votre niveau de bien etre

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A quel point vous sous sentez bien globalement spontanément, sur une échelle de 0 à 10 ?

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valikor

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quand on dort bien et qu'on se sent quand même fatigué alors c'est qu'elle est mémorisé cette fatigue et qu'il n'y a qu'un bon nettoyage hypnotique pour s'en débarrasser...

Ivan, par rapoort à cette période :
C’est comme ça, qu’on finit par oublier qu’on a un corps et qu’on vit comme si on était immortel… ou presque. Ca m’a couté cher,

est ce que tu ressens que tu 'es épuisé à cette période là et à quel point tu le ressentirais encore sur une échelle de 0 à 10?

si tu le ressens >3-4/10 alors il te reste de la fatigue "mémorisé" à évacuer...

et ca pourrait etre cela une des causes de ton manque de bien etre.

[strong]perso[/strong] je n'ai pas besoin de dépenser de l'énergie pour me sentir bien tout le temps ! c'est un état normal!

Valikor
 
Ivan Schmitt

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katia (zoulouk) à dit:
L'idée, alors Yvan, pourrait elle être de reprendre, retrouver de l'energie quelque part, d'une quelconque façon ?

Se reposer ? Un mars et ça redemarre ?

Que préconises tu en cas de manque d'energie ?

Fatigue = mal etre à chaque fois ?


Se forcer à se sentir bien ?


Autre question : on passe beaucup de temps à se sentir, (bien ou mal ou moyennement) et si nous nous concentrions sur autre chose que de se sentir ?
Oui, l’idée est de retrouver de l’énergie quelque pars. Déjà, pour répondre à Prudence, le sommeil est probablement central. A défaut de qualité on peut parfois augmenter la quantité. Se reposer aussi, mais c’est sans commune mesure avec l’effet du sommeil. L’alimentation aussi, évidemment est importante même si l’exemple du mars et donc des sucres rapides entraine plutôt une fausse énergie (en d’autres termes, du stress) .

Ensuite, non, la fatigue n’est pas nécessairement synonyme de mal-être ; ce qui l’est, c’est l’incapacité de récupérer de la fatigue et, en général, c’est lié à un excès de fatigue.

Se forcer à se sentir bien coute cher en énergie. Dans certaines circonstances, lorsque le manque d’énergie ne frise pas la dépression nerveuse, ca peut être utile (un peu comme pour rebondir, redémarrer, basculer vers du positif).
Plus généralement, le principe est d’économiser l’énergie ici, pour l’utiliser là-bas. C’est une meilleur « gestion de l’énergie ».

Pour ce qui est du ressenti, dans le cadre de l'énergie, ça me semble être une mauvaise chose que de vouloir éviter de ressentir : beaucoup de déprimés font ça (parfois avant de déprimer, d'ailleurs). Ca porte un nom : intellectualiser, se couper de ses émotions.
A mon sens, le ressenti c'est ce qui permet de contacter les émotions et donc, d'utiliser tout son cerveau (ou toute son énergie) pour fonctionner...
 
Ivan Schmitt

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valikor à dit:
quand on dort bien et qu'on se sent quand même fatigué alors c'est qu'elle est mémorisé cette fatigue et qu'il n'y a qu'un bon nettoyage hypnotique pour s'en débarrasser...

Ivan, par rapoort à cette période :
C’est comme ça, qu’on finit par oublier qu’on a un corps et qu’on vit comme si on était immortel… ou presque. Ca m’a couté cher,

est ce que tu ressens que tu 'es épuisé à cette période là et à quel point tu le ressentirais encore sur une échelle de 0 à 10?

si tu le ressens >3-4/10 alors il te reste de la fatigue "mémorisé" à évacuer...

et ca pourrait etre cela une des causes de ton manque de bien etre.

[strong]perso[/strong] je n'ai pas besoin de dépenser de l'énergie pour me sentir bien tout le temps ! c'est un état normal!

