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Leo Lavoie

Je connais les techniques comportementales. J'ai déjà même consulté un psy cognitivo comportementaliste pendant un bon bout. Il me servait surtout de dévidoir sans qu'il le sache. Étant formé à la psychanalyse, je n'avais besoin que d'une autre personne que moi même à qui parler et y'a que cela qui se trouvait remboursé par mes assurances à l'époque.

Mais j'ai étudié ces méthodes. Je dois connaître bien des méthodes dans l'ensemble et j'utilise le comportemental en complément de la thérapie que j'exerce.

Et, oui, on peut "régler" une phobie, par exemple, avec ces techniques. Et il est possible que la phobie soit réglée à long terme aussi. Cepedant, n'ayant pas modifié dans la psyché, les causes profondes de cette phobie, je suis de ceux qui pensent que les causes profondes se remanifesteront éventuellement d'une autre façon, et Dieu seul sait comment. Voilà ce que je veux dire par "ça ne fonctionne pas à long terme"...

Je retrouve dans votre message l’argument classique des psychanalystes à savoir le « déplacement » du symptôme qui devrait caractériser les thérapies plus récentes mais aussi le présupposé fort que l’hypnose serait capable de découvrir les « causes » du troubles et de le traiter. Ce trouble étant, dans votre conception, profond, ancien et enraciné chez le sujet et bien entendu: inconscient. Ce qui au final est exactement l'approche psychanalytique du trouble psychique.
Cependant, lorsqu’un patient consulte à nouveau 4 ou 5 ans après sa thérapie pourquoi faudrait-il y voir un « déplacement » plutôt qu’un problème non traité ou tout simplement un nouveau problème ?
Par ailleurs, et permettez-moi de m’étonner, lorsque j’ai découvert les techniques de Milton Erickson, je ne crois pas avoir lu qu’il était question de traiter des « causes » et encore moins de les découvrir. Et, de mon point de vue, je trouve cela prétentieux. Il s’agit bien plus d’un ensemble de facteurs très intriqués qui touche à la fois aux représentations, aux imaginations, aux réactions émotionnelles, aux comportements. Alors biologie, psychologie, apprentissage social, schéma personnel, contexte …ou tout à la fois ? Et il suffira pour se convaincre de la complexité des phénomènes « psychiques » d’aborder le terrain des neurosciences pour s'apercevoir de l’interrelation des processus en jeu chez humain.


Pour la deuxième question. Métaphorisons...je vous dis essentiellement que l'on ne voit plus l'amour de soi et que l'on y croit plus à cause des obstacles qui ont été foutu devant... Ou encore, on est un diamant qui ne croit plus en sa valeur, qui a oublié à quel point il est magnifique, éclatant, précieux parce qu'il est couvert de boue et d'immondices.

Bref, dans les deux cas, voilà il faut "revoir" l'amour de soi... "revoir" le diamant. Voir pour croire...Pour cela il faut bien ôter les obstacles évidemment, il faut bien nettoyer le diamant pour en constater l'éclat et la valeur.

Vous demandez des expériences à ce sujet. Ben y'en a... Valikor vous en a donné. Je pourrais vous en donner de ma pratique ( je pratique la psychanalyse depuis des années mais l'hypnose depuis peu). J'ai lu et j'ai entendu des témoignages, bien sûr aussi. mais bon, quelle crédibilité accorderez vous à tout ça? Vous voulez quel genre de référence? Des études? Payées et financées par qui? Moi, il y a un bon bout que j'appose l'étiquette "douteux" à pratiquement toutes les "édudes cliniques". Y'a pratiquement plus personne qui a les moyens et la motivation de faire des études cliniques publiées de façon tout à fait indépendante et objective. Y'a un prix pour l'intégrité de la médecine officielle et y'a des corporations qui peuvent le payer très confortablement.

Oui le désespoir est une occasion d'avoir contact avec le divin. Personellement, dans ma pratique, je commence à jongler avec l'idée de ne plus accepter de cas ou le sujet n'a aucun concept de spiritualité et y est totalement fermé et allergique. Mais c'est un autre sujet.

Et au dessus de tout ça, mais toujours en phase, je pense que le concept de divinité appliqué à l'humain et à la source de ce qu'il est dans son absolu et en dehors de son état animal, peut encore être le meilleur chemin et le plus court vers la guérison.

Ok, je vous suis. Mais, non, je ne vous demande que des références d’ouvrages avec des histoires de cas détaillés. Car vous avez évoqué quelque chose qui m’intéresse et qui n’est pas sans rapport avec une technique très particulière qu’avait utilisé Erickson avec une patiente dépressive et menaçant de se suicider, une infirmière… et son nom était Betty, je crois.
Hum ! Je ne sais pas si vous cela vous dit quelque chose…
 
surderien

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L"hypnose permet d'inventer une solution qui marche

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Alors pourquoi chercher à trouver la cause du problème ?

