faux ,dirigé par ma peur.

Faux... je n'irai pas juger du vrai ou du faux dans le vécu d'une personne, après ça, oui, ce n'est peut être pas la raison bloquante (celle qui bloque vraiment) qui est évoquée (l'autre peut être vraie sans être... indispensable/nécessaire, la plus... bloquante). C'est le principe des rationalisations secondaires.

Et puis on peut très bien vouloir et ne pas vouloir des choses ou ne pas les vouloir et les vouloir! Nous sommes souvent ambigus, partagés, et surtout ambivalents. C'est aussi le principe des blocages et des résistances (et de certains lapsus)

katia (zoulouk) à dit:
C'est de la pure emotion transformée en un semblant de rationnel.

Il n'y a aucun clivage justement.

Et du raisonnement avec un semblant d'émotionnel! :lol:
Le clivage va être au niveau de l'accession à la conscience: on se souvient de l'événement traumatisant mais on ne ressent rien à son évocation: clivage raison (film de souvenir) et émotion/sentiment (pas d'accès au vécu émotionnel).
Une autre illustration serait l'agueusie (perte du goût): tu as beau voir que tu manges de la blanquette de veau, ça ou du carton c'est pareil: ça n'a aucun goût.

katia (zoulouk) à dit:
Si l'emotion change, le raisonnement changera avec, et l'action aussi.
Et si je change l'action, l'émotion change aussi, et le raisonnement.

Oui, souvent.

katia (zoulouk) à dit:
Le raisonnement est tributaire de l'emotion qui la prcède.

Oui, mais:
On n'a pas forcément accès à l'émotion consciemment
L'émotion peut aussi découler du raisonnement
Ils peuvent ne plus intéragir, c'est bien le soucis du clivage.

katia (zoulouk) à dit:
Croire le contraire, à moins d'être parvenu à un stade avancé d'équilibre et de sagesse, me parait pure illusion. Un raisonnement n'est jamais "neutre".

Ou le contraire. Comme tu le dis 'illusion" mais je ne pense pas que le sage soit neutre, au contraire, si on se place dans une référence zen (par exemple) l'illumination correspond à un état d'harmonie avec le monde et d'éveil des sens, du ressenti.
Un raisonnement peut être purement neutre... dans la conscience! Mais oui, en ce qui concerne l'inconscient c'est autre chose.

Je pense que si on voulait absolument schématiser ça, un modèle intéressant serait le tri-partite de Freud: Inconscient-Préconscient-Conscient avec des censures entre chaque instance, le clivage aurait lieu au niveau de ses censures, aux alentours du Préconscient.

katia (zoulouk) à dit:
Tout comme une émotion n'est pas raisonnée.
Ok

katia (zoulouk) à dit:
Un clivage serait pour moi, je veux une chose et son contraire en même temps, et alors on ne sait pas ce qu'on veut.
En partie, pourquoi pas
 
Ivan Schmitt

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Toujours est-il que j'aime bien les théories qui entrainent des résultats opérationnels. C'est en tout cas ma manière de valider la valeur d'une théorie. Donc pour la conversation qui nous concerne j'ai quelques présuposés qui me semblent intéressants, ou utiles :
1) Parfois les gens disent "mon problème vient de mon inconscient" (qui veut ou veut pas faire quelque chose). Alors ils cherchent à comprendre ce qui bloque leur inconscient au lieu d'agir, de prendre les décisions qui s'imposent. Pour simplifier les choses, je dirais que c'est une stratégie bloquante, qui provoque un genre de "le problème c'est la solution"
2) Pour ce qui est du raisonnement émotionnel, ce que j'en retiens, est que : "Je crois raisonner, alors qu'en réalité j'écoute mes émotions" : exemple : je n'aime pas cette persone, (*) elle est stupide (* = donc... cela prouve que...).
3) Enfin, même si l'inconscient est aux commandes, la conscience peut souvent agir dessus : l'idée est alors (toujours pour les comportementalistes) d'identifier le raisonnement émotionnel comme une forme de distorsion cognitive et de le remplacer par un raisonnement approprié : je n'aime pas cette personne, pour autant, tout ce qu'elle dit n'est pas forcément stupide.
 
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Prudence à dit:
Le clivage va être au niveau de l'accession à la conscience: on se souvient de l'événement traumatisant mais on ne ressent rien à son évocation: clivage raison (film de souvenir) et émotion/sentiment (pas d'accès au vécu émotionnel).

Oui tout à fait c'est ce que j'appelle la dissociation, clivage de l'évènement traumatisant et l'absence d'émotions.


Oui, mais:
On n'a pas forcément accès à l'émotion consciemment
L'émotion peut aussi découler du raisonnement
Ils peuvent ne plus intéragir, c'est bien le soucis du clivage.