Valikor
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Même si mon 6, 7 t'étonne... Ma méthode marche aussi, Valikor ;-)
 
valikor

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Ivan.67 à dit:
valikor à dit:
quand on dort bien et qu'on se sent quand même fatigué alors c'est qu'elle est mémorisé cette fatigue et qu'il n'y a qu'un bon nettoyage hypnotique pour s'en débarrasser...

Ivan, par rapoort à cette période :
C’est comme ça, qu’on finit par oublier qu’on a un corps et qu’on vit comme si on était immortel… ou presque. Ca m’a couté cher,

est ce que tu ressens que tu 'es épuisé à cette période là et à quel point tu le ressentirais encore sur une échelle de 0 à 10?

si tu le ressens >3-4/10 alors il te reste de la fatigue "mémorisé" à évacuer...

et ca pourrait etre cela une des causes de ton manque de bien etre.

[strong]perso[/strong] je n'ai pas besoin de dépenser de l'énergie pour me sentir bien tout le temps ! c'est un état normal!

Valikor
Le ressentir ? 0
Même si mon 6, 7 t'étonne... Ma méthode marche aussi, Valikor ;-)

tu sais, ca fait plusieurs années que je reçois du monde et que j'utilise ce genre d'indicateur. En séance, je suis quasi sûr d'arriver à remonter le lien entre ce manque de bien etre et quelque chose ou qqn ou une période de temps de ton passé.
 
katia (zoulouk)

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Un paradoxe me traverse l'esprit:

Si on accepte de se sentir mal (quand on se sent mal), on se sent déja mieux, presque bien ?

Yvan, what's about this ?
 
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laurenzo

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Tu te casses la jambe, accepter la douleur occasionnée fera que tu n'auras plus mal?
 
katia (zoulouk)

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Clairement beaucoup moins.

On en a même fait le constat à deux, et expérimenté aussi, hier, qu'en acceptant de souffrir de ce dont on souffre, on evite toutes les constructions mentales qui vont avec, et c'est beaucoup plus supportable.

Si on voit par exemple pour une fracture un gros hematome et enflé, sur que rien qu'en le voyant et l'idée qu'on s'en fait, on a plus(se) mal, avec les pensées qu'on va nourrir, que la douleur occasionnée par le traumatisme.

En voulant lutter contre certains maux du corps, ceux sur lesquels on n'a aucune action, on finit par s'epuiser, et provoquer l'effet inverse.
 
Ivan Schmitt

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Oui, je suis d’accord, c’est une stratégie parfois utile.

C’est ce que j’appelle aussi une « synchronisation vers le bas ». C'est-à-dire, qu’en dehors des phénomènes proprement liés aux conditionnements que décrit Katia, le fait de se synchroniser avec sa douleur, c'est-à-dire, de diminuer l’écart entre ce qu’on aimerait ressentir et ce que l’on ressent, permet parfois de diminuer la dite douleur. Du point de vue énergétique, ça s’explique par la réduction de la tension psychique. En acceptant ma douleur, j’élimine la tension que j’ai créée pour lutter contre. De fait, une petite portion d’énergie est libérée qui favorise un bien-être ; bon, je dirais plutôt un léger mieux être.

Parfois ça peut servir de s’en souvenir.

Erickson a appliqué un principe similaire lorsqu’il a suggéré à son fils qui venait de s’écorcher le genou : « Ca fais très mal. Et ça va encore faire mal un certain temps (Ensuite, ça commencera a aller mieux) ». Ici il y a ratification des peurs du patient (de l’enfant en l’occurrence), ce qui provoque un « tu me comprends » rassurant. Or, si tu me comprends et que tu réalises la gravité de ma douleur, je peux me laisser aller, d’où la diminution de la tension psychique, donc le gain d'énergie.

