Débat: La négation en hypnose?

  • Initiateur de la discussion Leo Lavoie
  • Date de début
Leo Lavoie

Leo Lavoie

Membre
messages
2 268
Points
5 410
Localisation
Montréal Québec
Vous en pensez quoi? Quelle nuances apportez vous? Trouvez vous qu'on exagère dans certaines sphères? Est ce que c'est un concept exclusif à l'hypnose qui se dit d'Érickson?
 
surderien

surderien

Toujours savoir trouver le plaisir de chercher…
Membre de l'équipe
Pro
messages
8 631
Points
9 760
Localisation
Suscinio 56
EPHEMERE à dit:
J'ai lu en diagonale les échanges, bien y a du boulot pour certains... bref, ça me fatigue ...

du boulot surtout pour vous, car vos lectures en diagonale ne font que favoriser vos réponses tordues !

:lol:
 
castorix

castorix

Membre
messages
1 179
Points
5 110
Bonjour Ephémère,

EPHEMERE à dit:
(...) certains ne savent même pas ce qu'est une névrose, alors que le métier d'hypnothérapeute est justement basé sur un réajustement des névroses, ..

« le métier d'hypnothérapeute est justement basé sur un réajustement des névroses » : que voulez-vous dire par réajustement ?
 
E

EPHEMERE

Invité
castorix à dit:
Bonjour Ephémère,

EPHEMERE à dit:
(...) certains ne savent même pas ce qu'est une névrose, alors que le métier d'hypnothérapeute est justement basé sur un réajustement des névroses, ..

« le métier d'hypnothérapeute est justement basé sur un réajustement des névroses » : que voulez-vous dire par réajustement ?

C'est vraiment surprenant votre question Castorix que je ne sais que vous répondre... :roll:
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

Membre
messages
2 268
Points
5 410
Localisation
Montréal Québec
Il est peut-être freudien ou non de dire que tous, dans nos sociétés "civilisées" nous sommes névrosés. Il est peut-être mercantile de le prétendre pour certains. Je ne sais pas et je m'en tape. Je dis simplement que nous le somme tous, à peu d'exceptions près.

Même les plus grandes sommités spirituelles vous le diront aussi mais d'une autre manière... Le concept de l'égo, est un concept qui entend la névrose.

L'humain évolue et a besoin d'évoluer pour, justement, trouver son sain équilibre et c'est parce qu'il est névrosé qu'il évolue. Sinon, il n'en aurait pas besoin. C'est pour cela que je fais mention de certaines tribus très primitives. Les besoins et attentes sont comblées au niveau psychologique, simplement parce que les us et coutûmes sont très près de la nature. C'est le même phénomène qui s'observe chez les animaux sauvages qui ne souffrent pas de névroses, à moins d'exception.

En psychologie dynamique, il y a beaucoup à apprendre des tribus les plus primitives, de l'éthologie et des jumeaux identiques de milieux différents.

Le subconscient est le lieu des névroses. Il est le lieu des conflits entre les impératifs acquis versus les impératifs innés. Dans leur milieu naturel, les animaux ne sont pas vraiment soumis à des conflits névrotiques. Les humains primitifs le sont bien moins que nous et leur état primitif en est une des preuves.

L'évolution...Ça veut dire quoi? Si ça veut dire la sérénité alors à quoi aura servi la nôtre de supposée évolution?

Si ce que je prétends ici n'a pas de sens pour vous, inutile de blâmer Freud ou Janet ou Jung car ce sont mes conclusions et observations à moi. Je ne suis pas fort sur les citations formelles car je n'ai pas de mémoire et que mon cerveau fonctionne par compréhension plutôt que par la dynamique "lecture/citation". Quand j'étais petit à l'école... On disait, on comprend OU c'est du "par coeur" et on ne comprend rien. J'ai choisi mon camp et n'ai pas exercé assez ma mémoire.