Parce que tant qu'ils ne l'ont pas trouvée, certains sont persuadés de ne pas pouvoir trouver de solution...

:x
 
katia (zoulouk)

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L"hypnose permet d'inventer une solution qui marche

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Alors pourquoi chercher à trouver la cause du problème ?

Parce que tant qu'ils ne l'ont pas trouvée, certains sont persuadés de ne pas pouvoir trouver de solution..


:4: Trop fort !

On pourrait s'inventer aussi n'importe quelle cause, peut être que ça marcherait, si on est toutefois persuadé que c'est celle là, la bonne. Le problème des causes c'est qu'elles peuvent être multiples, et on peut mettre un moment à les chercher...

une bonne excuse finalement pour ne pas changer
 
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laurenzo

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Je suis pas certain qu'on puisse parler d'excuse. En France on assez clairement influencé par la psychanalyse. Dans l'inconscient collectif on a tous en tête la personne sur le divan qui parle de son enfance pour chercher la cause de ses problèmes. Donc forcément les personnes cherchent, cherchent sans forcément trouver LA cause puisqu'il n'y a pas forcément UNE cause mais comme tu le dis Katia parfois des causes ou comme le dit Réalité des causes pas simplement d'ordre psychologique. La personne est sans doute de bonne foi quand elle cherche puisque le spécialiste lui indique qu'il faut trouver la cause pour régler ses problèmes.
 
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En thérapie hypnotique, on ne travaille pas forcément sur la cause, mais surtout sur le ressenti émotionnel que nous laisse encore un évènement du passé.

On peut très bien avoir eu un évènement traumatisant mais l'avoir digéré (résilience).

Mais on peut aussi ne se souvenir de rien, mais ressentir des émotions bloquantes suivant des situations actuelles et la thérapie hypnotique part de cette émotion. Néanmoins lors de l'anamnèse et suivant les questionnaires à ma disposition, on voit rapidemment les SPI, ce qui oriente rapidement le thérapeute en fonction de la demande du patient.

Donc au final on ne cherche pas forcément la ou les causes, puisqu'on travaille sur un ressenti qui suscite une émotion dérangeante actuelle, cela dit partant d'une émotion négative, on peut très vite aller en régression spontanément...
 
valikor

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katia (zoulouk) à dit:
L"hypnose permet d'inventer une solution qui marche

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Alors pourquoi chercher à trouver la cause du problème ?

Parce que tant qu'ils ne l'ont pas trouvée, certains sont persuadés de ne pas pouvoir trouver de solution..


:4: Trop fort !

On pourrait s'inventer aussi n'importe quelle cause, peut être que ça marcherait, si on est toutefois persuadé que c'est celle là, la bonne. Le problème des causes c'est qu'elles peuvent être multiples, et on peut mettre un moment à les chercher...

une bonne excuse finalement pour ne pas changer

d'accord mais si tu ne comprends pas pourquoi il y a un problème, pourquoi la personne se sent mal et comment se structure et se construit l'esprit de la personne, comment veut tu que l'inconscient du patient le sache et fasse bien son boulot?

en gros, il ne suffit pas de dire "lève toi et marche" pour que la jambe cassée se répare automatiquement et que la personne puisse marcher .... surtout si tu ne l'a pas vu et l'inconscient de la personne non plus...
 
Leo Lavoie

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surderien à dit:
L"hypnose permet d'inventer une solution qui marche

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Alors pourquoi chercher à trouver la cause du problème ?

Parce que tant qu'ils ne l'ont pas trouvée, certains sont persuadés de ne pas pouvoir trouver de solution...

:x

Ma foi...Donnez moi des techniques sûres et efficace qui sont vraiment curative à long terme et sans devoir trouver les causes et j'achète tout de suite... Croyez vous que je m'y plais à cette technique d'abréaction régression? La vie me serait plus simple si je pouvais vraiment juste me fier aux techniques Éricksonniennes qui ne font que dire au subconscient que ça ne fonctionne pas ce qu'il fait et qu'il a toutes les ressources pour trouver ses solutions. Si quelqu'un m'assure que ça fonctionne vraiment curativement, alors je m'y mets demain.
 