Il y a autre chose dans ce que dit Katia : le fait, par exemple de s'accepter malade (pour une personne atteinte d'une maladie) ou d'accepter la mort d'un proche... permettrait d'aller mieux. On le dit souvent, et finalement, je ne suis pas entièrement d'accord : en fait, il ne s'agit pas tellement de s'accepter malade (ou accepter la mort d'un proche), que d'accepter le temps qu'il faudra pour guérir ou aller mieux. Voilà ce qui, en réalité, fait chuter la tension psychique et provoque un mieux être.
 
katia (zoulouk)

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Il y a des événements non modifiables (perte d''un être cher par ex), et la seule chose que l'on puisse modifier ce sont nos propres pensées par rapport a cet événement.

Ce qui fait souffrir, c'est l'écart entre ce que je voudrais et ce qui est. Ex j'ai une fracture du tibia, et j'aurais tellement voulu participer a telle compet. J'avais tout mise la dessus et ça tombe a l'eau)
la fracture empêchera la participation a l'épreuve. Rien de modifiable.

Le bien être, sinon une question d'énergie, fonctionnant un peu comme des batteries a recharger quand c'est a plat ?

Le bien être un état ou quelque chose de dynamique ?
 
Ivan Schmitt

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Par définition, le bien-être est plutôt un état. Je pense cependant qu'il est sous tendu par un fonctionnement dynamique. Je résume souvent cette question en disant qu'on est soit, dans une dynamique positive, soit dans une dynamique négative... dont découlera, ou non, le bien être. L'idée de dynamique positive englobe mais dépasse également celle de pensée positive : dans ma visée, c'est positif parce que c'est un fonctionnement dépensant moins d'énergie. C'est dynamique, parce que le positif entraine le positif, comme le négatif entraine le négatif.
 
Ivan Schmitt

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Le bien être, sinon une question d'énergie, fonctionnant un peu comme des batteries a recharger quand c'est a plat ?
Oui, c'est exactement ça ! Le bien-être apparait quand pratiquement toute l'énergie est dépensée pour les différentes fonctions de l'organisme. Le peu d'énergie qui reste est alors traduit en bien-être.
Inversement, si après toutes ces dépenses pour l'organisme, il n'y a plus assez d'énergie, alors c'est que l'on est surmené. Toute l'énergie étant déja dépensée ailleurs, il n'y a plus d'énergie pour provoquer le bien-être.
 
katia (zoulouk)

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Ivan.67 à dit:
Le bien être, sinon une question d'énergie, fonctionnant un peu comme des batteries a recharger quand c'est a plat ?

Oui, c'est exactement ça ! Le bien-être apparait quand pratiquement toute l'énergie est dépensée pour les différentes fonctions de l'organisme. Le peu d'énergie qui reste est alors traduit en bien-être. Inversement, si après toutes ces dépenses pour l'organisme, il n'y a plus assez d'énergie, alors c'est que l'on est surmené. Toute l'énergie étant déja dépensée ailleurs, il n'y a plus d'énergie pour provoquer le bien-être.


Pourquoi peu d'energie ? Il pourrait en rester beaucoup, non ?

Nos fonctions vitales sont elles si accaparantes ? Les personnes très agées, et dont le fonctionnement corporel basique peut reclamer de l'energie, ne sont pas toutes tristes ? Elles font en fonction de leurs moyens, mais pourquoi du mal etre là dedans ?

Même si le corps ne fonctionne pas au parfait, par ex enrhumé, bah ce qui est ressenti n'est pas du mal être. Le corps travaille à lutter contre le refroidissement, les narines sont bouchées, mais pas de spleen. On va bien dans le general, c'est juste passager.

Comment pourras tu gérer alors le fait de vieillir, qui exposerait alors plus au mal être ?
 
surderien

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Ivan.67 à dit:
Par définition, le bien-être est plutôt un état. Je pense cependant qu'il est sous tendu par un fonctionnement dynamique. Je résume souvent cette question en disant qu'on est soit, dans une dynamique positive, soit dans une dynamique négative... dont découlera, ou non, le bien être. L'idée de dynamique positive englobe mais dépasse également celle de pensée positive : dans ma visée, c'est positif parce que c'est un fonctionnement dépensant moins d'énergie. C'est dynamique, parce que le positif entraine le positif, comme le négatif entraine le négatif.

chez moi le négatif entraine le positif lorsque je réalise que je suis dans le négatif ( en état "nostalgia" par exemple, et là je peux inverser les choses et choisir mon état d'âme...en général...)