Ici, on parle de névrose et on parle de subconscient, d'inconscient et le discours finit par être dilué en perte par la simple différence d'interprétation de ces simples mots.
 
surderien

surderien

Toujours savoir trouver le plaisir de chercher…
Membre de l'équipe
Pro
messages
8 631
Points
9 760
Localisation
Suscinio 56
EPHEMERE à dit:
castorix à dit:
Bonjour Ephémère,
EPHEMERE à dit:
(...) certains ne savent même pas ce qu'est une névrose, alors que le métier d'hypnothérapeute est justement basé sur un réajustement des névroses, ..
« le métier d'hypnothérapeute est justement basé sur un réajustement des névroses » : que voulez-vous dire par réajustement ?
C'est vraiment surprenant votre question Castorix que je ne sais que vous répondre... :roll:
comme d'hab, très édifiante, votre réponse en non réponse !

vous écrivez ( à priori des choses réfléchies que vous pensez ?) :

« le métier d'hypnothérapeute est justement basé sur un réajustement des névroses »

et vous ne pouvez pas expliquer ce que vous voulez dire par "réajustement" des névroses ?

:shock:
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

Membre
messages
3 075
Points
2 580
Pourquoi avoir besoin d'être névrosé pour aller bien ? (en réponse à Léo)

En quoi ce concept de névrose est il utile ?

Et si nous nous pensions adultes et responsables (plutôt que névrosés), nous pourrions devenir adultes et responsables, plutôt que de se penser névrosé et de le rester ?
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

Membre
messages
3 075
Points
2 580
C'est dommage, non, d'être fatiguée par l'ignorance des autres, Éphémère ?

Vous pourriez utilement vous fatiguer dans un ménage de votre domicile intensif avec du nickel chrome en récompense, ou encore vous fatiguer dans un footing.. Ou encore vous fatiguer plus à éclairer les ignorants ?

Il y a des enfants à qui les parents répètent inlassablement de ranger leur chambre et ils ne le font pas. Avons nous affaire à un enfant rebelle, à germes innés futur bordélique, ou un parent qui ne sait pas se faire respecter ?
C'est dans la névrose de chacun que ça se tient ou y a t'il moyen qu'enfants et parents puissent trouver un accord ?

Entre ignorants revêches et doctes qui gardent leur savoir, y a t'il moyen de s'entendre ou de communiquer ?
 
E

EPHEMERE

Invité
surderien à dit:
EPHEMERE à dit:
castorix à dit:
Bonjour Ephémère,
EPHEMERE à dit:
(...) certains ne savent même pas ce qu'est une névrose, alors que le métier d'hypnothérapeute est justement basé sur un réajustement des névroses, ..
« le métier d'hypnothérapeute est justement basé sur un réajustement des névroses » : que voulez-vous dire par réajustement ?
C'est vraiment surprenant votre question Castorix que je ne sais que vous répondre... :roll:
comme d'hab, très édifiante, votre réponse en non réponse !

vous écrivez ( à priori des choses réfléchies que vous pensez ?) :

« le métier d'hypnothérapeute est justement basé sur un réajustement des névroses »

et vous ne pouvez pas expliquer ce que vous voulez dire par "réajustement" des névroses ?

:shock:

Si en tant que thérapeute, et bien d'autres, vous ne comprenez pas ces écrits, ben je ne peux rien faire pour vous, et je ne passe pas ou plutôt plus mon temps sur ce forum...

Le message de Léo va dans mon sens, maintenant si vous ne comprenez pas Léo, alors difficile de continuer...
 
E

EPHEMERE

Invité
katia (zoulouk) à dit:
Pourquoi avoir besoin d'être névrosé pour aller bien ? (en réponse à Léo)

En quoi ce concept de névrose est il utile ?

Et si nous nous pensions adultes et responsables (plutôt que névrosés), nous pourrions devenir adultes et responsables, plutôt que de se penser névrosé et de le rester ?

Relisez ce qu'est une névrose, il n'y a pas de concept de névrose, c'est quand même édifiant de lire ce type de message...

J'abandonne... je laisse la place à Léo s'il a encore envie d'épiloguer sur le sujet...
 
M

mindy

Membre
messages
563
Points
1 790
EPHEMERE à dit:
Les rêves n'ont pas tous le même intérêt, du rêve banal, de situation c'est à dire un défoulement de tracas de la journée jusqu'au cauchemar récurrent venant des tréfonds des traumatismes non résolus et se manifestant de façon symbolique dans les rêves.
Vous devriez savoir cela Léo.. :roll:

Et contrairement à ce que dit Castorix, les cauchemars représentent un matériau refoulé inconscient très intéressant à travailler puisque très révélateur de la santé psychique de l'individu, maintenant faut avoir appris à l'interpréter, et finalement c'est assez proche des autres thérapies quand on comprend bien la mise en place des névroses... et rappelons que "névroses" n'a rien de péjoratif...juste un réajustement à faire par rapport à un conditionnement négatif du passé...


