xorguina
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valikor à dit:En conclusion, si le passé d'une personne est fortement chargé en ressentis négatifs, alors la synthèse ne peut être que négative, la personne ne peut être heureuse et ce, même si la personne a toutes les raisons du monde de l’être.
valikor à dit:c'est alors que tu n'oberve pas assez que tu réagis trop émotionnellement au lieu de vraiment lire ce que j'écris...
cela n'interdit en rien la résilience....
ni la thérapie.
le but de la thérapie c'est justement de travailler ces ressentis négatifs, jusqu'à ce que la synthèse soit complètement positive...
Voilàkatia (zoulouk) à dit:On peut choisir comment aller bien sans archéologie
Prudence à dit:valikor à dit:En conclusion, si le passé d'une personne est fortement chargé en ressentis négatifs, alors la synthèse ne peut être que négative, la personne ne peut être heureuse et ce, même si la personne a toutes les raisons du monde de l’être.
valikor à dit:c'est alors que tu n'oberve pas assez que tu réagis trop émotionnellement au lieu de vraiment lire ce que j'écris...
cela n'interdit en rien la résilience....
ni la thérapie.
le but de la thérapie c'est justement de travailler ces ressentis négatifs, jusqu'à ce que la synthèse soit complètement positive...
Heu. Je n'avais pas l'impression d'être particulièrement dans l'émotionnel mais bon. Je reprends à froid.
Je ne vois pas comment avec cette phrase on peut arriver à: plein de ressentis négatifs et une synthèse positive puisque tu dis exactement le contraire. Et la thérapie ça ne l'autorise que si c'est une thérapie qui retravaille les ressentis. La résilience je ne vois pas comment on peut l'intégrer à ce système et du coup pas non plus les autres thérapies.
Je veux bien que plus tu as eu une vie difficile plus tu auras des risques que la vie soit encore plus difficile après à vivre, mais je ne suis pas d'accord avec l'obligation d'être malheureux parce qu'on a eu un passé pourri.
Voilàkatia (zoulouk) à dit:On peut choisir comment aller bien sans archéologie
papusza à dit:La lecture de Boris Cyrulnik, des "vilains petits canards" m'a enseigné cela:
- être résilient c'est réecrire son histoire en y trouvant ce qu'il y a de positif, et s'en servir comme levier pour l'action.
Dans chaque malheur il y a du bon, et ce qui fait ma force et ma spécificité de mon histoire, c'est de transformer ce quil y a de plus difficile, de plus ingrat en quelque chose qui va me motiver, me dynamiser, à aller vers autre chose où je peux m'épanouir et me rendra plus fort.
Ma faiblesse, ma faille devient ma force.
Le résilient a compris le processus de transformation, Il sait sa fragilité, et il la "sublime".
tiens ca m'a permis de rajouter un truc en plus :xorguina à dit:C'est encore plus que ça je crois, plus qu'une trans/formation, plus qu'une sublimation , plus !!!
Enfin dans mes tripes , je le ressent comme ça !
Même si je suis créatrice je sait que l'image que je reflète repose déjà sur un MENSONGE ,une illusion : la stabilité de ce que je suis .
Alors que c'est le changement qui me/nous définit !!!.
valikor à dit:tiens ca m'a permis de rajouter un truc en plus :xorguina à dit:C'est encore plus que ça je crois, plus qu'une trans/formation, plus qu'une sublimation , plus !!!
Enfin dans mes tripes , je le ressent comme ça !
Même si je suis créatrice je sait que l'image que je reflète repose déjà sur un MENSONGE ,une illusion : la stabilité de ce que je suis .
Alors que c'est le changement qui me/nous définit !!!.
je suis un survivant : qqn qui surmonte l'adversité !
avoir ça dans son identité, c'est comme une super-prophétie auto-réalisante!
valikor à dit:papusza à dit:La lecture de Boris Cyrulnik, des "vilains petits canards" m'a enseigné cela:
- être résilient c'est réecrire son histoire en y trouvant ce qu'il y a de positif, et s'en servir comme levier pour l'action.