Hier soir je lisais une méthode de thérapie énergétique

depuis la fin du repas, j'avais mal à l'estomac...

Sur les conseils de trouver une métaphore énergétique, j'ai aussitôt demandé à ma douleur de se convertir en "énergie" et demandé à l'énergie qu'elle se convertisse en douceur...

çà a été immédiat !

:p

je ne sentais plus mon estomac : le bien être c'est alors quand on ne ressent pas son estomac ? Ou la douceur de le sentir doux ?

Là maintenant, c'est la conscience de sentir cette énergie douce qui circule en moi et en tout l'univers.

Mais si un patient sonne à la porte...

:shock:
 
Ivan Schmitt

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Pourquoi peu d'energie ? Il pourrait en rester beaucoup, non ?

L'énergie qui reste. Je disais peu, en me plaçant du point de vue d'une personne qui a du mal à se sentir bien. Habituellement, bien-être ou pas, il ne reste pas d'energie. En cela, je suis simplement conforme avec les théories de la thermodynamique, et des systèmes ; toute l'énergie est dépensée car : Puissance d'entrée = puissance de sortie + pertes

Nos fonctions vitales sont elles si accaparantes ? Les personnes très agées, et dont le fonctionnement corporel basique peut reclamer de l'energie, ne sont pas toutes tristes ? Elles font en fonction de leurs moyens, mais pourquoi du mal etre là dedans ?

Même si le corps ne fonctionne pas au parfait, par ex enrhumé, bah ce qui est ressenti n'est pas du mal être. Le corps travaille à lutter contre le refroidissement, les narines sont bouchées, mais pas de spleen. On va bien dans le general, c'est juste passager.

Comment pourras tu gérer alors le fait de vieillir, qui exposerait alors plus au mal être ?

Parler d'énergie, c'est parler d'absence de fatigue. Le manque d'énergie, c'est la fatigue. C'est ensuite la fatigue qui provoque le mal-être (a moins qu'elle ne produise également du stress, de l'anxiété, qui eux aussi provoque le mal-être). C'est qui explique le fonctionnement ralentit des vieillards, ou de personnes malades : ils peuvent continuer à se sentir bien parce qu'en agissant plus calmement ils économisent de l'énergie. Cette énergie économisé sera dépensée pour leur bien-être.
 
Ivan Schmitt

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chez moi le négatif entraine le positif lorsque je réalise que je suis dans le négatif ( en état "nostalgia" par exemple, et là je peux inverser les choses et choisir mon état d'âme...en général...)

Oui, c'est exactement ce que je conseille habituellement de faire. D'ailleurs d'une manière plus générale, beaucoup de thérapeutes ont constaté qu'aller mieux c'était aller à l'inverse de ce qu'on a l'habitude de faire. Passer du négatif au positif, c'est exactement ça ! Sans intervention consciente le négatif à toutefois tendance à se maintenir automatiquement.

Hier soir je lisais une méthode de thérapie énergétique

depuis la fin du repas, j'avais mal à l'estomac...

Sur les conseils de trouver une métaphore énergétique, j'ai aussitôt demandé à ma douleur de se convertir en "énergie" et demandé à l'énergie qu'elle se convertisse en douceur...

çà a été immédiat !

Interessant cette méthode ! Bon, c'est une métaphore de ce qu'est réellement l'énergie. Elle fonctionne parce que vous vous êtes concentré sur votre estomac et sur l'énergie qu'il utilisait. Ensuite vous vous êtes autosuggéré de la douceur, donc du calme, donc de l'énergie disponible au bien-être.

je ne sentais plus mon estomac : le bien être c'est alors quand on ne ressent pas son estomac ? Ou la douceur de le sentir doux ?

L'un et l'autre ; souvent les deux...

Là maintenant, c'est la conscience de sentir cette énergie douce qui circule en moi et en tout l'univers.