N'importe quoi... Je n'ai pas le temps de tout corriger parce que j'ai des choses plus intéressantes à faire mais que de lacunes, enfin bref... :roll:
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

Membre
messages
2 268
Points
5 410
Localisation
Montréal Québec
katia (zoulouk) à dit:
Pourquoi avoir besoin d'être névrosé pour aller bien ? (en réponse à Léo)

En quoi ce concept de névrose est il utile ?

Et si nous nous pensions adultes et responsables (plutôt que névrosés), nous pourrions devenir adultes et responsables, plutôt que de se penser névrosé et de le rester ?

D'abord c'est utile dans l'humilité et le non jugement. Très jeune, j'ai appris à ne pas trop juger grâce à ce concept humainement égalitaire. On a pas BESOIN d'être névrosé, on l'est... On aurait plutôt besoin de l'être de moins en moins. Vous savez, se penser adulte et responsable, ça a déjà été essayé. Y'a qu'a ouvrir n'importe quel livre d'histoire. Il faut y parvenir d'abord, sinon c'est n'importe quoi sous la forme de quelque chose d'organisé.

L'on se constate avant de se changer non? Comment s'extirper une écharde si on ne la voit pas ou si on ne la ressent pas? Une société de fous comme la nôtre est faite de gens névrosés. Est-ce que c'est si difficile à conceptualiser?
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

Membre
messages
3 075
Points
2 580
Ephemere serait ce possible que vous ne soyez pas névrosée et que vous puissiez seulement remettre un petit peu en doute ce qui vous semble une évidence, car c'est en mettant en doute nos propres évidences que nous progressons souvent ?

Dans quelle mesure Léo ce que nous ne sentons pas ou ignorons nous atteint ?
Je vous donne un exemple:
Votre femme vous trompait depuis des années. Vous n'en saviez rien. Vous couliez des jours heureux avec elle. Un jour vous rentrez plus tôt et vous découvrez le pot aux roses. Avant de le savoir vous étiez heureux et après ?

C'est comme quand on vous dit "cancer", vous passez au statut de "gravement" malade en quelques secondes. Votre réalité n'est plus la même.

C'est en ce sens, que j'ecris, se concevoir comme névrosé, c'est commencer à se concevoir comme tel, et finalement favoriser le fait de l'être.

Ne pouvons nous pas vivre notre vie normalement, sans avoir besoin de la névrose, que l'on laisse à ceux qui ont en envie ?

En quoi m'est elle utile dans ma vie à résoudre mes propres problématiques ? Juste un tiroir de classement de symptômes que j'ai peut être même pas ?

On peut vraiment vivre sans, sans avoir besoin de cet outil, ni en avoir aucunément besoin pour pratiquer l'hypnose, ni tout autre forme de développement personnel.

Nous avons simplement des progrès à faire afin que le plus grand nombre puisse parvenir à vivre plus harmonieusement (certes grands)
 
castorix

castorix

Membre
messages
1 179
Points
5 110
Bonsoir,

Katia dit très gentiment qu'il semble malsain (si je ne trahis pas sa pensée) de déclarer que tout le monde a un problème.

En effet, Freud et ses disciples classaient (l'imparfait est employé ici pour souligner qu'il s'agit de la théorie à sa conception, pas pour renforcer l'idée que les psychanalystes freudiens sont en voie d'extinction) tout le monde dans l'une des cases : névrose /psychose/perversion.

Pour Léo : je ne vois pas comment on peut parler de névrose sans se traîner tout le background freudien, et le problème est que freud déclarait que les névroses sont des maladies.

Chacun comprend qu'une théorie qui prétend décrire l'évolution normale d'un individu, en parlant de névrose (que cette théorie a défini par ailleurs comme une maladie), échoue complètement à atteindre son but !