Leo Lavoie

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Je retrouve dans votre message l’argument classique des psychanalystes à savoir le « déplacement » du symptôme qui devrait caractériser les thérapies plus récentes mais aussi le présupposé fort que l’hypnose serait capable de découvrir les « causes » du troubles et de le traiter. Ce trouble étant, dans votre conception, profond, ancien et enraciné chez le sujet et bien entendu: inconscient. Ce qui au final est exactement l'approche psychanalytique du trouble psychique.
Cependant, lorsqu’un patient consulte à nouveau 4 ou 5 ans après sa thérapie pourquoi faudrait-il y voir un « déplacement » plutôt qu’un problème non traité ou tout simplement un nouveau problème ?
Par ailleurs, et permettez-moi de m’étonner, lorsque j’ai découvert les techniques de Milton Erickson, je ne crois pas avoir lu qu’il était question de traiter des « causes » et encore moins de les découvrir. Et, de mon point de vue, je trouve cela prétentieux. Il s’agit bien plus d’un ensemble de facteurs très intriqués qui touche à la fois aux représentations, aux imaginations, aux réactions émotionnelles, aux comportements. Alors biologie, psychologie, apprentissage social, schéma personnel, contexte …ou tout à la fois ? Et il suffira pour se convaincre de la complexité des phénomènes « psychiques » d’aborder le terrain des neurosciences pour s'apercevoir de l’interrelation des processus en jeu chez humain.

Ben voilà, l'hypnose Éricksonnienne n'est pas ce à quoi je suis formé à priori. Et, oui, vous avez raison de dire que les causes profondes, Érickson ne voulais pas les savoir. Il ne fonctionnait pas à partir des causes. Et je voudrais bien être convaincu de l'efficacité de ces techniques là car si je l'étais c'est ce que je ferais dans ma pratique.
 
Leo Lavoie

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surderien à dit:
L"hypnose permet d'inventer une solution qui marche

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Alors pourquoi chercher à trouver la cause du problème ?

Parce que tant qu'ils ne l'ont pas trouvée, certains sont persuadés de ne pas pouvoir trouver de solution...

:x

Bon ben tiens alors c'est l'occasion pour vous, pour une fois, d'expliquer ce que vous voulez dire par ce que vous dites, en lieu de saupoudrer des affirmations à la Charles Trenet s'il avait été hypnologue sans trop vous mouiller. :wink: Donc imventer une solution? Comment?
 
Kamou

Kamou

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Alors,

Comment se demander comment si on ne trouve pas un pourquoi le faire?

Comment est bien vague. Sans pourquoi préalables ne risquez vous pas de "pisser dans un violon"?
 
surderien

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Leo Lavoie à dit:
surderien à dit:
L"hypnose permet d'inventer une solution qui marche

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Alors pourquoi chercher à trouver la cause du problème ?

Parce que tant qu'ils ne l'ont pas trouvée, certains sont persuadés de ne pas pouvoir trouver de solution...

:x

Ma foi...Donnez moi des techniques sûres et efficace qui sont vraiment curative à long terme et sans devoir trouver les causes et j'achète tout de suite... Croyez vous que je m'y plais à cette technique d'abréaction régression? La vie me serait plus simple si je pouvais vraiment juste me fier aux techniques Éricksonniennes qui ne font que dire au subconscient que ça ne fonctionne pas ce qu'il fait et qu'il a toutes les ressources pour trouver ses solutions. Si quelqu'un m'assure que ça fonctionne vraiment curativement, alors je m'y mets demain.

Au risque de me remettre dans la controverse bloquante, spécialité de ce forum !


Vous n'avez pas confiance, donc çà ne peut pas marcher !

Vous êtes en analyse cartésienne permanente qui bloque l'accès au métaphorique

Trop marqué par votre passé

Aucune solution possible, sauf d'en accepter une qui vous contrariera.

Mais oserez vous bousculer vos certitudes ?

:shock:
 
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Molaco

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Donc fonctionnement à sens unique, le "cérébral" et l'"intuitif" sont à contre sens ? quoiqu'il arrive ?!
D'après tout cela reste complémentaire.
Mais quelle solution rigide l"est à ce point ?

Non, je pense qu'avec un bon travail (et en acceptant de bousculer ses "certitudes"), les choses s'équilibrent plus que ça.
 
surderien

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Et je voudrais bien être convaincu de l'efficacité de ces techniques là

car si je l'étais c'est ce que je ferais dans ma pratique



Mais comme vous n'oserez pas essayer si vous n'êtes pas convaincu de l'efficacité

Vous n'essaierez donc pas

et vous ne pouvez donc pas être convaincu par vous mêmes !

CQFD

:roll:


vous serez en fait incapable de vous en convaincre vous mêmes, parce que vous n'oserez pas utiliser une (nouvelle) technique

d'essayer quelque chose dont vous ne seriez pas convaincu de l'efficacité

et qui vous sortirait de vos (anciennes) certitudes mais qui serait donc efficace sur vous mêmes en premier. Et çà vous ne pouvez l'accepter !


Vous voudriez bien, mais vous ne voulez pas !

:x
 
xorguina

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Je crois que le mental c'est 24/ seconde...alors que l'intuition c'est instantané....donc qui a préséance sur l'autre ?
C'est comme une mère qui aura préséance sur son enfant, quoi qu'il soit :D
 
surderien

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Molaco à dit:
Donc fonctionnement à sens unique, le "cérébral" et l'"intuitif" sont à contre sens ? quoiqu'il arrive ?!
D'après tout cela reste complémentaire.
Mais quelle solution rigide l"est à ce point ?