Mais si un patient sonne à la porte...

Vous êtes obligé de lever votre calme et votre douceur ce qui augmente la dépense d'énergie. Pour autant, vous n'êtes évidemment pas obligé de vous sentir mal, parce qu'il y a peut-être d'autres alternatives...
 
Prudence

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Ivan.67 à dit:
Oui, l’idée est de retrouver de l’énergie quelque pars. Déjà, pour répondre à Prudence, le sommeil est probablement central. A défaut de qualité on peut parfois augmenter la quantité. Se reposer aussi, mais c’est sans commune mesure avec l’effet du sommeil.
Tout à fait d'accord, c'est d'ailleurs ce qu'on observe directement avec les personnes souffrant d'apnée du sommeil.

Et oui, la ratification est très importante.
 
valikor

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L’état d'esprit d'une personne est à tout instant une synthèse entre le présent et le passé.
Le présent n'est qu'une tranche infinitésimale de temps (un dt en mathématiques ) et un ressenti , alors que le passé comprend une quantité largement plus importante de temps (t en années) et des ressentis.

Il s'ensuit donc logiquement et mathématiquement que la synthèse est très majoritairement résultante de l'intégration (au sens mathématique du terme, pour les non-matheux, c'est une somme ) de tous les ressentis du passé et du présent sur le temps t.

Et alors, le présent ressenti est la conséquence d'une interaction entre la synthèse du vécu et le contexte.

En conclusion, si le passé d'une personne est fortement chargé en ressentis négatifs, alors la synthèse ne peut être que négative, la personne ne peut être heureuse et ce, même si la personne a toutes les raisons du monde de l’être.


traduction : si on accumule douleur, colère, tristesse, regrets, haine, dégouts, anxiété, stress, mal-etre, fatigue, alors son niveau de bien-être sera d'autant plus faible que l'accumulation sera importante...
 
katia (zoulouk)

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Devant cet ordi, je suis entrain d'ecrire, uniquement d'ecrire et de penser à ce que j'ecris. Je fais cette chose et que cette chose à la fois. C'est le présent.

Quel problème ai je là maintenant, à ce moment où je tape ?

Aucun !

Le passé n'existe pas vraiment. C'est du déjà vécu, et ce ne sont plus que des idées, des interprétations de choses antérieurement vécues.

Tout comme le futur n'est pas encore là.

Si nous nous absorbons dans ce que nous faisons, la notion de temps se retrécit au strict minimum des contingences quotidiennes et de gestion de l'agenda.

Etre présent aux choses permet de ne plus ressentir ce poids ou pas forcément poids du passé, même si ça peut conditionner a aller plus vers certaine chose que d'autres.

Quelque chose peut changer et peut changer vite, même si ça a mis des années à s'installer.


Mais à chacun sa cadence :wink:
 
xorguina

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C'est ce que je fais maintenant..;je remonte mon énergie maintenant !!!


 
Prudence

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valikor à dit:
L’état d'esprit d'une personne est à tout instant une synthèse entre le présent et le passé.
Le présent n'est qu'une tranche infinitésimale de temps (un dt en mathématiques ) et un ressenti , alors que le passé comprend une quantité largement plus importante de temps (t en années) et des ressentis.

Il s'ensuit donc logiquement et mathématiquement que la synthèse est très majoritairement résultante de l'intégration (au sens mathématique du terme, pour les non-matheux, c'est une somme ) de tous les ressentis du passé et du présent sur le temps t.

Et alors, le présent ressenti est la conséquence d'une interaction entre la synthèse du vécu et le contexte.

En conclusion, si le passé d'une personne est fortement chargé en ressentis négatifs, alors la synthèse ne peut être que négative, la personne ne peut être heureuse et ce, même si la personne a toutes les raisons du monde de l’être.


traduction : si on accumule douleur, colère, tristesse, regrets, haine, dégouts, anxiété, stress, mal-etre, fatigue, alors son niveau de bien-être sera d'autant plus faible que l'accumulation sera importante...


