Bon voilà, du coup je vais essayer de répondre à tous les trois en même temps :
Oui, être bien demande, comme n’importe quel acte ou pensée une certaine quantité d’énergie. Pour reprendre les termes de PC Jagot (un hypnotiseur à « l’ancienne ») « Tout mouvement, toute pensée, dépense au minimum une unité d’énergie ». Inversement, le mal-être découle d’un manque d’énergie. Il est toujours possible de sentir bien lorsqu’on est mal, c’est une question de conditionnement, lorsqu’on y réfléchit. Malheureusement, lorsqu’on est épuisé, donc en manque d’énergie, il n’est plus possible de se sentir bien, parce que vraiment « on n’en peut plus ». Alors, Jeangenève, je ne pense pas que c’est forcément parce que l’énergie est plus utile ailleurs, ou parce que ça ne serait pas convenable d’être bien, simplement, je crois qu’on peut éviter de gaspiller l’énergie dans l’optique de la conserver pour se sentir bien lorsque c’est utile, intéressant, lorsque la situation le mérite.
- « Salut les amis aujourd’hui je suis en pleine forme !!! C’est la pêche !!! ». Lorsqu’on vous regarde comme un ovni, mieux vaut conserver ses forces.
C’est tout à fait dans la visée de ce qu’observait Katia : je suis très content, provoque l’excitation. Celle-ci passée, entraine la fatigue correspondante, qui peut provoquer le mal-être. Lorsqu’on ne sent pas bien, on peut forcer et faire « comme si » et à la limite s’autosuggérer le bien être. Ca peut marcher. On peut y croire. Mais si réellement il y a manque d’énergie, alors le mal-être refera surface, fréquemment encore plus fort, d’abord parce qu’on s’est forcé, ensuite parce qu’on a culpabilisé de ne pas se sentir bien, et finalement parce qu’on a échoué. Tout cela ayant bien sur entrainé de nouvelles dépenses d’énergie, rendant le bien-être encore plus inaccessible.
Maintenant pour répondre à Surderien… la question qui tue : « qu’est-ce que c’est l’énergie » ?
Je me suis, il y a déjà longtemps de ça, posé la même question. Je retrouvais cette notion un peu partout, même en cognitivo comportementalisme… et je me demandais ce qu’elle signifiait. Jusqu’au jour où j’ai décidé de m’en passer définitivement, jusqu’à preuve de son existence. C’est comme ça, qu’on finit par oublier qu’on a un corps et qu’on vit comme si on était immortel… ou presque. Ca m’a couté cher, mais en même temps, ayant épuré tous les autres concepts que j’avais sous la main, j’ai fini par me dire que certains phénomènes ne peuvent pas s’expliquer autrement que par l’énergie. Comment je définis l’énergie : il m’a fallu longtemps pour trouver une réponse à cette question… réponse pourtant tellement évidente : l’énergie c’est le contraire de la fatigue.
Pour une définition plus approfondie voyez les définitions qu’on en donne en physique (énergie chimique, mécanique, thermique, électrique…) la thermodynamique, E=mc², les interactions faible et forte de la physique quantique, la biologie et l’énergie des mitochondries, l’ATP, la bioélectricité, le magnétisme, l’aura et même l’orgone, l’ésotérisme, le tellurisme, les ondes cosmiques et tout le reste si l’on y croit et que l’on trouve un semblant d’accord dans la définition :lol: