Un petit message pour répondre aux différentes questions :
Valikor :
Ce sera un plaisir de partager avec vous. Je pense qu'en septembre nous ferons un premier exposé des recherches effectuées et menées par le laboratoire d'A. Santarpia (dont vous avez peut-être lu les articles sur les métaphores thérapeutiques, publiées dans le journal international d'hypnpse, disponible sur pubmed.) Je trouve vraiment intéressante votre démarche, elle est rare chez les thérapeutes qui sont souvent isolés dans leur pratique.
Métaphore :
La dérive du topic vient que certains affirment que le diplôme d'état comme une certitude de compétence... vous en pensez quoi ? Rolling Eyes
Je pense qu'un diplôme d'état n'est pas LA solution, ou plutôt quand je vois ce qui s'est passé dans d'autres disciplines ces dernières années, je pense qu'il faut être très vigilent et préparer le terrain. Pour ma part, appréciant la liberté, je n'y suis pas directement favorable... mais je pense qu'il peut être pensé de façon intelligente, si les écoles travaillent elle-même en bonne intelligence...
Arrow Je cherche à faire bien ce que je fais, et en tant que directeur de la principale école du pays
Heu... tout dépend de quoi vous parlez... Rolling Eyes
Ah ! C'est une question provocatrice non ?
-Les critères objectifs : nombre de personnes formées, nombre de personnes en exercice, nombre de formation, suivi post formation, rayonnement international, collaborations nationales, présence dans les institutions officielles et innovation. Nombre de formateurs (ainsi que leurs qualifications), panel des formes d'hypnose enseignées.
- Les critères subjectifs : Hum... elle est vraiment belle cette équipe ! :roll:
Paul :
kevin? posons lui la question! est il dans une position ou il peut juger qui a le droit d'etre hypnotherapeute ou pas!
Ma réponse est que je n'ai pas à être juge d'une telle chose ! J'en refuserais la responsabilité quand bien-même elle me serait confiée par l'ensemble de mes pairs. Dans les formations de l'ARCHE, le niveau praticien est validé par l'ensemble des superviseurs / formateurs qui accompagnent les stagiaires tout au long de leur apprentissage. Ma voix ne compte pas plus qu'une autre. Plusieurs critères rentrent en compte, la technique mais aussi l'éthique, le travail personnel (un praticien doit être quand même assez stable émotionnellement.... ) D'ici peu, ce jury sera composé de formateurs provenant de plusieurs écoles... à un niveau internationale ET aussi par des personnes qui pratiquent d'autres formes de thérapie. Cela suit pour moi une logique qui est celle développée dans les précédents messages.
Maintenant, Paul, même si il est évident que nous ne pratiquons pas la même forme d'hypnose, et que je n'approuve pas toujours votre véhémence et vos emportements, je considère que toutes les formes d'hypnose sont intéressante et je crois que celle que vous défendez a sans doute sa place. Comme vous le savez, je considère que la première chose qu'un Ericksonnien doit faire, c'est maîtriser TOUTES (soyons utopiques !) les formes d'hypnose, pour ensuite choisir son style... choisir un style ne veut pas dire dénigrer les autres, mais au contraire, faire évoluer sa pratique pour permettre une évolution générale de la discipline.
Je prend un exemple : en ce moment j'anime une formation de maître praticien (dernier stade de la formation, suivi par des personnes ayant au moins un an de recul et de supervision active). Il n'y en a pas deux pratiquent de la même façon, mais tous sont brillants. Chacun modélise les points forts des autres (c'est un des buts de ce niveau)... et je peux vous dire que c'est un bonheur de voir les résultats !
Lorenzo :
Je ne crois pas que nous nous connaissons, merci en tout cas pour votre ton posé qui apporte beaucoup à cet échange.
Bien à vous,
Kévin FINEL