Le "grosser paradox", ruse habituelle de la psychanalyse, est que freud passe la moitié du temps à dire : « tout le monde est névrosé » (sauf à être plus gravement atteint), ce qui le dispense de critique lorsqu'ensuite il explique que la psychanalyse ne guérit pas !
(en effet, pas d'intérêt à guérir un truc qui est porté par tout le monde, si c'est le moins grave...).

Et la contradiction, chacun la constate, est que l'autre moitié du temps freud claironnait que la psychanalyse guérissait les riches névrosées qu'il traitait.

(ça me rappelle Jules Romains : « Tout bien portant est un Malade qui s'ignore... » et Knock exerçait un tyrannique pouvoir "médical"...)

Je serais bien d'avis de mettre tout le monde d'accord, en lisant les auteurs qui ont retrouvé dans la correspondance privée de freud les aveux selon lesquels il n'avait trouvé personne à soigner de (telle maladie), alors qu'il publiait à la même période des déclarations fracassantes de ses réussites thérapeutiques (sur la même maladie)...

Finissons-en : la Névrose a disparu des classifications des maladies, et même des troubles, et surtout des définitions concernant l'être humain en général !

Ce terme n'a plus qu'un intérêt historique.
...et encore... le mot « intérêt » est à relativiser. :?

En tout cas tout hypnothérapeute qui se servirait de cette notion (sauf emprunt bref, par commodité de langage, dans les cas où il échange avec des fondamentalistes), pourrait avoir la franchise d'afficher qu'il place ses propositions thérapeutiques sous la bannière des psychanalystes, ce qui aurait le mérite d'éviter de dissimuler sous un masque trompeur (avec l'attrait d'une thérapie brève en façade) une démarche s'inspirant des principes freudiens de base.

Ne serait-ce pas plus honnête ?
(sauf bien sûr à ne pas avoir compris les paradigmes de la systémique et les abyssales fosses conceptuelles qui séparent Palo Alto de Vienne) :shock:
 
surderien

surderien

Toujours savoir trouver le plaisir de chercher…
Membre de l'équipe
Pro
messages
8 631
Points
9 760
Localisation
Suscinio 56
En thérapie de pleine conscience, pas besoin d'étiquette de névrose, de psychose ou d'anormalité de quoique ce soit...

on entre dans le monde de la personne d'en face, source d'exploration sur son fonctionnement, et "on" se recadre en miroir

la plus thérapeute des deux l'emporte...


Pour l'instant la balle est toujours aussi dans le camp du castor...

et çà me convient bien ses explorations castoriques...

un peu atypiques diraient les freudiens...

:)
.
 
E

EPHEMERE

Invité
Pour Katia et les autres...

Pour moi tout est dit dans ce que dit Léo notamment dans ce passage :
Leo Lavoie à dit:
L'on se constate avant de se changer non? Comment s'extirper une écharde si on ne la voit pas ou si on ne la ressent pas? Une société de fous comme la nôtre est faite de gens névrosés.

Est-ce que c'est si difficile à conceptualiser?

Pour RAPPEL
EPHEMERE à dit:
La névrose est une affection psychologique dans laquelle on rencontre des symptômes. Ces symptômes expriment symboliquement un conflit psychologique

Ne pas confondre névrose et psychose...
 
M

mindy

Membre
messages
563
Points
1 790
Pauvre Castorix, un long message détaillé et argumenté pour se rendre compte que la personne visée n'y a rien compris et répète la même erreur, merci malgré tout d'avoir essayé.
 
H

Hypnomad

Membre
messages
5
Points
1 790
Si entre surderien et éphémère il ne peut y avoir de compréhension thérapeutique, c'est peut-être que l'un des deux n'est pas thérapeute, ou les deux.

:lol:
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

Membre
messages
2 268
Points
5 410
Localisation
Montréal Québec
castorix à dit:
Bonsoir,

Katia dit très gentiment qu'il semble malsain (si je ne trahis pas sa pensée) de déclarer que tout le monde a un problème.

En effet, Freud et ses disciples classaient (l'imparfait est employé ici pour souligner qu'il s'agit de la théorie à sa conception, pas pour renforcer l'idée que les psychanalystes freudiens sont en voie d'extinction) tout le monde dans l'une des cases : névrose /psychose/perversion.