Non, je pense qu'avec un bon travail (et en acceptant de bousculer ses "certitudes"), les choses s'équilibrent plus que ça.

Tout dépend de quel travail il s'agit...car il y en a de multiples...

Si c'est un travail analytique de trouver la cause et de ne pas pouvoir la changer ( par exemple un viol dans une de ses formes physique, mental, social, religieux ou spirituel ..)


Si c'est un travail intuitif, que la causalité n'a pas d'importance mais une simple contre causalité immédiate à trouver qui soit métaphorique, rédemptrice, effaçante, exorciste...mais simplement d'un plus haut niveau que votre conscient puisse imaginer : donc d'un niveau autre, supra conscient, sub conscient, méta conscient, bref qui vienne directement et rapidement ré-équilibrer les choses, à partir de l'inconscient, à la source de l'intuition hypnotique.

Alors comment ?

Avec l'aide d'un bon hypno ( d'une bonne hypnose) qui vous montre le chemin que vous n'aviez pas vu, alors qu'il était là, juste devant vous, avec même un panneau indicateur..mais vous vous acharniez à regarder derrière...par terre...à rechercher la cause que vous vous perdiez si souvent avant de connaitre l'hypnose...

trop dans ses idées on rate à chaque fois les croisements ( d'idées)...
et on échappe aux décroisements (hypnotiques)...

8)
 
katia (zoulouk)

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Absolument.... surderien....

Trop dans ses idées, on en devient aveugle (on pourrait rater un elephant à 3m!)

Et parfois il est necessaire de nous faire regarder ailleurs

Une simple contre causalité immédiate, et d'un plus haut niveau que la conscient puisse imaginer ( ça marche très très bien :wink: )
 
xorguina

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hihi, ça fait un bail que j'ai laissé les causes et le passé derrière....je me concentre sur le présent et consciement ! la plus belle des SACRE portes que j'avais pas ouverte ou cru avoir ouvert ^^

Moi je dis que c'est quand même ce torturer, triturer l'esprit à tjrs vouloir analyser et chercher les causes de son passé, c'est ne pas accepter non plus quelque part une justice équilibré d'apprentissage.

Qu'est ce que tu fais quand tu as les causes ? ben tu vois que tu as juste a te et à pardonner, à te et à comprendre alors.....c'est comme faire une boucle par le passé pour repartir de l'avant une fois que tu y es.......et ça c'est quand tu trouves la cause !! c ,perso, perdre du temps, mais je comprends qu'on puisse en avoir besoin......j'ai trouvé solo + simple.
_________________
 
Couchetard22

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Si vous dérapez dans un virage, il vaut mieux regarder dans la direction dans laquelle vous voulez aller, sinon, c'est la voiture qui choisira pour vous...
 
katia (zoulouk)

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Et surtout tourner le volant, accelerer legerement ou freiner suivant le cas, pour vous retablir...
 
Couchetard22

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J'insiste, si on tourne le volant ou autre réaction sans changer d'abord la direction du regard, nos actions seront inappropriées.
Notre regard (physique et symbolique) est l'expression directe de notre Intention!
C'est un truc connu et transmis dans les stages de conduite sportive ou non...
 
xorguina

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Je suis ok...l'attention c'est le regard, l'observation intérieur ou extérieur pour la métaphore de couchetard....c'est elle qui a préséance et dirigera l'intention d'aller droit....

Moi aussi j'insiste tjrs sur l'attention avant l'intention, car l'intention ne peut qu'être juste si il y a eu attention d'abord...c'est un code de conduite :D
 
surderien

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Couchetard22 à dit:
J'insiste, si on tourne le volant ou autre réaction sans changer d'abord la direction du regard, nos actions seront inappropriées.
Notre regard (physique et symbolique) est l'expression directe de notre Intention!
C'est un truc connu et transmis dans les stages de conduite sportive ou non...

Quand on est hypnotiquement en vision globale, pas besoin de tourner le regard !

il est déjà naturellement sur le chemin de conduite de la réussite

en mode synchro...

mais faut pas être pris dans ses idées encore une fois, mais aimer être en vigilance pilotage automatique...

c'est toujours comme çà que je conduis

malheureusement c'est pas à l'auto-école que je l'ai appris !

:roll:
 
katia (zoulouk)

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Le regard englobe tout le champ de vision de façon naturelle.

S'il y a un ravin à droite et que notre regard est irrestiblement attiré vers celui ci ça s'appelle le vertige.

A gauche par une jolie conductrice, ça s'appelle être un homme....

Et quand on derape, le cerveau se met automatiquement en mode "surconscience", c'a d décision rapide et adaptée à la situation... si on commence à reflechir où l'on regarde, il est souvent déjà trop tard
 
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Métaphore


En thérapie hypnotique, on ne travaille pas forcément sur la cause, mais surtout sur le ressenti émotionnel que nous laisse encore un évènement du passé.