En hypnose régressive, il est quand même très peu fréquent que le raisonnement rentre en ligne de compte, mais il peut s'agir de résistance, le sujet n'est pas prêt parfois à travailler lors d'une séance sur une partie de son histoire...


katia (zoulouk) à dit:
Un clivage serait pour moi, je veux une chose et son contraire en même temps, et alors on ne sait pas ce qu'on veut.
En partie, pourquoi pas

Moi j'appelle ça un conflit intérieur, qui est également un clivage d'une certaine façon mais pas le même que celui présenté plus haut.
 
surderien

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katia (zoulouk) à dit:
Une distorsion cognitive de type "raisonnement émotionnel" comme celui cité au dessus, serait attribué au conscient pour ma part, rien que par le fait du mot "raisonnement"

L'inconscient ne me semble pas être une "instance raisonnante"

C'est une tentative de rationnalisation d'une peur (parfaite entente entre le conscient et l'inconscient) pour éviter d'affronter ce qui fait peur. (ce qui fait peur ne fait pas trop de bien, comme un plat qu'on n'aime pas, on evite d'en manger)

Quand on pense ne pas pouvoir faire quelque chose pour x raison, ces raisons nous excusent alors d'autant plus de ne pas le faire.

C'est une peur. Pour une phobie, on sait bien qu'on a peur, on sait bien aussi ce qu'on ne veut pas faire. On le sait de trop.

On ne sait plus qu'on pourrait ne plus avoir peur et qu'à un moment donné on n'en avait pas encore peur.


Peut être suffirait il d'aller à ce moment où tout se passait bien, ce que le conscient et l'inconscient savent tout à fait pertinement, et se "recaler" sur le moment où tout allait bien... et l'inconscient en fait une nouvelle "réalité" (ancienne réalité opérante et agissante)

L'inconscient est mon ami, mon meilleur ami :wink:


Lorsqu'on est tellement pris dans une terreur intense "On ne sait plus qu'on pourrait ne plus avoir peur"

on est paralysé par cet état émotionnel, commotionnant, bloquant.


il est trés difficile d'en sortir et de s'en remettre

de retrouver cet état antérieur :

"et qu'à un moment donné on n' avait pas encore peur"


cela recouperait aussi un autre post sur les personnes "enflammées", en "burn in" ?

Quasi impossible alors de se recaler sauf par un électrochoc ?

:shock:
 
katia (zoulouk)

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Souffrir de burn in c est déraisonnable

Ne pas en souffrir, peut etre aussi ?

Les grandes questions du tomber amoureux ont occupé nos ancêtres depuis des siècles. des belles créations en sont nées, et des souffrances aussi.

Le chemin d'un meilleur être me semble rester la création artistique, de transformer cette énergie en autre chose, plutôt que de la tourner en destruction de soi.

Relativiser me parait une étape ultérieure avec le temps qui aide, des occupations variées...
 
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katia (zoulouk) à dit:
Souffrir de burn in c est déraisonnable

Ne pas en souffrir, peut etre aussi ?

Les grandes questions du tomber amoureux ont occupé nos ancêtres depuis des siècles. des belles créations en sont nées, et des souffrances aussi.

Le chemin d'un meilleur être me semble rester la création artistique, de transformer cette énergie en autre chose, plutôt que de la tourner en destruction de soi.

Relativiser me parait une étape ultérieure avec le temps qui aide, des occupations variées...

L'amour passionnel n'a pas l'habitude de relativiser...

De la crise passionnelle au crime passionnel, le doute ferait-il que le M (aime) puisse supprimer ce S ( est-ce ?) ...

:shock:
 
castorix

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Bonsoir Antoine,

Bien sûr "tout" a été dit, mais je me permets de renforcer certaines réponses, et de préciser une hypothèse que j'aimerais vous présenter, afin de répondre à : "une thérapie ?? mais laquelle aurait un éventuel intérêt pour moi ?".

J'espère ne pas vous ennuyer, j'ai essayé de résumer (l'air de rien)...

antoine lagorce à dit:
Le problème (...) d'une hésitation à faire telle ou telle thérapie, (...)
c'est de pourrir ma vie avec ces sentiments.

Ça fait parti du refoulement, j'en ai conscience, mais je suis en vie et heureux avec ce que je perçois de positif dans ma vie actuelle.

(...) Je n'ai pas de problème global, il se trouve que j'ai certains blocages.

(...) Mais ça n'a pas marché, pas question de perdre encore des années de ma vie à me morfondre et à me donner en spectacle

(...) En considérant ma vie comme un tout, j'arrive à être heureux.

(...) Mon hésitation devant la thérapie est dû à un désir de vivre,
pas à un refoulement irrationnel.

(...) Les idées parasites peuvent elles disparaître,
comment puis-je les maitriser?

C'était ça la question au début.
OK ! voici un terrain déjà vraiment bien défriché !!! (admiratif)
je veux dire, je ne suis juge de rien, mais je remarque tout le chemin parcouru.