Dans chaque malheur il y a du bon, et ce qui fait ma force et ma spécificité de mon histoire, c'est de transformer ce quil y a de plus difficile, de plus ingrat en quelque chose qui va me motiver, me dynamiser, à aller vers autre chose où je peux m'épanouir et me rendra plus fort.
Ma faiblesse, ma faille devient ma force.
Le résilient a compris le processus de transformation, Il sait sa fragilité, et il la "sublime".
c'est ce qu'il se passe dans l'esprit d'une personne qui a les traits de caractère cités....
valikor à dit:c'est ce qu'il se passe dans l'esprit d'une personne qui a les traits de caractère cités....
laurenzo à dit:valikor à dit:c'est ce qu'il se passe dans l'esprit d'une personne qui a les traits de caractère cités....
Parfois une personne qui se définit comme optimiste et accrocheuse lâchera complètement en cas de gros coup dur à sa surprise et à la surprise de son entourage. Une autre personne qui se voit comme faible et pessimiste fera preuve d'un acharnement et d'une volonté à toute épreuve dans les mêmes conditions.
Je crois qu'un évènement très grave peut révéler une personnalité et modifier des traits de caractère que l'on pensait acquis.
valikor à dit:0°) 1 élément du passé = faits + ressentis
1°) les faits on s'en fout, c'est le ressenti qui décide si le fait est utilisé pour se construire ou pas. Pas de ressenti = rangé dans l'histoire mais ne participe pas à la construction émotionnelle. Participe à la construction de l'expérience. un trauma qui ne fait plus rien n'a donc plus d'impact car il ne contribue plus à la synthèse.
2°) l'esprit d'une personne est une synthèse (une somme) entre son passé + l'interaction de son passé avec le contexte présent qui fait aussi intrinsèquement participer le caractère (lui-même conséquence de son vécu)
[...]
[*]le passé ne fait pas partie de soi;
Prudence à dit:valikor à dit:0°) 1 élément du passé = faits + ressentis
1°) les faits on s'en fout, c'est le ressenti qui décide si le fait est utilisé pour se construire ou pas. Pas de ressenti = rangé dans l'histoire mais ne participe pas à la construction émotionnelle. Participe à la construction de l'expérience. un trauma qui ne fait plus rien n'a donc plus d'impact car il ne contribue plus à la synthèse.
2°) l'esprit d'une personne est une synthèse (une somme) entre son passé + l'interaction de son passé avec le contexte présent qui fait aussi intrinsèquement participer le caractère (lui-même conséquence de son vécu)
[...]
[*]le passé ne fait pas partie de soi;
Pour "le passé ne fait pas partie de soi" ça ne contredit pas le 0 et le 2?
Pour le 1, et les refoulements?
Prudence à dit:Je ne me souviens pas d'avoir vu les nombres imaginaires mais je n'ai pas une bonne mémoire et je suis allée voir ce que c'était. Si des personnes veulent s'amuser avec des nombres complexes, des carrés négatifs, tant mieux pour eux, enjoy! Mais bon si je dois réparer un meuble, perso, je vais chercher une règle et m'en tenir à une nombres réels.
(la physique quantique, à laquelle est visiblement liée i est une des trois choses que je suis complétement incapable de comprendre).
Pour le 0 et le 2 je pense comprendre ce que tu veux dire.
Pour le 1, je ne suis pas sûre parce que si le ressenti est refoulé... bah il n'y a plus de ressenti (cqfd) à moins que ce ne soit pas forcément un ressenti ressenti mais un... une charge émotionnelle consciente et/ou inconsciente?
valikor à dit:Prudence à dit:Pour le 1, je ne suis pas sûre parce que si le ressenti est refoulé... bah il n'y a plus de ressenti (cqfd) à moins que ce ne soit pas forcément un ressenti ressenti mais un... une charge émotionnelle consciente et/ou inconsciente?
ecoute, il y a bien des choses de ton passé qui ne te font plus rien, dirais tu alors que tu les refoules?