Une approche émotionnelle, d’accord. Mais je ne vois pas pourquoi l’hypnothérapie se réduirait à cela. Et là encore, je ne pense pas qu’Erickson en faisait un mode d’action privilégié. Il me semble, au contraire, qu’il était très habile pour influencer les valeurs d’une personne, ses conceptions et aussi sa façon de comporter, ce qui, bien entendu, n’est pas sans incidence sur la sphère émotionnelle du sujet.


On peut très bien avoir eu un évènement traumatisant mais l'avoir digéré (résilience).

Tout à fait.

Mais on peut aussi ne se souvenir de rien, mais ressentir des émotions bloquantes suivant des situations actuelles et la thérapie hypnotique part de cette émotion. Néanmoins lors de l'anamnèse et suivant les questionnaires à ma disposition, on voit rapidemment les SPI, ce qui oriente rapidement le thérapeute en fonction de la demande du patient.

La théorie des schémas, est sans nul doute plus pertinente que celle de l’Œdipe pour expliquer les comportements humains mais cela reste une grille d’interprétation à l’instar des catégories du DSM-IV. Alors si vous travaillez à partir des schémas, vous trouverez votre schéma et si vous êtes freudien vous trouverez votre conflit œdipien, mais ce ne sont que des heuristiques qui vous aide à penser l’humain, ce n’est pas l’humain.


Donc au final on ne cherche pas forcément la ou les causes, puisqu'on travaille sur un ressenti qui suscite une émotion dérangeante actuelle, cela dit partant d'une émotion négative, on peut très vite aller en régression spontanément...

Oui, il peut vous arriver spontanément de retrouver un évènement dans le passé qui aura quelques similarités avec ce que vous vivez aujourd’hui. Mais peut-on dire qu’il s’agit-il d’une cause ? Cet événement passé, si vous l’avez vécu de la sorte, c’est bien parce qu’il y avait une construction personnelle qui précédait et qui vous a conduit à réagir de telle ou telle façon. Ce qui implique une « régression » plus profonde et sans fin à la recherche des causes …


Leo Lavoie


Ben voilà, l'hypnose Éricksonnienne n'est pas ce à quoi je suis formé à priori. Et, oui, vous avez raison de dire que les causes profondes, Érickson ne voulais pas les savoir. Il ne fonctionnait pas à partir des causes. Et je voudrais bien être convaincu de l'efficacité de ces techniques là car si je l'étais c'est ce que je ferais dans ma pratique.

Ce n’est tant qu’il ne voulait pas connaitre les « causes », l’histoire du sujet étant riche d’informations. Bon, il y a probablement des spécialistes d’Erikson qui vous répondront mieux que moi sur ce forum mais, à mon sens, son orientation consistait à pénétrer le fonctionnement de la personne afin de le bousculer ou de l’influencer. Ce qu’il arrivait d’ailleurs à faire avec des techniques diverses sans même recourir à l’hypnose.
 
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Métaphore

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-Réalité- à dit:
Métaphore
En thérapie hypnotique, on ne travaille pas forcément sur la cause, mais surtout sur le ressenti émotionnel que nous laisse encore un évènement du passé.

Une approche émotionnelle, d’accord. Mais je ne vois pas pourquoi l’hypnothérapie se réduirait à cela. Et là encore, je ne pense pas qu’Erickson en faisait un mode d’action privilégié. Il me semble, au contraire, qu’il était très habile pour influencer les valeurs d’une personne, ses conceptions et aussi sa façon de comporter, ce qui, bien entendu, n’est pas sans incidence sur la sphère émotionnelle du sujet.

Pourquoi me parlez vous d'Erickson ? moi je suis dans une démarche multiréférentielle/intégrative...

On peut très bien avoir eu un évènement traumatisant mais l'avoir digéré (résilience).

Tout à fait.

Mais on peut aussi ne se souvenir de rien, mais ressentir des émotions bloquantes suivant des situations actuelles et la thérapie hypnotique part de cette émotion. Néanmoins lors de l'anamnèse et suivant les questionnaires à ma disposition, on voit rapidemment les SPI, ce qui oriente rapidement le thérapeute en fonction de la demande du patient.

La théorie des schémas, est sans nul doute plus pertinente que celle de l’Œdipe pour expliquer les comportements humains mais cela reste une grille d’interprétation à l’instar des catégories du DSM-IV. Alors si vous travaillez à partir des schémas, vous trouverez votre schéma et si vous êtes freudien vous trouverez votre conflit œdipien, mais ce ne sont que des heuristiques qui vous aide à penser l’humain, ce n’est pas l’humain.

Je ne suis pas sûre qu'on parle des mêmes schémas :roll: ...bref cela dit cette grille comme vous dites a été largement étudiée et est très pertinente dans le cadre d'une thérapie intégrative. .