Absolument pas d'accord, parce que ça nie complétement toute approche holistique. Le tout peut être supérieur à la somme des parties. J'allais dire que l'humain n'était pas une carotte mais en fait c'est pire que ça, parce que ça fonctionne aussi pour les carottes: si tu haches une carotte tu pourras toujours replanter ta purée en entier ça ne te donnera pas ce que tu obtiens en replantant une carotte entière.


Encore plus absolument pas d'accord :p parce que ça nie l'existence même des résiliences spontanées et pire de toute thérapie, entre autres.
 
jeangeneve

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là bas,
putain si ça vas bien là, dans les 9 sur 10
 
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Prudence à dit:
valikor à dit:
L’état d'esprit d'une personne est à tout instant une synthèse entre le présent et le passé.
Le présent n'est qu'une tranche infinitésimale de temps (un dt en mathématiques ) et un ressenti , alors que le passé comprend une quantité largement plus importante de temps (t en années) et des ressentis.

Il s'ensuit donc logiquement et mathématiquement que la synthèse est très majoritairement résultante de l'intégration (au sens mathématique du terme, pour les non-matheux, c'est une somme ) de tous les ressentis du passé et du présent sur le temps t.

Et alors, le présent ressenti est la conséquence d'une interaction entre la synthèse du vécu et le contexte.

En conclusion, si le passé d'une personne est fortement chargé en ressentis négatifs, alors la synthèse ne peut être que négative, la personne ne peut être heureuse et ce, même si la personne a toutes les raisons du monde de l’être.


traduction : si on accumule douleur, colère, tristesse, regrets, haine, dégouts, anxiété, stress, mal-etre, fatigue, alors son niveau de bien-être sera d'autant plus faible que l'accumulation sera importante...


Absolument pas d'accord, parce que ça nie complétement toute approche holistique. Le tout peut être supérieur à la somme des parties. J'allais dire que l'humain n'était pas une carotte mais en fait c'est pire que ça, parce que ça fonctionne aussi pour les carottes: si tu haches une carotte tu pourras toujours replanter ta purée en entier ça ne te donnera pas ce que tu obtiens en replantant une carotte entière.


Encore plus absolument pas d'accord :p parce que ça nie l'existence même des résiliences spontanées et pire de toute thérapie, entre autres.

c'est alors que tu n'oberve pas assez que tu réagis trop émotionnellement au lieu de vraiment lire ce que j'écris...

cela n'interdit en rien la résilience....
ni la thérapie.

le but de la thérapie c'est justement de travailler ces ressentis négatifs, jusqu'à ce que la synthèse soit complètement positive...
 
Oratorioo

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katia (zoulouk) à dit:
Devant cet ordi, je suis entrain d'ecrire, uniquement d'ecrire et de penser à ce que j'ecris. Je fais cette chose et que cette chose à la fois. C'est le présent.

Absolument, vivre l'instant présent, pleinement. Être au plus près de soi.
La sophrologie, par exemple, vise à élargir le champ de conscience.
On peut percevoir ainsi les choses avec plus d'acuité, et de ce fait éviter les mauvais choix, notamment...
 
katia (zoulouk)

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Oui, notamment... Et c'est des plus précieux.

Le discours mental, toutes les pensées qui nous submergent sont energivores et mènent a faire des voix peu pertinents que l'acuité aurait évite.

C'est un travail a faire, enfin je l'estime, même si on n'a pas de problème particulier, de travailler sur le fait d etre présent, dans les choses.
 
katia (zoulouk)

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Ce déterminisme du passe que tu soulignes Valikor pour moi n'est absolument pas explicable par le fait que le temps passe soit plus long que le temps présent.

Ça n'a même rien a voir. C'est du vagabondage de l'esprit. A s'extraire de ce que l'on fait, de ne pas etre concentre dans ce qu'on fait ou est, et etre ailleurs avec sa tête que la ou est son corps.

On peut etre dans le futur, dans un autre endroit, dans le passe, et les ressentis négatifs c'est bien nous qui les laissons venir envahir notre présent et nous polluer.

