R
-Réalité-
Membre
- messages
- 53
- Points
- 2 390
Leo Lavoie
Je retrouve dans votre message l’argument classique des psychanalystes à savoir le « déplacement » du symptôme qui devrait caractériser les thérapies plus récentes mais aussi le présupposé fort que l’hypnose serait capable de découvrir les « causes » du troubles et de le traiter. Ce trouble étant, dans votre conception, profond, ancien et enraciné chez le sujet et bien entendu: inconscient. Ce qui au final est exactement l'approche psychanalytique du trouble psychique.
Cependant, lorsqu’un patient consulte à nouveau 4 ou 5 ans après sa thérapie pourquoi faudrait-il y voir un « déplacement » plutôt qu’un problème non traité ou tout simplement un nouveau problème ?
Par ailleurs, et permettez-moi de m’étonner, lorsque j’ai découvert les techniques de Milton Erickson, je ne crois pas avoir lu qu’il était question de traiter des « causes » et encore moins de les découvrir. Et, de mon point de vue, je trouve cela prétentieux. Il s’agit bien plus d’un ensemble de facteurs très intriqués qui touche à la fois aux représentations, aux imaginations, aux réactions émotionnelles, aux comportements. Alors biologie, psychologie, apprentissage social, schéma personnel, contexte …ou tout à la fois ? Et il suffira pour se convaincre de la complexité des phénomènes « psychiques » d’aborder le terrain des neurosciences pour s'apercevoir de l’interrelation des processus en jeu chez humain.
Ok, je vous suis. Mais, non, je ne vous demande que des références d’ouvrages avec des histoires de cas détaillés. Car vous avez évoqué quelque chose qui m’intéresse et qui n’est pas sans rapport avec une technique très particulière qu’avait utilisé Erickson avec une patiente dépressive et menaçant de se suicider, une infirmière… et son nom était Betty, je crois.
Hum ! Je ne sais pas si vous cela vous dit quelque chose…
Je connais les techniques comportementales. J'ai déjà même consulté un psy cognitivo comportementaliste pendant un bon bout. Il me servait surtout de dévidoir sans qu'il le sache. Étant formé à la psychanalyse, je n'avais besoin que d'une autre personne que moi même à qui parler et y'a que cela qui se trouvait remboursé par mes assurances à l'époque.
Mais j'ai étudié ces méthodes. Je dois connaître bien des méthodes dans l'ensemble et j'utilise le comportemental en complément de la thérapie que j'exerce.
Et, oui, on peut "régler" une phobie, par exemple, avec ces techniques. Et il est possible que la phobie soit réglée à long terme aussi. Cepedant, n'ayant pas modifié dans la psyché, les causes profondes de cette phobie, je suis de ceux qui pensent que les causes profondes se remanifesteront éventuellement d'une autre façon, et Dieu seul sait comment. Voilà ce que je veux dire par "ça ne fonctionne pas à long terme"...
Je retrouve dans votre message l’argument classique des psychanalystes à savoir le « déplacement » du symptôme qui devrait caractériser les thérapies plus récentes mais aussi le présupposé fort que l’hypnose serait capable de découvrir les « causes » du troubles et de le traiter. Ce trouble étant, dans votre conception, profond, ancien et enraciné chez le sujet et bien entendu: inconscient. Ce qui au final est exactement l'approche psychanalytique du trouble psychique.
Cependant, lorsqu’un patient consulte à nouveau 4 ou 5 ans après sa thérapie pourquoi faudrait-il y voir un « déplacement » plutôt qu’un problème non traité ou tout simplement un nouveau problème ?
Par ailleurs, et permettez-moi de m’étonner, lorsque j’ai découvert les techniques de Milton Erickson, je ne crois pas avoir lu qu’il était question de traiter des « causes » et encore moins de les découvrir. Et, de mon point de vue, je trouve cela prétentieux. Il s’agit bien plus d’un ensemble de facteurs très intriqués qui touche à la fois aux représentations, aux imaginations, aux réactions émotionnelles, aux comportements. Alors biologie, psychologie, apprentissage social, schéma personnel, contexte …ou tout à la fois ? Et il suffira pour se convaincre de la complexité des phénomènes « psychiques » d’aborder le terrain des neurosciences pour s'apercevoir de l’interrelation des processus en jeu chez humain.
Pour la deuxième question. Métaphorisons...je vous dis essentiellement que l'on ne voit plus l'amour de soi et que l'on y croit plus à cause des obstacles qui ont été foutu devant... Ou encore, on est un diamant qui ne croit plus en sa valeur, qui a oublié à quel point il est magnifique, éclatant, précieux parce qu'il est couvert de boue et d'immondices.
Bref, dans les deux cas, voilà il faut "revoir" l'amour de soi... "revoir" le diamant. Voir pour croire...Pour cela il faut bien ôter les obstacles évidemment, il faut bien nettoyer le diamant pour en constater l'éclat et la valeur.
Vous demandez des expériences à ce sujet. Ben y'en a... Valikor vous en a donné. Je pourrais vous en donner de ma pratique ( je pratique la psychanalyse depuis des années mais l'hypnose depuis peu). J'ai lu et j'ai entendu des témoignages, bien sûr aussi. mais bon, quelle crédibilité accorderez vous à tout ça? Vous voulez quel genre de référence? Des études? Payées et financées par qui? Moi, il y a un bon bout que j'appose l'étiquette "douteux" à pratiquement toutes les "édudes cliniques". Y'a pratiquement plus personne qui a les moyens et la motivation de faire des études cliniques publiées de façon tout à fait indépendante et objective. Y'a un prix pour l'intégrité de la médecine officielle et y'a des corporations qui peuvent le payer très confortablement.
Oui le désespoir est une occasion d'avoir contact avec le divin. Personellement, dans ma pratique, je commence à jongler avec l'idée de ne plus accepter de cas ou le sujet n'a aucun concept de spiritualité et y est totalement fermé et allergique. Mais c'est un autre sujet.
Et au dessus de tout ça, mais toujours en phase, je pense que le concept de divinité appliqué à l'humain et à la source de ce qu'il est dans son absolu et en dehors de son état animal, peut encore être le meilleur chemin et le plus court vers la guérison.
Ok, je vous suis. Mais, non, je ne vous demande que des références d’ouvrages avec des histoires de cas détaillés. Car vous avez évoqué quelque chose qui m’intéresse et qui n’est pas sans rapport avec une technique très particulière qu’avait utilisé Erickson avec une patiente dépressive et menaçant de se suicider, une infirmière… et son nom était Betty, je crois.
Hum ! Je ne sais pas si vous cela vous dit quelque chose…