Donc au final on ne cherche pas forcément la ou les causes, puisqu'on travaille sur un ressenti qui suscite une émotion dérangeante actuelle, cela dit partant d'une émotion négative, on peut très vite aller en régression spontanément...

Oui, il peut vous arriver spontanément de retrouver un évènement dans le passé qui aura quelques similarités avec ce que vous vivez aujourd’hui. Mais peut-on dire qu’il s’agit-il d’une cause ? Cet événement passé, si vous l’avez vécu de la sorte, c’est bien parce qu’il y avait une construction personnelle qui précédait et qui vous a conduit à réagir de telle ou telle façon. Ce qui implique une « régression » plus profonde et sans fin à la recherche des causes …

Je ne parle pas de similarités d'évènements, je parle d'émotions/ressentis. Face à des situations actuelles, nous avons parfois un comportement bloquant et souvent répétitif, donc en régression spontanée ou avec le pont d'affet, l'inconscient fait émerger la même émotion négative déjà vécue.

Suivant l'anamnèse, il est évident qu'on ne traitera pas un patient dépressif grave avec traumatismes à répétition (enfant non désiré, rejet de la mère, carence affective, humiliation, etc...) et une phobie de l'ascenseur... et ainsi de suite...

Encore une fois on ne recherche pas la cause, on part d'une émotion qui dérange encore à l'heure actuelle, qui bloque l'individu dans son être profond, parfois, même souvent l'individu sait pourquoi il est comme ça, mais on travaille sur les émotions/ressentis(*), avec tout un arsenal de techniques très précises pour ma part, les métaphores (dans ma formation) sont plutôt utilisées pour des séances de renforcement du Moi en AH.

(*) Et perso, en travaillant sur une une émotion négative, celle-ci doit tomber à 0, (et non à 2/3) sur une échelle de 0 à 10 quelque soit la technique utilisé (TCM ou stimulations alternatives, ...) ainsi que sur les croyances positives avec une échelle de 0 à 7. Car il est possible que l'inconscient du sujet n'accepte pas cette croyance positive, un état du Moi bloque la personnalité du sujet, donc à travailler...etc...
 
xorguina

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nous n'avons pas la même considération du conscient....

Pour moi le conscient est une force que la plupart d'entre nous sous estime.
En règle générale ,nous négligeons notre conscience intérieure ou n'utilisons pas son pouvoir réel, même dasn les crises les plus difficile.

C'est peut être bien pour ça que les guérisons "miraculeuses" sont "accueillies" ou "jugées" avec de l'effroi, de l'incrédulité ou du respect.

pourtant nous possédons tous cette conscience.

Un bras cassé se répare comme un cancer peut se guérir parce que c'est la conscience qui l'a décidé .

c'est le secret de l'autoguérison...ceux que vous appelez je crois la guérison quantique. Ceux qui y arrivent sont les génies de l'association corps esprit.........

jsuis plus là :arrow:
 
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Métaphore

Je ne suis pas sûre qu'on parle des mêmes schémas ...bref cela dit cette grille comme vous dites a été largement étudiée et est très pertinente dans le cadre d'une thérapie intégrative.

Il ne faudrait pas croire qu’il existe 18 schémas ou même 50 et que tous les humains seraient susceptibles d’entrer dans ces cases, ce qui serait forcément réducteur, mais d'identifier, pour chaque personne, les conceptions qu'il a sur lui-même sur le monde, et qui structure sa relation avec celui-ci. Le thérapeute (ou la personne) est donc comme un scientifique, il lui faut isoler des régularités et mettre en évidence des schémas inadaptés mais s’il se sert d’une grille de lecture préétablie, quelle que soit la pertinence de la grille utilisée, s’il la considère comme parole d’évangile, il risque de faire fausse route et passer à côté de la particularité du sujet.

Je ne parle pas de similarités d'évènements, je parle d'émotions/ressentis. Face à des situations actuelles, nous avons parfois un comportement bloquant et souvent répétitif, donc en régression spontanée ou avec le pont d'affet, l'inconscient fait émerger la même émotion négative déjà vécue.

L’inconscient ? Cette façon que les psychanalystes et les hypnothérapeutes ont de substantiver cet adjectif me donne à chaque fois l’impression qu’il y aurait comme une entité maléfique à l’intérieur du sujet ou qu’il y aurait deux sujet. Non, il n’y a qu’un seul sujet. Que celui-ci ne connaisse pas sa façon de fonctionner, qu’il y ait des réactions automatiques, conditionnées, ou que certains processus échappent à sa conscience, d’accord. Donc, ici, vous parlez d’une réaction émotionnelle conditionnée.