On leur donne foi et crédit et on les renforce. On écouté notre discours intérieur et après on se plaint d'en souffrir.

Alors qu'on peut laisser passer ce train de pensées

Et puis, sincèrement c'est le présent qu'on a envie d'arranger

Que puis je faire maintenant avec les moyens que je possède

Et ce que j'ignore posséder et que je pourrais découvrir.


Le passe nous détermine par l'importance que nous lui donnons

Un jour, ou sur des années, on peut faire un tri

On a appris des choses qui nous font du bien, nous servent, on les garde, les autres néfastes on les laisse de cote.

On peut choisir comment aller bien sans archéologie

Sans marcher dans les souliers de ses ancêtres

Rater ce que toute la famille a rate. Eh bien, non
 
Ivan Schmitt

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Je ne sais pas si l’on peut démontrer mathématiquement le poids du passé sur la synthèse présente, mais je suis plutôt d’accord avec les concepts d’accumulation (de négatif, de douleur etc…) autant que je pense que le passé fait continuellement partie de la synthèse présente.
Si, ici et maintenant, je me concentre sur mon ordinateur, je peux effectivement ne penser à rien d’autre…. Du moins quand tout fonctionne bien. Si, au contraire, j’ai passé une mauvaise journée, et que je risque d’en avoir une mauvaise demain, cette concentration deviendra plus difficile. J’aurais le sentiment d’être troublé et mes pensées reviendront à ce qui s’est passé aujourd’hui ou, au contraire, à ce qui risque de se passer demain. C’est le principe de l’anxiété d’anticipation, ou encore de la culpabilité qui est souvent une anxiété qui s’adresse au passé.
Valikor semble croire que tout le passé s’accumule : ça, personnellement rien ne me l’a jamais prouvé. C’est toutefois aussi ce que pensent les psychanalystes (ou presque) : c’est dans le passé qu’il faut chercher à déterrer une ribambelle de traumas, petits ou grands, qui nous empêchent de bien vivre au présent.
Je crois cependant qu’on peut accumuler longtemps et se fourvoyer longtemps, jusqu’à en arriver un jour à ne plus pouvoir avancer ni reculer : c’est là qu’apparait le symptôme qui fonctionne un peu comme une soupape de sécurité pour relâcher la pression. Par exemple, depuis des années j’ai accumulé du négatif, j’ai tenté de le nier, de l’accepter, de me battre ou de faire avec, mais aujourd’hui une goutte d’eau a fait déborder le vase : je n’en peux plus. Comme (en plus) j’ai peur, depuis longtemps, des microbes, mon inconscient à décidé pour moi : je passerais mon temps à me laver les mains, ça m’évitera peut-être de penser, de ressentir tout ce négatif. C’est un mécanisme de défense de l’inconscient qui n’a rien à voir avec la peur des microbes : il s’agit avant tout de se préserver du négatif.
 
surderien

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Tiens, l'image de la goutte d'eau qui fait déborder le vase me trottait depuis ce matin...

Il n'y a pas une cause mais de multiples éléménts qui s'assemblent pour faire le "poids"

Faire le point permet de se rendre compte qu'il n'y a souvent pas de cause majeure ( celles là on les retrouve facilement par hypnose) mais un processus d'articulation de plein de petits éléménts constituant le "processus" de débordement...

Autre parallèle :

la goutte d'eau prend conscience de son existence dans l'océan : elle ne disparait pas en lui, seules ses limites disparaissent... ( Jeanne Guesné)

nous sommes tous des étincelles de la fusion cosmique...l'étincelle s'éteint mais sa substance, son essence "carbonique", son énergie de base, sa trame de cohérence, continue d'exister et de se transformer...