Pour Léo : je ne vois pas comment on peut parler de névrose sans se traîner tout le background freudien, et le problème est que freud déclarait que les névroses sont des maladies.

Chacun comprend qu'une théorie qui prétend décrire l'évolution normale d'un individu, en parlant de névrose (que cette théorie a défini par ailleurs comme une maladie), échoue complètement à atteindre son but !

Le "grosser paradox", ruse habituelle de la psychanalyse, est que freud passe la moitié du temps à dire : « tout le monde est névrosé » (sauf à être plus gravement atteint), ce qui le dispense de critique lorsqu'ensuite il explique que la psychanalyse ne guérit pas !
(en effet, pas d'intérêt à guérir un truc qui est porté par tout le monde, si c'est le moins grave...).

Et la contradiction, chacun la constate, est que l'autre moitié du temps freud claironnait que la psychanalyse guérissait les riches névrosées qu'il traitait.

(ça me rappelle Jules Romains : « Tout bien portant est un Malade qui s'ignore... » et Knock exerçait un tyrannique pouvoir "médical"...)

Je serais bien d'avis de mettre tout le monde d'accord, en lisant les auteurs qui ont retrouvé dans la correspondance privée de freud les aveux selon lesquels il n'avait trouvé personne à soigner de (telle maladie), alors qu'il publiait à la même période des déclarations fracassantes de ses réussites thérapeutiques (sur la même maladie)...

Finissons-en : la Névrose a disparu des classifications des maladies, et même des troubles, et surtout des définitions concernant l'être humain en général !

Ce terme n'a plus qu'un intérêt historique.
...et encore... le mot « intérêt » est à relativiser. :?

En tout cas tout hypnothérapeute qui se servirait de cette notion (sauf emprunt bref, par commodité de langage, dans les cas où il échange avec des fondamentalistes), pourrait avoir la franchise d'afficher qu'il place ses propositions thérapeutiques sous la bannière des psychanalystes, ce qui aurait le mérite d'éviter de dissimuler sous un masque trompeur (avec l'attrait d'une thérapie brève en façade) une démarche s'inspirant des principes freudiens de base.

Ne serait-ce pas plus honnête ?
(sauf bien sûr à ne pas avoir compris les paradigmes de la systémique et les abyssales fosses conceptuelles qui séparent Palo Alto de Vienne) :shock:

Je pense que ce qui est honnête c'est de voir et d'essayer de comprendre les nuances d'un propos. Ne pas y aller avec l'emporte pièce freudien. Et ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain non plus.

J'espère aussi que tout le monde ici sait que je ne suis "allié" avec personne dans mon propos et que je n'assume que ce que moi je dis.

Nous somme encore devant des mots qui, bien qu'ils ont été utilisés et pris en otage par la psychanalyse freudienne, n'appartiennent pas à la psychanalyse freudienne. Je vous parle de névrose et vous me sortez Freud avec tout le pataclan freudien...Encore une fois...

Il existe déjà une dynamique psychologique connue et même convenue. Je ne suis pas le seul à être parti de Freud et l'avoir revisé et corrigé; c'est ce que la psychologie dynamique a fait (un peu différemment de moi). Freud est une RÉFÉRENCE parmis d'autre et non un dogme.

Alors...Comme je vous ai déjà servi mes définitions de la structure de la pensée humaine avec le subconscient, le conscient et l'inconscient, en étant clair sur le fait que tout cela est bien différent des dogmes freudiens, je vous donne mes définitions des mots névroses et psychoses.

La névrose est le résultat d'un conflit se situant dans le subconscient. Il s'agit d'un conflit entre ce qui est perçu comme deux impératifs. Elle est assez inévitable dans une société dites civilisée par le simple fait que nous ne vivons pas comme des singes. Les impératifs sont ceux de la nature versus ceux de la société représentée par les instances parentales ou affectivement environnementales. Celà résume la chose.

La psychose est créée à partir du même principe conflictuel mais elle est tellement intense et envahissante qu'elle ne permet pas ou très difficilement qu'il existe une intervention de la raison consciente ou la moindre interprétation rationnelle des choses. La raison, que ce soit épisodique ou chronique, est totalement envahie par le conflit pendant le temps de la psychose.