Suivant l'anamnèse, il est évident qu'on ne traitera pas un patient dépressif grave avec traumatismes à répétition (enfant non désiré, rejet de la mère, carence affective, humiliation, etc...) et une phobie de l'ascenseur... et ainsi de suite...
Encore une fois on ne recherche pas la cause, on part d'une émotion qui dérange encore à l'heure actuelle, qui bloque l'individu dans son être profond, parfois, même souvent l'individu sait pourquoi il est comme ça, mais on travaille sur les émotions/ressentis(*), avec tout un arsenal de techniques très précises pour ma part, les métaphores (dans ma formation) sont plutôt utilisées pour des séances de renforcement du Moi en AH.
(*) Et perso, en travaillant sur une une émotion négative, celle-ci doit tomber à 0, (et non à 2/3) sur une échelle de 0 à 10 quelque soit la technique utilisé (TCM ou stimulations alternatives, ...) ainsi que sur les croyances positives avec une échelle de 0 à 7. Car il est possible que l'inconscient du sujet n'accepte pas cette croyance positive, un état du Moi bloque la personnalité du sujet, donc à travailler...etc...

Personnellement, que la réaction conditionnée ne s’éteigne pas totalement, me semble plutôt normal, si la personne l'a soigneusement entretenue pendant des années. Alors, si elle descend à niveau qui lui permet d’agir, avec le temps elle continuera à décliner. Car à l’inverse, tout conditionnement s’efface peu à peu si on le contrarie. Et plus simplement, pour ce qui me concerne, si le sujet n’accepte pas la croyance positive, c’est qu’il en a une autre qu’il faut discuter.
 
M

Métaphore

Invité
-Réalité- à dit:
Métaphore
Je ne suis pas sûre qu'on parle des mêmes schémas ...bref cela dit cette grille comme vous dites a été largement étudiée et est très pertinente dans le cadre d'une thérapie intégrative.
Il ne faudrait pas croire qu’il existe 18 schémas ou même 50 et que tous les humains seraient susceptibles d’entrer dans ces cases, ce qui serait forcément réducteur, mais d'identifier, pour chaque personne, les conceptions qu'il a sur lui-même sur le monde, et qui structure sa relation avec celui-ci. Le thérapeute (ou la personne) est donc comme un scientifique, il lui faut isoler des régularités et mettre en évidence des schémas inadaptés mais s’il se sert d’une grille de lecture préétablie, quelle que soit la pertinence de la grille utilisée, s’il la considère comme parole d’évangile, il risque de faire fausse route et passer à côté de la particularité du sujet.

C'est une façon d'évaluer très facilement l'individu dès le 2ème RDV, vu que ces questionnaires lui sont remis au 1er RDV, et d'autre part ces mêmes questionnaires lui seront remis encore une fois en cours de thérapie souvent après le traitement des traumas et la thérapie des SPI, afin de traiter les distorsions cognitives encore présentes.

Donc cette grille est non seulement pertinente mais elle évolue avec l'individu, et il est évident que le thérapeute ne suit pas à la lettre une grille de lecture, mais lui permet de cerner également rapidement les schémas secondaires.

Je ne parle pas de similarités d'évènements, je parle d'émotions/ressentis. Face à des situations actuelles, nous avons parfois un comportement bloquant et souvent répétitif, donc en régression spontanée ou avec le pont d'affet, l'inconscient fait émerger la même émotion négative déjà vécue.

L’inconscient ? Cette façon que les psychanalystes et les hypnothérapeutes ont de substantiver cet adjectif me donne à chaque fois l’impression qu’il y aurait comme une entité maléfique à l’intérieur du sujet ou qu’il y aurait deux sujet. Non, il n’y a qu’un seul sujet. Que celui-ci ne connaisse pas sa façon de fonctionner, qu’il y ait des réactions automatiques, conditionnées, ou que certains processus échappent à sa conscience, d’accord. Donc, ici, vous parlez d’une réaction émotionnelle conditionnée.

Oui tout à fait... ne pas oublier les bénéfices secondaires associés...

Suivant l'anamnèse, il est évident qu'on ne traitera pas un patient dépressif grave avec traumatismes à répétition (enfant non désiré, rejet de la mère, carence affective, humiliation, etc...) et une phobie de l'ascenseur... et ainsi de suite...
Encore une fois on ne recherche pas la cause, on part d'une émotion qui dérange encore à l'heure actuelle, qui bloque l'individu dans son être profond, parfois, même souvent l'individu sait pourquoi il est comme ça, mais on travaille sur les émotions/ressentis(*), avec tout un arsenal de techniques très précises pour ma part, les métaphores (dans ma formation) sont plutôt utilisées pour des séances de renforcement du Moi en AH.
(*) Et perso, en travaillant sur une une émotion négative, celle-ci doit tomber à 0, (et non à 2/3) sur une échelle de 0 à 10 quelque soit la technique utilisé (TCM ou stimulations alternatives, ...) ainsi que sur les croyances positives avec une échelle de 0 à 7. Car il est possible que l'inconscient du sujet n'accepte pas cette croyance positive, un état du Moi bloque la personnalité du sujet, donc à travailler...etc...