Prudence à dit:valikor à dit:Prudence à dit:Pour le 1, je ne suis pas sûre parce que si le ressenti est refoulé... bah il n'y a plus de ressenti (cqfd) à moins que ce ne soit pas forcément un ressenti ressenti mais un... une charge émotionnelle consciente et/ou inconsciente?
ecoute, il y a bien des choses de ton passé qui ne te font plus rien, dirais tu alors que tu les refoules?
Ca ne veut pas forcément dire que c'est refoulé mais c'est une possibilité, non?
Prudence à dit:valikor à dit:Prudence à dit:Pour le 1, je ne suis pas sûre parce que si le ressenti est refoulé... bah il n'y a plus de ressenti (cqfd) à moins que ce ne soit pas forcément un ressenti ressenti mais un... une charge émotionnelle consciente et/ou inconsciente?
ecoute, il y a bien des choses de ton passé qui ne te font plus rien, dirais tu alors que tu les refoules?
Ca ne veut pas forcément dire que c'est refoulé mais c'est une possibilité, non?
valikor à dit:utilise le rasoir d'ockham au lie de voir des problèmes là où il n'y en aurait pas....
Prudence à dit:valikor à dit:utilise le rasoir d'ockham au lie de voir des problèmes là où il n'y en aurait pas....
Intéressant... Ce serait plus simple, mais ça rendrait ma vision du monde moins complexe, moins colorée et j'aime, à travers mon filtre, voir tous ces petits détails même si la vue d'ensemble est moins facile à saisir. Sans aucun jugement de valeur, je préfère par goût ce qui va être plus exhaustif et précis que ce qui va être plus simple et général, dans les cas je ne peux obtenir les deux, car dans ce cas j'adore le "clair net et précis".
valikor à dit:Prudence à dit:Intéressant... Ce serait plus simple, mais ça rendrait ma vision du monde moins complexe, moins colorée et j'aime, à travers mon filtre, voir tous ces petits détails même si la vue d'ensemble est moins facile à saisir. Sans aucun jugement de valeur, je préfère par goût ce qui va être plus exhaustif et précis que ce qui va être plus simple et général, dans les cas je ne peux obtenir les deux, car dans ce cas j'adore le "clair net et précis".
moi je préfère qu'elle soit plus juste !
Prudence à dit:valikor à dit:Prudence à dit:Intéressant... Ce serait plus simple, mais ça rendrait ma vision du monde moins complexe, moins colorée et j'aime, à travers mon filtre, voir tous ces petits détails même si la vue d'ensemble est moins facile à saisir. Sans aucun jugement de valeur, je préfère par goût ce qui va être plus exhaustif et précis que ce qui va être plus simple et général, dans les cas je ne peux obtenir les deux, car dans ce cas j'adore le "clair net et précis".
moi je préfère qu'elle soit plus juste !
L'un n'empêche pas l'autre. Je préfère aussi la justesse mais dans ma métaphore il ne s'agissait pas de cela, il s'agissait de deux représentations supposées "vraies" mais imparfaites parce qu'impossibles d'être vues en entier. Le bleu n'est ni plus vrai ni moins vrai que le rouge, c'est une question de goût si je préfère le bleu...
Ivan.67 à dit:Je ne sais pas si l’on peut démontrer mathématiquement le poids du passé sur la synthèse présente, mais je suis plutôt d’accord avec les concepts d’accumulation (de négatif, de douleur etc…) autant que je pense que le passé fait continuellement partie de la synthèse présente.
Si, ici et maintenant, je me concentre sur mon ordinateur, je peux effectivement ne penser à rien d’autre…. Du moins quand tout fonctionne bien. Si, au contraire, j’ai passé une mauvaise journée, et que je risque d’en avoir une mauvaise demain, cette concentration deviendra plus difficile. J’aurais le sentiment d’être troublé et mes pensées reviendront à ce qui s’est passé aujourd’hui ou, au contraire, à ce qui risque de se passer demain. C’est le principe de l’anxiété d’anticipation, ou encore de la culpabilité qui est souvent une anxiété qui s’adresse au passé.