:)
 
valikor

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Ivan.67 à dit:
Je ne sais pas si l’on peut démontrer mathématiquement le poids du passé sur la synthèse présente, mais je suis plutôt d’accord avec les concepts d’accumulation (de négatif, de douleur etc…) autant que je pense que le passé fait continuellement partie de la synthèse présente.
Si, ici et maintenant, je me concentre sur mon ordinateur, je peux effectivement ne penser à rien d’autre…. Du moins quand tout fonctionne bien. Si, au contraire, j’ai passé une mauvaise journée, et que je risque d’en avoir une mauvaise demain, cette concentration deviendra plus difficile. J’aurais le sentiment d’être troublé et mes pensées reviendront à ce qui s’est passé aujourd’hui ou, au contraire, à ce qui risque de se passer demain. C’est le principe de l’anxiété d’anticipation, ou encore de la culpabilité qui est souvent une anxiété qui s’adresse au passé.
Valikor semble croire que tout le passé s’accumule : ça, personnellement rien ne me l’a jamais prouvé. C’est toutefois aussi ce que pensent les psychanalystes (ou presque) : c’est dans le passé qu’il faut chercher à déterrer une ribambelle de traumas, petits ou grands, qui nous empêchent de bien vivre au présent.
Je crois cependant qu’on peut accumuler longtemps et se fourvoyer longtemps, jusqu’à en arriver un jour à ne plus pouvoir avancer ni reculer : c’est là qu’apparait le symptôme qui fonctionne un peu comme une soupape de sécurité pour relâcher la pression. Par exemple, depuis des années j’ai accumulé du négatif, j’ai tenté de le nier, de l’accepter, de me battre ou de faire avec, mais aujourd’hui une goutte d’eau a fait déborder le vase : je n’en peux plus. Comme (en plus) j’ai peur, depuis longtemps, des microbes, mon inconscient à décidé pour moi : je passerais mon temps à me laver les mains, ça m’évitera peut-être de penser, de ressentir tout ce négatif. C’est un mécanisme de défense de l’inconscient qui n’a rien à voir avec la peur des microbes : il s’agit avant tout de se préserver du négatif.

en te lavant les mains, en même temps, tu te nettoierais du négatifs accumulé, donc la synthèse sera moins négative.
 
valikor

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surderien à dit:
Tiens, l'image de la goutte d'eau qui fait déborder le vase me trottait depuis ce matin...

Il n'y a pas une cause mais de multiples éléménts qui s'assemblent pour faire le "poids"

Faire le point permet de se rendre compte qu'il n'y a souvent pas de cause majeure ( celles là on les retrouve facilement par hypnose) mais un processus d'articulation de plein de petits éléménts constituant le "processus" de débordement...

A

:)

en cabinet, c'est une métaphore que j'emploie souvent et je rajoute : "ici, le but c'est de vider complètement le vase et de percer des trous pour arrêter d'accumuler"

toi, katia, tu n'accumule pas, mais plein de gens accumulent... tout simplement parce qu'ils n'ont oas compris plein de choses par rapport au passé, par rapport à la vie et à l'avenir...

beaucoup disent :
je suis très attaché au passé; mes parents sont des modèles à suivre; mes parents font beaucoup partie de moi; je me sens prisonnier de mon passé....

katia, tu peux nier que tu es une conséquences de ce que tu a vécu, il n'empêche que si tu peux écrire et lire, sans y penser, c'est bien que tu as vécu ces apprentissages et qu'ils t'influencent encore aujourd'hui....
 
katia (zoulouk)

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Les apprentissages comme la lecture sont des appprentissages heureux et utiles.
Evidemment on
est dans une partie du monde plutôt qu une autre, avec des parents d'un certain milieu, profession, ça a influence nos fréquentations, nos expériences, et nos apprentissages.

Il y a apprendre, parfois désapprendre aussi...Surtout pour ce qui s'est révèle pertinent a un moment et qui n'est plus adapte.

En sport, souvent il y a besoin de désapprendre ( ex en apprentissage d''un geste au tennis quand on a appris tout seul). On remplace un geste par un autre ou on modifie un peu l'ancien petit a petit.

La mémoire reste, et regarder en arriere des événements qui étaient douloureux, on peut les regarder sereinement comme quelque chose qu'on a appris, ou les regarder dans gêne.
 
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