Ivan Schmitt à dit:
Je me permet de donner mon contre point de vue. S’il faut lire un livre de Freud, on commencera plutôt par « introduction à la psychanalyse » bien plus riche, intéressant, et structuré. Je suis désolé, mais ne j’aime vraiment pas 5 leçons sur la psychanalyse
Nous sommes d'accord qu'Introduction à la psychanalyse est bien plus riche.
Mais il fait 500 pages, alors que Cinq leçons de psychanalyse n'en fait que 40...
C'est aussi en ce sens que je le conseille à quelqu'un qui n'a jamais lu Freud.
Cela ne prend pas beaucoup de temps et donne un bon aperçu de la psychanalyse écrit directement par son inventeur.
Ivan Schmitt à dit:
il n’est pas impossible qu’il existe, en fait, un mode de perception sous-conscient (comme le subliminal, par exemple) et que donc, la résistance, n’est pas autre chose qu’une difficulté à traduire une perception sous consciente en perception consciente (tout comme il est difficile de mettre des mots sur une impression). En tout cas, pas de surmoi, pas de morale, pas de refoulement.... et pourtant l'inconscient pourrait fonctionner exactement comme ce sous conscient...
Pourrait-on traduire vos pensées par:
Que peut-on laisser à l'inconscient?
La perception subliminale, existe-t-elle vraiment, probablement, mais surtout est elle capable de nous influencer inconsciemment?
Sujet très discuté dans les années 50 avec la diffusion du film "Picnic" et ses messages subliminaux pour doper la vente en salle de cinéma de pop corn et de Coca, cela s'est révélé parfaitement inefficace...
Parlons alors des techniques plus actuelles de neuromarketing, qui elles semblent redoutablement efficaces et utilisées bien qu'interdites.
Mais que font elles exactement?
Elles étudient ce qui déclenche le plus la décision (naturelle) d'achat pour favoriser la présentation préférentielle des stimuli identifiés...
Ce sont donc des techniques d'influence, qui utilisent les stimuli naturels déclencheurs, mais ne les créent pas ni ne les modifient.
Peut-on confondre technique d'influence avec action inconsciente?
Certainement pas avec"l'inconscient Freudien".
Ensuite ce n'est qu'une question linguistique.
Un ressentit, une impression difficile à verbaliser, cela reste complétement du domaine du conscient.
Par exemple la tension entre deux parents sur le point de divorcer sera ressentit par l'enfant, il en aura pleinement conscience, sans pour cela pouvoir identifier ce qui se passe, même dans le cas où les deux adultes arrivent à se contrôler devant l'enfant.
Au final, bien peu de choses nécessitent vraiment l'existence d'un inconscient pour s'expliquer.