Valikor semble croire que tout le passé s’accumule : ça, personnellement rien ne me l’a jamais prouvé. C’est toutefois aussi ce que pensent les psychanalystes (ou presque) : c’est dans le passé qu’il faut chercher à déterrer une ribambelle de traumas, petits ou grands, qui nous empêchent de bien vivre au présent.
Je crois cependant qu’on peut accumuler longtemps et se fourvoyer longtemps, jusqu’à en arriver un jour à ne plus pouvoir avancer ni reculer : c’est là qu’apparait le symptôme qui fonctionne un peu comme une soupape de sécurité pour relâcher la pression. Par exemple, depuis des années j’ai accumulé du négatif, j’ai tenté de le nier, de l’accepter, de me battre ou de faire avec, mais aujourd’hui une goutte d’eau a fait déborder le vase : je n’en peux plus. Comme (en plus) j’ai peur, depuis longtemps, des microbes, mon inconscient à décidé pour moi : je passerais mon temps à me laver les mains, ça m’évitera peut-être de penser, de ressentir tout ce négatif. C’est un mécanisme de défense de l’inconscient qui n’a rien à voir avec la peur des microbes : il s’agit avant tout de se préserver du négatif.
Intemporelle à dit:Ivan.67 à dit:Je ne sais pas si l’on peut démontrer mathématiquement le poids du passé sur la synthèse présente, mais je suis plutôt d’accord avec les concepts d’accumulation (de négatif, de douleur etc…) autant que je pense que le passé fait continuellement partie de la synthèse présente.
Si, ici et maintenant, je me concentre sur mon ordinateur, je peux effectivement ne penser à rien d’autre…. Du moins quand tout fonctionne bien. Si, au contraire, j’ai passé une mauvaise journée, et que je risque d’en avoir une mauvaise demain, cette concentration deviendra plus difficile. J’aurais le sentiment d’être troublé et mes pensées reviendront à ce qui s’est passé aujourd’hui ou, au contraire, à ce qui risque de se passer demain. C’est le principe de l’anxiété d’anticipation, ou encore de la culpabilité qui est souvent une anxiété qui s’adresse au passé.
Valikor semble croire que tout le passé s’accumule : ça, personnellement rien ne me l’a jamais prouvé. C’est toutefois aussi ce que pensent les psychanalystes (ou presque) : c’est dans le passé qu’il faut chercher à déterrer une ribambelle de traumas, petits ou grands, qui nous empêchent de bien vivre au présent.
Je crois cependant qu’on peut accumuler longtemps et se fourvoyer longtemps, jusqu’à en arriver un jour à ne plus pouvoir avancer ni reculer : c’est là qu’apparait le symptôme qui fonctionne un peu comme une soupape de sécurité pour relâcher la pression. Par exemple, depuis des années j’ai accumulé du négatif, j’ai tenté de le nier, de l’accepter, de me battre ou de faire avec, mais aujourd’hui une goutte d’eau a fait déborder le vase : je n’en peux plus. Comme (en plus) j’ai peur, depuis longtemps, des microbes, mon inconscient à décidé pour moi : je passerais mon temps à me laver les mains, ça m’évitera peut-être de penser, de ressentir tout ce négatif. C’est un mécanisme de défense de l’inconscient qui n’a rien à voir avec la peur des microbes : il s’agit avant tout de se préserver du négatif.
Je viens de prendre connaissance de ce message que je partage, sauf la phrase soulignée car il me semble évident que notre passé nous formate, et cette phrase est contradictoire avec la suite de votre message...
La fin de votre message est bien le résultat d'un trop plein de négatif, et on arrive au symptôme qui là se résume par un TOC, mais cela aurait pu être bien autre chose ...
Mais vous avez raison de dire que c'est un mécanisme de défense, ce qui n'empêche pas de gâcher la vie de l'individu...
ivan, il y a la cause initiale et le trait de caractère (conséquence des causes initiales) qui se développe ensuite, c'est 2 choses différentes et les deux doivent etre traitées....Ivan.67 à dit:Intemporelle à dit:Ivan.67 à dit:Je ne sais pas si l’on peut démontrer mathématiquement le poids du passé sur la synthèse présente, mais je suis plutôt d’accord avec les concepts d’accumulation (de négatif, de douleur etc…) autant que je pense que le passé fait continuellement partie de la synthèse présente.