Personnellement, que la réaction conditionnée ne s’éteigne pas totalement, me semble plutôt normal, si la personne l'a soigneusement entretenue pendant des années. Alors, si elle descend à niveau qui lui permet d’agir, avec le temps elle continuera à décliner. Car à l’inverse, tout conditionnement s’efface peu à peu si on le contrarie. Et plus simplement, pour ce qui me concerne, si le sujet n’accepte pas la croyance positive, c’est qu’il en a une autre qu’il faut discuter.

Personnellement, et objectivement il est nécessaire de faire descendre cette émotion à 0, je vous ai expliqué pourquoi...et c'est là le plus difficile, car il est souvent facile de descendre cette émotion à 2/3 mais voilà pourquoi ne peut-elle pas descendre à 0, c'est que souvent il y a un état du Moi perturbateur qui bloque l'individu. Et c'est ce qui prend le plus de temps, travailler sur le ou les états du Moi perturbateurs.

Et non ce n'est pas avec le temps qu'elle va diminuer, au contraire elle continuera à s'alimenter suivant les situations vécues par l'individu qui va à un moment donné réactiver l'émotion négative.

Car pour suggérer une croyance positive que le sujet choisi lui même d'ailleurs, il faut impérativement que l'émotion négative soit redescendue à 0, sinon c'est un coup d'épée dans l'eau...

Comme je vous ai dit si la croyance positive choisie par l'individu n'est pas acceptée à 7 sur une échelle sur de 0 à 7, c'est que la croyance qu'il a choisi est trop ambitieuse et ne correspond pas à l'individu, il doit choisir (avec l'aide du thérapeute éventuellement) une croyance positive acceptable pour son inconscient.

D'ailleurs vous l'avez bien compris puisque vous dites : Et plus simplement, pour ce qui me concerne, si le sujet n’accepte pas la croyance positive, c’est qu’il en a une autre qu’il faut discuter.

Avec la thérapie intégrative, il y a tout un processus peut être plus long, mais bien plus efficace, qui passe par l'émotion négative, le scan du corps, bref, il s'agit d'un vrai balayage émotionnel et corporel afin d'éliminer totalement le ressenti négatif, et apporter une croyance positive juste pour l'individu.
 
R

-Réalité-

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Métaphore

Personnellement, et objectivement il est nécessaire de faire descendre cette émotion à 0, je vous ai expliqué pourquoi...et c'est là le plus difficile, car il est souvent facile de descendre cette émotion à 2/3 mais voilà pourquoi ne peut-elle pas descendre à 0, c'est que souvent il y a un état du Moi perturbateur qui bloque l'individu. Et c'est ce qui prend le plus de temps, travailler sur le ou les états du Moi perturbateurs.

En effet, vous m’avez expliqué pourquoi précédemment mais en évoquant un « blocage d'énergie » et qu’il fallait « travailler sur les corrections d'énergie »…ça fleure bon l’ésotérisme chinois, non ? Pour ce qui concerne les "états du moi", vous faites référence à Eric Berne ?

Et non ce n'est pas avec le temps qu'elle va diminuer, au contraire elle continuera à s'alimenter suivant les situations vécues par l'individu qui va à un moment donné réactiver l'émotion négative.


Précisez à partir d’un exemple précis, je vous prie, car je ne suis pas sûr que nous parlions de la même chose.

Car pour suggérer une croyance positive que le sujet choisi lui même d'ailleurs, il faut impérativement que l'émotion négative soit redescendue à 0, sinon c'est un coup d'épée dans l'eau...

Je serai moins affirmatif que vous car je ne crois pas qu’une petite réaction émotionnelle empêche la personne de prendre en compte la nouvelle proposition si elle s’accorde avec son monde.

Comme je vous ai dit si la croyance positive choisie par l'individu n'est pas acceptée à 7 sur une échelle sur de 0 à 7, c'est que la croyance qu'il a choisi est trop ambitieuse et ne correspond pas à l'individu, il doit choisir (avec l'aide du thérapeute éventuellement) une croyance positive acceptable pour son inconscient.

Oui, de mon point de vue, ce n’est pas tant que l’émotion pose problème mais que la croyance ne colle pas avec le cadre de référence du sujet. Que cette inadéquation puissent être ressenti physiquement et que la personne vous le dise en ces termes : « je ne le sens pas votre truc » n’implique pas, à mon sens, qu’il faille travailler sur ce ressenti.

Avec la thérapie intégrative, il y a tout un processus peut être plus long, mais bien plus efficace, qui passe par l'émotion négative, le scan du corps, bref, il s'agit d'un vrai balayage émotionnel et corporel afin d'éliminer totalement le ressenti négatif, et apporter une croyance positive juste pour l'individu.

Pour l’heure, il me semble que nous restons en désaccord sur cette élimination totale de l’émotion.
 
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