Paul, en fait, je ne parle pas de recherche spirituelle mais holistique. Je pense que nos façons de pratiquer l'hypnose et les références que nous utilisons sont différentes (en disant celà, je ne porte aucun jugement de valeur!).
Dans ma pratique, je me méfie de mon intellect qui peut décrire tout et n'importe quoi, mais ne peut absolument pas savoir quels sont les mécanismes subtiles qui animent la personne dans une congruence +/- pathologique (sur les plans physique, psychique, émotionnels, croyances et valeurs profondes), puisque la personne, bien que parlant la même langue que moi, utilise son propre référentiel relatif.
Je me méfie également de mes intuitions (je ne m'en méfie pas mais comme toi je ne dis pas tjrs par peur de "mal" faire au final ce qui revient à ce que tu décris au final )et compréhensions et ne les utilisent pas directement pour deux raisons:
1- si je me trompe, je risque de compliquer la vie de mon client(e) en introduisant des idées qui non rien à voir avec sa problématique réelle.
2- si j'ai raison, le fait de dire cette vérité va priver cette personne d'une prise de conscience interne, parce qu'en lui disant, cette information va passer par ses filtres de reconnaissances de formes et sera traitée comme une info externe à elle...
Je préfère donc communiquer, interagir avec elle dans le présent, en acceptant de ne rien comprendre, en étant dans l'expression spontanée de ce que l'autre produit en moi, tout en gardant une vision plus large de cette communication pour garder le cap...
Le retour positif de mes clients ou des collègues qui m'ont envoyé des membres de leurs familles me conforte dans ma pratique de "myope" communicant... En fait, moins mon ego est présent mieux c'est!
La personne peut prendre conscience de ce dont elle a besoin à son rythme, puisqu'elle est le mieux placé pour savoir ( son être global), et je ne suis là que pour valider éventuellement ce qui à besoin d'être validé par une présence.
Quelque chose là est dit de très important à mon coeur , c'est ce que j'appelle une réelle communication consciente rassurante et en totale synchro d'esprit à esprit ...r/assurer dans le sens d'être présent et ainsi assurer la personne, comme en escalade ; ce besoin d'être assurer pour se rassurer mais c'est elle qui monte, avance seule et fait le choix de ses prises avec ses ressources, sa souplesse....d'esprit
N'étant pas médecin ou encore psychiatre, je considère ma communication "thérapeutique", au niveau méta, comme étant un sens reconnectant le personne à ses capacité maximum de communication et de mouvement (sur tous les plans fonctionnels).
Je n'ai donc pas besoin de grille précise sur le pourquoi du comment, qui m’empêcherait de communiquer de façon vivante avec cette personne. Je laisse çà aux médecins, psychiatres et autres docteurs.
Hypnothérapeute n'est pas mon nom, n'est pas pour moi un identité de plus...
Décidément, la longueur d'onde est synchro ^^
Dans cette façon de procéder, l'état dans lequel je vis une communication va conditionner la "qualité vivante" de cette communication.
Bien à vous.