Si, ici et maintenant, je me concentre sur mon ordinateur, je peux effectivement ne penser à rien d’autre…. Du moins quand tout fonctionne bien. Si, au contraire, j’ai passé une mauvaise journée, et que je risque d’en avoir une mauvaise demain, cette concentration deviendra plus difficile. J’aurais le sentiment d’être troublé et mes pensées reviendront à ce qui s’est passé aujourd’hui ou, au contraire, à ce qui risque de se passer demain. C’est le principe de l’anxiété d’anticipation, ou encore de la culpabilité qui est souvent une anxiété qui s’adresse au passé.
Valikor semble croire que tout le passé s’accumule : ça, personnellement rien ne me l’a jamais prouvé. C’est toutefois aussi ce que pensent les psychanalystes (ou presque) : c’est dans le passé qu’il faut chercher à déterrer une ribambelle de traumas, petits ou grands, qui nous empêchent de bien vivre au présent.
Je crois cependant qu’on peut accumuler longtemps et se fourvoyer longtemps, jusqu’à en arriver un jour à ne plus pouvoir avancer ni reculer : c’est là qu’apparait le symptôme qui fonctionne un peu comme une soupape de sécurité pour relâcher la pression. Par exemple, depuis des années j’ai accumulé du négatif, j’ai tenté de le nier, de l’accepter, de me battre ou de faire avec, mais aujourd’hui une goutte d’eau a fait déborder le vase : je n’en peux plus. Comme (en plus) j’ai peur, depuis longtemps, des microbes, mon inconscient à décidé pour moi : je passerais mon temps à me laver les mains, ça m’évitera peut-être de penser, de ressentir tout ce négatif. C’est un mécanisme de défense de l’inconscient qui n’a rien à voir avec la peur des microbes : il s’agit avant tout de se préserver du négatif.
Je viens de prendre connaissance de ce message que je partage, sauf la phrase soulignée car il me semble évident que notre passé nous formate, et cette phrase est contradictoire avec la suite de votre message...
La fin de votre message est bien le résultat d'un trop plein de négatif, et on arrive au symptôme qui là se résume par un TOC, mais cela aurait pu être bien autre chose ...
Mais vous avez raison de dire que c'est un mécanisme de défense, ce qui n'empêche pas de gâcher la vie de l'individu...
Effectivement, mon explication est un peu confuse. Mais voilà ce que je voulais dire :
Je pense qu’effectivement, il peut y avoir accumulation et que cette accumulation est source de problèmes. Par exemple : « On me fait tellement suer ces derniers temps que je m’énerve facilement. Un rien m’énerve ». Ce qui me semble moins convaincant, c’est de dire : « On m’a fait suer lorsque j’étais jeune, donc aujourd’hui, un rien m’énerve ». Non pas que cela soit faux, mais je peine à croire que ce soit réellement de cette manière que les choses se passent. Je crois, au contraire, qu’il y a un mécanisme d’autoentretien du processus d’énervement qui, en vérité, explique l’énervement facile, à l’âge adulte. Il faudrait donc dire : « On m’a trop fait suer lorsque j’étais jeune. Dès lors, j’ai appris à m’énerver facilement. Aujourd’hui, si je m’énerve facilement, ce n’est plus par accumulation, mais parce que j’ai peur qu’on me fasse suer (éventuellement : comme lorsque j’étais jeune) ».
Un tel point de vue porte à conséquence dans une pratique thérapeutique, ou mon approche serait plutôt d’aider l’individu « à faire autrement que de s’énerver », plutôt que d’essayer de recadrer le passé.
Cela dit, il semble que Valikor obtienne de bons résultats en agissant comme s’il s’agissait d’accumulation. L’EMDR est l’un des pivots de sa méthode. Dès que j’aurais un peu de temps, je me pencherais encore sur la question…
papusza à dit:Pouvez vous faire d'une rose une tulipe, Valikor ?
Modifier un trait de caractère c'est violent. L'utiliser à meilleur escient !
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