La névrose et la psychose partent de la même dynamique ou "mécanique" psychologique. La première est bénigne et la seconde est maligne.

Ok, est-ce que le mot névrose est réellement approprié dans le sens éthymologique? Non, bien sûr... Et il est aussi obsolète que le mot neurasthénie ou hystérie. Désolé... pas eu le temps d'en trouver un autre plus éthymologiquement approprié. Mais je me rends compte que je devrai en trouver un autre car celui-ci est déclencheur de symptômes de freudophobie. On a beau ne pas être d'accord avec le dogme freudien, on est pas obligé d'en faire une maladie et de brûler ses livres.

Vite Mr Castorix, pressez vous de corriger mon tir ici! Des fois que quelque internaute de passage trouverait mes définitions bien logiques et solides!

Pour ce qui est de ce que l'on appelle ( et les termes varient de définitions selon les chapelles) les thérapie brèves. Rien, dans ce qui fait partie de la psychologie dynamique, qu'elle soit officielle ou ma version, n'est incompatible avec une thérapie brève. Les hypnothérapies de régression et recadrage en font foi. C'est carrément bref sans être en surface. Sans être source de décompensation ou de déplacement de symptôme.
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

Membre
messages
2 268
Points
5 410
Localisation
Montréal Québec
katia (zoulouk) à dit:
Ephemere serait ce possible que vous ne soyez pas névrosée et que vous puissiez seulement remettre un petit peu en doute ce qui vous semble une évidence, car c'est en mettant en doute nos propres évidences que nous progressons souvent ?

Dans quelle mesure Léo ce que nous ne sentons pas ou ignorons nous atteint ?
Je vous donne un exemple:
Votre femme vous trompait depuis des années. Vous n'en saviez rien. Vous couliez des jours heureux avec elle. Un jour vous rentrez plus tôt et vous découvrez le pot aux roses. Avant de le savoir vous étiez heureux et après ?

C'est comme quand on vous dit "cancer", vous passez au statut de "gravement" malade en quelques secondes. Votre réalité n'est plus la même.

C'est en ce sens, que j'ecris, se concevoir comme névrosé, c'est commencer à se concevoir comme tel, et finalement favoriser le fait de l'être.

Ne pouvons nous pas vivre notre vie normalement, sans avoir besoin de la névrose, que l'on laisse à ceux qui ont en envie ?

En quoi m'est elle utile dans ma vie à résoudre mes propres problématiques ? Juste un tiroir de classement de symptômes que j'ai peut être même pas ?

On peut vraiment vivre sans, sans avoir besoin de cet outil, ni en avoir aucunément besoin pour pratiquer l'hypnose, ni tout autre forme de développement personnel.

Nous avons simplement des progrès à faire afin que le plus grand nombre puisse parvenir à vivre plus harmonieusement (certes grands)

Je comprend bien votre propos... Mais pourquoi vivre plus harmonieusement si le besoin de vivre plus harmonieusement n'est pas présent? Si nous n'étions pas névrosés, nous vivrions dans une bien meilleure harmonie, fusse-t-elle une harmonie imposée par la nature.

Vous semblez voir cela comme une maladie incurable ou une fatalité. Je ne le vois pas comme une maladie ou une fatalité sauf dans la société telle qu'elle est actuellement. Et vous n'allez pas me dire que tout ce que la société a besoin actuellement c'est juste de vivre plus harmonieusement comme si l'harmonie était déjà là à 95% et que nous n'aurions besoin que d'un 5% d'amélioration. La société est malade et elle est sur le chemin de la guérison car, l'histoire nous démontre qu'elle le fut bien plus dans le passé. Mais elle est encore malade et à guérir et plus l'on est conscient d'un problème, plus on tend à vouloir le régler.

La névrose n'est qu'une façon de nommer l'état psychologique de l'humain "civilisé". Je suis ouvert à d'autres façons, d'autres mots, plus éthymologiquement appropriés. Mais je pense que l'on se doit d'être réalistes sans être fatalistes ou négatifs.
 
H

Hubert Chatelée

Membre
messages
213
Points
2 620
castorix à dit:
Finissons-en : la Névrose a disparu des classifications des maladies, et même des troubles, et surtout des définitions concernant l'être humain en général !