Inutile de paraphraser Prudence ou d'autres - même Intemporelle ! car je ne dirai pas mieux, pas plus pertinent ; alors j'essaie juste de lier mes propres réactions leur faisant (en quelque sorte) suite :

- tout d'abord Antoine vous avez un courage inhabituel, celui d'insister à chercher à changer quelque chose à tout cela - malgré le temps qui passe, sans abandonner (ce qui peut conduire à la dépression par exemple).

- mais vous semblez décrire une forme d'exigence (je n'ose écrire : d'intransigeance), non seulement vis à vis d'autrui, mais aussi et surtout pour vous même... ce qui n'est sans doute pas léger à porter

- cette sévérité, n'est-elle pas (assez simplement) porteuse en elle-même d'une sorte de tendance à toujours "se regarder faire", je veux dire : se juger en permanence (et même s'écouter penser et se commenter) ? vous seul pourriez le dire.

- le côté questionnement intérieur incessant (Q2I), que vous exposez bien, je le ressens (exprimé par vous) comme étant quelque part : non pas une voie (dont la réponse conduira à l'apaisement) mais bien comme... un des Problèmes principaux dont vous souffrez !

- si je suis ce raisonnement (et à partir d'ici je ne m'autorise pas à parler de vous, mais de proposer un modèle-hypothèse, dont seul vous pourrez apprécier s'il vous sert) : eh bien, la sorte d'Acceptation dont a déjà parlé Prudence (entre autres je crois), c'est de remarquer ce Q2I, le remarquer mais pas entamer une valse avec lui, donc pas vous échapper de vos pensées pour tourner sur le manège du Q2I car ce manège n'est pas vous, ce ne sont pas vos idées, il s'agirait (en Analyse transactionnelle) du discours d'une instance parentale, un peu comme l'imitation intériorisée (par habitude : une sorte de "réflexe acquis") du discours d'une figure parentale excessivement critique - de celles qui ne laissent pas vivre un enfant, mais se servent de l'image qu'il leur offre (en étant là) pour satisfaire leurs propres besoins émotionnels... c'est à dire parler d'eux en fait, lorsqu'ils parlent soi-disant à l'enfant...

- et là à partir du moment où un thérapeute accompagne un sujet dans un travail, en adoptant ce point de départ : le Q2I est Un Problème, eh bien (si le thérapeute n'a pas... la même maladie que le sujet...) le T va accompagner de manière variable le S sur une voie comme :

- laisser parler les pensées (le contenu du Q2I) et les noter ; là, en mode rationnel, examiner ensemble d'où elles viennent (les parents ? les amis ? les media et ce qu'ils diffusent ? la culture européenne ? etc.)
MAIS C'EST LA VOIE LA MOINS COMMODE (parce que souvent on se laisse ré-embarquer par le Q2I à chaque coin de séance) ; attention ce risque existe dès que l'on se penche sur l'histoire du sujet...

- porter son attention sur les sensations corporelles (de nombreuses voies existent à partir de là !!) : voie royale pour les Relaxations, l'Hypnose d'acceptation, la Réification en hypnose, l'HTSMA...

- porter son attention sur les images internes : c'est bien sûr encore une piste qui tentera les amateurs de régression en hypnose, mais là je parle des images spontanées, pas d'une régression suggérée (bien qu'il soit pfs délicat de les distinguer naturellement, après qqes séances de travail). La voie est ouverte vers l'hypnose ou l'hypnose fractionnée (HTSMA).

- mais on peut aussi, hors "cramponnage du Q2I", emprunter les pistes parmi mes préférées, celles de la thérapie narrative et de toutes les thérapies brèves solutionnistes (TBS ou TOS).

Selon moi, vous n'êtes obligé à rien.
Vous pouvez même "apprendre à moins prêter attention à toutes vos pensées intérieures" et vous lancer dans la découverte de la Thérapie par la méditation de pleine conscience, MBCT (mindfulness-based cognitive therapy), c'est très à la mode et on commence à en trouver sur le marché, 8 séances collectives et on est lancé pour des séances autonomes pour l'éternité.
Pourquoi pas ? l'autonomie, après tout, si on n'est jugé par personne (vraiment personne), c'est sans limite... :)

(le plus difficile c'est de choisir : quelqu'un de sérieux, un peu obsessionnel dans ses études mais créatif dans ses thérapies, et de s'y tenir...)
en mp si vous souhaitiez.


PS techniquement parlant il est selon moi assez inexact d'employer le mot de paranoïa lorsqu'il s'agit simplement de sensation d'hostilité ressentie, à propos du jugement parental intériorisé dont j'ai parlé ci-dessus, qui se montre plus ou moins discrètement comme externe ou bien fait semblant d'être interne, et se projette alors sur autrui par le biais d'une réaction dite de compensation.
Laissons dans ce cas la paranoïa à d'autres cas !!
 
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