Ce terme n'a plus qu'un intérêt historique.
...et encore... le mot « intérêt » est à relativiser. :?

En tout cas tout hypnothérapeute qui se servirait de cette notion (sauf emprunt bref, par commodité de langage, dans les cas où il échange avec des fondamentalistes), pourrait avoir la franchise d'afficher qu'il place ses propositions thérapeutiques sous la bannière des psychanalystes, ce qui aurait le mérite d'éviter de dissimuler sous un masque trompeur (avec l'attrait d'une thérapie brève en façade) une démarche s'inspirant des principes freudiens de base.

Ne serait-ce pas plus honnête ?
(sauf bien sûr à ne pas avoir compris les paradigmes de la systémique et les abyssales fosses conceptuelles qui séparent Palo Alto de Vienne) :shock:

Tout est dit... La névrose a disparu du DSM 4, mais elle était déjà profondément absente du DSM 3 qui date de plus de 30 ans.
Elle appartient désormais à un contexte freudien dépassé et n'a plus d'autre intérêt qu'historique.
Et pourtant, le courant psychanalytique existe toujours, et il est amusant de constater que si Freud avait rejeté l'hypnose, les psychanalystes d'aujourd'hui s'en sont emparés sans pour cela remettre en questions ces vieux concepts Freudiens comme la névrose...
 
E

EPHEMERE

Invité
ENCORE DES MOTS, TOUJOURS DES MOTS, LES MEMES MOTS,...
je me demande sur quoi repose les techniques thérapeutiques de certains hypnothérapeutes, buvez mes paroles et vous serez guéri... :shock:
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

Membre
messages
2 268
Points
5 410
Localisation
Montréal Québec
Hubert Chatelée à dit:
castorix à dit:
Finissons-en : la Névrose a disparu des classifications des maladies, et même des troubles, et surtout des définitions concernant l'être humain en général !

Ce terme n'a plus qu'un intérêt historique.
...et encore... le mot « intérêt » est à relativiser. :?

En tout cas tout hypnothérapeute qui se servirait de cette notion (sauf emprunt bref, par commodité de langage, dans les cas où il échange avec des fondamentalistes), pourrait avoir la franchise d'afficher qu'il place ses propositions thérapeutiques sous la bannière des psychanalystes, ce qui aurait le mérite d'éviter de dissimuler sous un masque trompeur (avec l'attrait d'une thérapie brève en façade) une démarche s'inspirant des principes freudiens de base.

Ne serait-ce pas plus honnête ?
(sauf bien sûr à ne pas avoir compris les paradigmes de la systémique et les abyssales fosses conceptuelles qui séparent Palo Alto de Vienne) :shock:

Tout est dit... La névrose a disparu du DSM 4, mais elle était déjà profondément absente du DSM 3 qui date de plus de 30 ans.
Elle appartient désormais à un contexte freudien dépassé et n'a plus d'autre intérêt qu'historique.
Et pourtant, le courant psychanalytique existe toujours, et il est amusant de constater que si Freud avait rejeté l'hypnose, les psychanalystes d'aujourd'hui s'en sont emparés sans pour cela remettre en questions ces vieux concepts Freudiens comme la névrose...

Je connais bien le DSM n'est qu'une autre référence que je trouve bien limitée. Un bel exemple de vouloir mettre dans des cases ce que l'on ne comprend pas. Ceci dit, encore une fois, je suis ouvert à d'autres mots que névrose et psychose. Mais je persiste et signe pour ce qui est des définitions que j'en donne et que j'ai résumé ici.

Si je me souviens bien (et pardonnez moi de ne pas me donner la peine de vérifier) le mot psychose est encore d'usage dans les instances les plus officielles; alors vu que la névrose est une forme très bénigne de psychose alors nous pourrions dire "psychose bénigne" ou "psychose latente" ou même "psychose normale" si ça n'apparait pas trop dichotomique. Mais si l'on considère que le mot psychose entend nécessairement une mise en quarantaine de la raison, ça ne colle pas.

Alors que dit-on de Mr et madame tout-le-monde qui souffrent de manque d'estime de soi, ou qui souffrent de TOCs ou d'anxiété ou de dépression? Qui ont des tendances pulsionelles au mensonge ou à l'exagération ou à la fabulation sur soi ou les autres? Qui sont religieux à l'extrême et insécures? Ils souffrent de quoi? De "troubles" ? Ils sont "troublés"? C'est un mot du DSM ça, "trouble" alors ça devrait aller. Et ça ne déclenche pas le "trouble" de la freudophobie.
 
M

mindy

Membre
messages
563
Points
1 790
EPHEMERE à dit:
ENCORE DES MOTS, TOUJOURS DES MOTS, LES MEMES MOTS,...
je me demande sur quoi repose les techniques thérapeutiques de certains hypnothérapeutes, buvez mes paroles et vous serez guéri... :shock:

C'est toujours mieux que "buvez mes insultes et mes méconnaissances et vous serez guéri"... :roll:
 
E

EPHEMERE

Invité
mindy à dit:
EPHEMERE à dit:
ENCORE DES MOTS, TOUJOURS DES MOTS, LES MEMES MOTS,...
je me demande sur quoi repose les techniques thérapeutiques de certains hypnothérapeutes, buvez mes paroles et vous serez guéri... :shock:

C'est toujours mieux que "buvez mes insultes et mes méconnaissances et vous serez guéri"... :roll:

Ma pauvre Mindy, vous n'évoluez pas, je me demande si Surderien vous aide dans ce sens ?... :lol: D'ailleurs, vous vous ressemblez terriblement on peut se poser des questions sur les multiples avatars... :idea:
 
H

Hubert Chatelée

Membre
messages
213
Points
2 620
Leo Lavoie à dit:
Je connais bien le DSM n'est qu'une autre référence que je trouve bien limitée. Un bel exemple de vouloir mettre dans des cases ce que l'on ne comprend pas. Ceci dit, encore une fois, je suis ouvert à d'autres mots que névrose et psychose.

Le DSM n'est effectivement qu'une référence. La trouver bien limitée est un point de vue, accordons tout de même au DSM la qualité d'évoluer et donc d'être périodiquement revu, ce qui permet d'y corriger et affiner les concepts en tenant compte des avancées scientifiques.
Mais c'est aussi une constante du courant psychanalytique de critiquer l'évolution mise en évidence dans le DSM.

Leo Lavoie à dit:
Ils souffrent de quoi? De "troubles" ? Ils sont "troublés"? C'est un mot du DSM ça, "trouble" alors ça devrait aller. Et ça ne déclenche pas le "trouble" de la freudophobie.

Je pense que faire preuve de discernement en constatant les failles de raisonnement et les inexactitudes Freudiennes mises en lumière par l'évolution des neurosciences ne peut être classé dans un "trouble de la Freudophobie".
Pour ma part Freud, avec toute sa complexité, toute sa névrose et toute sa perversion reste un génie. D'ailleurs comment aurait-il réussi à imposer au monde ses concepts erronés liés à l'inconscient sans être un génie?
Il suffit de voir comment une partie considérable de psychothérapeutes reste, encore de nos jours, englués dans ces concepts archaïques et peinent à s'en délivrer, pour se convaincre du génie de Freud.
 
E

EPHEMERE

Invité
Donc si on résume et si on reprend le terme de névrose :

La névrose est une affection psychologique dans laquelle on rencontre des symptômes. Ces symptômes expriment symboliquement un conflit psychologique...

L'hypnothérapie pour certains ignore la névrose et s'occupe que de personnes bien portantes... on pourrait supposer cela en lisant les messages, ou bien la force du disque rayé est une force que certains utilisent ne pouvant admettre l'évidence ... :roll:

Pourquoi ramener tout à FREUD ??... :shock:
 
Vous aimerez:
Leo Lavoie
  • Question
  • Leo Lavoie
Réponses
24
Affichages
5 K
Leo Lavoie
Leo Lavoie
N
  • Question
  • Nomaju
Réponses
20
Affichages
2 K
christel75
christel75
Admin
  • Question
  • Admin
2 3 4
Réponses
92
Affichages
5 K
Berna
Berna
Nouveaux messages
La Doudouce
  • Question
  • La Doudouce
Réponses
1
Affichages
68
moune
moune
D
  • Dalou
Réponses
25
Affichages
5 K
Sweet_agonY
S
>> Vous aimez cette page ? Inscivez-vous pour participer
Haut